Que se passe-t-il en Syrie ? Une guerre civile terrible s'y déroule depuis deux ans, déjà : des rebelles contestataires s'opposent au pouvoir de Bachar El Assad. Des gaz de combat, des armes chimiques auraient été utilisés contre eux, anéantissant des populations innocentes, des femmes, des enfants...
Faut-il intervenir pour stopper ces massacres ? Qui les a perpétrés ? Qui peut le dire ? L'information est sans cesse brouillée, manipulée... Les rebelles ne seraient-ils pas, eux mêmes, les responsables de ce recours aux armes chimiques ?
Les Etats-Unis ont décidé d'intervenir dans ces conflits....
Il est probable qu'une expédition punitive à l'encontre de Bachar El Assad, avec des frappes militaires venus des Etats-Unis, de la France, de l'Angleterre réunis, va ajouter de nouvelles victimes, de nouvelles douleurs, de nouveaux massacres...
La guerre est terrible, atroce : comment les hommes à l'origine de ces conflits ne le voient-ils pas ?
Comment se laissent-ils toujours guider par la haine ? Comment peuvent-ils accepter qu'un enfant meure sous les balles ? Que sa vie soit fauchée par des armes chimiques ?
Quelle est cette folie meurtrière ? Des siècles de massacres n'ont-ils pas suffi ?
L'inconscience humaine est terrifiante : qu'est qui peut guider ceux qui accomplissent et perpétuent de telles tueries ? La soif de pouvoir, des luttes d'influence ? Le besoin de s'imposer, d'écraser autrui, de le jeter à bas ?
Oui, l'homme peut être vil : cette envie de terrasser, de vaincre, de dominer, on la retrouve partout dans les relations humaines, dans le travail parfois où les hommes entrent en concurrence, sur internet, aussi, dans des forums de discussions où régne une agressivité gratuite : dans ce cas là, bien sûr, les conséquences sont moindres mais on perçoit, parfois, cette envie irrépressible de mettre à bas, d'avilir, de salir autrui.
L'homme, depuis ses origines ne s'est décidément guère amélioré, il n'a pas gagné en sagesse : l'ambition le guide trop souvent, le tenaille, il en oublie les relations humaines élémentaires, la pitié, la compassion, le souci d'autrui, le souci de la vie d'un enfant...
Comme il est facile d'écraser les plus faibles avec des armes chimiques ! Mais comme tout cela est vil, affreux, indécent !
L'homme se complaira-t-il toujours dans l'abomination et la destruction ?
Le fanatisme aveugle des uns et des autres, la soif de conquêtes, voilà ce qui guide les humains ? Pauvres humains !
Peut-on encore, d'ailleurs, les appeler des humains lorsqu'ils en ont perdu toutes les qualités ?
Ce qui distingue l'homme, ce qui le grandit, c'est son intelligence, ce sont ses capacités de réflexion... Quand il les perd, qu'il devient une bête sanguinaire prête à tout pour satisfaire ses instincts de mort, pour écraser, anéantir la vie si précieuse d'autrui, il n'a plus rien d'humain...