Ce virus qui rend fou : tel était le titre de l'ouvrage publié en 2020 par Bernard-Henri Lévy...
Et, de fait, le Covid-19 n'en finit pas de produire des vagues successives de contaminations... et de prises de position contradictoires...
Un virus qui se déploie, qui mute sans arrêt, qui devient de plus en plus contagieux..
Nouvelles vagues de contaminations et reconfinement en Martinique, le taux d'incidence de la Covid-19 continue aussi de se dégrader sur le territoire métropolitain, notamment en Occitanie. Une évolution de la pandémie qui pourrait pousser le gouvernement à remettre en place un confinement...
Face au virus, le vaccin, nous dit-on, est LA SOLUTION.
Il semble que le vaccin empêche les formes graves de la maladie, bien qu' il ne bloque pas la transmission du virus.
Mais, les instances médicales se livrent, sur ce sujet, à des injonctions contradictoires : c'est ainsi que la Fédération hospitalière de France veut rendre la vaccination obligatoire pour tous.
Face au variant Delta, Frédéric Valletoux appelle dans le Journal du dimanche à changer de stratégie et à rendre la vaccination obligatoire pour tous.
Pour le président de la FHF, le pass sanitaire "a fonctionné à court terme, mais ne suffira pas à atteindre une vraie immunité collective". L’obligation serait également une "mesure simple, claire et efficace", contrairement à la mise en place du pass sanitaire qui cristallise encore tensions et incompréhensions. "Il est temps d’aller au-delà de l’incitation pour franchir la dernière marche", déclare Frédéric Valletoux.
Parallèlement, l'OMS critique la stratégie des pays riches et appelle à ne pas vacciner les plus jeunes.
"L'Organisation mondiale de la santé a demandé le 21 juillet dernier aux pays riches de ne pas vacciner les plus jeunes et à faire don de leurs doses en surplus aux pays pauvres. Une déclaration qui semble avoir peu d'écho en France, alors que Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, a indiqué mercredi 28 juillet que les collégiens et les lycéens non vaccinés ne pourraient plus participer à des activités ou être présents en classe, si nécessaire."
De fait, face à une pandémie, une épidémie mondiale qui frappe tous les pays dans une économie mondialisée, comment espérer juguler un virus, si certaines populations pauvres n'ont pas accès à la vaccination ?
On se retrouve face à une impasse...
On le voit : une fois de plus, les instances médicales ont des avis divergents.
Une fois de plus, on ne sait pas quelle stratégie adopter face au virus.