De plus en plus de patients atteints du Covid accueillis dans les hôpitaux, des patients de plus en plus jeunes... des membres du personnel hospitalier en arrêt maladie, car les soignants sont à bout de force.
Des patients transférés dans d'autres centres...
Un nouveau sujet d'inquiétude, donc : l'âge des patients admis en réanimation, "30% ont moins de 60 ans, et les durées de séjour sont plus longues", a déclaré William Dab, ancien directeur général de la santé.
Ainsi, la stratégie utilisée par le gouvernement paraît inadaptée, insuffisante. Les mesures prises n'ont-elles pas été trop légères ?
Fin février, j'écrivais un article qui portait ce titre : Nice et sa région : inefficacité d’un confinement partiel ?
Le gouvernement avait décidé un confinement pour deux week-ends successifs dans la région niçoise.
Et j'écrivais :
"Le variant anglais étant particulièrement contagieux, il sera difficile de juguler l'épidémie avec quelques "mesurettes."
Des médecins avaient alerté alors sur l'insuffisance de ces décisions.
Depuis, l'épidémie a progressé partout, entre temps, nouveau semi confinement dans le Nord, la région parisienne et les Alpes Maritimes.
Et hier, nouvelle annonce du ministre de la santé, Olivier Véran : d'autres départements sont dans le rouge, le Rhône, la Nièvre et l'Aube, dont les indicateurs s'affolent, sont à leur tour placés en confinement pour 4 semaines.
Ils s'ajoutent aux 16 départements, dont les Alpes-Maritimes, soumis à la fermeture de nouveaux commerces et à l'interdiction de se déplacer au-delà de 10 km sauf dérogation.
Ces nouvelles mesures suffiront-elles vraiment à endiguer l'épidémie ?
En même temps, la campagne de vaccination patine : les vaccins arrivent au compte gouttes.
Dès lors, il est probable qu'on s'achemine vers un confinement dur et strict, comme lors de la première vague.
Et dans ce cas, il faudra sans doute fermer les écoles, car il existe en France un risque de la propagation de l’épidémie en milieu scolaire.
Une décision difficile car on sait maintenant combien l'école est indispensable au bien-être des enfants et des adolescents. Les cours à distance présentent de multiples inconvénients : décrochage de certains élèves, problèmes informatiques de connexion, surcharge de travail pour les enseignants.
Or, les connaissances scientifiques ne laissent aucun doute sur le fait que les enfants sont, autant que les adultes, un vecteur de transmission de l’épidémie de Covid-19 et que l’école est donc impliquée dans sa diffusion.
La présidente LR d'Île-de-France Valérie Pécresse propose d'avancer les vacances de printemps de deux semaines.
Ce serait là peut-être une bonne décision...
https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-jeudi-25-mars-2021
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