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1 novembre 2017 3 01 /11 /novembre /2017 11:14
Voici revenu le temps de la Toussaint...

 

 

Voici revenu l'automne flamboyant qui nous offre ses couleurs chaleureuses, ses parfums boisés, ses lumières adoucies, voici revenu le temps de la Toussaint.

 

Le temps de penser à tous ceux qui nous ont précédés, et sans lesquels nous n'existerions pas...

 

Ils sont une partie de nous-mêmes, même s'ils ne sont plus là, ils nous ont façonnés, ils nous ont souvent influencés.

 

"Nous leur devons tout, puisque sans eux nous ne serions pas...", écrit fort justement le philosophe André Comte-Sponville.

C'est si évident et pourtant, nous avons tendance à oublier cette évidence.

 

Le devoir de mémoire est essentiel : il est important de penser à ceux qui ont disparu, tout en laissant sur nous leur empreinte.

Les cimetières se remplissent, alors, de fleurs aux couleurs éclatantes, bouquets de chrysanthèmes aux reflets dorés.

C'est là une tradition qui ne doit pas se perdre : une façon d'honorer les morts, de leur rendre hommage, car ils nous ont tant donné.

Une tradition très ancienne : depuis longtemps, les hommes ont voué un culte aux morts.

Ainsi, le culte des dieux Lares chez les Romains  est venu de ce que l'on avait coutume primitivement d'enterrer les corps dans les maisons. Le peuple s'imagina que leurs âmes y demeuraient aussi, et il les honora bientôt comme des génies favorables et propices. 

 

Bien sûr, de nos jours, on peut ne pas se rendre au cimetière, ne pas sacrifier aux rites anciens, mais il convient au moins d'avoir une pensée pour les morts...

C'est là un devoir de mémoire essentiel.

C'est aussi un rappel de notre condition de mortel.

 

Alors qu'on en vient à nous promettre l'immortalité grâce à la révolution transhumaniste, soyons un peu sérieux... La mort fait partie de notre humanité. La faire disparaître ? Voilà un rêve insensé.

 

Notre planète est déjà surpeuplée : la surconsommation humaine l'épuise, les ressources ne sont pas infinies.

Et puis, que faire d'une vie éternelle ?  La vie humaine est faite pour être limitée : elle vaut par sa finitude... C'est bien ce qui lui donne toute sa valeur et sa saveur. 

C'est pourquoi, il convient d'habiter le présent, de jouir de la vie tout en gardant le souvenir de ceux qui nous ont précédés et aimés.


Ainsi, Ulysse le héros de l'Odyssée, refuse l'immortalité que lui propose la déesse Calypso : nourri au nectar et à l’ambroisie, la nourriture des dieux, Ulysse pourrait devenir immortel, insensible à la mort, à la vieillesse, à la maladie. Il pourrait échapper à tous les malheurs de l’humanité.

Mais Ulysse a compris que l'éternité bienheureuse des dieux ne lui permettrait pas de trouver le simple bonheur humain auquel il aspire : rejoindre sa terre natale, sa famille, ceux qu'il aime.

Voilà une sagesse antique qu'il convient aussi de méditer et de garder en mémoire...

 

 

 

 

 

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 08:36
En Chine, déjà le transhumanisme...

 

 

Un reportage diffusé lors du journal de 20 heures sur France 2, ce samedi 28 octobre, montre le succès grandissant de la chirurgie esthétique, auprès des jeunes générations, en Chine...

 

Des jeunes filles se font retoucher le visage, le nez, les yeux et elles ressemblent, alors, à des poupées stéréotypées, des robots proches de la perfection.

On dirait des poupées de porcelaine, au teint diaphane, aux traits réguliers. Elles ont perdu toute personnalité et toute individualité.

 

N'est-ce pas, là, le début de la révolution transhumaniste dont parle Luc Ferry, dans un de ses ouvrages ?

 

Ces jeunes filles choisissent de gommer des détails de leur anatomie qu'elles considèrent comme des défauts. Avec le transhumanisme, on passe de la chance au choix. On peut déjà choisir de modifier certaines caractéristiques physiques grâce à la chirurgie, et bientôt, les futurs parents pourront même déterminer la couleur des yeux, des cheveux,  le sexe de leur progéniture.

 

Mais si toutes les jeunes filles se mettent à choisir d'avoir un petit nez, des yeux non bridés, un ovale du visage parfait, on se dirige vers une uniformisation dangereuse...

 

Où est la beauté, quand elle est ainsi trafiquée ?

Que devient le charme de certains défauts ?

Que devient la personnalité ?

 

Ces jeunes filles sont effrayantes de perfection. Elles ne sont plus humaines.

 

Certaines d'entre elles passent leur temps à se montrer sur les réseaux sociaux et pour devenir une célébrité du net, elles n'hésitent pas à recourir à toutes sortes d'opérations chirurgicales.

Dès l'âge de 14 ans, elles commencent à se faire opérer : le contour du visage, le nez, les yeux, la poitrine.

 

Ainsi, une des ces jeunes filles gagne 25 000 euros par mois, simplement pour se montrer sur internet et pour donner des conseils de maquillage.

Evidemment, elle a rapidement amorti le coût de ses opérations de chirurgie esthétique.

 

Mais quel bonheur peut-on éprouver lorsqu'on ressemble à un robot ? Cette recherche de la perfection est particulièrement inquiétante... Elle annonce une nouvelle ère : celle du transhumanisme, par lequel on cherche à améliorer l'être humain.

Ainsi, dans le pays le plus connecté du monde, de nombreuses jeunes filles veulent avoir les yeux plus ronds à l'occidentale et elles n'hésitent pas à passer sous le bistouri.

 

La nouvelle génération chinoise est obsédée par la chirurgie esthétique : "réussite professionnelle et amoureuse passent par le bistouri", explique une publicité.

Un véritable marché se met en place : il pèse 50 milliards d'euros.

En Chine, le conformisme s'impose dans cette recherche de la beauté parfaite.

Mais un monde où les apparences priment et deviennent  des critères essentiels n'est-il pas  un monde en perdition ?

 

 

 

Le reportage :

 

http://www.francetvinfo.fr/monde/chine/chine-la-folie-de-l-esthetique_2441747.html

 

 

 

 

 

 

 

 

En Chine, déjà le transhumanisme...
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29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 15:00
Doux ciel d'automne...

 

 

Le ciel bleu pâle se nimbe de nuées légères et vaporeuses : des tons pastels sur l'horizon...

 

Des nuances de gris, de roses s'épanchent sur l'azur...

 

Quelle douceur dans les teintes et les camaïeux de gris !

 

Les nuées bourgeonnent, s'enflent, s'étirent, s'étagent en brouées grises et blanches...

 

Des brumes rosées, mêlées de gris couvrent la cime des arbres...

 

Tout est douceur : légèreté des nuages, tons subtils, ciel à peine teinté de bleu...

 

Tout est harmonie : couleur du ciel et des nuées...

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Doux ciel d'automne...
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28 octobre 2017 6 28 /10 /octobre /2017 13:37
Jean-François Millet, le peintre des pauvres...

 

 

Tout le monde connaît le célèbre tableau reproduit des milliers de fois :"L'angélus" de Millet mais on connaît moins le peintre lui-même.

Qui était Jean-François Millet ?

 

Issu d'une famille de paysans normands, berger dans son enfance et plus tard laboureur, le jeune Jean-François Millet a accès à une certaine culture notamment grâce à son oncle, un curé lettré : grâce à lui, il apprend le latin, lit Montaigne, La Fontaine, Homère et Virgile, Shakespeare et Milton, Chateaubriand et Victor Hugo. Les parents de J.F Millet sont des paysans modestes. Il vit avec sa famille l’existence d’un jeune paysan. Ses compétences pour le dessin sont très vite remarquées et repérées dès son enfance par son entourage.

 

Il travaille dans la ferme familiale jusqu'à l'âge de 20 ans, puis, en 1833, il est envoyé à Cherbourg par son père, grâce à des relations pour apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et de Langlois de Chèvreville. 

Il peut ensuite se rendre à Paris pour se perfectionner : il étudie à l'école des beaux arts dans l'atelier du peintre Paul Delaroche. Il doit ensuite quitter la capitale et rejoint sa Normandie natale..

 

Ses premières œuvres, dans les années 1840, sont des scènes pastorales et des nus, ainsi qu'une série de beaux portraits appréciés de la clientèle bourgeoise de province. 

 

Très rapidement sa peinture s'oriente vers des sujets champêtres : les origines paysannes de Millet expliquent son engouement pour les scènes champêtres qui sont l'essence même de son oeuvre... Millet peint des paysans, un milieu qu'il connaît bien, une réalité qu'il a côtoyée et Millet le fait avec talent : il restitue les gestes ordinaires, simples de ces paysans du 19 ème siècle, on perçoit leurs mouvements, leur travail quotidien, ordinaire.

 

Les paysans sont au centre de ses tableaux, et Millet montre bien leur humanité, leur labeur acharné. Ses tableaux, comme Les Glaneuses (1857), dépeignent les plus pauvres des femmes de la campagne qui se courbent dans les champs pour glaner les restes de la moisson.

 

La paysannerie constituait à l'époque la majeure partie de la population française. Les Glaneuses, La Bergère, L’Angélus, Le vanneur, Les planteurs de pommes de terre, Le semeur, Les lavandières, La récolte… Millet reproduit avec grande précision ses sujets, montrant ainsi la vie difficile de la paysannerie de son époque. On peut parler du réalisme de Millet...

 

Le peintre met en évidence la splendeur du geste. Qu'on observe attentivement ses vanneurs, ses semeurs, ses moissonneurs, ses fendeurs de bois... C'est leur geste précis, efficace qui retient l'attention du peintre. C'est à restituer ce geste que le dessinateur s'attache. Millet parvient à magnifier l'univers paysan tout en nous faisant percevoir le dur labeur de ces travailleurs de l'ombre et de la terre...

 


Millet peint une harmonie profonde entre l'homme et la nature où le geste paysan trouve sa vraie signification. A travers ses tableaux, on voit bien que le peintre est en symbiose avec les êtres qu'il peint, il les aime.

Millet joue un rôle capital dans l'histoire de la peinture puisqu'il ouvre la voie aux impressionnistes : Van Gogh le revendiqua comme modèle et s'en est inspiré dans nombre de tableaux .

 

Pourtant, malgré sa notoriété, son influence, Millet est un artiste moins reconnu que la plupart des impressionnistes dont la gloire a éclipsé la sienne...On peut dire aussi que le succès de certains de ses tableaux comme L'angélus l'ont desservi et qu'on a réduit son oeuvre à des clichés. Or, la production de J. F. Millet est beaucoup plus riche qu'il n'y paraît...

 


Millet a eu une grande influence sur des impressionnistes comme Claude Monet et Camille Pissarro, et surtout sur Vincent Van Gogh, qui a reproduit à sa façon la plupart de ses scènes rurales.

On perçoit en regardant ses oeuvres une profonde humanité,un bonheur de peindre le quotidien de gens ordinaires, une simplicité et une volonté de montrer l'utilité du labeur de paysan, sa noblesse même !

 

 

Le Palais des beaux-arts de Lille consacre une rétrospective, la première depuis 1975, au peintre français.

 

http://www.lemonde.fr/arts/article/2017/10/23/jean-francois-millet-le-sel-de-la-terre_5204653_1655012.html

 

 

https://youtu.be/fIF_6RZCgAw

 


 

 

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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 08:50
Notre monde s'emballe et nous ne pouvons plus l'arrêter...

 

 

Nous vivons dans un monde de compétition universelle : il faut sans arrêt dominer l'autre, augmenter la productivité, innover tous les jours, inventer toujours de nouvelles technologies.

 

On assiste, ainsi, à un développement effréné de la technique.

Chaque jour, de nouvelles technologies apparaissent : des robots toujours plus performants, des écrans de plus en plus sophistiqués, des machines de plus en plus rapides, de nouveaux smartphones, de nouvelles tablettes, de nouveaux systèmes d'ordinateur.

 

Mais quelles sont les finalités de ces progrès ?

Nous entraînent-ils vers plus de liberté, vers plus de bonheur ?

 

C'est l'inverse qui se produit : la compétitivité aliène les individus contraints de travailler toujours plus, dans des conditions qui se dégradent.

 

La mondialisation nous fait perdre tout sens de la mesure.

Nous filons aveuglément dans une course sans fin à l'innovation, perdant de vue notre humanité.

C'est l'hybris qui nous gouverne, c'est l'hybris qui nous entraîne dans cette voie périlleuse.

"Une vie tranquille et modeste apporte plus de joie que la recherche du succès qui implique une agitation permanente", écrivait Albert Einstein.

"Rien de trop", en grec "méden agan", telle était la devise des anciens grecs.

Nous sommes bien loin de cette modération et de cette modestie.

Notre monde s'emballe et nous ne pouvons plus l'arrêter.

 

Les entreprises qui n'innovent pas, qui ne sont pas compétitives sont vouées à disparaître. Et chaque jour, des entreprises volent en éclat : le dernier exemple en date, celui de l'usine Tupperware.

Parallèlement, les entreprises liées à internet connaissent une croissance foudroyante : Amazon réalise des profits considérables.

 

Mais, l'argent, la rentabilité ne suffisent pas au bonheur de l'humanité.

On assiste à une sorte de quête du bonheur par la consommation et le consumérisme...

Mais cette quête est un leurre absolu. 

 

L'humanité a besoin de sens : retrouver une harmonie avec le monde, habiter l'instant présent au lieu d'être sans cesse emportée par la productivité.

Des progrès considérables ont été accomplis dans le domaine de la santé, de l'hygiène, du confort matériel.

 

Mais l'humain se perd dans un monde qui s'accélère.

Saurons-nous réguler ce monde qui s'emballe et qui nous échappe ?

Saurons-nous trouver du sens dans un monde matérialiste où l'argent est roi ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre monde s'emballe et nous ne pouvons plus l'arrêter...
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25 octobre 2017 3 25 /10 /octobre /2017 10:48
Le beurre : on ne sait plus à quel saint se vouer...

 

 

Le beurre a retrouvé, ces derniers temps, un air de sainteté...

 

Un temps ostracisé, jugé néfaste pour la santé, le voilà soudain réhabilité, à tel point que la demande mondiale explose et qu'on assiste à une pénurie de beurre dans les supermarchés.

 

Les Chinois se mettent à consommer du beurre, des viennoiseries, et un marché considérable s'ouvre pour la production de cet aliment.

 

Plusieurs études avaient rapporté que le beurre était associé à un risque accru de maladie cardiovasculaire, et qu'il favorisait le cholestérol.

 

Et voilà qu'une étude récente révélerait les bienfaits méconnus du beurre. Quel revirement !

Une méta-analyse publiée en juin 2016  a conclu que la consommation de beurre n’était ni associée à la mortalité, ni aux maladies cardio-vasculaires, et faiblement et inversement lié au risque de diabète. 

Le beurre serait même "bénéfique dans les problèmes cardiaques, ou l'obésité", peut-on lire sur le site Doctissimo nutrition.

 

Mais où est donc la vérité ?

On ne sait plus à quel saint, plus exactement à quelle étude se vouer et se fier ?

On a, ainsi, l'impression que l'opinion est sans cesse façonnée par les médias.

Les études sur le beurre sont totalement contradictoires. Comment ne pas être perdu ? Où est la vérité ? On ne sait plus.

Et constamment, nous sommes, ainsi, ballottés entre des versions diamétralement opposées.

Si le beurre retrouve un air de sainteté, n'est ce pas aussi une façon de le promouvoir et de relancer sa consommation ?

 

Nous vivons dans un univers où la publicité est triomphante. On cherche à nous vendre toutes sortes de produits et la publicité est partout.

Comme nous vivons dans des sociétés où la concurrence est effrénée, tous les moyens sont bons pour nous inciter à consommer : la ruse, la séduction, le mensonge...

 

Pendant des années, on nous a fait croire, aussi, que le sucre était indispensable à notre santé : une source d'énergie...


"Le sucre, le plus petit des grands plaisirs ! Quelle énergie dans le sucre ! " On se souvient de ces slogans publicitaires tapageurs... Le sucre était associée à la vitalité, au bonheur, à la jeunesse, au plaisir...

Et, pourtant, on dénonce maintenant les effets délétères du sucre sur la santé.

De la même façon, les jus de fruits dont on nous vantait autrefois les bienfaits se révèlent néfastes, car ils sont trop chargés en sucre...

Nous avons, ainsi, l'impression d'être sans cesse manipulés par la publicité et les médias.

Nous ne savons plus démêler le vrai du faux... 

 


 

 

http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2001/mag0330/nu_3742_beurre_verite.htm

 

 

 

Le beurre : on ne sait plus à quel saint se vouer...
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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 13:59
Le marasme des bavardages...

 

 


Certains cours de lycées sont dispensés dans une nuée de bavardages : les élèves piaillent, discutent entre eux alors que le prof essaie d'en placer une... On se croirait, dans une cour de récré, avec des rires diffus, des cris, un brouhaha de paroles....

 

Que faire ? Certains professeurs donnent des punitions, d'autres laissent faire, pour avoir une sorte de paix toute relative : ainsi, s'instaurent des habitudes de parler en cours, de s'amuser, de chanter, parfois !

 

L'atmosphère de certains cours est houleuse avec une dispersion totale de l'attention : comment peut-on supporter un tel vacarme ?

 

Pour ma part, je n'en ai pas pris l'habitude et je me refuse à accepter tant d'inattention bruyante... 

 

Face à une classe de bavards, je choisis la punition : mais même avec cette posture, le travail est épuisant, il faut réprimander, élaborer des punitions, les transmettre à l'administration...

 

Il semble que certains professeurs admettent de délivrer un enseignement dans ces conditions : les élèves ont, de plus en plus des difficultés d'attention : "il faut leur pardonner ces écarts de conduite, ils vivent dans un monde d'immédiateté, il faut profiter de toutes les occasions de s'amuser, de rire, de discuter"...

 

Mais vers quel marasme d'inconduite, de permissivité les entraîne-t-on, si on leur accorde le droit de parler à tort et à travers pendant les cours ?

 

La culture de la spontanéité connaît, ainsi, un grand succès auprès des inspecteurs de l'Education nationale : il faut que le cours soit vivant... Une classe bruyante serait même un témoignage de vitalité.

Comme si le silence devait être banni des salles de cours, comme s'il était un signe d'ennui...

Le silence n'est plus valorisé dans nos sociétés : nous vivons dans un monde de bruit permanent. Partout, le bruit est omniprésent.

 

Non, les élèves n'ont pas tous les droits, les adolescents doivent respecter les adultes : on donne à certains l'excuse de l'hyperactivité, mais ce trouble du comportement doit pouvoir être dorénavant corrigé...

 

Pour ma part, je ne supporte pas de parler dans le bruit : c'est nerveusement et physiquement fatigant...

 

Il semble que l'on assiste à une sorte de propagation des bavardages, que ceux-ci sont admis, tolérés, acceptés par nombre d'enseignants....

Or, si cette habitude est admise par certains, on comprend que le phénomène s'étende et se répercute d'un cours à un autre....

 

Le respect passe par l'attention, l'écoute de l'autre : sinon, on est dans la confusion la plus totale... La prise de parole ne peut s'effectuer dans le désordre.

Il faut veiller à donner un cadre de conduite aux élèves, leur montrer l'importance de la politesse, mais dans certains cas, la tâche se révèle difficile : face à des élèves démotivés, peu enclins au travail, il faut lutter pied à pied pour les inciter à l'écoute...

 

 

 

 

 

 

Le marasme des bavardages...
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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 14:11
Vents d'automne...

 

 

 

Le vent, dans le jardin, fait tourbillonner les feuilles qui roulent sur le sol dans un doux bruissement.

 

Les feuilles aux teintes fauves s'accumulent près des arbres, comme réunies par le souffle du vent. 

 

Rouilles, bruns, éclats d'opales, verts tendres, toutes les couleurs de l'automne...

 

Les feuilles roulées en parchemin, racornies, piquetées de rousseur se rassemblent contre la muraille.

 

Les arbres, marronniers, tilleuls, grands pins bruissent sous le vent...

 

Le canal aux moires sombres se pare aussi de couleurs chaleureuses : des camaïeux de rouilles et de xanthes...

 

Et voilà que les nuées s'épaississent sur l'horizon, au dessus des arbres aux panaches roux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

 

Vents d'automne...
Vents d'automne...
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21 octobre 2017 6 21 /10 /octobre /2017 09:17
Le scandaleux  business de la vieillesse...

 

 

 

Une émission diffusée sur France 3 dans la série Pièces à conviction nous dévoile le business qui se cache dans les maisons de retraite.

Que se passe-t-il derrière les murs de ces maisons ? Plus de 600 000 personnes âgées y résident.

Les subventions de l'état coulent à flot : 8 milliards d'euros, pour les établissements publics, mais aussi pour les grands groupes privés qui affichent des bénéfices records.

 

Pour y résider il faut payer très cher, mais ces prix élevés ne garantissent pas du tout le confort et les soins promis.

Un véritable business s'organise, ainsi, autour de la vieillesse.

 

Dans certains établissements, le manque de personnel est criant, la nourriture de mauvaise qualité et les produits d'hygiène rationnés... des conditions de vie ignobles et déplorables pour des personnes en grande difficulté, parfois désorientées et affaiblies.

Une exploitation du grand âge se met en place, comme si les personnes âgées méritaient d'être mises au rebut.

 

Il est vrai que tout cela se passe dans des ghettos où les gens sont parqués, à l'abri des regards.

 

Dans les EHPAD, les aides-soignantes reçoivent de maigres salaires, environ 1275 euros pour des journées de 10 heures 30 et deux dimanches travaillés par mois.

"Ce n'est plus moral", affirme une de ces aides-soignantes, constatant le triste sort réservé aux personnes âgées dans ces maisons de retraite.

 

Avec de plus en plus de personnes dépendantes, la vieillesse est devenue un business pour les maisons de retraite privées. Elles reçoivent de l'argent public et l'argent des résidents qui déboursent en moyenne 2000 euros, chaque mois.

Certains établissements font payer leurs services jusqu'à 5000 euros, par mois ! Un véritable racket !

De tels prix sont scandaleux, alors que les personnes âgées sont mal nourries, et que les soins d'hygiène sont souvent insuffisants. 

 

Les maisons de retraite privées sont, ainsi, devenues plus rentables que les hypermarchés.

Avant d'accepter un nouveau "client", ces établissements exigent de sérieuses garanties financières et des références : solvabilité, propriétés, dossier de cautionnement à remplir par la famille qui doit indiquer ses revenus.

Et ce sont les économies de toute une vie qui y passent...

 

Seul un établissement public a ouvert ses portes aux journalistes et a accepté de parler d'argent : les résidents payent 2100 euros par mois dans cet établissement, soit le double de la moyenne des retraites en France.

11 salariés travaillent pour le ménage des chambres et des parties communes. En cuisine, 11 personnes préparent des menus à la carte. Il y a aussi une équipe d'animation. Dans le prix payé par les résidents, est compris aussi le nettoyage du linge.

L'état ajoute 1600 euros par personne et par mois pour les soins des résidents.

En tout, le coût d'un pensionnaire est de 3600 euros par mois. Les médecins, les infirmières, les soins sont payés par l'état mais le nombre de soignants fixé par l'état est  insuffisant.

 

Souvent, dans les établissements privés, les seuils d'occupation légale sont dépassés.

Des chambres sont dédoublées et, en cas de décès, il arrive que certaines chambres soient facturées deux fois, pendant quelques jours.

Quand un directeur atteint les objectifs d'optimisation, il touche une prime de 535 euros par mois. C'est une incitation à la performance appelée "prime de remplissage."Il faut faire rentrer le plus de résidents possibles et bien au-delà de la capacité autorisée...

 

Ainsi, les maisons de retraite sont gérées comme de véritables usines qui doivent être rentabilisées. Mais que reste-t-il d'humain dans ce management ?

 

Un autre moyen d'augmenter le chiffre d'affaires : c'est l'accueil de jour. Or, certains établissements n'ont même pas l'agrément pour pratiquer cet accueil.

 

Les deux actionnaires du groupe Les Opalines ont bâti un véritable petit empire : ils possèdent 64 maisons de retraite sur tout le territoire... en 20 ans ces anciens directeurs de supermarché Leclerc se sont hissés à la 365 ème place des Français les plus riches.

Les grands groupes du business de la vieillesse affichent des taux de croissance considérables, 15 % par an. Le groupe Korian a fait 3 milliards d'euros de chiffre d'affaire en 2016 !

 

L'équipe de Pièces à conviction n'a pas reçu l'autorisation de filmer, mais en caméra cachée, un journaliste a pu visiter un établissement de cette "chaîne".

Les tarifs sont prohibitifs : un hébergement coûte entre 3464 euros et 4443 euros par mois !

Dans les publicités pour ce groupe, on peut voir des résidents heureux, des personnels contents de travailler.

Mais ce tableau idyllique est bien éloigné de la réalité : certains salariés révèlent des manques... des résidents qui restent 6 ou 7 heures dans des couches souillées... des couches inadaptées pour des personnes âgées, qui sont en plus rationnées afin de faire des économies, des résidents livrés à eux-mêmes dans les couloirs, complètement désorientés.

Des repas qui sont préparés au moindre coût : 4, 35 euros par jour et par pensionnaire ! Comment ne pas parler, alors, de restriction alimentaire ? 

De telles conditions de vie sont indignes : en France, le pays des droits de l'homme, comment peut-on admettre que des personnes âgées, sans défense, soient traitées ainsi ?

 

 

 

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/pieces-a-conviction/pieces-a-conviction-du-jeudi-19-octobre-2017_2416633.html

 

 

 

Le scandaleux  business de la vieillesse...
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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 09:47
Eh oui, les insecticides ne sont pas bons pour les insectes...

 

 

 

Les populations d’insectes ont probablement chuté de près de 80 % en Europe. C’est ce que suggère une étude internationale publiée mercredi 18 octobre par la revue PLoS One, selon le journal Le Monde.

 

L'étude a été faite à partir des données de captures d’insectes réalisées depuis 1989 en Allemagne ; elle montre aussi que le déclin des abeilles domestiques n’est que la partie émergée d’un problème bien plus vaste.

 

Les responsables ? Les pratiques agricoles, l'utilisation intensive de pesticides...

Tout le monde a pu le constater : les insectes se font de plus en plus rares dans nos jardins... papillons, abeilles, scarabées, bourdons, coccinelles disparaissent.

On voit bien encore quelques espèces de papillons : piérides, citrons, tirsis, mais les autres variétés semblent s'être évanouies.

 

La biodiversité est menacée en raison de l'activité humaine.

L'agriculture moderne utilise trop de pesticides, de désherbants, de produits chimiques toxiques.

En détruisant la nature et l'environnement, l'homme se détruit lui-même.

On ne peut continuer à épuiser, ainsi, la terre et ses ressources.


Les pesticides utilisés dans l'agriculture intensive sont en train d'anéantir les pollinisateurs.


Les néonicotinoïdes sont une famille de composants d’insecticides, dérivés de la nicotine : on imagine l'effet dévastateur de la nicotine sur des insectes fragiles, comme les abeilles !


Quand on connaît les ravages de la nicotine sur l'homme, on ne s'étonnera pas des menaces qui pèsent sur la survie des abeilles.

Ces pesticides seront interdits en France à partir de 2018... mais avec des dérogations. Dans la pratique, l’interdiction des néonicotinoïdes ne sera pas réelle avant 2020.

Et cette interdiction totale sera-t-elle vraiment appliquée en 2020 ?

On nous avait, aussi, annoncé la fin de l'utilisation du glyphosate, ce désherbant controversé susceptible de provoquer des cancers, et de nombreuses maladies chez l'homme.

Mais cette interdiction est encore reportée pour la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron.

Comme le glyphosate a pour but d'éradiquer les plantes, il peut avoir des conséquences délétères sur la vie sauvage, il peut réduire la biodiversité  et détruire les réserves de nourriture pour les oiseaux et les insectes. 

Ce qui est inquiétant, c'est que les agriculteurs eux-mêmes sont favorables à l'utilisation de ce désherbant toxique.

Pourtant, les produits chimiques utilisés dans l'agriculture sont à l'origine de graves pathologies, souvent mortelles. 
 

Ainsi, les insecticides, les désherbants sont néfastes pour les insectes, pour la nature, la terre, l'eau, l'environnement, mais aussi pour les êtres humains...

Il serait temps pour notre agriculture d'évoluer vers des cultures biologiques respectueuses de l'homme et de l'environnement.

 

 

 

 

 

 

Eh oui, les insecticides ne sont pas bons pour les insectes...
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