Dans le Tarn, la justice a donné raison à un couple qui considérait les éoliennes comme nocives pour leur santé. Cette décision sonne le glas d'une bataille juridique de près six ans.
"Dans la brume, les éoliennes sont à peine visibles, mais le bruit des pales est bien audible.
Six éoliennes en plein coeur du parc régional du Haut-Languedoc sont au coeur d'une bataille juridique que vient de gagner un couple de riverains.
"Là, se trouvent les éoliennes et 700 mètres plus bas, il y a notre maison. Du coup, on est tout près.", précise le mari.
Il y a quelques années, ce couple de Belge développe des symptômes qui se résorbent dès qu'ils s'absentent pour quelques semaines.
Les flashs lumineux émis par les éoliennes, ou encore les infrasons qu'elles produisent viennent d'être reconnus responsables de leur mal être : "des nausées, des maux de tête, un mal être, on se sentait vraiment écrasé par la présence de ces machines.", témoigne le mari.
Insomnies, malaises, détresse... des troubles graves.
Après des années de combat, la cour d'appel de Toulouse leur a donné raison, une décision inédite... Sur les impacts sur la santé, "le syndrome éolien est reconnu, et la démonstration des troubles anormaux du voisinage est établie".
Depuis, ce couple de Belges a déménagé à quelques kilomètres et leurs symptômes ont disparu.
La bataille se termine enfin. Un combat de six ans !
La décision pourrait inciter d'autres riverains confrontés aux mêmes difficultés, à se lancer à leur tour dans des poursuites judiciaires.
Contactés, les exploitants des éoliennes ne se sont, quant à eux, pas exprimés à ce sujet..."
Dans les faits, les implantations d'éoliennes sont de plus en plus contestées : enlaidissement des paysages, perturbation de la faune, nuisances sonores.
De plus, les éoliennes produisent une énergie que l'on ne sait pas stocker.
"Ce qu'on peut reprocher à l'écologie officielle, c'est d'aggraver la dévastation dans sa façon d'y porter remède", écrit Alain Finkielkraut dans son ouvrage L'après littérature.
Et il rajoute : "Les sonneurs de tocsin contribuent à la propagation du sinistre qu'ils annoncent. Ils prétendent faire revivre le maître des vents, et ils détruisent, pour accélérer la transition énergétique, les paysages de Crète..."
Et Alain Finkielkraut en vient à citer le témoignage d'une pharmacienne de la petite ville de Zakros : "Ces montagnes sont nos monuments naturels, c'est notre culture, notre régime alimentaire, notre histoire- elles furent le refuge de nos résistants à toutes les occupations de l'île. Comment trouver les mots pour expliquer à l'extérieur que l'énergie verte est devenue notre cauchemar, alors que de nouveaux projets sont lancés sans limite aucune ?"
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