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6 février 2023 1 06 /02 /février /2023 13:19
Ici, vivent des gens...

 

Un tableau de la guerre en Ukraine, entre douleurs, dénuement, misère et espoir...

Un tableau que l'on doit à Florence Aubenas dans le cadre de l'émission littéraire La Grande Librairie...

 

"On est en Ukraine, à Izioum, ville de l'est au moment où l'armée russe vient d'être repoussée par les forces ukrainiennes après 6 mois d'occupation...

L'avenue Soborna, les Champs Elysées locaux, ressemble peu à l'image qu'on se ferait d'une ville libérée... pas de banderole aux façades, pas d'enfant en liesse aux fenêtres.

 

A vrai dire, il n'y a plus ni façades, ni fenêtres et pas même une bâtisse intacte. Les magasins, la grande Poste, les banques, la mairie, la ville est détruite à 80%, il n'y a plus beaucoup d'humains, non plus...

L'offensive a fait plusieurs milliers de morts civiles, 6 chambres de torture ont été découvertes, les deux tiers des 45000 habitants ont fui.

 

Dans ces ruines, une porte branlante marque comme elle peut l'entrée d'un immeuble aussi détruit que les autres.

Et sur la tôle de la porte, quelques mots à la peinture blanche : "Ici, vivent des gens."

 

Cette phrase barbouillée, on la lit à travers tout le pays dans les endroits lus plus dévastés, où comme ici, on a l'impression qu'il n'y a plus ni vie, ni gens.

Mais ceux qui restent malgré tout continuent de tracer ces mots, comme une prière ou une incantation. 

 

On pousse la porte, il faut s'habituer à la pénombre, un feu de petit bois dans un bidon diffuse un semblant de chaleur...

Par terre, un enfant joue à attraper un rai de lumière qui se faufile à travers la façade. Quelqu'un frappe, apportant un bidon d'eau. Un homme surgit, on s'embrasse.

 

Cela faisait longtemps déjà que la famille ne descendait plus à la cave pendant les bombardements.

"On était fatigué d'avoir peur." dit la mère.

 

On partage avec un voisin un sac d'aide alimentaire, un chat se glisse près du feu, et tout le monde rit, sans trop savoir pourquoi, peut-être juste pour retrouver l'impression de ce que ça faisait de rire...

 

Oui, ici, vivent des gens..."

 

Des gens qui devraient avoir le droit de choisir leur destin, le droit de vivre à leur gré, le droit d'être libres... le droit de ne pas souffrir, le droit de vivre en paix...

 

 

 

Source :

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-15/4514602-emission-du-mercredi-1er-fevrier-2023.html

 

 

 

 

Ici, vivent des gens...
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commentaires

A
Le martyre infligé depuis un an par l'armée russe au peuple ukrainien va avoir un poids que nombre de nos concitoyens n'imaginent pas. Aubenas parle à juste titre d'une rage solidement enracinée...pour des decennies ! <br /> Voici ce qu'écrivait André Markowicz sur facebook:<br /> https://www.facebook.com/andre.markowicz<br /> "Un bilan avant l’heure, 2<br /> — En Russie<br /> J’avais dit dans mon petit essai, « Et si l’Ukraine libérait la Russie » (je l’avais écrit en avril) que la guerre était le miroir de la Russie, qu’elle montrait tout et qu’il fallait que la Russie finisse bien par se regarder telle qu’elle est. Bon, qu’un être abstrait se regarde, c’est compliqué, mais que les gens, dedans, à force, finissent par se voir, et voir la façon dont ils vivent, et ce qu’ils font, ça, c’est toujours, plus que jamais, vital.<br /> Et donc, d’abord, ce qui me frappe, c’est l’énormité du mensonge tel qu’il est apparu : la Fédération de Russie sous le régime de Poutine n’est pas une grande puissance. C’est un pays du tiers monde doté de l’arme nucléaire, et pas un pays, comme nous disons, « en voie de développement » : au contraire, un pays en voie de délitement, de décadence.<br /> *<br /> D’un point de vue militaire, l’incroyable différence entre les armements russes et ceux de l’Occident. Qu’il soit imaginable qu’une trentaine (ou combien ?) de Himars et de canons Caesar aient fait à ce point la différence sur le terrain, et que, face à ces Himars et ces canons, l’armée russe n’ait rien à opposer. Qu’elle n’en ait pas détruit un seul (malgré les affirmations, ridicules, de l’état-major russe qui dit qu’ils en ont détruit plus qu’il n’y en a jamais eu). Et sur les conditions de vie des militaires, et sur la médecine, bref, sur absolument tout, ce n’est pas qu’il y a un avantage occidental, c’est qu’il y a un abîme. Et donc, tout concrètement, si l’Occident avait vraiment voulu détruire la Russie, il l’aurait fait, militairement, depuis longtemps.<br /> Mais, surtout, l’immensité de la corruption. — La corruption, évidemment, elle est aussi du côté ukrainien, mais, là, en tout cas d’après ce qu’on peut voir, elle est montrée, et dénoncée, et réprimée par le gouvernement, alors même qu’elle semble toucher des membres éminents des structures dirigeantes (voyons la suite). Une corruption, en Russie, qui a gangréné l’armée elle-même. C’est-à-dire, on aurait pu croire, les piliers du régime. Qu’est-ce que je retiens de cette année, pour ça ? — Les images des rations alimentaires servies au début, avec leur date de péremption en avril 2015, le fait que les mobilisés aient eu, le plus souvent, à acheter eux-mêmes leur équipement de base. Mais, cette corruption qui s’affiche dans toutes les sphères de la vie publique, partout, absolument partout, dans l’administration, dans toute l’économie. <br /> *<br /> Le fait, encore plus grave, que, pendant le quasiment quart de siècle de gouvernement de Poutine, la Russie n’ait rien produit du tout pour le secteur civil, que tout soit importé, que la vie économique dépende à ce point de l’importation.<br /> (Et là, tout de suite, ce qui me frappe aujourd’hui, c’est la façon dont les sanctions occidentales ne fonctionnent pas, ou plutôt dont elles fonctionnent mais sont détournées, comment, finalement, la vie continue, alors que, théoriquement, il n’y a plus, depuis presque un an, de pièces détachées pour les transports (chemin de fer, aviation et automobiles), pour les télécommunications, et je parle pas du reste. Il n’y a rien, et, en même temps, cahin-caha, aujourd’hui, alors que tout le monde (et donc, moi aussi) pensait que l’économie ne manquerait pas de s’effondrer, en fait, elle ne s’effondre pas, ou si, elle s’effondre selon les critères économiques classiques, mais elle continue par une dimension « grise », sous perfusion, visiblement, grâce à l’aide, semi-clandestine, de la Chine et de l’Inde. De ça, j’essaierai de reparler, parce que c’est un sujet en soi — et que, si, les sanctions fonctionnent, et de plein de façons.)<br /> *<br /> Autre bilan : le fait qu’en Russie, il y a, certes, une classe moyenne, mais, finalement, que cette classe moyenne, apparue essentiellement pendant les dix premières années du régime poutinien — une période d’expansion due aux prix des matières premières — ne représente qu’une toute petite couche de la population, dans quelques villes principales, et à quel point la misère s’étale dans le reste du pays, à quel point, réellement, elle s’affiche. L’invraisemblable délabrement du système routier, l’incroyable pénurie de gaz, par exemple, pour toute une partie de la population (alors même que le pays est le premier exportateur de gaz), l’état atterrant de la plupart des hôpitaux du pays (mais il y a, bien sûr, certains hôpitaux ultra-modernes et ultra-chers dans les capitales). Bref, de voir que le pays n’est jamais sorti de la misère, et d’une misère crasse, oui, ancestrale. Et les problèmes de l’alcoolisme. Et la dépopulation — c’est-à-dire que, d’année en année, la population diminue, et diminue très vite, d’une façon catastrophique, et que c’est ça, finalement, le meilleur indicateur de l’humeur des gens : le taux de natalité est très très bas, parce que les gens, naturellement, ne voient pas d’avenir pour leurs enfants. — Et cette question n’a rien à voir (ou que très peu à voir) avec la baisse de la natalité de toute société bourgeoise. Et l’état, justement, du système de retraites en Russie, le niveau des pensions (ce qui ne signifie en rien qu’il ne faut pas lutter, ici et maintenant, pour les nôtres).<br /> *<br /> Mais, surtout, ce qui me frappe, c’est la dégradation idéologique. J’avais dit, il y a des années, que l’image réelle de la Russie, c’était Kadyrov. Un mafieux, un tortionnaire, et un propagandiste des « valeurs traditionnelles » (pour lui, soi-disant islamiques). Vous savez, j’ai passé du temps, hier, à regarder une émission sur Arte sur l’année 1933 en Allemagne, et j’ai comparé les slogans. Et, dites, vraiment, ça fait peur. Parce que, — à part pour l’antisémitisme, — ce sont aujourd’hui exactement les mêmes. L’exaltation des valeurs de la vie saine, de la famille, de la patrie, évidemment, la haine de la « décadence », et de la littérature, par exemple, qui n’est pas « patriotique ». En Russie, pour l’instant, on ne brûle pas les livres, mais, d’ores et déjà, on exclut des bibliothèques tous les ouvrages dont les auteurs ont émigré ou ont remis en cause, d’une façon ou d’une autre, « l’Opération militaire spéciale ». Et, on le comprend bien, ces dénonciations des ennemis idéologiques, c’est une spirale qui ne peut aller qu’en se renforçant dans sa violence. <br /> Sauf qu'aujourd'hui, en Russie, il y a, je pourrais dire ça, de nouveaux Juifs, toutes sortes de nouveaux Juifs — et pas que les homosexuels, qui sont comme les Juifs, les victimes constantes et toujours désignées de la « décadence » et de la « pourriture intérieure ». Le régime explique à sa population que « l’opération militaire spéciale » reste une « opération militaire spéciale » pour ce qui touche à l’Ukraine, mais que c’est une guerre — contre « l’Occident global ». Pas une guerre militaire, — du moins pour l’instant, — mais une « guerre idéologique ». Face aux valeurs « transgenre » voire « satanistes » des « démocraties occidentales » (et le mot « démocrate », aujourd’hui, dans la Russie officielle, est devenu une insulte), la Russie fait front autour de son Eglise, pour les « valeurs traditionnelles », lesquelles, donc, celles de toute idéologie fasciste : travail, famille et patrie.<br /> Dès lors, la répression contre les « ennemis intérieurs », naturellement, ne fait-elle que se renforcer, à mesure que la guerre continue et que la situation empire. On ne compte plus, aujourd’hui, le nombre de gens arrêtés parce qu’ils ne sont pas d’accord avec la guerre. On parle de plusieurs dizaines de milliers de personnes, et c’est d’autant plus difficile de savoir le chiffre exact que le terme de « pas d’accord » est vague. On peut se retrouver en prison (et, je le rappelle, la prison signifie, systématiquement, les humiliations voire les tortures), pour absolument n’importe quoi, en étant accusé de colporter des « fakes » et de « discréditer l’armée ».<br /> *<br /> Cette violence n’est qu’un aspect de la violence globale de la société russe, — pas seulement dans ses « opérations militaires ». Mais, de ce point de vue là, depuis Grozny, on n’a jamais vu l’armée russe faire autre chose que tout détruire, et la Syrie, on le voit aujourd’hui, a servi comme de champ d’expériences en « situation de combat réel ». C’est la guerre en Syrie, telle que les Russes l’ont menée, qui montre le mieux ce que c’est que la situation en Ukraine. Les mêmes ruines, les mêmes exactions. La même chose en tout point. <br /> Avec, si, quelque chose en plus : la volonté déclarée d’annihiler toute possibilité d’existence d’une entité ukrainienne démocratique et tournée vers l’Occident. Parce que la guerre menée par Poutine n’est pas une guerre de libération, — ça va de soi. Elle n’est pas même une guerre de conquête, au sens où il s’agirait d’agréger à la Russie de nouveaux territoires (comme ces provinces dites-annexées). Non, il s’agit bien de détruire des territoires entiers, de ne pas laisser pierre sur pierre, absolument partout. Il s’agit, et c’est exprimé (en particulier dans l’article de Serguéïtsev dont j’ai reparlé avant hier), d’anéantir toute possibilité d’existence dans l’avenir.<br /> *<br /> C’est là qu’on arrive au paradoxe et au point essentiel. Le vocabulaire du régime de Poutine est devenu, au fil des années, et surtout depuis le début de la guerre, un calque absolu, clair et revendiqué, de celui des nazis. Ecoutez Poutine, aujourd’hui, dire que son « opération militaire » est justifiée par la « défense de la paix », et écoutez, en 1933, Goebbels, expliquer qu’il est un défenseur de la paix. Ecoutez le discours officiel russe sur le Donbass et comparez-le avec celui, disons, de 1938, sur les Sudètes, et vous verrez qu’il s’agit, réellement, des mêmes mots. Il s’agit même, pour les propagandistes, des mêmes intonations. Voir les éructations de Vladimir Soloviov, et revoir celles des leaders nazis, c’est ça, réellement, qui fait froid dans le dos. Parce que ce sont, réellement, oui, absolument, les mêmes. Et ce n’est pas pour rien, sans doute, qu’on vient, avant-hier, d’inaugurer un monument à Staline dans la ville qui a été rebaptisée, le temps, j’espère, de la visite de Poutine, Stalingrad — pour les 80 ans de la victoire qui a décidé de la victoire finale.<br /> Alors qu’il s’agissait, théoriquement, de libérer l’Ukraine des « nazis » qui s’étaient emparés du pouvoir à Kiev à partir de 2014, la rhétorique nazie, le vocabulaire, les actions, tout cela est, aujourd’hui, revendiqué par le pays dont la seule sympathie qu’il pouvait provoquer était le sacrifice colossal qu’il avait fait pour vaincre le régime hitlérien, les dizaines de millions de morts que ç’avait coûté à l’URSS. J’ai dit, et je ne suis pas le seul, que c’était là un retournement d’ordre ontologique. <br /> Le crime majeur des Russes en Ukraine s’inscrit dans ce retournement. Et je ne parle pas des destructions, des massacres systématiques, comme les destructions. Je parle de l’enlèvement revendiqué d’au moins 300.000 enfants. <br /> *<br /> Une fois tout cela redit, quelles perspectives ? L’impression est que l’Occident tarde toujours pour laisser à quelqu’un, à l’intérieur du Kremlin, la possibilité de remplacer Poutine, ou de le livrer à la justice internationale en échange de sa propre impunité. Comme si toute la politique de l’Occident était centrée sur ça. Et, pour l’instant, du moins, ça n’a pas l’air de marcher.<br /> Poutine, dès que Macron parle de négociations, répond par des sarcasmes destinés personnellement à Macron, et la violence ne pourra que s’approfondir. L’impression, épouvantable, est que, de fait, comme il l’avait dit lui-même, il y a quelques mois, paraphrasant délibérément Goebbels, « les choses sérieuses n’ont pas encore commencé ». — Parce que, ce vocabulaire de l’apocalypse, obsédant aujourd’hui dans la rhétorique du régime russe, nous voulons croire qu’il n’est qu’un vocabulaire. Nous n’avons toujours pas compris qu’il faut toujours prendre à la lettre les discours des dictateurs. Pourra-t-il le transformer en actes, toute la question est là.<br /> *<br /> Ce qui est sûr, c’est que nous sommes encore loin ce Nuremberg russe sans lequel il ne peut pas y avoir d’avenir."
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A
A Caius<br /> J'ai beau être très véhément, je n'ai en réalité acquis aucune certitude sur la meilleure des stratégies à suivre (entre autres parce que je n'en ai pas les connaissances nécessaires).<br /> Très intéressante cette interview de l'ex-général allemand que vous avez mis en lien.<br /> La vraie question s'est posée à partir de l'échec des négociations d'Istambul. L'occident tente un pari si subtil ( aider militairement l'Ukraine sans engager des forces humaines propres) qu'il s'agit peut-être d'un pari impossible à tenir. Aider militairement l'Ukraine en croyant ne pas glisser dans la cobélligérance est peut-être une très mauvaise idée qui ne peut qu'alourdir inutilement le nombre de victimes de part et d'autre.<br /> Etre ou ne pas être...Aider l'Ukraine efficacement sans risquer une conflagration mondiale est peut-être une équation impossible à résoudre.<br /> La question de savoir si on ne provoque pas des milliers de morts inutiles avec le risque de laisser un grand pays exsangue est plus que pertinente. C'est une p..... de bonne question.<br /> Maintenant on voit très mal , après un an de conflit meurtrier, l'occident revenir en arrière et reconsidérer son aide très importante.<br /> Le chantage de Poutine n'ayant pas fonctionné c'est la logique de l'enlisement meurtrier qui semble dorénavant inévitable.<br /> PS: Même dans le pire des scénarios, je ne crois pas une seule seconde à l'emploi de l'arme nucléaire du côté américain. Un effort de guerre soutenu sur un théâtre lointain pour eux sert leurs intérêts économiques ...Même si cette guerre est un jour perdue pour eux, il restera de lourdes sanctions économiques que les Etats-Unis ont les moyens de faire appliquer.
C
A Alea Jacta Est <br /> <br /> C’est là où nos évaluations divergent. Je considère au contraire que pour la Russie la guerre n’a vraiment commencé qu’après l’échec des négociations à Istamboul, qu’elle est en train de la gagner sur le terrain et que le pays le plus susceptible d’avoir recours aux armes nucléaires en premier n’est autre que les Etats-Unis, afin de sauver la face et de déstabiliser la Russie lorsque que l’Ukraine sera au bord de l’effondrement.<br /> <br /> Malheureusement vous n’en entendez pas parler dans les médias grand public, qui sont, de leur plein gré, devenus un relai de la propagande ukrainienne : «Les spécialistes militaires — qui savent ce qui se passe au sein des services secrets, sur le terrain et ce que signifie réellement la guerre — sont amplement exclus du discours. Ils ne sont pas au diapason avec le façonnage médiatique de l’opinion publique. Nous vivons, dans une large mesure, une uniformisation des médias telle je n’en avais jamais vécue en Allemagne. C’est de la pure propagande. Et pas sur ordre de l’État, comme c’est le cas dans les régimes totalitaires, mais rien que par la licence qu’ils se sont accordés. » général de brigade allemand Erich Vad<br /> https://www.pressenza.com/fr/2023/01/lancien-general-de-brigade-allemand-erich-vad-sinterroge-quels-sont-les-objectifs-de-la-guerre/
A
A Rosemar<br /> Je suppose que tu as vu les débats à la télé russe avec des intervenants "sgrogneugneu" complètement maboules qui disent des énormités du genre " rayons la France de la carte....est-ce que ça dérange quelqu'un ?..." de tels propos complètement insensés tenus sur une télé publique à des heures de grande audience démontrent que la Russie entière a été conditionnée et a sombré dans une sorte de folie collective organisée par le premier de tous les maboules, à savoir Poutine...Le titre du livre "Z comme zombies" n'est pas une caricature, il correspond à la triste réalité. <br /> Bonne fin de soirée l'amie
A
A Caius.<br /> Merci pour les liens. Je ne doute absolument pas des rapports que vous avez mis dans votre commentaire mais ils ne font que renforcer l'idée que j'ai que la catastrophe planétaire enclenchée par Poutine est encore pire que celle que j'imagine (ce qui n'est pas peu dire...). La Russie ne peut pas gagner, ne peut plus gagner...et si ces rapports disent vrai, le temps que prendra la Russie pour s'effondrer et éliminer le poutinisme sera plus long que celui qui serait souhaitable pour la planète toute entière.<br /> C'est ce que pense aussi profondément Markowicz.<br /> Poutine, de par sa folie meutrière aveugle et de par son incompétence aussi, a mis en branle un engrenage qui ne peut, à terme, que broyer son propre pays...Et quand arrivera le jour de faire les comptes, et de parler de dettes de guerre, la Russie ne pourra tout simplement pas faire face au coût incommensurable de ses destructions humaines et matérielles....Ce pays vient de se maudire pour cent ans au moins...No future for Russia...
R
Merci pour ce message de André Markowicz : ce qu'il écrit sur le régime russe est très inquiétant. Staline reste un héros national, malgré le goulag, les déportations de masse, le génocide des Ukrainiens, (l'holodomor) les crimes de guerre, etc.<br /> <br /> Belle soirée, AJE
C
M. Markowicz a un beau style mais comme sources d'informations fiables je lui préfère nettement trois récents rapports :<br /> <br /> - Celui du FMI, organisme peu suspect de russophilie, qui estime pourtant qu'en 2024, la croissance économique de la Russie devrait dépasser celle de la zone euro : selon ce rapport publié le 31 janvier, la Russie est certes tombée en récession l'an dernier mais la baisse de PIB est relativement modeste (-2,2%), loin des prévisions du FMI réalisées au printemps 2022 qui anticipaient une chute de 8,5 % du PIB russe en 2022. Surtout, l'économie russe ne devrait pas tomber plus bas et repartir à la hausse avec une petite progression de 0,3% en 2023 (soit légèrement en-dessous des perspectives de croissance pour la zone euro établies à +0,7% en 2023) puis d'une hausse de 2,3% en 2024. Une croissance qui serait alors meilleure que celle de la zone euro qui remontera seulement de 1,6% d'après le FMI.<br /> <br /> - Celui du Center for Strategic and International Studies (CSIS) , un cercle de réflexion, d'influence et de conseil américain en matière de politique étrangère fondé en 1962 aux États-Unis par l'amiral Arleigh Burke et l'historien David Manker Abshire, Selon le CSIS, l'industrie de la défense américaine n'était pas suffisamment préparée à un conflit comme celui en Ukraine et surtout à un conflit majeur comme une guerre avec la Chine dans le détroit de Taïwan. Selon les résultats d'une série de jeux de guerre du CSIS, les États-Unis seraient probablement à court de certaines munitions, comme les munitions à longue portée et à guidage de précision, en moins d'une semaine dans un conflit dans le détroit de Taiwan. La guerre en Ukraine a également mis en évidence les graves lacunes de l'industrie de défense américaine et nous rappelle brutalement qu'un conflit prolongé sera probablement une guerre industrielle qui nécessitera une industrie de défense capable de fabriquer suffisamment de munitions, de systèmes d'armes et de matériel pour remplacer les stocks épuisés.<br /> Le rapport est téléchargeable ici : <br /> https://www.csis.org/analysis/empty-bins-wartime-environment-challenge-us-defense-industrial-base?fbclid=IwAR2DQPTAsL3bHpa7i2722rtotlGkJ3TYAUrWSmDdMjQGOGTjAd7r5ecpETo<br /> <br /> - Enfin, le rapport de la RAND Corporation, fondée en 1948 par la Douglas Aircraft Company pour conseiller l'armée américaine, qui énonce que les coûts et les risques d'une guerre prolongée en Ukraine dépassent les avantages que Washington pourrait en tirer.<br /> Le rapport est téléchargeable ici :<br /> https://www.rand.org/pubs/perspectives/PEA2510-1.html
L
Avec le tremblement de terre de ce matin de 7.8° dans le sud de la Turquie et le nord de Syrie, l'ukraine sera oubliée pour un bon moment, je crois, les russes en profiteront surement...
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R
Des images terribles de ce séisme : des immeubles qui tombent comme des châteaux de cartes, et en plus dans un pays comme la Syrie où la guerre a déjà fait des ravages.

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