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30 octobre 2023 1 30 /10 /octobre /2023 13:36
Submergés, nous sommes submergés...

 

Submergés, nous sommes submergés par un flot continu d'informations catastrophiques, anxiogènes... Un déluge qui nous accable...

Des guerres en Ukraine, à Gaza, des tremblements de terre en Turquie, au Maroc, une tuerie aux Etats-Unis, des attentats en France, en Belgique, des incendies, des inondations...

 

"Radios, télé, réseaux sociaux, l'information partout, tout le temps, et devant les écrans de plus en plus de personnes vulnérables.

Dans ce ciel lourd chargé d'actualités, peut-on se protéger et comment faire ?

 

Comme de nombreux Français, des étudiants de 21 à 23 ans se sentent dépassés, voire désespérés par l'affluence de mauvaises nouvelles.

"Cela provoque de l'anxiété par rapport à toutes les horreurs qu'on peut voir, qui sont publiées tout le temps, en permanence...", témoigne une étudiante.

"C'est vrai que ça fait une lassitude, au bout d'un moment, on n'en peut plus, ça fait trop", dit un étudiant.

"C'est à peu près sans fin, on ne peut pas y échapper", déclare une autre jeune fille.

 

Et depuis les événements en Israël, tous ont décidé de désactiver leurs notifications. Une stratégie de retrait...

Il est vrai que les informations négatives, les images en continu ont un impact réel sur le cerveau. Médecin et chercheur en psychologie, le docteur Rapoport-Hubschman a longtemps travaillé sur le stress et la santé.

 "Quand on consomme des infos anxiogènes, on a des tensions musculaires, on peut avoir des problèmes d’insomnie, des douleurs variées, les répercussions sont très claires, notamment pour les jeunes", détaille le docteur Rapoport-Hubschman. 

 

Sur les réseaux sociaux, des jeunes en détresse sont à la recherche de solutions.

'Il ne faut pas regarder les informations, c'est très anxiogène."

"Je constate autour de moi que je ne suis pas le seul à avoir débranché télé et radio. Ras le bol de cette atmosphère anxiogène."

Certains youtubeurs tentent de leur venir en aide. Prendre du recul, cela s'apprend : certains conseillent la méditation. Des exercices courts et quotidiens permettent de mieux gérer les émotions.

 

Une des meilleures solutions reste le contact rapproché avec la nature : une promenade en forêt, dans un parc, un jardin." Un contact que nous avons perdu.

Il nous faut réapprendre à regarder les beautés de la nature, nous ressourcer auprès d'elle.

La lecture d'un beau livre apaise aussi, apporte réconfort et évasion... on peut lire, par exemple, Sur le chemin des oiseaux d'Elise Rousseau, un magnifique ouvrage sur la beauté du monde et des oiseaux...

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/societe/actualite-anxiogene-comment-combattre-la-fatigue-informationnelle_6150519.html

 

 

Submergés, nous sommes submergés...
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29 octobre 2023 7 29 /10 /octobre /2023 13:56
Arbres d'automne...

 

Des branches dépouillées, sombres sur l'azur, des arabesques de branches dénudées, des résilles, des dentelles ténébreuses si fines, si délicates...

 

 

 

Les arbres de l'automne déploient leurs ramilles, et dessinent des motifs à l'encre de chine sur des nuées légères et vaporeuses...

 

 

 

De magnifiques contrastes dans les jardins !

 

 

 

Quelques marronniers, encore parés de leurs frondaisons, déclinent des camaïeux de roux, de lumières, des éclats de verdure...

 

 

 

Certains se colorent de teintes de bruns brûlés... d'autres de xanthe éblouissant...

 

 

 

Des aubépines se couvrent de baies d'un rouge pourpre éclatant...

 

 

 

Magnifiques couleurs de l'automne flamboyant !

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 12:58
Echos d'Afrique...

 

La musique africaine, vous connaissez ? Pour ma part, j'avoue mes lacunes dans ce domaine... C'est pourquoi, une conférence donnée par un amateur de musiques africaines était bienvenue :  Marc Simon, musicien poète nous a initiés à cet art musical ignoré de beaucoup.

 

La place de l’Afrique est centrale dans la constitution de nombreuses musiques dès le début du XXème siècle, et ce, dans de nombreux pays du monde : blues & jazz aux Etats-Unis, samba au Brésil, musiques afro-cubaines à La Havane et à New York... En retour, les musiques traditionnelles en Afrique vont se croiser avec nos modes et styles occidentaux ou des musiques venues d’autres continents : irruption d’un premier rhythm’n’blues africain dans les années 60 en Ethiopie et ailleurs, influences réciproques (rythmes, spiritualité, imaginaire...). 

En Afrique, la musique est omniprésente, elle accompagne la vie quotidienne, elle socialise tous les instants : la naissance, l'entrée dans l'âge adulte, les noces, la mort.... Le son ritualisé exprime la vie dans tous ses aspects.

Il existe des musiques réservées aux femmes, aux enfants, aux hommes.

Et la musique assure une connexion avec les Dieux, la nature, les animaux, les objets. Dans de nombreuses civilisations, les montagnes, les fleurs sont considérées comme des personnes.

 

Marc Simon nous fait écouter d'abord un enregistrement de chants de Pygmées Aka, un peuple nomade de Centrafrique. Ils seraient encore environ 100 000 à vivre dans la forêt, mais leur territoire se réduit. Ces chants sont rythmés de percussions.

Comme ce peuple est nomade, les Pygmées ne peuvent s'encombrer d'instruments lourds. Ainsi, les femmes utilisent un simple arc musical et elles chantent pour lancer des quolibets, des plaisanteries, souvent une façon de désamorcer un conflit.

"La parenté à plaisanterie" est une pratique sociale typiquement d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale qui autorise, voire oblige, des membres d'une même famille (tels que des cousins éloignés), à se moquer ou s'insulter, et ce, sans conséquence. Ces affrontements verbaux sont analysés par les anthropologues comme des moyens de décrispation, de cohésion ou réconciliation sociale, voire une pratique sacrée.

Les instruments sont éphémères, ils se construisent en cinq minutes, et peuvent être abandonnés sur place : des morceaux de bois frappés, un arc musical...

 

Marc Simon évoque alors cet instrument de musique africain : La kalimba qui se popularise actuellement et se retrouve sous plusieurs formes, aspects, tailles et modèles.
La kalimba, de la famille des lamellophones, est un instrument de musique originaire d'Afrique. Son apparition est très ancienne, elle semble dater de 1000 ans avant J.C. Il s'agirait de modèles avec des lames de bambous.

Les noms qu'on lui donne le plus couramment sont: sanza, likembé, piano à pouce. Le berceau de la kalimba est principalement l' Afrique centrale et australe mais on la voit aussi au sud du continent. 

 

Ladysmith Black Mambazo est un groupe vocal sud-africain, fondé en 1960 par Joseph Shabalala, célèbre pour ses performances a cappella. Sa composition a évolué au fil des années. Il a été rendu mondialement célèbre grâce à sa participation à l’album de Paul Simon, "Graceland".

En 1985, ce fut la rencontre avec Paul Simon qui allait donner une dimension vraiment internationale à leur talent. Venu en Afrique du Sud pour enregistrer une partie de son album "Graceland", le chanteur américain entra en contact avec Joseph Shabalala et fit venir le groupe à Londres pour enregistrer Homeless (musique de Shabalala, paroles anglaises de P. Simon). Ils ouvrirent la voie pour d’autres artistes sud-africains avant même la chute du régime ségrégationniste.

"Nous avons dormi sur les rochers
Sans-abri, sans-abri
Clair de lune dormant sur un lac de minuit
Sans-abri, sans-abri
Clair de lune dormant sur un lac de minuit
Dit que nous sommes sans-abri, nous sommes sans-abri
Le clair de lune dormant sur un lac de minuit
Et nous sommes sans-abri, sans-abri, sans-abri
Le clair de lune dormant sur un lac de minuit
Mon zoo, mon zoo, mon coeur
Mon coeur est froid
Mon coeur, mon coeur
Mon cœur, tu m'as tué de froid
Mon coeur, mon coeur"

Le choeur est un mélange de musique africaine et d'harmonisation occidentale.

 

Myriam Makeba est aussi originaire d'Afrique du sud, c'est une femme engagée qui a lutté contre l'apartheid et a contribué à faire avancer la cause des femmes. Marc Simon nous fait écouter son tube planétaire :   Pata Pata, une comptine devenue un hymne anti-apartheid.

 "Pata Pata est le nom de la danse / Que nous dansons ici à Johannesburg / Et les gens commencent à bouger / Dès que Pata Pata commence à jouer." Le tube de Miriam Makeba, si l’on s’en tient à ses paroles en xhosa, pourrait passer pour une chanson bien inoffensive. La diva sud-africaine elle-même la considérait comme insignifiante. Sans son contexte, et le parcours de Miriam Makeba, difficile de comprendre la portée de ce titre, l’un des tout premiers hits africains à conquérir la planète.

 

Au Gabon, pays Francophone, Akendegue est un poète musicien.

"Ô Dieux de ce monde
Aux Dieux de ce monde, je dis, Seigneurs, ayez pitié
Ayez pitié du sang des innocents
Du sang des martyrs
Du sang de la liberté qui baigne dans le silence
Mon ciel hachuré par vos rêves démoniaques
Vos rêves d'alouettes
Vos rêves de jaguars
Vos rêves de fantômes qui enfantent le brasier
Cassinga, Masaya, Téhéran
Les cendres de la liberté


Ô Diеux de ce monde, bâtissеurs de désert
Aux Dieux de ce monde, je dis, Seigneurs
Ayez pitié
Ayez pitié de la mère qui interroge les contours des jours infinis
Ayez pitié de la belle de nuit qui soupire encore
Pour les amants de la liberté
Ayez pitié des pleureuses inconsolées
Qui traînent, sur les champs de bataille, leurs larmes dans le creux de la main
Pour éteindre vos rêves démoniaques
Vos rêves d'alouettes
Vos rêves de jaguars
Vos rêves de fantômes qui enfantent le brasier
Asmara, Matagalpa, Abadan
Les cendres de la liberté

Aux Dieux de ce monde, bâtisseurs de déserts
Aux Dieux de ce monde, je dis, Seigneurs
Ayez pitié
Ayez pitié de la veuve au cœur meurtri
De l'orphelin au regard affamé
Du mutilé au pied de bois
De ma patrie déchirée par vos rêves démoniaques
Vos rêves d'alouettes
Vos rêves de jaguars
Vos rêves de fantômes qui enfantent le brasier
Cassinga, Soweto, Kolwezi
Les cendres de la liberté qui baigne dans le silence
Ah, mon ciel, mon ciel est fleuri de décombres
Les décombres


Aux Dieux de ce monde
Marchands de bombes
Marchands de déserts
Marchands de cauchemars
Je dis et je dis tout haut
Rendez-moi ma savane de rêve
Rendez-moi ma forêt d'étoiles
Rendez-moi mon ciel de nénuphars
Rendez, rendez
Rendez-moi ma patrie
Rendez-moi ma liberté

 


Aux Dieux de ce monde
Marchands de bombes
Marchands de déserts
Marchands de cauchemars
Rendez-moi ma savane de rêve
Rendez-moi ma forêt d'étoiles
Rendez-moi mon ciel de nénuphars
Rendez, rendez
Rendez!
Rendez!
Ma liberté"



Pierre Akendengué reprend un texte du poète gabonais Pierre Edgar Moundjegou.

Le poète s'adresse à des “Dieux”… mais qui, contrairement aux divinités, sont “de ce monde”. Il s'agit d'humains, mais qui ont en commun avec les Dieux une toute-puissance sur le monde, voire un droit de vie et de mort sur autrui. 

Il demande à ces “Seigneurs” d'éprouver de la pitié envers tous ceux dont ils brisent la vie en causant la guerre et le malheur, envers tous ceux dont ils oppriment la liberté pour leur intérêt personnel. Une chanson engagée et dénonciatrice...

 

Au Cameroun, Francis Bebey se fait d'abord connaître avec des chansons humoristiques telles que Agatha, La Condition masculine, Divorce pygmée, Cousin Assini, Si les Gaulois avaient su…

 

Donny Elwood est aussi originaire du sud Cameroun : il compose des chansons humoristiques où  il se livre à une critique sociale, avec par exemple "Cousin militaire":

 

"On m'appelle monsieur galère On m'appelle tonton misère Je vis dans un quartier populaire Et nous sommes de vrais prolétaires Insuffisance alimentaire, vestimentaire Monétaire nous sommes de vrais prolétaires Et nous sommes majoritaires, sur cette terre de misère Heureusement que j'ai mon cousin militaire Quand il touche son salaire Me donne mon argent de bière Et moi je fonce chez ma rombière Toutes les nuits on s’envoie en l'air Ça c'est tout à fait prioritaire"

Il se plaint de son quotidien, de son inaction et du chômage, de la misère qui l'environne et qu'il n'arrive pas à combattre malgré son instruction, qui aurait dû lui assurer sa subsistance sans avoir recours à l'aide de quelqu'un.

 

Au Tchad, maître Gazonga réussit l’exploit, avec beaucoup d’humour, et dans un langage savoureux, de condenser dans un texte minimaliste un puissant message sur les affres de l’exil et le mal du pays dans cette chanson : Les jaloux saboteurs.

 

Au Niger, Mamane Barka, grâce à une bourse de l'UNESCO, reçue en 2002, se rend au pays des Boudouma, peuple de pêcheurs du bassin du lac Tchad, et rencontre Boukar Tar, le dernier interprète de biram encore vivant. Il recueille les secrets liés à cet instrument sacré à cinq cordes et les paroles de chants mystiques qui lui sont associés. Après la mort de Boukar Tar, il entretient la tradition autour du biram, notamment en participant au Festival des musiques du désert à Rissani, au Maroc, en 2005, puis en se produisant en Europe à l'occasion de différents festivals.

 

En Algérie, Houria Aïchi explore les patrimoines des traditions d'Algérie. On écoute Vie Nouvelle accompagnée par Marc Simon qui rythme la musique sur sa guitare.

Marc Simon évoque alors les griots...

Le griot, aussi appelé barde, est une personne spécialisée dans la louange et la déclamation des récits historiques qui font la part belle aux héros fondateurs et au merveilleux en Afrique de l'Ouest. 

 

En Guinée, les Amazones sont un groupe musical féminin. Les membres du groupe sont tous des femmes soldats des forces armées de la Guinée. On découvre une musique très rythmée, joyeuse avec ce morceau : Samba.

 

Ernest-Armand Huss dit John William est un chanteur français, né le 9 octobre 1922 à Grand-Bassam en Côte d'Ivoire. Il a connu un certain succès dans les années 1960 et 1970 grâce à sa voix de baryton basse et un répertoire à la fois religieux et profane.

Marc Simon interprète une de ses mélodies : Je suis un nègre...

"J’ai quitté mes amis et ma Louisiane
Pour un lointain pays, adieu savane!
On m’appelle Mambo
De couleur est ma peau
Je suis un nègre

Je n’ai pas de métier et dans la ville
Je traîne mes longs pieds las et dociles
J’ai trouvé le métro
Mais pas de p’tit boulot
Je suis un nègre

Je n’ai plus mon vieux soleil
Je n’ai plus jamais sommeil
Mambo!

Je ne regarde pas les belles dames
Car je n’ai pas le droit d’avoir une âme
Mon cœur est pourtant bon
Mais voilà l’obsession
Je suis un nègre

Mais voici qu’on me sourit
On me remercie
J’ai sauvé un enfant blanc
Comme je suis content!
Depuis, je suis portier
On peut me voir au cabaret
Tous les 

On peut me voir au cabaret
Tous les soirs

J’ai des galons brodés sur ma casquette
Et des boutons dorés sur ma jaquette
Je suis très imposant
J’amuse les passants
Je suis un nègre

L’orchestre joue des chants de ma Louisiane
Que j’écoute, lointain, comme un profane
New York c’est bien joli
Mais j’ préfère mon pays
Je suis un nègre

J’entends le son des tam-tams
De la trompette qui clame
Sa joie

Mais un soir dans la rue, des mitraillettes
Crachant le feu, la mort, firent la fête
Ce n’était pas pour moi
Mais j’étais là, ben quoi!
J’étais un nègre

Je suis au Paradis avec les anges
C’est drôle en une nuit comme la vie change
En haut, je suis heureux
En bas, j’étais peureux
J’étais un nègre

J’ai retrouvé le soleil
J’ai retrouvé mon sommeil
Mambo!

Je n’ai plus de couleur, plus de visage
On n’ se retourne plus sur mon passage
Je suis l’ami du Ciel
Et du Père Éternel
Je suis une âme"

 

Fatoumata Diawara, née le 21 février 1982, chanteuse, comédienne et autrice-compositrice-interprète malienne, vit entre Bamako et Milan. Autrice compositrice, elle tire son inspiration de la tradition du chant Wassoulou, mais ses rythmes sont également modernes grâce aux ambiances jazz et blues...

 

Merci à Marc Simon pour cette belle découverte de la musique et de la poésie Africaine : un moment d'évasion et de rêves...

 

https://fr.muztext.com/lyrics/ladysmith-black-mambazo-homeless

 

 

https://www.jeuneafrique.com/1146602/culture/serie-miriam-makeba-pata-pata-une-comptine-devenue-un-hymne-anti-apartheid-2-5/

 

https://www.lacoccinelle.net/295707.html

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25 octobre 2023 3 25 /10 /octobre /2023 08:25
Guerre au Proche-Orient : deux fanatismes qui s'affrontent...

 

L'attaque sauvage du Hamas contre des civils israéliens a réveillé et même exacerbé le nationalisme d'Israël. Cette attaque a ressoudé une unité nationale qui était écornée depuis des mois.

Le gouvernement extrémiste israélien était largement contesté en raison d'une réforme de la justice. Lundi 24 juillet, la Knesset avait adopté une des dispositions phares, et hautement contestée, de cette réforme, venant supprimer la possibilité pour les magistrats d’annuler des décisions gouvernementales qu’ils jugeraient "déraisonnables".

 

 La société civile s'était alors mobilisée d’une manière inédite et avec persévérance. Trois jours seulement après l’annonce de la réforme par le ministre israélien de la justice, plus de 20 000 manifestants se sont réunis à Tel-Aviv, dénonçant une réforme qu’ils considéraient comme un basculement sans précédent dans l’autoritarisme. La mobilisation s’est vite propagée au dehors de la capitale, gagnant Haïfa, Jérusalem et nombre de villes côtières.

Si le nombre de manifestants a varié au cours des sept mois qui se sont écoulés, la contestation a été continue et a atteint des records de participation. 

Portée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou, cette réforme a suscité le rejet d'une grande partie de la population israélienne.


"Depuis fin 2022 en Israël, plusieurs ministères sont aux mains de figures de l’extrême droite du pays. Des sionistes religieux qui n’ont eu de cesse d’encourager la colonisation en Cisjordanie, exacerbant les tensions. 

Des extrémistes violents sont au gouvernement : à côté des ultraorthodoxes des partis Shas et Judaïsme unifié de la Torah, qui militent notamment pour l’exemption totale de service militaire pour les étudiants des écoles religieuses, Smotrich et Ben-Gvir sont des représentants de ce que l’on appelle le sionisme religieux. Homophobes, sexistes et racistes, les deux sont favorables à l’annexion de l’intégralité de la Palestine, de Gaza à la Cisjordanie en passant par Jérusalem-Est, et l’instauration d’un État théocratique intégralement soumis à la loi juive."

En fait, dans cette guerre qui renaît, deux extrémismes s'affrontent : celui du Hamas et celui du gouvernement israélien.

Le Hamas est aussi une organisation fanatique et terroriste qui s'est livrée à un massacre de civils sans défense.

La cause palestinienne a "perdu dès lors qu’elle s’islamise et se confessionnalise", nous dit l’écrivain franco-algérien Kamel Daoud.

 Kamel Daoud a pris le soin de clarifier les choses, en condamnant aussi le massacre des Palestiniens par l’armée israélienne.

"Les femmes et enfants palestiniens de Gaza ne sont pas des animaux à abattre, mais des humains", écrit-il sur X, tout en insistant sur le fait qu’ils sont "dans le piège du Hamas et de son projet d’extermination religieuse et judéophobe."

 

Des fanatiques de part et d'autre : dès lors, la paix paraît impossible et les populations sont prisonnières de ces fanatismes exacerbés.

 

Sources :

 

https://www.philomag.com/articles/quelle-est-lideologie-de-lextreme-droite-israelienne

 

https://www.kartable.fr/ressources/francais/expose-type-bac/dictionnaire-philosophique-portatif-quot-fanatisme-quot/17178

 

 

Guerre au Proche-Orient : deux fanatismes qui s'affrontent...
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23 octobre 2023 1 23 /10 /octobre /2023 12:22
Plaidoyer pour la lecture...

 

La lecture souffre de plus en plus de la concurrence féroce des écrans : les enfants, les jeunes lisent de moins en moins.

Invité de l'émission La Grande librairie, Michel Desmurget auteur de "Faites-les lire !"démontre les multiples avantages de la lecture :

"La lecture est un outil essentiel à notre développement, à notre humanité, à notre empathie, à notre créativité...

Avec les écrans, notamment les écrans récréatifs, on abandonne la lecture...

Une orgie de films, de séries, de jeux vidéos : le temps que passent les enfants devant les écrans est absolument extravagant, et cela se fait au détriment d'autres activités, notamment la lecture.

Conséquence : des difficultés de concentration, de langage chez de nombreux enfants.

 

L'art, le sport, la musique sont aussi bénéfiques pour le développement de l'enfant. Mais la lecture est une activité profondément et unanimement positive. Elle a des effets profonds et de longue durée.

Le cerveau humain a besoin d'un certain nombre d'éléments nourriciers pour se construire au mieux. Et le cerveau ne se construit pas aussi bien dans un environnement numérique, devant des écrans.

 

Lilia Hassaine écrit ainsi dans son ouvrage, Panorama :

"Les élèves de CM1 se tiennent les uns à côté des autres, ils ne se parlent pas, absorbés par leurs écrans, ils jouent en réseau et rejoignent des mondes virtuels dans lesquels ils se muent en personnages héroïques. Leur esprit est tout entier dédié à cette vie parallèle."

Les enfants, dès la maternelle sont devant des écrans environ 3 heures, dès le primaire environ 5 heures par jour et les ados en sont à 7 heures par jour : cela mange environ le tiers de leur existence, c'est colossal !

 

Les bienfaits de la lecture sont scientifiquement prouvés.

La lecture est une machine à fabriquer de l'intelligence, cela comprend la dimension intellectuelle, parce que la lecture fait du bien au langage, aux connaissances générales, elle a des effets positifs sur la concentration, sur la créativité, elle nous aide à mieux structurer nos pensées, à mieux organiser nos idées, ce qui a des effets sur notre capacité à écrire, à communiquer à l'écrit mais aussi à l'oral.

Il y aussi toute l'intelligence émotionnelle et sociale : la lecture est très liée à l'empathie, elle nous permet de mieux nous comprendre, de mieux comprendre les autres.

Elle nous permet de mieux interagir avec les autres parce que  le livre, notamment le livre de fiction, est le seul support dans lequel vous pouvez rentrer dans la tête des personnages. Vous rentrez dans la mécanique intellectuelle des personnages, dans leurs contradictions, leur psychologie. Vous éprouvez les mêmes sentiments.

 

Le livre est un simulateur social. La lecture a des effets positifs sur tout ce qui fait notre humanité : elle va nourrir les trois piliers fondamentaux de notre humanité : notre intelligence, notre intelligence émotionnelle et aussi nos compétences sociales. Je ne sais pas si on peut trouver un meilleur rapport qualité/ prix.

 

On ne peut pas mettre au même niveau que la littérature tous les mangas, les bandes dessinées qui font fureur en librairie. Pour le développement du langage, pour le développement des capacités de lecture, pour la réussite scolaire, de nombreuses études montrent que les livres et notamment les livres de fiction ont des impacts très positifs, alors que la bande dessinée, et les mangas sur ces critères n'ont pas ces effets positifs.

Quand un gamin lit un million de mots, il a augmenté son vocabulaire de huit cents à mille mots, c'est un processus cumulatif : quand un gamin lit, il rencontre de nombreux mots qu'il ne connaît pas, et le gamin va apprendre une petite fraction de ces mots, de façon complètement incidente. C'est juste une question de volume. Vous ne mettez pas le même nombre de mots, la même richesse d'informations dans une bulle de BD que dans un chapitre de roman.

La grammaire, la syntaxe, les phrases longues, la voix passive, l'emploi des temps comme le passé simple ou le passé antérieur, autant d'aspects propres à l'écrit.

 

Il faut arrêter de taper sur les enseignants, l'école ne peut pas tout, il faut aussi que les parents prennent leur responsabilité... lire des livres à des enfants, leur parler beaucoup, c'est fondamental, cela a des effets sur le développement de l'enfant, quel que soit le milieu social.

Le développement du langage se fait mieux en binôme ou en très petit groupe. Plus on connaît de mots, plus c'est facile d'en apprendre."

 

Les parents ont donc un rôle à jouer pour développer le plaisir de la lecture dans le cadre familial : au lieu d'acheter des tablettes à leurs enfants, il est préférable qu'ils leur offrent des livres...

 

En conclusion, on peut reprendre la phrase préférée du présentateur de la Grande Librairie, Augustin Trapenard : "Lisez bien !"

 

 

Source :

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/saison-16/5285589-emission-du-mercredi-11-octobre-2023.html

 

 

Plaidoyer pour la lecture...
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22 octobre 2023 7 22 /10 /octobre /2023 13:08
Frondaisons...

 

L'automne est là, l'automne s'installe peu à peu...

 

 

 

Des feuilles volent et tournoient majestueusement dans l'air, on admire pourtant encore de magnifiques frondaisons...

 

 

 

Les micocouliers tendent leurs toiles de verdures : des résilles d'une finesse inouïe, des dentelles, des broderies sur un ciel bleu d'azur... Des feuilles délicates d'un vert profond ou plus léger...

 

 

 

Les platanes déploient aussi leurs panaches, des grappes de verdures piquetées de lumières...

 

 

 

 

Les marronniers, eux, commencent à flamboyer... des teintes de feux, des éclats de rouille, des embruns solaires...

 

 

Magnifique spectacle de ce début d'automne !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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20 octobre 2023 5 20 /10 /octobre /2023 12:06
Et si on visitait un musée en musique ?

 

Et si on visitait un musée en musique ?  Voilà une idée originale mise en oeuvre par le Musée du Vieux Nîmes...

Une harpiste, une soprano et un ténor nous accompagnaient lors de cette visite exceptionnelle...

Le Musée est en fait l'ancien palais épiscopal de la ville construit à l'époque de Louis XIV. Ce palais fut transformé en musée en 1920, un musée qui restitue des modes de vie du passé : on peut y admirer des céramiques, du mobilier ainsi que des tissus, des vêtements, autant d'objets liés à l'industrie nîmoise...

Après cette présentation, place à la musique !

Installée sur le grand escalier du musée, devant une armoire peinte d'Uzès, Nathalie Cornevin, harpiste joue alors une sonate de Bach, un air enchanteur, une douce musique, emplie de charme et de gaieté... 

Un moment de rêve et d'émerveillement !

Puis, apparaît le ténor Carlos Natale qui interprète un air langoureux et plaintif "Se que me muero", une composition de Lully extraite du Ballet des Nations, le final de la comédie-ballet Le Bourgeois Gentilhomme.

"Se que me muero de amor
Y solicito el dolor.
Aun muriendo de querer
De tant buer ayrė adolezco
Que es mas de lo que padezco
Lo que quiero padecer
Y no pudiendo exceder"

 

"Je sais que je meurs,
je meurs d'amour
et je demande la douleur.

Même en mourant d'amour
je souffre d'une si grande apparence
que je souffre plus que
ce que je veux souffrir"

La voix du ténor résonne dans ce grand escalier... Magique !

 

La harpiste égrène alors des notes pleines de douceur, et la soprano Pauline Rouillard, en robe noire ornée de strass, se présente : on écoute avec ravissement un air de Haëndel "Se pieta di me non senti".

Amoureuse de César, Cléopâtre appelle sur lui la pitié des dieux, une belle chanson d'amour et de plainte...

 

Pour cette première séquence sur le grand escalier, le ténor rejoint la soprano, et tous deux interprètent un morceau connu de tous : Plaisir d'amour de Martini.

"Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.
J'ai tout quitté pour l'ingrate Sylvie.
Elle me quitte et prend un autre amant.
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.
Tant que cette eau coulera doucement
Vers ce ruisseau qui borde la prairie,
Je t'aimerai, me répétait Sylvie,
L'eau coule encor, elle a changé pourtant.
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie."

Un plaisir d'amour qui nous séduit toujours...

 

La visite du musée se poursuit dans la salle Textile. Dans cette salle, en même temps que la musique, c'est un vrai plaisir pour les yeux. Nîmes fut une ville ouverte sur le monde, grâce notamment à l'industrie textile... confection de bas, de robes de soie, de châles de cachemire, avec des formes stylisés de feuilles, ce qui montre toute la richesse de la ville.

Les châles de Nîmes sont reconnaissables à leurs couleurs vives et à leurs motifs ornementaux, d’origine indienne, composés d’éléments floraux stylisés et de palmes, aussi appelés botehs. Exportés en Amérique, en Espagne, en Belgique et en Hollande, les châles de Nîmes remportèrent de nombreux prix lors des expositions universelles entre 1827 et 1867. 

Au milieu des tapisseries, des tissus soyeux, des châles, la harpiste nous enchante d'un air de Gabriel Fauré limpide, aérien : "Une châtelaine en sa tour."

Le ténor revient et nous offre cet air : "Si mes vers avaient des ailes" de Reynaldo Hahn.

 

"Mes vers fuiraient, doux et frêles
Vers votre jardin si beau
Si mes vers avaient des ailes
Comme l'oiseau

Ils voleraient, étincelles
Vers votre foyer qui rit
Si mes vers avaient des ailes
Comme l'esprit

Près de vous, purs et fidèles
Ils accourraient, nuit et jour
Si mes vers avaient des ailes
Comme l'amour !"

Une belle chanson d'amour, un texte un peu désuet mais si charmant...

 

L'amour encore avec une jolie mélodie de Francis Poulenc : Les chemins de l'amour... que nous chante Pauline Rouillard.

 

"Les chemins qui vont à la mer
Ont gardé de notre passage
Des fleurs effeuillées et l'écho sous leurs arbres
De nos deux rires clairs
Hélas des jours de bonheur
Radieuses joies envolées
Je vais sans retrouver trace dans mon cœur. 

Chemins de mon amour
Je vous cherche toujours
Chemins perdus
Vous n'êtes plus
Et vos échos sont sourds
Chemins du désespoir
Chemins du souvenir
Chemins du premier jour
Divins chemins d'amour"

 

La déambulation se poursuit dans le musée : des négociants protestants ont dû fuir les persécutions et ont installé des comptoirs en Europe, ils ont alors exporté le savoir faire nîmois. Notamment la serge de Nîmes...
Cette toile du XVI ème siècle est composée d'un fil de chaîne bleu et d'un fil de trame de couleur écru. Son appellation viendrait du nom de la ville : Nîmes, et de son usine de fabrication la "Nim". A l’origine, le denim serait donc issu de la ville de Nîmes,

Avec ce tissu, l'esthétique passe au second plan : c'est avant tout une toile pratique et ordinaire.

Et on connaît le succès phénoménal de cette serge de Nîmes à travers le développement du jean qui est désormais à la mode.

Très vite, la toile de jean de Nîmes intrigue les pays étrangers, et notamment l’Angleterre et les États-Unis. En 1853, Levi Strauss commence à importer la toile de jean de Nîmes afin de réaliser ses fameux jeans Levi’s et notamment le modèle phare, le jean 501.

 

Bientôt la visite nous conduit jusqu'au grand salon d'apparat des évêques de Nîmes, avec une magnifique rosace qui orne le parquet. On admire aussi des armoires sculptées. Les armoires apparaissent au XVIIème siècle.
Elles succèdent aux coffres et aux cabinets. Elles font partie du trousseau de mariage, au même titre que le linge de maison, ustensiles domestiques divers, outils de travail.

Ces armoires dites figurées sont sculptées de motifs fleuris et de personnages racontant des histoires mythologiques ou religieuses. Caractéristiques du Bas Languedoc, elles allient le savoir-faire de deux corps de métiers : les maîtres menuisiers et les maîtres sculpteurs. 
Ces armoires sont principalement en noyer, seules les étagères et la partie arrière sont en châtaignier. Elles sont massives. Les montants sont sculptés, généralement de frises végétales. 

Le billard présent dans cette salle est encore une très belle pièce d'ébénisterie, une marquèterie en bois précieux exotique...

On peut découvrir également, dans cette salle, des poteries : un vase d'Anduze, des "demoiselles d'Avignon" : leur forme est constituée d'une panse ronde et d'un col élancé avec un bec verseur. Des décors en relief aux formes de végétaux, de volutes et de rosaces sont appliqués sur l'ensemble de la céramique. Originaires de Turquie, ces terres cuites sont très présentes dans le sud de la France. Par la suite, elles ont également été produites en France. Elles servaient aux paysans à conserver leur boisson fraîche, lors des travaux des champs...
 

C'est dans ce décor somptueux que le ténor interprète "Après un rêve" de Fauré...

 

"Après un rêve
Dans un sommeil que charmait ton image
Je rêvais le bonheur, ardent mirage ;
Tes yeux étaient plus doux, ta voix pure et sonore
Tu rayonnais comme un ciel éclairé par l’aurore ;
Tu m’appelais, et je quittais la terre
Pour m’enfuir avec toi vers la lumière ;
Les cieux pour nous entr’ouvraient leurs nues,
Splendeurs inconnues, lueurs divines entrevues
Hélas ! Hélas, triste réveil des songes !
Je t’appelle, ô nuit, rends-moi tes mensonges ;

Reviens, reviens radieuse,
Reviens, ô nuit mystérieuse !"

 

Puis, la soprano Pauline Rouillard nous invite à visiter Venise sur les pas de Charles Gounod...

"Dans Venise la rouge                 
Pas un bateau ne bouge,
Pas un pêcheur dans l'eau,
Pas un falot!
La lune qui s'efface
Couvre son front qui passe
D'un nuage étoilé
D'un nuage étoilé
Demi voilé!
Tout se tait fors les gardes
Aux longues hallebardes
Qui veillent aux créneaux
Des arsenaux.

 

Ah! maintenant plus d'une
Attend au clair de lune
Quelque jeune muguet,
L'oreille au guet.
Sous la brise amoureuse
La Vanina rêveuse
La Vanina rêveuse
Dans son berceau flottant
Passe en chantant.
Tandis que pour la fête
Narcissa qui s'apprête
Met devant son miroir
Le masque noir.

Laissons la vieille horloge
Au palais du vieux doge
Lui compter de ses nuits
Les longs ennuis.
Sur la mer nonchalante
Venise l'indolente
Ne compte ni ses jours
Ne compte ni ses jours
Ni ses amours.
Car Venise est si belle
Qu'une chaîne sur elle
Semble un collier jeté
Sur sa beauté."

 

Et l'amour encore avec cet air de Lalo, extrait du Roi d'Ys : "Puisqu'on ne peut fléchir"... en compagnie du ténor Carlos Natale.

"Puisqu'on ne peut fléchir ces jalouses gardiennes
Ah, laissez-moi conter mes peines
Et mon émoi

Vainement, ma bien aimée
On croit me désespérer
Près de ta porte fermée
Je veux encore demeurer

Les soleils pourront s'éteindre
Les nuits remplacer les jours
Sans t'accuser et sans me plaindre
Là-haut, je resterai toujours
Toujours
(Toujours, toujours)

Je le sais, ton âme est douce
Et l'heure bientôt viendra
Où la main qui me repousse
Vers la mienne se tendra

Ne sois pas trop tardive
À te laisser attendrir
Si Rozenn bientôt n'arrive
Je vais, hélas, mourir
Hélas, mourir"

 

On écoute enfin avec ravissement Clair de Lune de Debussy, mélancolie, douceur, beauté des gestes de l'instrumentiste Nathalie Cornevin qui effleure sa harpe, un moment de grâce infinie !

Merci aux artistes qui nous ont enchantés de leur talent au cours de cette visite exceptionnelle.

 

 

 

 

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18 octobre 2023 3 18 /10 /octobre /2023 09:29
Et maintenant, l'enfer est à Gaza...

 

Gaza sous le feu des bombardements, des populations civiles ciblées, de nombreuses victimes, des hommes, des femmes, des enfants.

L’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre, Dominique de Villepin s’est exprimé sur ce qu’il se passe en Israël et dans la bande de Gaza depuis le samedi 7 octobre.

Il dénonce, bien sûr, l'horreur des crimes perpétrés par le Hamas, mais il précise : "Le devoir de responsabilité que nous avons vis-à-vis de cette horreur, c’est de bien prendre en compte l’importance de la réaction, de se souvenir que le droit à la légitime défense n’est pas un droit à une vengeance indiscriminée."

Le Hamas  "n’est pas le peuple palestinien", rappelle-t-il, mais "combattre le Hamas n’est pas enfermer deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza sans pouvoir sortir", a ajouté Dominique de Villepin, qui alerte sur le fait de refaire les mêmes erreurs qu’après le 11-septembre.

 

Dominique de Villepin parle à propos de Gaza d'une "prison à ciel ouvert", d'une "cocotte minute infernale."

De fait, la situation à Gaza est intenable : des blessés, des morts, des hôpitaux en détresse qui manquent de moyens.

C'est l'enfer sur terre : des gens désespérés qui pleurent leurs morts, la nourriture, l'eau qui manquent.

 

Gaza complètement dévastée, des rues jonchées de débris, des immeubles entièrement détruits et fumants, des milliers de palestiniens déplacés, Gaza assiégée, coupée du monde.

On assiste là à un cycle infernal de la violence : une crise humanitaire terrible à Gaza.

On imagine le désarroi de la population confrontée aux bombardements, à la faim, la soif, au manque de soin et de médicaments.

En bombardant aveuglément Gaza, Israël s'enferme aussi dans le cycle infernal de la vengeance et de la violence.

Hier, une frappe a tué au moins 200 personnes dans l'enceinte d'un hôpital, d'après le Hamas qui a accusé Israël. L’État hébreu affirme que l’explosion est due à une roquette lancée par le Jihad islamique.

La guerre est aussi une guerre des informations.

 

Dans tous les cas, ne plus permettre l’acheminement en denrées alimentaires ou empêcher l’approvisionnement en eau peut conduire à la famine de la population qui se trouve sur ce territoire. Or la famine comme méthode de guerre est interdite. De même, restreindre ou empêcher la circulation des personnes conduit à ce que les personnels humanitaires ne puissent pas mener leurs activités de secours dans la zone assiégée.

 

Des familles de victimes israéliennes prises en otages demandent aussi l'arrêt des bombardements.

 

 

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/massacres-de-civils-comment-nommer-l-innommable-5383939

 

 

 

 

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16 octobre 2023 1 16 /10 /octobre /2023 11:58
Le terrorisme islamiste a encore frappé l'école...

 

Il s'appelait Dominique Bernard, c'était un professeur de lettres apprécié de ses élèves, de ses collègues. Il a été sauvagement attaqué au couteau par un islamiste.

Ce professeur a été assassiné devant son lycée par un fiché S : l'école, le savoir, la culture encore ciblés par un fou de Dieu fanatisé.

 

Trois ans après l'assassinat de Samuel Paty, perpétré le 16 octobre 2020, la communauté éducative est encore confrontée à l'horreur de l'islamisme radical qui tue, qui méprise la vie humaine.

Nul doute que la guerre qui se déroule actuellement à Gaza, après les attentats du Hamas en Israël, a servi de prétexte pour ce passage à l'acte.

Un échec et une impuissance face à cette barbarie...

 C'est l'obscurantisme qui cherche à s'imposer, une force aveugle, meurtrière, qui méprise tout ce qui n'appartient pas au domaine religieux.
Le fanatisme est à l'oeuvre : il fait fi de la culture, de l'humanisme, de l'histoire.

Ce fanatisme déclare la guerre à notre école, s'attaque aux enseignants, à la laïcité, à toutes les valeurs portées par l'éducation et par des enseignements formateurs et essentiels.

 

Et devant ces attaques réitérées, alors que les enseignants ont peur désormais d'évoquer certains sujets, on constate une fois de plus l'impuissance de l'état : des fichés S sont en liberté sur notre sol.

Et même s'ils sont surveillés, ils restent potentiellement dangereux.

La famille de ce terroriste Mohamed  Mogouchkov devait être expulsée mais des associations le MRAP, la Climade, et d'autres collectifs ont fait pression pour que cette famille ne soit pas expulsée, et les autorités ont cédé aux pressions de ces associations.

On voit le résultat de ce laxisme : un enseignant assassiné, trois autres personnes blessées, un professeur d'EPS, un agent technique et un agent d'entretien.

L'agresseur est "entré dans le lycée où il a entamé un périple, se rendant notamment dans la cour", créant un mouvement de panique parmi les élèves, selon des témoins, et il "s'est alors trouvé en présence de plusieurs personnes, notamment un agent technique qu'il a blessé de plusieurs coups de couteau, et un agent d'entretien qui a également été blessé lors de cette scène.

 

De plus en plus, les profs ont peur, ils ont peur d'évoquer certains sujets devant leurs élèves : Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur de l'Education nationale a recueilli les témoignages des professeurs qui baissent la tête par crainte des réactions d'élèves et de parents. Pendant que ces petits et grands renoncements se multiplient dans les classes, c'est l'école républicaine qui souffre et la laïcité qui se réduit comme peau de chagrin...

Ce lundi matin, le collège-lycée de Dominique Bernard à Arras a été évacué en raison d'une alerte à la bombe. Une menace qui se perpétue, la peur qui s'installe.

 

 

 

Sources :

 

https://www.lepoint.fr/societe/bernard-ravet-enseigner-est-aujourd-hui-un-metier-a-risque-15-10-2023-2539394_23.php

 

https://www.babelio.com/livres/Obin-Les-profs-ont-peur/1572712

 

Le terrorisme islamiste a encore frappé l'école...
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15 octobre 2023 7 15 /10 /octobre /2023 13:02
Nuit magique !

 

 

Des myriades d'étoiles qui s'allument dans un ciel aux teintes d'améthyste...

 

 

 

Les pins ressemblent dans la nuit immense à des algues mouvantes et vaporeuses...

 

 

 

 

Des nuées légères apparaissent puis se dispersent, évanescentes, et laissent transparaître quelques étoiles qui semblent perdues dans l'espace...

 

 

 

 

Le grand pin lui-même s'illumine d'étoiles : les lumières des maisons, des rues traversent les frondaisons de l'arbre...

 

 

 

 

Un somptueux tableau de la nuit piquetée de lumières !

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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