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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 09:23
Dix mots pour évoquer la toile...

 

 

 

Dans le cadre de la semaine de la langue française et de la Francophonie...


Une sélection de mots pour évoquer la toile, et l'univers informatique : au fond, c'est dans l'air du temps...

La révolution numérique est en marche : elle nous apporte son lot de bonheurs, de découvertes, de surprises plus ou moins bonnes.

 

Comment évoquer le monde du web sans parler d'avatar, de canular, d'émoticônes, et tant d'autres termes expressifs ?

 

Nous possédons presque tous, désormais, un avatar, une représentation virtuelle de notre personnalité, une image symbolique à laquelle nous tenons...

 

"L'avatar" a traversé les siècles pour désigner cette réalité moderne de la toile : ce mot venu du sanskrit désignait dans la religion hindouiste les différentes incarnations du dieu Vishnou. La voyelle "a" redondante signe un mot issu de cette ancienne langue indienne...

"Mahabharata, maharaja, avatar", ces mots résonnent d'un passé prestigieux... et de sonorités exotiques.

 

Autrefois, les "pirates" écumaient les mers, dorénavant ils naviguent sur la toile pour piéger des internautes... Voilà encore un mot ancien puisqu'il remonte au latin "pirata"et au grec "peiratès"..., issu lui-même d'un verbe "peiro" : essayer, se mesurer avec, tenter la fortune.

Le "pirate" évoque tant d'images : des aventures, des combats, des trésors dérobés et enfouis sur quelque île mystérieuse...

On songe à ce roman de Stevenson, L'île au trésor, au personnage de Long John Silver, le pirate à la jambe de bois, aux mille ruses et à la fausse bonhomie.

Il faut se méfier des pirates ! Ils peuvent être machiavéliques...

Ce mot en arrive à désigner une réalité très moderne liée au monde informatique...

 

Le "nomade" permet un échange sans que l'on soit relié à une installation fixe. Encore un mot ancien, venu d'un terme grec "nomas", désignant celui qui change de pâturage, qui erre à la façon des troupeaux.

Voilà un terme agricole intégré dans l'univers de la toile !

 

On connaît, aussi, le "fureteur" qui consulte des articles sur internet, qui cherche des informations. Et une fois de plus, la modernité rejoint le passé : le mot fureteur est formé sur le nom de cet animal "le furet", qui court sans arrêt, lui-même venu du latin "fur", le voleur...

 

Comment ne pas évoquer aussi le "nuage" informatique ? Issu du latin "nubes", la nuée, ce mot nous fait encore remonter vers les origines de notre langue, et vers un passé mythique.

 

On peut, dorénavant, "héberger" un site internet, l'accueillir sur son ordinateur, comme on le faisait pour un hôte, en vertu des lois de l'hospitalité, sacrées pour les grecs de l'antiquité...

 

On peut enregistrer aussi des "favoris", des sites, des adresses internet qui ont notre faveur : encore un mot que nous devons à la langue latine : "favor" signifie la faveur...

 

Et même un mot comme "l'émoticône", qui paraît si moderne, nous vient de l'antiquité... Issu du latin "motio, l'action d'émouvoir, le trouble" et du grec "eikon, l'image", ce terme qui désigne ces petits visages stylisés, accompagnant des messages, nous est maintenant familier..

 

Quant au "canular" de plus en plus fréquent sur la toile, il doit être rapproché du terme "canule" par allusion au caractère désagréable des lavements administrés avec cet objet. Le canular vise à tromper, à abuser les internautes qui se laissent souvent piéger. Et nous devons la canule à un radical latin "canna" : la canne, le tuyau...

 

Il reste un mot qui semble bien éloigné des langues anciennes "télésnober" : si le deuxième élément du mot est anglais, le premier remonte à la langue grecque : "télé" signifie "loin"...

"Télésnober", c'est le fait d' ignorer des personnes physiquement présentes en consultant son téléphone ou un autre appareil mobile : une pratique de plus en plus courante...
 

 

Dans ce voyage à travers la toile, comment ne pas être étonné de tout ce vocabulaire si ancien qui désigne des réalités de notre monde ?

Ainsi, les mots de la toile prennent racine dans des langues anciennes, le latin, le grec, le sanskrit qui sont le substrat de la langue française...


 


  

 
 

http://www.dismoidixmots.culture.fr/ressources/depliant-2016-2017

 

http://www.dismoidixmots.culture.fr/ressources/thematique-dix-mots-2016-2017

Dix mots pour évoquer la toile...
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17 mars 2017 5 17 /03 /mars /2017 10:39
Les additifs : la chimie est partout...

 

 


Les additifs sont partout, ils sont ajoutés, de manière insidieuse, à toutes sortes de produits, notamment à des produits alimentaires... leur nom de code commence par un E pour Europe et un numéro pour désigner leur fonction...

Ces substances sont mentionnées en très petits caractères sur les emballages : on les voit à peine.

Colorants, édulcorants, conservateurs, antioxydants, texturants, glutamate, orthophosphate de sodium, dioxyde de titane, de silice... La liste de ces substances est longue et impressionnante. Leurs noms semblent tout droit sortis d'un traité de chimie... 

 

Les colorants alimentaires ont des effets secondaires reconnus : par exemple, des effets indésirables sur l'activité et l'attention des enfants... et on sait que les bonbons en contiennent beaucoup....

Les conservateurs pourraient, aussi, favoriser l'hyperactivité des enfants. 

L'antioxygène E 320 est, quant à lui,  classé cancérogène : il empêche les sauces et les yaourts de noircir.

De plus, les effets des associations d'additifs ne sont pas étudiés sérieusement.

 

Plus de 300 substances sont autorisées, aujourd'hui, sur le marché !

A l'origine, les additifs étaient naturels : le carmin connu pour sa couleur rouge se trouve, ainsi, dans d'immenses champs de cactus, au Pérou : il ne s'agit pas d'une plante, mais d'un insecte, la cochenille qui est récoltée sur ces cactus.

La couleur rouge vient de la sève de cactus dont se nourrit la cochenille. Autrefois, on s'en servait pour teindre les tissus, dorénavant on l'utilise dans de nombreux aliments, dans des boissons, viandes, yaourts...

 

Du naturel pour la couleur, du chimique pour le goût...

Pour la saveur, toute une panoplie d'additifs chimiques peut être mise en oeuvre.

Pour fabriquer une mayonnaise industrielle, par exemple, on a recours à des oeufs, mais aussi de l'huile, beaucoup d'eau , de l'amidon modifié, de la gomme xanthane, et enfin pour le goût, le E 27, l'arôme mayonnaise : une sélection de molécules qui donnent ce goût mayonnaise dont le composant principal est le monoléate de sorbitane polyoxyéthylène, avec une composition chimique complexe.

 

Les additifs ont différentes fonctions : diminuer les coûts, augmenter la durée de vie des produits, supprimer les bactéries, les moisissures... le produit conservera, ainsi, mieux sa texture, sa couleur...

 

Certains de ces additifs chimiques posent plus particulièrement  problème, ceux qui contiennent des nanoparticules, notamment le E 171 ou dioxyde de titane. 

On trouve cet additif dans une multitude de produits : c'est un colorant blanc qui entre dans la composition de bonbons, de chewing-gum, de gâteaux, de certaines peintures, de dentifrices. de crèmes, de savons, de produits de beauté, de médicaments...

A l'origine, il s'agit d'un minerai présent dans la nature : on l'utilise dans les montres, les ordinateurs, les avions pour sa résistance à l'érosion.

Pour transformer ce minerai en poudre, on verse de l'acide, puis il est broyé en particules très fines, invisibles à l'oeil nu : des nanoparticules...

 

Les étiquettes ne mentionnent pas la présence de ces nanoparticules : c'est pourtant une obligation européenne. Les consommateurs ne sont même pas informés : certains scientifiques vont jusqu'à comparer ces particules à l'amiante. Les effets de ces produits n'ont manifestement pas été suffisamment évalués.

On trouve aussi du  E 551 ou dioxyde de silice, un anti-agglomérant, dans le café, le sel, le sucre, les soupes...

Ces additifs sont partout, mais jamais on ne trouve la mention Nano, pour bien avertir le consommateur.

Les nanoparticules peuvent franchir les barrières biologiques et peuvent migrer vers le cerveau.

 

De plus, ces particules sont toxiques quand on les respire, elles peuvent pénétrer dans les cellules et peuvent provoquer un stress cellulaire, notamment le cancer du poumon.

 

Des chercheurs ont découvert que les nanoparticules affectent le système immunitaire de l'intestin et peuvent entraîner des lésions pré-cancéreuses, chez les animaux.

 

En plus, certaines étiquettes ne mentionnent même pas la présence du E 171.

Les lobbies, quant à eux, oeuvrent pour remettre en cause les études scientifiques sur toutes ces substances.

 

L'EFSA, agence européenne de l'autorité de sécurité des aliments, institution censée être neutre et impartiale, est chargée de vérifier l'innocuité des additifs. Mais le système est complètement opaque, et des conflits d'intérêt ont été révélés à l'EFSA : 60 % des experts sont liés à l'industrie et à des intérêts commerciaux.

 

Ainsi, notre alimentation et différents produits de consommation courante sont pollués par des additifs de toutes sortes dont les effets peuvent être délétères sur l'organisme humain.

L'industrie agro-alimentaire, les lobbies mettent tout en oeuvre pour nous cacher cette réalité...

 

 

 

 

Source : Un documentaire sur France 5

 

Colorants, edulcorants, conservateurs, que cachent ils ?

http://pluzz.francetv.fr/videos/colorants_edulcorants_conservateurs_que_cachent_ils_,154053429.html

 

 

 

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15 mars 2017 3 15 /03 /mars /2017 13:36
Vivre intensément ! C'est le credo de beaucoup de gens...

 

 

 

 

Vivre intensément ! C'est le credo de beaucoup de gens, à notre époque...

 

Pour ce faire, il faut à tout prix partir en vacances, se rendre dans des parcs d'attraction où l'on cultive des émotions fortes...

 

Ces parcs d'amusement collectif ont de plus en plus de succès : parcs nautiques, avec des toboggans, des vagues artificielles, parcs d'attractions, avec grandes roues, balançoires géantes, grand huit...

En hiver, il est indispensable de rejoindre les stations de ski, d'emprunter les pistes enneigés, de se mêler à la foule des vacanciers qui font la queue devant les téléskis...

 

Tous ces loisirs coûtent cher : il faut payer pour vraiment s'amuser et prendre du bon temps.

Il faut payer pour vivre intensément !

Comme si l'argent était une garantie de bonheur, comme si ces loisirs factices, encadrés pouvaient offrir un véritable épanouissement...

 

Sur internet, sur Facebook, les jeunes se lancent des défis absurdes : des défis liés à l'alcool, défis de résistance à la douleur ou encore des défis de mise en danger : sauter dans de l'eau glacée, s'extirper des rails du train à la dernière seconde...

L'image l'emporte sur tout le reste : il s'agit de montrer au plus grand nombre ce dont on est capable...

 

D'où vient ce besoin de vivre intensément l'instant présent ?

La plupart d'entre nous vivent dans des villes, dans le béton, les rues encombrées de voitures.

 

Eloignés du monde de la nature, les gens vivent dans l'urgence, la précipitation, l'impatience : il faut jouir à outrance de l'instant présent...

 

On en oublie le passé, on en oublie une forme de quiétude et de tranquillité...

 

On en oublie de voir l'essentiel... on en oublie de retrouver le contact avec la nature, la vraie, les arbres, les couleurs du ciel qu'on ne regarde même plus, puisque le bulletin météo nous donne tous les jours, les tendances du lendemain...

 

On ne regarde plus la terre, les fleurs, on ne connaît plus les différentes variétés d'arbres, leurs noms, leurs caractéristiques...

 

On oublie ce lien essentiel avec la terre, cette harmonie qui nous relie au monde, à l'univers....

On oublie que l'on fait partie d'un tout.

Vivre intensément, ce devrait être, précisément, renouer un lien avec la nature, l'observer, l'écouter, suivre son rythme...

Vivre intensément, c'est s'intéresser au monde qui nous entoure en oubliant tablettes, iphones, c'est profiter de joies simples, accessibles à tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vivre intensément ! C'est le credo de beaucoup de gens...
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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 08:21
En fait, nous n'avons rien compris : le programme de François Fillon n'est pas une purge...

 

 


Suppression de l'impôt sur la fortune, baisse des charges des entreprises, suppression des 35 heures, report de l'âge de la retraite à 65 ans, taux principal de TVA augmenté : il passera de 20 à 22%. tel est le programme que propose encore et toujours François Fillon...

 

Mais François Fillon affirme que ce n'est pas "une purge"...

Le candidat de la droite a assuré ce lundi que son projet, présenté à la presse, "ne demande pas d'efforts".

 "Ceux qui décrivent ce projet comme une purge ont tout faux", a-t-il déclaré... "Ils sont soit aveuglés par la mauvaise foi et l'idéologie, soit empêtrés dans leur propre manque de volontarisme", a précisé le candidat LR...

En fait, encore une fois, nous n'avons rien compris.

 

On perçoit, là, une tendance des hommes et des femmes politiques à dénier les réalités...

 

On connaît cette stratégie maintes fois utilisée par nos "élites" :  les enseignants n'avaient pas compris non plus la réforme des collèges initiée par Najat Vallaud-Belkacem, les enseignants n'avaient pas su discerner les prétendus "avantages" de cette refondation des programmes.
 
Les enseignants n'avaient pas perçu l'intérêt des TPI ou travaux inter-disciplinaires qui semblaient être une panacée pour la ministre de l'éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem...

De la même façon, nous n'avions pas compris la réforme du droit du travail, la ministre Myriam El Khomri avait prétendu que son projet n'avait pas été bien lu ni bien compris par ceux qui le critiquaient...

 

Moins d'enseignants, moins d'infirmières, moins de policiers... une augmentation du temps de travail sans augmentation de salaire.

De quoi s'agit-il, sinon d'une purge ?

Cette stratégie qui consiste à dire que le peuple n'a pas compris relève du mépris et de l'arrogance.

 

Le programme de François Fillon pénalise les gens modestes, ceux qui peinent pour gagner leur vie, ceux qui, arrivés à 60 ans sont déjà éreintés par les tâches qu'on leur demande d'accomplir.

François Fillon affirme, contre toute évidence, que son programme n'est pas une purge.

Il fait fi de la réalité et se moque d'un électorat populaire qu'il veut soumettre à une austérité ravageuse, alors que lui-même se vautre dans des privilèges qui sont ceux de sa caste...

 

 

 

 

 

 

 

En fait, nous n'avons rien compris : le programme de François Fillon n'est pas une purge...
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13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 08:11
Un costard pour François Fillon...

 

 


François Fillon s'est encore fait tailler un costard !

 

Décidément, les dernières révélations sur les costumes du candidat à la présidence de la République ne pouvaient que donner lieu à des polémiques, après les révélations sur ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Pénélope.

 

Il semblerait que le châtelain de Beaucé apprécie les costumes de luxe, les pulls en cachemire, et il préfère qu'on les lui offre : la maison Arnys sponsorise peut-être le candidat à l'élection présidentielle ?

 

Des costumes de luxe, très élégants lui ont été offerts par un ami.

 

Le Journal du dimanche affirme qu'un mécène a signé le 20 février un chèque de 13.000 euros pour le règlement de deux costumes achetés chez Arnys, un tailleur parisien des quartiers chics. "J'ai payé à la demande de François Fillon", a affirmé ce mécène.

 

"A cela s'ajouteraient selon le JDD près de 35.500 euros "réglés en liquide" pour de précédents achats au profit de M. Fillon chez ce tailleur, pour un montant de près de 48.500 euros au total, depuis 2012."

 

Aussitôt François Fillon s'est offusqué de cette nouvelle polémique :

"J'observe que ma vie privée fait l'objet d'enquêtes en tous sens et que ce traitement m'est réservé. Mes faits et gestes sont scrutés tous les jours dans l'intention évidente de me nuire pour m'écarter de la course à la présidentielle", a déclaré le candidat Les Républicains.

 

Evidemment, après cette avalanche de révélations, François Fillon a beau jeu de dénoncer un acharnement et une volonté de lui nuire.

 

Mais il n'empêche, cette nouvelle indiscrétion révèle encore le train de vie luxueux de nos hommes politiques.

Il s'agirait d'un "don"....

 

Curieuse expression ! Comme si l'ancien premier ministre n'avait pas les moyens de se payer une garde-robe !

 

48.500 euros de costumes ! Une belle garde-robe, en effet !

 

La France est en faillite, mais certains n'hésitent pas à acheter des montres, des vêtements de luxe...

En fait c'est une certaine France qui est en faillite, mais d'autres ne sont pas concernés par ce problème et mènent un grand train de vie.

 

Arnys est une boutique de luxe où l'on confectionne des costumes sur mesure... L'élégance se paie cher, près de 6000 euros pour le veste-pantalon chic et soigné...

Un luxe réservé à nos élites...

Un luxe éhonté quand on pense aux difficultés que rencontrent nombre de français dans leur vie quotidienne...

 

 

 

 

 

Un costard pour François Fillon...
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12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 15:18
Ciel violet d'orages....

 

 

Les pins, les cèdres, les cyprès se découpent sur un ciel sombre, aux teintes violettes...

 

Les nuages auréolent les arbres de leurs couleurs nuancées de gris...

 

Le vert des arbres pâlit, s'éclaire sur ce fond de nuées bourgeonnantes.

 

Un tableau du printemps qui s'annonce... un ciel partagé entre soleil et nuages opaques et lourds...

 

Les pins s'arrondissent de lueurs de verts soyeux et légers.

 

Autour des arbres, de fines lignes de gris perle enserrent l'horizon...

 

Quelle harmonie de teintes dans ce tableau !

 

Blanc, verts, gris, violet se rejoignent et s'entremêlent...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Ciel violet d'orages....
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11 mars 2017 6 11 /03 /mars /2017 13:46
Ombres et doutes sur le nucléaire...

 


 

Le 11 mars 2011, la centrale nucléaire japonaise de Fukushima était submergée par un tsunami, à la suite d'un puissant séisme, et on connaît la catastrophe qui a suivi...

 

6 ans après, le site est toujours lourdement contaminé : dans les bâtiments accidentés, seuls des robots peuvent intervenir.

 

Tepco envisage d''agir sur le coeur des réacteurs à partir de 2021, de l'eau est injectée régulièrement pour refroidir le corium et fixer les poussières... Mais, bien sûr, de l'eau contaminée s'accumule sur le site. Tepco a essayé de mettre en place des moyens de traitement pour épurer cette eau...

 

Ainsi, cet accident nucléaire a encore des conséquences sur l'environnement de la région.

 

Sans arrêt, les partisans du nucléaire nous expliquent que l'énergie atomique est "propre", non polluante. On nous dit que le nucléaire est indispensable et qu'on ne peut s'en passer.

Pourtant, l'accident qui s'est produit à Fukushima aurait dû éveiller les consciences...

 

On le sait maintenant, le nucléaire comporte des risques et des dangers que l'on n'arrive pas à maîtriser : ainsi, nos centrales nucléaires sont, elles-mêmes, vieillissantes, l'état des installations est préoccupant.

 

De plus, les déchets nucléaires sont envahissants, on ne sait plus où ni comment les stocker.

 

On ne sait que faire de ces déchets "ultimes" destinés à durer pour l'éternité, on imagine de les emprisonner pour toujours dans des containers étanches qu'il faut absolument enfouir sous terre ou sous des tonnes de béton... La France a envisagé un stockage à grande profondeur, à Bure, dans la Meuse, à 490 mètres sous le sol.

Le traitement de ces déchets coûte une fortune : il faut construire de véritables bunkers, creuser des galeries à des profondeurs inouïes. Des sommes considérables doivent être investies pour gérer ces substances hautement radio actives...

 

Avec l'entretien des centrales, avec le traitement de ces déchets éternels, les centrales coûtent de plus en plus cher, et l'électricité produite par ces centrales devient et deviendra de plus en plus onéreuse.

 

Ne serait-il pas temps de trouver des solutions de remplacement ?

Il convient de développer les énergies renouvelables, et sans doute, de réduire nos consommations d'électricité.

 

Les lobbies du nucléaire tout puissants oeuvrent sans doute pour que cette industrie perdure, mais les dérives financières d'Areva, et d'EDF nous montrent encore toute les fragilités de ce secteur...

 


 

 

http://www.lemonde.fr/energies/video/2017/03/11/comment-sortir-du-nucleaire_5092967_1653054.html

 

 

Ombres et doutes sur le nucléaire...
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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 13:52
Ils sont tous déconnectés... de la réalité...

 

 


Ils sont tous déconnectés... 

Les hommes politiques sont particulièrement déconnectés de la réalité : l'affaire Fillon nous a, une fois de plus, révélé cette déconnexion... François Fillon a affirmé, à maintes reprises, qu'il était irréprochable...

A l'entendre, il n'aurait commis aucune infraction, il aurait respecté la loi, ne percevant même pas le décalage avec la réalité que connaissent de nombreux français peinant à gagner leur vie, touchant un salaire de misère...

 

Ces hommes politiques qui, dans leur programme, proposent de reculer l'âge de la retraite à 65 ans ne sont-ils pas aux antipodes du vécu des salariés qui connaissent des problèmes de santé, des pathologies liées à leur travail ?

 

La plupart d'entre eux sont entrés très tôt dans une carrière politique, la plupart d'entre eux sont des politiciens qui ignorent superbement les réalités du monde du travail...

 

Sont-ils conscients des difficultés que rencontrent nombre de français : fins de mois difficiles, angoisses de l'avenir, problèmes pour nourrir une famille ?

Dans quel monde vivent-ils ? Dans quelle tour d'ivoire ?

Préoccupés de leur carrière politique, ils sont totalement coupés du réel...

 

Comment peut-on, alors, prétendre gouverner ?

Comment peut-on prétendre gouverner, quand on dénigre les juges ? Comment peut-on prétendre gouverner, quand on refuse les convocations de la justice ?

Les hommes et les femmes politiques seraient-ils donc au dessus des lois ?

Sont-ils si sûrs de leurs privilèges qu'ils n'hésitent plus à bafouer la justice ?

 

De la même façon, les inspecteurs de l'Education nationale sont, eux aussi, déconnectés de la réalité du terrain : ils ne voient pas les obstacles que doivent affronter les professeurs.

Ils refusent de voir les problèmes d'incivilité, d'indiscipline auxquels sont confrontés les enseignants.

Aveugles, ils sont les serviteurs zélés du ministère : ils reçoivent des consignes qu'ils suivent sans se poser de questions, ils utilisent un jargon obscur, un langage amphigourique et compliqué, se conformant à des modes issues d'un pédagogisme qui se voudrait novateur.

Certains chefs d'établissement ferment eux-mêmes les yeux devant les difficultés des enseignants : ils refusent de prendre en compte les violences verbales auxquelles doivent faire face certains professeurs.

 

Les médecins sont parfois, également, éloignés des préoccupations de leurs patients : certains refusent de voir les effets secondaires des médicaments, et répondent par le déni.

Une façon de se couper des préoccupations des malades, une façon d'occulter des problèmes qui ne semblent pas les concerner.

 

Ainsi, il suffit de détenir une autorité pour refuser de concevoir les problèmes que rencontrent les gens.

Imbus de leur pouvoir, les hommes de pouvoir se coupent du monde : leur seule autorité en impose à autrui.

Leur seule autorité leur sert de paravent pour trouver prétexte à ne pas savoir, à ne pas comprendre, à être constamment dans le déni...

 

 


 

 

 

 

Ils sont tous déconnectés... de la réalité...
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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 15:13
Cultiver son étonnement et son imagination...

 

 


 

Cultiver son étonnement, s'émerveiller du monde, de ses métamorphoses, au fil des saisons, saisir les couleurs changeantes du ciel, capturer des odeurs, des sons, des senteurs de lavande, de romarin, de thym, la musique de l'eau, le bruissement des arbres...

 

S'étonner, c'est cultiver aussi son imagination, c'est percevoir des fusions de sensations, des harmonies nouvelles...

 

"Tout change, panta rei, tout coule, tout est en mouvement...", affirmait Héraclite.

La nature nous offre des mutations incessantes : les arbres ont encore leurs allures d'hiver, et voilà que de près, on perçoit de légers bourgeons sur les branches...

Des bourgeons satinés, dorés, cuivrés aux teintes nuancées....

 

L'eau révèle des reflets changeants, des tableaux étonnants pleins de mystères et d'étrangeté.

 

L'imagination suscitée par l'étonnement est créatrice : c'est elle qui nourrit un peintre, un écrivain, un sculpteur, un artiste, un compositeur.

 

Quand Cézanne peint la Sainte Victoire, il ne se contente pas de reproduire la réalité : il fait appel à son émerveillement, à son imagination, les couleurs sont éclatantes, les arbres stylisés, le paysage magnifié...

De même quand Giono évoque la campagne provençale, il nous montre une nature vivante, animée, il la dépeint comme si elle était un être humain.

La nature devient une entité mystérieuse, remplie de signes, de symboles.

 

Nous oublions trop souvent de nous étonner de tant de choses : le renouvellement des saisons, des couchers de soleil, chaque soir, différents...

La stupeur n'est plus à la mode... c'est de ce radical que vient, d'ailleurs, notre adjectif "stupide"...., comme si la stupeur était une preuve de bêtise.

Etonnons-nous devant la beauté du monde !

Etonnons-nous des merveilles de la nature !

 

Soyons attentifs au rythme des saisons, à leur variété, leurs couleurs nuancées...

Trop souvent blasés par toutes sortes d'images et toutes sortes d'écrans, nous oublions d'observer ce qui nous entoure...

 

Pourtant, la nature nous offre des spectacles uniques, une variété inouie de formes, de couleurs, de textures.

 

Il suffit d'observer un helleborus niger pour en percevoir toute l'élégance, la délicatesse, le charme de ces pétales aux teintes éblouissantes.

Il convient d'admirer les couleurs éclatantes des primevères, quand la saison est revenue.

On peut s'attarder à contempler un coucher de soleil, des nuances variées de roses et de rouges, des nuées éclaboussées de xanthe et de pourpre...

 


 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Cultiver son étonnement et son imagination...
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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 10:57
Quelquefois si douces...

 

 

 


Une jolie déclaration d'amour adressée à toutes les femmes, un texte empli de sensibilité, de force et d'émotion... tout le monde connaît cette chanson de Julien Clerc.

 

D'abord, c'est la douceur de la femme qui est mise en valeur grâce à un adjectif souligné par un adverbe d'intensité "si douces"...

 

Cette douceur est suggérée par des sonorités délicates qui évoquent la tendresse : sifflante "s", chuintante "ch".

 

Et cette douceur vient atténuer les douleurs du poète qui s'exprime à la première personne donnant un ton confidentiel au texte : "quand la vie me touche..."

 

Curieusement, la femme est aussi définie par sa dureté, sa capacité à provoquer des blessures que ressent intensément le poète... Les sonorités de gutturales "r" viennent souligner cette idée.

 

Ainsi, est mise en évidence toute la complexité de l'être féminin, oscillant entre tendresse et force...

 

Le refrain déroule une déclaration d'amour, réitérée, adressée à toutes les femmes... 

 

Le poète évoque, aussi, toute la fragilité inhérente à la femme, ce qui en fait un être particulier, un être qui peut paraître lointain, inaccessible, "difficile".

 

L'adverbe de temps "quelquefois" qui ponctue le texte montre bien toutes les nuances qui s'imposent pour décrire la femme.

 

Humour, drôlerie, sentiment de solitude alternent dans des tableaux successifs : d'abord une scène intimiste, "sur un coin d'épaule", où le regard de la femme est mis en valeur dans cette expression où se mêlent subtilement sensation visuelle et tactile : "regard qui frôle", suggérant toute la sensualité féminine.

 

Puis, l'affirmation d'une solitude parfois consentie, mais qui semble pesante, ce que suggère la répétition de l'expression "si seules".

 

La femme devient même, pour le poète, un condensé d'humanité : à la fois, "mère, enfant", mais aussi "impatience, souffrance", des sentiments contradictoires.

 

Dans le dernier refrain, le poète réitère sa déclaration d'amour, en y ajoutant une douleur inscrite dans le verbe "déchirer", associé à la notion de désir.

 

Et ce désir semble exacerbé par l'emploi du terme "pire".

 

Le texte s'achève sur le mot "femmes", mis en valeur et magnifié par l'interjection :" O".

 

Voilà un bel hommage à la fois majestueux et intimiste, dédié à la femme, une chanson intemporelle qui restitue une humanité, une tendresse, un émerveillement...

 

Les paroles ont été écrites par Jean-Loup Dabadie, la musique composée par Julien Clerc.

 

 

Le texte :

 

http://www.paroles-musique.com/paroles-Julien_Clerc-Femmes_Je_Vous_Aime-lyrics,p16943

 

 

 

 


 

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