Nous vivons dans une société de l'abondance : les supermarchés regorgent de nourriture, les rayons débordent d'aliments de toutes sortes, une débauche de produits ultra-transformés...
Et, bien sûr, tout nous incite à consommer : les publicités, les crédits faciles, les cartes bancaires, les supermarchés...
De plus en plus, les repas que nous ingurgitons sont pléthoriques : du gras, du salé, du sucré.
Les plats se multiplient : entrées, plat de résistance, fromages, desserts, fruits...
Dès lors, nous avons tendance à trop manger...
L'obésité se répand, les maladies chroniques se développent.
Dès le plus jeune âge, les enfants sont habitués au goût sucré : on leur offre des bonbons, des friandises, des desserts sucrés.
Et, on le sait : le sucre appelle le sucre...
Que dire des fast-foods où l'on sert une nourriture grasse et abondante ?
C'est plutôt indécent, si l'on y réfléchit... 800 millions de personnes sont sous-alimentées dans le monde, soit une personne sur dix qui souffre de la faim et des maladies qu’elle entraîne.
En France, le nombre de SDF ne cesse de croître, ils sont eux aussi mal nourris, dénutris.
Sur notre planète, d’un côté on meurt de faim et de l’autre on mange trop ! La malbouffe, trop grasse, trop sucrée et salée, a aussi des répercussions sur la santé. Il serait temps de repenser ce que l’on mange.
Arrêtons de consommer n'importe quoi !
Nous mangeons souvent en faisant autre chose : en regardant la télévision, en travaillant, ou en surfant sur internet. Mais manger tout en étant distrait interfère avec les mécanismes de satiété. Il nous faut donc plus de temps avant de nous sentir rassasiés, et ainsi, nous mangeons plus que le nécessaire.
Des recherches ont prouvé que le fait de manger en prêtant attention à chaque bouchée réduit la consommation de nourriture.