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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 12:46
Des paysans dans la ville...

 

 

Les citadins que nous sommes perdent de plus en plus le contact avec la nature : nous ne savons plus les noms des arbres, des fleurs, nous ne côtoyons plus les animaux de la ferme, nous ne connaissons plus que le béton et l'asphalte.

 

Les journées méditerranéennes des saveurs ont permis de transformer le centre de la ville de Nîmes en une ferme grandeur nature...

L'occasion de redécouvrir ou de découvrir toutes sortes d'animaux : troupeaux de moutons, chèvres, bovins, chevaux, porcs, canards, différentes variétés de poules, abeilles.

 

Par exemple, le Mérinos d'Arles, une race ovine rustique, avec une tête large, munie ou non chez le mâle de grandes cornes, finement striées et enroulées régulièrement en spirales. La toison étendue et épaisse recouvre le front et les bajoues...

Ou encore, le Mourerous, ovin reconnaissable à sa tête et à ses pattes rousses.

Près des animaux, on pouvait admirer une laine épaisse et abondante.

 

On pouvait se familiariser aussi avec la Raïole aux cornes enroulées autour des oreilles, une race ovine originaire des Cévennes. Son nom viendrait de l'occitan "raïols" qui signifie "royale". Cette race est reconnue pour sa grande rusticité, adaptée aussi bien à la montagne qu'au climat méditerranéen...

Mérinos, Mourerous, Raïole, tous ces noms rustiques, ces mots du sud ne rayonnent-ils pas d'éclats emplis de charme et de poésie ?

 

On pouvait reconnaître aussi la silhouette trapue de la Gasconne, vache de taille moyenne : ses cornes à pointes foncées sont arquées vers l'avant.

Plus loin, comment ne pas admirer la toison abondante de la Highland, race bovine aux poils longs, aux longues cornes ou encore les silhouettes étonnantes des zébus à bosse ?

 

La Limousine, race bovine bien française, comme l'indique son nom, est une vache de couleur marron, plus claire sous le ventre, autour des yeux et du mufle, avec des muqueuses rose clair. Elle est réputée, elle aussi, pour sa rusticité...

La Montbéliarde, originaire de Franche-Comté, faisait admirer sa robe tachetée...

Les enfants ont pu découvrir divers chevaux, des ânes, des canetons dans une couveuse, des lapins, une ruche...

Ils ont approché tous ces animaux, ont humé des odeurs de campagne, se sont extasiés devant les poussins, les lapins, les ânes.

Les paysans de la région ont ainsi pu faire connaitre leurs productions : vins, miels, châtaignes, fromages, des produits du terroir, des saveurs uniques...

Ces journées ont permis à chacun de se reconnecter avec la nature, de percevoir la rudesse du métier d'éleveur, d'admirer toute la beauté de ces espèces animales que nous ne côtoyons plus.

 

 

 

 

 

 

Photos et vidéos : rosemar

Des paysans dans la ville...
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commentaires

F
Il est tout de même dommage que l'on soit obligé d’emmener ce bétail à la ville.<br /> Il serait plus logique et noble que ce soit le citadin qui se déplace à la campagne.<br /> Ce doit être l'ancien campagnard qui a grandi au milieu de tous ces animaux qui parle.<br /> Bises et belle journée Rosemar
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R
C'est vrai mais difficile de réunir dans une seule ferme autant d'espèces d'animaux si variés. Ce système favorise la découverte...<br /> <br /> Bises de l'été.
L
C'est le salon de l'agriculture à Nimes....<br /> A Paris je n'y suis allé que deux fois, et bu du lait du pis de la vache...<br /> Bises rosemar
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R
Un mini salon de l'agriculture... complété par un marché où les paysans vendaient leurs produits...
M
Bonsoir Rosemar, j’ai la chance de parcourir et battre régulièrement la campagne et d’y rechercher multitudes de témoignages et traces parfois ténues de ce dur labeur des femmes et des hommes qui étaient journaliers des travaux de la ferme ou de la terre, mais aussi y admirer de forts beaux grand corps de ferme de vieilles pierres où vivait la communauté humaine et leur étable qui jadis effervéceaient d’une dure routine que soudaient d’innombrables habitudes fermieres et agricoles qui y étaient solidement enracinées dans les têtes et les cœurs. Pendant mes 15/ 20 jours de vendanges j’y puise de beaux témoignages et autres anecdotes de cet amour des hommes pour cette vie proche de la terre pas toujours choisie. Bonne soirée à tous.
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R
On perçoit, en effet, chez ces paysans un véritable amour du terroir, du travail bien fait, un travail qui reste exigeant et si difficile...<br /> <br /> Bonne soirée, Michel
A
Une très belle initiative pour sensibiliser les citadins aux différentes races locales qui existent dans leur région. La globalisation met en danger cette diversité, ces races qui se sont adaptées pendant des millénaires aux caractéristiques climatiques et géologiques de la région.<br /> Je me souvenais en te lisant d' un de mes cousins, paysan calabrais venu en France acheter des charolais pou faire de l' élevage, sauf que les espèces autochtones méditerranéennes risquent tout simplement de disparaître si on ne s' en tient strictement qu' à des critères de rentabilité.<br /> Bonne journée l' amie<br /> PS: j' adore sentir l' odeur des élevages en général, et des bovins en particulier...ça me projette immédiatement au coeur de la campagne.
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R
On ne connaît pas toutes ces races locales, même pas leurs noms si pittoresques... les enfants ont beaucoup apprécié ces journées à la ferme : une belle initiation à la vie campagnarde...<br /> <br /> Belle soirée, AJE

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