Une ambiance de fin du monde : des rues désertes, des gens qui se cloîtrent, des files d'attente devant les magasins, le règne du silence, un silence inhabituel, étrange...
Des centres ville abandonnés, des parcs solitaires, des voitures pour la plupart à l'arrêt... des Parisiens qui ont fui la capitale, entassés dans des trains, des gares prises d'assaut... 1,2 million de personnes ont quitté la région parisienne entre le 13 et le 20 mars... un véritable exode... la débandade devant l'envahisseur...
Un quotidien bouleversé, les écoles, de nombreuses entreprises fermées...
Une inquiétude qui monte de jour en jour, au fil des informations que diffusent les médias.
De plus en plus de victimes, de morts, des personnes âgées mais aussi des jeunes..
La plus grande mégalopole des Etats-Unis, New York au cœur de l'épidémie est devenue une ville fantôme. Une des villes les plus riches du monde pétrifiée devant l'ampleur de la catastrophe...
Un virus qui nous échappe, dont on ne connaît pas toutes les caractéristiques : a-t-il muté, comme le pensent certains ? Est-il en train de devenir plus dangereux, plus contagieux ?
En France, des hôpitaux débordés, des soignants en détresse face à la pénurie de personnels, masques, de respirateurs, de tests, de lits...
Dans cette situation de catastrophe mondiale, nos gouvernants sont dépassés, ils hésitent, ils temporisent, ils ne savent plus quelle stratégie adopter face au virus...
Un minuscule virus, bien plus petit qu'un ciron a bousculé et bouleversé les nations réputées les plus riches du monde...
Qu'en sera-t-il pour les plus pauvres, pour l'Afrique, pour l'Inde ?
Comment en est-on arrivé là ?
Manque de réactivité, incompétence, lourdeurs administratives, cafouillages face à une crise qui aurait dû être anticipée eu égard à ce qui se passait en Chine, puis en Italie...
Aux Etats-Unis, on a bien vu la réaction béate de Donald Trump : Donald Trump l’assurait le 26 février : "On a 15 personnes (infectées), d’ici quelques jours, ça sera proche de zéro". Un mois plus tard, jour pour jour : les Etats-Unis ont dépassé la Chine et l’Italie pour devenir le pays le plus touché par le coronavirus, jeudi 26 mars, avec plus de 83.000 cas confirmés.
Que penser du Premier ministre britannique qui a été testé positif au coronavirus ? Début mars, il avait affiché sa réticence à appliquer à la lettre les gestes barrières. En visite dans un hôpital, il avait serré la main de tout le monde.
En France, aussi, on a minimisé, temporisé, alors que la situation était inquiétante. On a laissé courir l'épidémie. Comment expliquer que le premier tour des élections municipales ait été maintenu, alors que la situation commençait à être si préoccupante ?
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