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30 décembre 2016 5 30 /12 /décembre /2016 08:37
François Hollande a enfin gracié Jacqueline Sauvage !

 


 

"Mieux vaut tard que jamais", pourra-t-on dire de cette grâce présidentielle qui permet, enfin, à Jacqueline Sauvage de sortir de prison.

 

Après une grâce partielle, rejetée par les juges, François Hollande a accordé une grâce totale à cette femme, victime pendant des années de violences conjugales, elle qui avait tué son mari, afin de se libérer de son emprise.

 

Rappelons les faits : le 10 septembre 2012, Jacqueline Sauvage avait tué son mari de trois coups de fusil dans le dos, à leur domicile près de Montargis, dans le Loiret. L'homme lui faisait vivre un enfer depuis 47 ans : coups, abus sexuels, sur elle mais aussi sur ses filles. La veille du meurtre, le fils, battu par son père, s'était suicidé par pendaison. 

 

Face à de telles ignominies, quel pouvait donc être le recours de cette femme ?

La condamnation qui lui avait été infligée, 10 ans de prison était une injustice totale.

 

Une femme battue, insultée, pendant des années, ayant subi un tel calvaire, ne pouvait que se révolter contre son bourreau.


C'est un fait : les violences faites aux femmes sont, trop souvent, minimisées. Le verdict qui pesait sur Jacqueline Sauvage tendait à cautionner et justifier ces violences.

 

Ainsi, il a fallu une pétition, une mobilisation importante, pour que sa grâce soit enfin obtenue, des personnalités ont oeuvré pour sa libération : le 10 décembre, plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées, place du Trocadéro, à Paris, pour réclamer la grâce totale de Jacqueline Sauvage, en présence de plusieurs personnalités comme les actrices Eva Darlan (présidente du comité de soutien), Anny Duperey et Danièle Evenou. 

La détermination de ces soutiens a porté ses fruits.

La justice est souvent rigide dans ses institutions, et, en l'occurrence, elle s'est montrée particulièrement figée dans ses décisions.

 

On aurait aimé que la grâce accordée par François Hollande intervienne avant Noël, mais elle vient redonner de l'espoir à toute une famille meurtrie, juste avant les fêtes de fin d'année.

 

Symbole de toutes les violences que subissent les femmes, Jacqueline Sauvage a pu, enfin, sortir de prison : il lui reste un long parcours pour se reconstruire.

Elle mérite de retrouver un peu de calme et de sérénité, après toutes les souffrances qu'elle a vécues...

 

On aurait aimé que la justice lui épargne un nouveau calvaire, avec cette condamnation d'une sévérité injustifiée.

 

Les femmes battues sont, hélas, encore trop nombreuses dans notre pays : souvent, elles éprouvent de la honte, hésitent à en parler et restent murées dans leur statut de victimes.

Le cas de Jacqueline Sauvage est particulièrement révélateur et caractéristique de cet enfer que vivent les femmes battues, dans le huis-clos de leur foyer.

 


 

 

 

François Hollande a enfin gracié Jacqueline Sauvage !
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29 décembre 2016 4 29 /12 /décembre /2016 09:18
Une chanson qu'on a tous fredonnée : A bicyclette...

 

 


Un hommage à la bicyclette, une célébration de la jeunesse, de l'amour, de l'amitié, du partage, un hymne à la nature : cette chanson connue de tous réunit tous ces thèmes dans un style familier et poétique.

 

On doit ce texte à Pierre Barouh qui vient de nous quitter, victime d'une crise cardiaque, à l'âge de 82 ans...

 

On a tous fredonné cette chanson au rythme vif : on se souvient de cette équipée à bicyclette qui réunit des amis, des copains partis de bon matin.... Le pronom indéfini "on" vient souligner la solidarité qui les unit.

 

L'emploi de l'imparfait sert à évoquer la nostalgie d'un temps passé et révolu, ainsi qu'une habitude...

 

Des prénoms sont, ensuite, égrenés : "Y avait Fernand y avait Firmin Y avait Francis et Sébastien Et puis Paulette..." 

Les personnages nous paraissent, ainsi, très familiers, proches de nous.... l'énumération s'achève sur le prénom de la jeune femme "Paulette" qui est, ainsi, mise en valeur, en fin de vers...

 

Celle-ci devient l'objet de toutes les sollicitations, car l'amour donne "des ailes"...

 

Le poète évoque, aussi, toutes les difficultés des "petits chemins de terre"... parcourus à bicyclette...

La course devient "un enfer" accepté : tous veulent séduire la jeune femme, en refusant de mettre un pied à terre, "devant Paulette"... d'autant que cette fille du facteur connaît tous les chemins de campagne et qu'elle-même sait maîtriser parfaitement sa bicyclette...

 

Une halte est tout de même bienvenue près de "la rivière"... Un tableau champêtre plein de charmes est, alors, esquissé : "fougères, champs, soleil, buissons..."

On perçoit l'élan, la jeunesse, la liberté des personnages qui "se roulent dans les champs"...

 

Et, aussitôt, surgissent des "sauterelles, des papillons, des rainettes" qui deviennent, sous la plume du poète, "bouquet changeant", belle métaphore qui suggère une nature foisonnante...

 

Le soleil couchant magnifie les "silhouettes" des personnages et le retour est ponctué de sentiments contrastés : bonheur de la promenade et de l'effort, et vague à l'âme de ne pas avoir pu profiter d'un tête à tête avec Paulette...

 

Des rêves apparaissent, des audaces sont envisagées "Prendre furtivement sa main Oublier un peu les copains..." 

 

Les envies de conquête sont toujours remises au lendemain " J'oserai, j'oserai, demain..." Les futurs soulignent la vigueur du désir et l'espoir à venir.

 

La simplicité du style, la justesse de l'observation des personnages, le souvenir si présent donnent à cette chanson une sorte d'universalité qui nous séduit et nous touche....

 

Pierre Barouh a écrit d'autres textes de chansons qui restent gravés dans nos esprits : Des ronds dans l'eau, Un homme, une femme... 

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bicyclette_(chanson)

 

La playlist de France inter :

 

https://www.franceinter.fr/musique/pierre-barouh-la-playlist-de-france-inter
 

 

Photo : Pixabay

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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 09:38
Des chants de Noël prohibés dans des écoles italiennes...

 

 


 

Incroyable ! Jusqu'où ira-t-on dans le déni de notre culture pour faire face à l'afflux de migrants que nous recevons en Europe ?

 

Même si nous ne sommes pas croyants, notre culture est indéniablement chrétienne : notre peinture, nos beaux arts, notre architecture, notre littérature sont imprégnés de christianisme. On ne peut renier cet héritage si important.

 

Notre civilisation, elle-même, est chrétienne : respect de la dignité humaine, principe d'égalité, valeurs morales...

Nous devons préserver cet héritage sur lequel sont fondées nos démocraties.

 

Pourtant, partout, on assiste à un recul et à une démission : les crèches sont suspectes, alors que dans certaines régions, elles constituent une tradition ancestrale.

 

De la même façon, en avril 2015, la RATP avait censuré une affiche d'un concert des Prêtres, au "bénéfice des chrétiens d'Orient", puis était revenue sur sa décision, devant le tollé provoqué par cette mesure.

La RATP, à la suite de différentes pressions, avait, en effet, décidé de supprimer de cette affiche l'expression "en faveur des chrétiens d'Orient", au nom de la laïcité !

 

Autre décision surprenante : en Italie, des écoles ont pris l'initiative d'interdire des chants chrétiens pour Noël....

À Castelfranco Emilia, dans la province de Modène, la direction d'une école maternelle a décidé de supprimer toute référence à la signification religieuse de la fête lors du spectacle de Noël de l’école. C’est jugé trop "catholique" et donc offensant et non inclusif.

 Seuls sont autorisés le Père Noël, les rennes et les elfes…

 

Par ailleurs, les enfants de deux écoles primaires n'ont pas chanté, cette année, lors de leurs spectacles de Noël, la plus célèbre chanson de Noël en Italie : Tu scendi dalle stelle (tu descends des étoiles).

 

Les responsables de ces deux écoles ont estimé que ce chant pouvait heurter la sensibilité des enfants et de leurs parents d’une autre religion… Cette chanson a donc été remplacée par un chant africain.

 

Devrons-nous, ainsi, renoncer à notre culture pour un meilleur accueil des migrants ?

Faudra-t-il supprimer les croix chrétiennes, les églises ?

 

Faudra-t-il renoncer à toute notre littérature imprégnée de foi chrétienne ? Exclure, par exemple, des écoles et des lycées Le Génie du christianisme de Chateaubriand ou encore de nombreux poèmes de Hugo imprégnés de religion ??

 

Jusqu'où ira-t-on dans ces dérives ?

 

Faudra-t-il bientôt interdire les marchés de Noël où sont vendus des crèches et des santons ?

Faudra-t-il supprimer des programmes d'histoire de l'art certains tableaux représentant des scènes religieuses ?

 

 

Autre article sur le sujet :

 

http://rosemar.over-blog.com/2015/04/desormais-un-mot-a-bannir-chretiens.html

 

 

Photos : Pixabay et rosemar

Des chants de Noël prohibés dans des écoles italiennes...
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26 décembre 2016 1 26 /12 /décembre /2016 09:00
Cadeaux et paquets de Noël...

 

 

 

Le Père Noël s'affaire, il s'active : tant de cadeaux à préparer et à distribuer !

 

Noël est, pour lui, l'occasion de décorer les cadeaux de papiers aux couleurs éclatantes : rouge, or, étoiles, arabesques, feuilles de houx, blancheur de neiges...

 

Au pied du sapin, les cadeaux se parent de motifs variés : fleurs, enfants stylisés, bandeaux de couleurs variées, étoiles neigeuses...

 

Des rubans enserrent les papiers, les entourent de tourbillons de lumières...  serpentins de boucles dorées qui se vrillent en vagues d'éclats d'écumes.

 

Sous le vert sombre de l'arbre, les cadeaux rutilent, s'animent de guirlandes lumineuses, ils décorent le sapin de leurs couleurs vives, de leurs formes variées.

 

Sous l'arbre de Noël, les cadeaux s'ornent de messages de bonheur : joyeux Noël, belles fêtes, arrivé du pôle Nord, à ouvrir le jour de Noël, des étoiles pour Noël...

 

Près des paquets, des pignes de pins énormes disséminées apportent leurs touches de bois, aux écailles resplendissantes, aux senteurs chaleureuses....

 

Le brun des pignes près des couleurs chatoyantes de rouge, d'or, d'argent : nature et feux d'artifices d'éclats colorés !

 

Le brun des pignes, le vert des aiguilles, les senteurs ambrées se mêlent aux décors de Noël...

 

Les branches de l'arbre ploient sous les décorations de Noël, les cadeaux attendent d'être offerts à tous, les cadeaux aux couleurs d'aurore et de lumière soulignent les splendeurs de Noël....

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Cadeaux et paquets de Noël...
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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 08:21
La crèche de Noël : gardons nos traditions !

 

 

 

 

Gardons nos traditions ! Elles sont essentielles, car elles nous relient au passé : de nombreuses polémiques sont apparues quand des crèches de Noël ont été installées dans des mairies ou dans des lieux publics.

 

Pourtant, la crèche fait partie de notre culture : en Provence, on est particulièrement attaché à ces crèches ancestrales, aux santons empreints de charmes et de naïveté.

 

La crèche, c'est comme une institution, même pour ceux qui ne sont pas croyants : elle est une belle tradition qui se perpétue, et qui doit être préservée.

 

On aime cette représentation des villages provençaux, avec ses personnages pleins d'humilité qui évoquent le petit peuple : le meunier, le berger, le rémouleur, la porteuse d'eau, le boulanger... autant de petits métiers.

 

On aime le symbole de la crèche : un enfant qui évoque un renouveau.

Toute la population d'un village vient admirer l'enfant Jésus. Et les santons célèbrent, aussi, la vie quotidienne de la Provence.

 

La crèche se prépare en famille : il est d'usage, en Provence, d'aller cueillir de la mousse pour garnir la crèche et c'est, là, l'occasion d'une promenade vivifiante dans la campagne environnante, à la recherche de ce trésor de l'hiver.

 

La veille de Noël, on dispose la crèche au pied du sapin, on la garnit de branches de houx, et tous les santons reprennent vie dans un décor rustique aux senteurs boisées.

 

Si la crèche est liée à la religion chrétienne, elle fait, aussi, partie de notre patrimoine culturel : on aime les noms pittoresques de certains personnages : le ravi, le boumian, le pescadou....

 

La crèche est un véritable décor de Noël : on ne peut s'offusquer d'en voir dans nos rues, dans nos mairies.

Et la crèche nous émeut, par sa simplicité, par ses significations : elle est, d'abord, l'image d'une nourriture qui apporte l'essentiel, elle est aussi la marque d'une humilité originelle...
Celle des premiers chrétiens, d'une foi pure et intacte, celle d'un monde qui n'est pas frelaté.

Ces symboles sont importants.

 

Arrêtons de renier notre propre culture !

Notre culture est faite d'apports divers et la chrétienté en fait partie, elle est d'ailleurs à l'origine de nombreuses oeuvres picturales, architecturales, littéraires.

 

Gardons nos traditions ! Elles sont si belles, porteuses de sens et de symboles forts !
 

 


 

 

 

 

 

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 09:06
Un concert de Noël chaleureux et éclectique...

 

 


 

Un concert pour fêter Noël, une chorale pour faire résonner la musique de Verdi, Haendel, Schubert, mais aussi des textes de Goldman, Isabelle Boulay, Brel, Beau Dommage, ou encore des chants traditionnels connus de tous, comme Minuit Chrétien ou Happy day... Voilà de quoi séduire un public nombreux pendant cette période de Noël...

 

Un bel éclectisme dans ce répertoire : une occasion de réunir des musiques venues d'horizons différents et de créer, ainsi, une nouvelle harmonie.

 

La chorale Rap's ody swing a donné ce spectacle, en l'église Sainte Jeanne d'Arc, à Nïmes.

 

Le concert s'ouvre sur un air célèbre de Verdi : Nabucco, Va pensiero...

Les choristes rentrent en scène et nous proposent toute la solennité de ce chant qui exprime un désir de liberté ainsi que la nostalgie et la beauté du pays natal... L'émotion est au rendez-vous, palpable et prenante... Le public vibre et ressent toute la ferveur de ce chant.

"Va, pensiero, sull’ali dorate ;
Va, ti posa sui clivi, sui colli,
Ove olezzano tepide e molli
L'aure dolci del suolo natal !"

"Va, pensée, sur tes ailes dorées ;
Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines,
Où embaument, tièdes et suaves,
Les douces brises du sol natal !"

La gaieté du Benedicat Vobis de Haendel éclate, ensuite, et restitue toute la joie de Noël....

"Aleluia, Aleluia 
Benedicat Vobis
Dominus, Dominus
qui fecit coelum et terram."

 

Puis, c'est un texte de Goldman, intitulé La mémoire d'Abraham qui est mis à l'honneur : un magnifique texte qui évoque les difficultés de la foi, et l'importance de l'amour.

Une chanson pour rêver nous est offerte : Chanson pour les mois d'hiver, pleine de tendresse, elle réunit deux coeurs.

 

L'humour est, aussi, de la fête avec La complainte du phoque en Alaska de Beau Dommage.

 

La poésie est convoquée, également : on peut se laisser bercer par cette chanson de Jacques Brel : Il neige sur Liège... un texte qui restitue toute la beauté, le mystère de la neige en train de métamorphoser les paysages, dans une atmosphère feutrée qui gomme les aspérités, les bruits...

 

C'est ensuite Un monde en sarabande qu'il nous est donné d'écouter sur une musique de Haendel : la folie du monde est opposée à la beauté de la terre, à un profond désir de tendresse.

 

La chanson suivante nous fait rêver à un monde meilleur, où les enfants pourraient s'épanouir et vivre dans un bonheur universel : un texte de André Daniel Meylan, Le meilleur de nous mêmes.

 

On peut se laisser emporter par le rythme de L'enfant au tambour, chanté traditionnellement à Noël, adaptation d'un texte anglo-saxon : The little drummer boy, écrit en 1941 par Katherine Davis, l'histoire d'un enfant parti à la recherche de son père, mort à la guerre.

 

L'Ave Maria résonne bientôt sous les voûtes de l'église : le chant s'élève et transporte les âmes et les coeurs dans une sérénité apaisante.

 

Un autre chant Minuit chrétiens fait rayonner la nuit de Noël et le nom même de cette fête.

"Noël ! Noël ! voici le Rédempteur ! 
Noël ! Noël ! voici le Rédempteur !"

 

Le gospel est également représenté grâce à l'hymne Happy day, que tout le monde connaît : rythmé par des battements de mains, il emporte l'enthousiasme du public.

 

La chanson Blue Christmas évoque un Noël triste, éloigné de l'être qu'on aime.

 

Le concert s'achève, déjà, avec le traditionnel Noël blanc dans une version modernisée et rythmée et le célèbre We wish you a Merry Christmas.

 

Bonne humeur, harmonie, enthousiasme s'expriment dans les applaudissements du public venu nombreux assister à ce concert de Noël, dirigé, de main de maître, par le chef de choeur, Nathalie Martinez.

 

Joyeux Noël à tous...

 

 

 

 

Vidéos : rosemar

 

Photo : Pixabay

Nabucco

Nabucco suite

Benedicat vobis

La mémoire d'Abraham

Chanson pour les mois d'hiver

La complainte du phoque en Alaska

Il neige sur Liège

Un monde en sarabande sur une musique de Haendel

Le meilleur de nous-mêmes

L'enfant au tambour

Ave Maria

Minuit chrétiens

Happy day

Blue Christmas

Noël blanc

We wish you a merry Christmas

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22 décembre 2016 4 22 /12 /décembre /2016 14:10
Festoyer ! Voilà un verbe généreux...

 

 

 

 


"Festoyer" ! Voilà un verbe généreux, empli de noblesse !

Ce verbe ancien, quelque peu tombé en désuétude, mérite d'être réhabilité... On lui préfère trop souvent le terme plus banal "fêter".

 

Et pourtant, quel charme dans ce mot aux allures moyenâgeuses ! Quelle ampleur, quelle majesté et quelles sonorités éblouissantes !

Fricative à l'initiale, sifflante "s", pleines de douceur, dentale "t", palatale finale, aux éclats étincelants... le verbe "festoyer" rayonne et nous entraîne vers des fêtes conviviales, où s'affichent des sourires, des complicités, des connivences...

 

On entend des airs de musique, des chansons pleines de gaieté, on voit une table décorée de mets choisis, on se laisse bercer par une ambiance chaleureuse, et on en oublie tous les soucis quotidiens...

 

Le verbe "festoyer" a des origines anciennes : issu du latin "festus, de fête", il nous fait remonter aux sources de notre langue...

 

Les occasions de festoyer se font plus rares dans notre monde connecté.

Pourtant, la fête réunit, rassemble souvent dans des lieux agréables : un pique-nique au bord de l'eau, un repas sous des platanes, un jardin, au printemps.

 

La fête n'est-elle pas l'occasion d'un partage, d'une harmonie ?

 

Et le verbe "festoyer" fait revivre ces fêtes d'autrefois, où se mêlaient musique, spectacles, danses...

 

Le verbe "festoyer" danse sous nos yeux, il fait briller les regards, charme les coeurs et les papilles...

Il rassemble une harmonie de sensations, il s'adresse à tous nos sens et nous comble de bonheurs...

 

J'aime ce verbe d'autrefois, au charme un peu désuet, ce verbe qui nous parle du passé, qui nous invite à la joie.

Ce verbe qui a gardé la sifflante "s", de ses lointaines origines latines....

Festivités, festif, festoyer : autant de termes chaleureux réunis dans une même famille !

 

 

 

 

Photos : Pixabay

Festoyer ! Voilà un verbe généreux...
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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 16:27
Berlin sous le choc d'un attentat...

 

 

 


Berlin a connu, hier, un attentat dont le mode opératoire est proche de celui commis à Nice, il y a quelques mois : un camion fou a foncé sur un marché de Noël, faisant de nombreuses victimes, 12 morts, et plusieurs dizaines de blessés, un bilan provisoire très lourd.

 

Ce mode opératoire peut faire des ravages, il nécessite peu de moyens : le camion a sans doute été intercepté et volé par les terroristes qui ont commis cet attentat. En quelques secondes, cette agression a fait de nombreuses victimes.

 

Peut-on se prémunir contre de telles attaques ?

C'est, là, une reproduction macabre de l'attentat du 14 juillet, à Nice.

 

Ces terroristes ont attaqué la capitale allemande, lors d'une fête religieuse, un symbole fort pour frapper l'opinion.

 

Le conducteur du camion a été interpellé, une autre personne a été retrouvée morte à l'intérieur du véhicule.

 

Evidemment, il est difficile de prévoir cette forme de terrorisme aveugle, difficile de protéger tous les lieux où se déroulent des fêtes de Noël.

Comment sécuriser toutes les églises, tous les marchés, toutes les messes, tous les rassemblements prévus lors de ces festivités de Noël ?

 

Les allemands qui ont le réputation d'être stricts et rigoureux dans le domaine de la sécurité n'ont pas échappé au danger du terrorisme.

Plusieurs attaques en Allemagne avaient été revendiquées par l'état islamique, mais ce dernier attentat est d'une ampleur inédite dans ce pays.

 

Le scénario de Nice se répète, ainsi, sur le territoire allemand : c'est un quartier touristique de Berlin qui a été visé, lors des fêtes chrétiennes de Noël, une cible qui n'a pas été choisie par hasard.

 

L'Allemagne qui a accueilli un grand nombre de réfugiés, sous l'impulsion d'Angela Merkel, se retrouve dans une situation difficile.

L'extrême droite allemande peut exploiter cette tragédie pour dénoncer cette politique d'accueil.

Face à la gravité de cet attentat, comment va réagir Angela Merkel ?

 

Comment sécuriser tous les lieux publics extérieurs ? La tâche paraît impossible, quand des terroristes sont infiltrés dans la population.

Avec cet attentat, c'est l'Europe, dans son ensemble, qui est visée.

Le suspect arrêté serait arrivé en Allemagne en décembre 2015 et aurait demandé l'asile : on ne connaît pas encore son identité.

Pour l'instant, il nie les faits...

 

 


 

 

 

Berlin sous le choc d'un attentat...
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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 16:40
Les supermarchés débordent...

 


 

Les supermarchés débordent : Noël approche et la grande goinfrerie du réveillon se prépare, les étalages regorgent de nourriture.

 

Les sauces, les boudins, les foies gras sont à la fête : une diversité étonnante dans les préparations, tapenades, rouilles provençales, sauces écrevisse, wasabi, escalopes de foies gras, terrines, foies gras entiers...

Amuse-bouches, amuse-gueules, verrines, canapés de toutes sortes, jambon, fromage, saumon, rillettes de canards, figue rôtie, tzatziki...

Un luxe et une débauche de goûts, de couleurs, de formes, de senteurs....

Un rayon entier est consacré aux foies gras.

 

Est-il possible de vendre toutes ces variétés de produits ? Le rayon traiteur nous invite à une pléthore de feuilletés apéritifs, de cassolettes, de tartes, de cakes, de vol-au-vent....

Noël, fête de la nativité, devient l'occasion d'une frénésie de consommation inouie : tout nous y incite, tout nous pousse à consommer.

 

Le prêt-à-manger est particulièrement bien représenté : les sauces, les canapés, les friands... Il ne reste plus qu'à déguster et avaler le produit... Les cocktails dînatoires, les pâtés en croûte, les blinis à la truffe, les minis croquants attirent le regard par leurs couleurs étonnantes.

C'est le règne de l'immédiateté qui s'impose : aucune préparation, il suffit de déballer le produit de sa gangue de plastique et de le consommer avec avidité.

Le plaisir de la cuisine disparaît, on peut engloutir cette nourriture, ce prêt-à-manger, sans trop se soucier de sa composition...

 

Certains se laissent aller à cette facilité, à cette paresse de la consommation... au point d'en oublier le contenu.

L'emballage, les couleurs, l'apparence extérieure l'emportent sur tout le reste.

 

Au rayon pâtisserie, c'est encore un luxe de couleurs : les bûches offrent une débauche de formes, de saveurs... La chantilly s'épanouit en volutes abondantes sur les gâteaux alignés.

Partout, ça déborde, partout, c'est un luxe de raffinement...

 

Noël devient une fête de la surconsommation, un délire alimentaire qui conduit aux pires gaspillages, à l'indigestion, à des excès de toutes sortes.

 

Nos sociétés de consommation ne nous entraînent-elles pas, ainsi, vers des dérives dangereuses ?

Il faut veiller à une certaine modération, et éviter cette gabegie généralisée.

 

Il conviendrait de fêter Noël, sans passer par ces excès et cette débauche alimentaire.

 

 

 

 

 

 

Les supermarchés débordent...
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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 14:20
Ramures d'hiver...

 

 

 

 

L'hiver s'installe peu à peu, il façonne les arbres, les modèle, leur donne des allures somptueuses et fantomatiques.

 

Les ramures se dévoilent et décorent le ciel bleu de leur parures sombres...

 

Les ramilles se multiplient à l'infini...

 

Des dentelles sur l'azur, des résilles infinies, des entrelacs, des brouillards et des brouées de ramilles qui se perdent sur l'horizon...

 

Les ramures dessinent des arabesques, des envolées, des vrilles, des arantèles...

Des guipures sombres nimbent l'azur...

 

Tout est douceur, tout est harmonie dans ce déroulement de branches.

 

Tout est finesse, broderie subtile, écheveau, trame somptueuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Ramures d'hiver...
Ramures d'hiver...
Ramures d'hiver...
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