La nacre se pose joliment sur les coquillages : nacre brune, rosée, couleurs de perles, nacre brillante, translucide...
La nacre déroule des paysages, des embruns de vagues.
Les teintes de bruns, de rose et de blanc s'entremêlent indéfiniment. Des reflets s'irisent de marbrures grisées.
Le coquillage se revêt d'une parure somptueuse, d'éclats de lumières, d'envols de nuées aux teintes si variées.
Le coquillage s'orne de reliefs sinueux, devient oeuvre d'art, il s'illumine de dorures et devient un paysage céleste, on y voit des couchers de soleil, des teintes d'aurores, des ciels d'orages, des vols de mouettes.
On y voit des écumes marines qui s'échouent sur des plages, on y observe des archipels, des trouées de lumières, des dentelles ouvragées, des résilles rougeâtres.
La nacre embellit les coquilles, les transforme en tableaux mordorés.
Les bords transparents laissent apparaître la lumière...
Cornalines ! Le coquillage, sous la nacre, devient pierre précieuse, rouge grenat, escarboucle incandescente !
Le coquillage rubescent éblouit les regards.
A l'extérieur, d'autres minuscules coquilles viennent s'accrocher et forment des entrelacs noueux, des volutes blanches, des contours, des boucles, des arabesques étonnantes.
La coquille devient galet rugueux, empli d'anfractuosités, de replis qui semblent s'animer.
Des reliefs de volcans aux bords troués se dessinent.
La coquille grouille de vie, de mouvements.
A l'intérieur, la nacre est si douce, si lisse au toucher, si voluptueuse ! Contraste étonnant de textures !
La nacre révèle une douceur infinie !
Photos : rosemar