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5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 15:06
Paysage de neige...

 

 

La neige sur des pentes douces... un paysage blanc, fantomatique, recouvert d'une poudreuse de lumières...

 

Splendeur de neige ! Splendeurs de l'hiver !

 

 

Un petit bouquet d'arbres en broussailles, aux teintes sombres, magnifie la clarté de la neige...

 

 

Deux arbres isolés sur la pente projettent leurs ombres légères sur un sol éclatant de blancheur...

 

 

Le ciel d'un bleu intense fait briller les éclats de la neige...

 

 

Le ciel bleu irradie la neige de lumières...

 

 

 

 

 

 

 

 

Paysage de neige...
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3 janvier 2020 5 03 /01 /janvier /2020 09:53
Les joies du patin à glace...

 

Il existe des patineurs expérimentés qui accomplissent des prouesses sur la glace... et puis, il y a les débutants qui découvrent les joies de la glisse...

 

Pour les fêtes de fin d'année, une patinoire provisoire a été installée près de la Maison Carrée à Nîmes.

 

On a pu y voir des patineurs confirmés, mais aussi des néophytes qui s'essayaient à l'art de la glisse.

Pas facile de tenir debout sur la glace !

 

Certains s'accrochent désespérément à la rambarde pour éviter les chutes, font des petits pas maladroits, perdent sans cesse l'équilibre, se rattrapent de justesse !

 

Malgré tous leurs efforts, certains chutent lamentablement... et la glace est dure ! On les voit exécuter des moulinets pour essayer de maintenir l'équilibre... mais peine perdue ! Ils retombent sur la glace...

 

C'est là qu'on voit toutes les difficultés de la discipline...

 

Le spectacle est parfois amusant : difficile de résister à un éclat de rire lorsque quelqu'un chute maladroitement et lourdement...

Surtout lorsque la scène se répète : c'est ce qu'on appelle du comique de répétition...

Et, malgré tout, certains ne renoncent pas, persistent dans leurs efforts et leur volonté de garder l'équilibre...

C'est admirable ! Le patinage, on le voit, est une école de volonté, de persévérance...

 

Il est plus facile, sans doute, de commencer jeune afin d'acquérir les bons gestes, les bons réflexes : on voit, ainsi, des petits bouts de choux qui ont déjà acquis des notions d'équilibre. Ils se déplacent dans la foule des patineurs, en évitant tous les obstacles...

 

Joli spectacle, en tout cas ! D'autant que le cadre est somptueux : la Maison Carrée construite il y a 2000 ans, avec ses colonnes élégantes, ses décors de feuilles d'acanthe, ses murs aux teintes d'ocres...

 

 

 

 

 

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1 janvier 2020 3 01 /01 /janvier /2020 09:04
Une bonne année à tous pour célébrer le retour de la lumière...

 

 

Une bonne année à tous pour célébrer le retour de la lumière, les jours qui grandissent, comme un espoir de renouveau...

 

 

 

Une bonne année pour célébrer le soleil renaissant, la magie de la lumière qui nous réconforte...

 

 

 

Une bonne année pour célébrer ce bonheur des jours qui nous amène vers le printemps...

 

 

 

Une bonne année à tous pour célébrer la lumière...

 


 

 

 

 

 

 

 

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30 décembre 2019 1 30 /12 /décembre /2019 08:49
Et même les danseuses !

 

 

 

Emmanuel Macron a réussi, avec sa réforme des retraites, à focaliser toutes les oppositions : et même les danseuses et les danseurs de l'Opéra de Paris se sont mis en grève pour protester contre ce projet de réforme...

Finie la retraite à 42 ans pour ces professionnels du spectacle...

 

Sur le parvis de l'opéra, le corps de ballet, l'orchestre, les techniciens ont présenté sur une scène improvisée un extrait du Lac des Cygnes, une façon d'alerter et de se mobiliser contre la réforme des retraites...

Les danseuses en tutu ont offert un mini-spectacle au public.

En grève, les danseurs craignent de voir disparaître leur pension.

 

Enseignants, cheminots, conducteurs de bus, routiers, policiers, pompiers, personnel aérien, surveillants pénitentiaires, marins, infirmières, salariés d'EDF, tous se révoltent contre cette "réforme" qui les inquiète et menace leurs acquis sociaux.

 

Pour calmer la colère des enseignants, le gouvernement envisage d'augmenter leur salaire, mais sans donner aucune garantie précise.

 

Pour éteindre les contestations des professionnels du spectacle, le gouvernement propose de faire intervenir la fameuse clause du grand-père : seuls les danseurs et danseuses qui entrent dans la carrière en 2022 seraient concernés par la réforme.

 

Mais en quoi ces danseurs seraient-ils susceptibles d'accepter une réforme que récusent les professionnels d'aujourd'hui ?

 

C'est absurde ! Le gouvernement louvoie, traite les problèmes au coup par coup, preuve d'un amateurisme inquiétant.

Du côté de la SNCF, le gouvernement a repoussé l'entrée des cheminots dans le nouveau système, qui concernera les personnes nées à partir de 1985 pour les conducteurs au statut  et celles nées à partir de 1980 pour les sédentaires...

 

De toute évidence, la réforme des retraites a été mal pensée : d'ailleurs, le gouvernement ne cesse de proposer des amendements et des bricolages aux uns et aux autres.

Tout cela dénote un manque de rigueur et de sérieux.

 

Ne serait-il pas plus cohérent de retirer ce projet de réforme qui suscite des oppositions si nombreuses ?

 

 

 

 

 

Et même les danseuses !
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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 12:19
Canards en balade...

 

 

Sur le canal irisé de pluie, des cols verts sillonnent l'eau constellée de feuilles d'automne...

 

 

Des étoiles éparpillées qui forment des îlots aux teintes éblouissantes...

 

 

Des embruns lumineux sur le miroir de l'eau...

 

 

Les canards entraînent après eux des sillages ondoyants, des vagues légères qui se multiplient à l'infini.

 

 

Sur l'eau, des reflets, des frémissements, des teintes moirées de verts, de roux, des lumières douces de l'hiver qui commence...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 décembre 2019 5 27 /12 /décembre /2019 11:42
La magie du patinage !

 

La magie du patinage ! Eh oui, on pourrait croire à une forme de magie quand on voit évoluer les patineurs et patineuses sur la glace... Quelle souplesse ! Quelle élégance ! Quelle impression de facilité !

 

Et pourtant, derrière tant d'élégance, que de travail, que d'heures d'entraînement !

 

Le patinage exige force, tonus, agilité, technique... et quand il s'agit de danse sur la glace, il faut aussi de la grâce...

 

C'est un magnifique spectacle que de voir évoluer ces artistes sur la glace...

 

Et quand le spectacle se déroule devant un monument antique, la Maison Carrée, à Nîmes, le ballet est encore plus captivant...

 

Les colonnes de marbre forment un somptueux décor... dans la nuit, elles s'illuminent de teintes nouvelles d'aurore aux doigts de rose...

 

Le monument devient un palais féerique, les lumières soulignent la forme élancée des colonnes, la délicatesse des feuilles d'acanthe qui ornent les chapiteaux...

 

Ce bâtiment construit il y a plus de 2000 ans au début du premier siècle après J. C. nous est parvenu dans un état de conservation remarquable : colonnades et murs sont intacts. 

 Les feuilles d'acanthe au sommet des chapiteaux dans le plus pur style corinthien font songer à de la dentelle par leur finesse, leur délicatesse. Sous le toit des volutes subtiles parcourent le monument de leur frise ininterrompue.

 

Dans un tel écrin, le spectacle est encore plus magique...

On admire la force de ces artistes, leur maîtrise sur la glace, on admire leur adresse, leur sens de l'équilibre.

 

Boucles, sauts, pirouettes, quelle virtuosité !

 

Des musiques de Noël emplies de gaieté accompagnent toutes ces figures acrobatiques...

 

Un joli spectacle festif, au coeur de la ville de Nîmes...

 

Tout autour, des illuminations, sapins de lumières aux teintes variées, étoiles filantes, un spectacle féerique qui a enchanté petits et grands en cette période de Noël.

 

 

 

un spectacle inaugural donné par  la Compagnie Délice show production.

 

Autres vidéos :

 

https://youtu.be/ffTuw4ng4C8

 

https://youtu.be/xd3EzgUierI

 

 

 

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26 décembre 2019 4 26 /12 /décembre /2019 08:58
Encore l'enfer de la Noël...

 

Ce lundi 23 décembre, je me rends au supermarché pour faire mes derniers achats de Noël... sur la route, soudain, ça bloque : un bouchon dans une station service empêche d'avancer. 

La circulation est à l'arrêt... les gens klaxonnent, s'impatientent, vocifèrent... C'est l'enfer de la Noël... au bout d'un long moment d'attente, on peut finalement circuler.

 

Arrivée au supermarché, je parviens tout de même à trouver assez facilement une place sur le parking.

Mais, à l'intérieur du magasin, c'est la cohue : une foule dense arpente les rayons de nourriture, en quête de victuailles.

 

Au rayon des produits surgelés, plus de langouste : l'étal a été dévalisé....

On trouve seulement des crevettes et des gambas, mais je n'ai pas confiance car le produit a été conditionné en Inde. Je préfère m'abstenir.

 

Les gens circulent difficilement avec leurs caddies, tant les allées sont encombrées.

Des employés viennent encore remplir les rayons avec des chariots roulants : des gâteaux, des panettones, des pâtisseries de toutes sortes.

 

C'est la folie de Noël qui s'empare des clients, c'est la fièvre consumériste qui les saisit invariablement en cette période de l'année.

Pour ma part, j'essaie d'effectuer mes courses le plus rapidement possible car je veux sortir de cet enfer...

J'achète des légumes et des fruits, du poulet, quelques chocolats et des marrons à offrir... j'achète aussi un livre, La panthère des neiges de Sylvain Tesson, encore un cadeau pour la Noël.

 

Je discute brièvement avec l'employé chargé de peser les fruits et légumes : il déclare qu'il n'aime pas la Noël, je lui réponds : "oui, c'est infernal, ici... mais Noël, c'est aussi la fête de la famille et des enfants..."

 

Lui ne voudrait fêter que la lumière... et en effet, c'est une façon de remonter aux origines... Il me dit aussi qu'il déteste souhaiter de "bonnes fêtes"... Il est vrai que c'est là un souhait convenu et répétitif.

Je lui dis donc que je ne lui souhaite pas de bonnes fêtes, et il me lance alors un Merci tonitruant...

 

Je me dirige, au milieu d'un dédale de caddies, vers les caisses mais il faut faire tout le tour du magasin pour rejoindre la file de clients qui est interminable...

Il faut encore attendre, piétiner pour pouvoir payer ses achats.

 

Je sors enfin du magasin, ravie de pouvoir m'échapper de cet enfer consumériste...

 

 

 

 

 

Encore l'enfer de la Noël...
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23 décembre 2019 1 23 /12 /décembre /2019 11:26
Merveilleux chants de Noël !

 

Des chants emplis de gaieté, des chants traditionnels qui évoquent les Noëls de notre enfance... on ne peut qu'être séduit par ces musiques anciennes...

 

La chorale Tutti Canti a donné un magnifique récital de ces chants d'autrefois.

 

On écoute d'abord une mélodie rythmée par un petit tambourin : bonne humeur, enthousiasme sont communicatifs... Les spectateurs sont sous le charme...

 

Puis, place à un chant que tout le monde connaît en Provence : La Cambo me fai mau ... écrit par Nicolas Saboly, il raconte l'histoire d'un berger qui demande qu'on selle son cheval pour aller saluer l'enfant Jésus, car il a mal à la jambe : là encore, on est emporté par le rythme vif de la musique...

"La cambo me fai mau,
Bouto sello, bouto sello
La cambo me fai mau,
Bouto sello à moun chivau."

 

On est aussi séduit par cette mélodie apaisante : Tant crie-t-on Noël. Un chant qui évoque dans un style poétique les charmes de l'hiver : "Dans le bois flambe le houx, et l'hiver rentre chez nous."

Rythmé par triangles et tambourin, le chant "Berger, écoutez" nous entraîne dans des notes emplies de gaieté.

Comment ne pas être ébloui par cette mélodie "Un soir que les bergers...", une chanson de Noël du Béarn ?

 

"Un soir que les bergers rassemblés dans la lande,
Surveillaient leurs troupeaux à l'heure de minuit,
Ils virent tout à coup une clarté si grande,
Que celle d'un beau jour qui luit.


Un sauveur vous est né sous une forme humaine ;
Pour vous Il a voulu se faire tout petit.
Bergers, vous le verrez dans la ville prochaine,
La ville du grand roi David.

 
Il est dans un crèche au jour de sa naissance,
N'ayant autour de lui que ses pauvres parents,
N'attendez pas de voir cette magnificence
Qu'on voit autour des rois du temps."

 

Puis, c'est un court hymne en latin qui nous apaise : "Non nobis", une prière d'action de grâce.

"Non nobis, non nobis, Domine
Sed nomini tuo da gloriam.

Non pas à nous Seigneur, non pas à nous,
Mais à Ton Nom (seul), donne la gloire."

 

C'est ensuite un appel à "Toute la nature humaine" pour aller célébrer l'enfant qui vient de naître : rythmé par un tambourin, ce chant plein de vivacité nous entraîne dans son sillage.

 

Une chanson humoristique des Frères Jacques nous emporte alors dans un tourbillon de jeux de mots...


"C'était un Shah, tait un Shah, tait un Shah,
Un Pacha plein d'argent, Shah Persan si puissant
Que dans son, que dans son, que dans son, son harem
Toutes les femmes lui disaient Shah Shah Shah comme on
t'aime!
Mais malgré ses mi-mi, ses mi-mi, ses milliards,
Le Pacha, Shah Shah Shah, avait bien le cafard,
Des pé-pé, des pé-pé, des pétroles il était saturé...

Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons..."

 

Puis, c'est un "kyrie" apaisant qui nous berce de ses notes si douces et mélancoliques... magnifique !

 

C'est encore un chant traditionnel du Béarn qui évoque les Rois mages :

"Nous sommes trois souverains princes
De l'Orient
Qui voyageons de nos provinces
En Occident
Pour honorer le Roi des rois
Dans sa naissance
Et recevoir les douces lois
Que donne son enfance

Le firmament fait sous le voile
De cette nuit
Scintiller une belle étoile
Qui nous conduit
Nous nous guidons par les beaux feux
Qu'elle fait naître
Nous allons accomplir nos vœux...

 

Une chanson napolitaine : La palummela qui nous séduit avec ses belles sonorités de la langue italienne...

 "Palummella, zompa e vola
addo sta nennella mia…
Non fermate pe’ la via,
vola, zompa ch’ella la…
 Cola scella la saluta,
falle festa falle festa attuorno attuorno…
e le ha di ca, notte e ghiuorno
ie sto sempe ie sto sempe souchpira"

 

"Colombe, saute, et vole
vers ma petite chérie
Ne t’arrête pas en route,
vole, saute, car elle est là
 Avec ton aile, salue-la,
fais lui fête, tourne lui autour
Et dis-lui que nuit et jour
je soupire toujours après elle."

 

On est séduit aussi par cette évocation de l'hiver et de son cortège :

 

"C’est l’hiver et son cortège
Qui arrive tout blanc de neige
Et met dans son capuchon
Les toits rouges des maisons. Bis

 D’abord il appelle le vent
Qui sifflote entre ses dents
Et lui dit: « Va et emporte
Au loin tout’s les feuilles mortes. Bis

 Ensuite il appelle le froid
Et lui dit: « Viens avec moi
Dessinons des fleurs de gel
Aux fenêtres des chapelles." Bis

On se laisse encore bercer par cette célèbre Barcarolle napolitaine :

 

Sul mare luccica l'astro d'argento.
Placida è l'onda, prospero è il vento.
Sul mare luccica l'astro d'argento.
Placida è l'onda, prospero è il vento.
Venite all'agile barchetta mia,
Santa Lucia! Santa Lucia!
Venite all'agile barchetta mia,
Santa Lucia! Santa Lucia!

 

Sur la mer miroite l'astre d'argent,
L'onde est calme, le vent est favorable,
Sur la mer miroite l'astre d'argent,
L'onde est calme, le vent est favorable,
Venez sur mon agile petite barque
Sainte Lucie ! Sainte Lucie !
Venez sur mon agile petite barque
Sainte Lucie ! Sainte Lucie !

 

Le récital s'achève avec le célèbre Ave verum de Mozart : on est ému par la simplicité et la beauté de ce chant religieux :

 

"Ave verum corpus natum de Maria Virgine
Vere passum, immolatum in cruce pro homine,
Cuius latus perforatum fluxit aqua et sanguine,
Esto nobis prægustatum in mortis examine.

 

Je te salue, vrai corps né de la Vierge Marie,
Qui a vraiment souffert et a été immolé sur la croix pour l'homme,
Toi dont le côté transpercé a laissé couler du sang et de l'eau.
Puissions nous te recevoir à l'heure de la mort."

 

Ce concert a été donné au profit de l'ONG Action contre la faim.

Créée en 1979, cette association  lutte contre la faim dans le monde. Sa mission est de sauver des vies en éliminant la faim par la prévention, la détection et le traitement de la sous-nutrition, en particulier pendant et après les situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles.
 

 

 

 

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22 décembre 2019 7 22 /12 /décembre /2019 13:02
La crèche des garrigues...

 

Qu'elle est belle la crèche des garrigues ! Comme la plupart des crèches, elle représente tous les petits métiers, les lieux de nos villages et de nos villes...

 

En Provence, la crèche est entourée de collines pentues où s'accrochent des moulins d'autrefois... de la mousse décore les escarpements...

 

Sur ces collines, des bergers, des moutons, des paysans, une porteuse d'eau, une fileuse...

 

Au centre, une auberge où vacille un feu chaleureux : les gens s'affairent autour du feu pour préparer un repas,un musicien avec sa guitare est posté à l'entrée...

 

Tout à côté, une épicerie avec ses paniers d'osiers remplis de victuailles, avec ses grands tonneaux de vin...

 

Dans un coin, des danseurs forment une ronde autour d'un mât où sont suspendus des rubans...

 

La crèche elle-même couverte de paille accueille un boeuf, des moutons... un berger avec son bâton se tient à l'entrée, dans une attitude humble, pleine de révérence.

 

Au dessus, un ciel illuminé d'étoiles...

 

On entend aussi le doux murmure de l'eau qui fait tourner les moulins...

 

L'ensemble suscite une impression d' apaisement infini : on peut ne pas être croyant et admirer ces constructions éphémères qui évoquent la naissance de Jésus.

 

En Provence, la préparation de la crèche est entourée d'un véritable rituel : quelques jours avant de l'installer, il convient d'aller chercher de la mousse, des branches de houx et de pins dans les sous-bois...

Puis, on dispose les santons en argile aux couleurs vives dans cet écrin de verdure...

Le rémouleur, le puisatier, la bohémienne, le ravi, le meunier, le berger et ses moutons, les anges, Joseph, Marie, une foule de figurines familières...

 

La crèche reste un magnifique symbole...

Symbole de la famille qui se perpétue, symbole du renouveau de la vie...

L'enfant fragile, la famille, les voisins qui viennent admirer le nouveau-né.

Symbole d'amour et de réunion, encore.

 

Préservons ces traditions ancestrales : elles nous relient au passé, à tous ceux qui nous ont précédés...

 

 

 

 

 

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20 décembre 2019 5 20 /12 /décembre /2019 11:35
Elle était si jolie quand le vent l'emmenait...

 

 

Alain Barrière nous a quittés à l'âge de 84 ans : on lui doit des chansons qui font partie de notre mémoire collective, notamment, "Elle était si jolie..."

 

La simplicité de cette chanson écrite et composée par Alain Barrière, sa clarté, son évidence nous émeuvent...

 

Ponctué par des adverbes d'intensité : "si jolie", "trop jolie", le texte évoque une beauté qui attire, et éloigne en même temps : la beauté fait peur, parfois, elle effraie, elle laisse sans voix l'amoureux.

 

Associée au vent qui l'emporte, la jeune femme désignée simplement par le pronom "elle", terme assez vague, paraît d'autant plus lointaine... elle s'enfuit, alors que le vent personnifié raconte encore la beauté de la jeune femme.

 

Le texte écrit au passé, à l'imparfait évoque un souvenir d'autrefois d'un amour qui semble perdu irrémédiablement.

 

Brusquement, le retour au présent redonne une forme d'espoir, mais le vent parle au poète et évoque une forme d'impossibilité à aimer toute une vie.

 

Par ailleurs, l'évocation de l'automne associé aux larmes montre et souligne l'éloignement de la jeune femme.

 

Le poète voit alors "sa robe tourbillonner", dans un parc où virevoltent les feuilles d'automne qui sont personifiées puisqu' elles "frissonnent".

Mais, la jeune femme n'est désormais, plus qu'un rêve...

 

Ce paysage automnal représente bien l'état d'âme du poète : ce sont ses propres frissons que l'on perçoit, en fait, dans cette description pleine de regrets et de mélancolie liée à l'automne.

 

La nature personnifiée, le vent qui parle, les feuilles qui frissonnent donnent à cette évocation une grande poésie...

 

Le vent apparaît bien, ici, comme le symbole de la fuite du temps qui emporte tout sur son passage... Les vers très courts peuvent suggérer l'envolée du vent et l'écoulement rapide du temps qui passe.

 

La mélodie souligne la douceur, le rêve représenté par la beauté de la jeune femme. Les finales de voyelles féminines soulignées dans la prononciation, "joli-e, ravi-e, parti-e" accentuent cette impression de douceur.

 

On retrouve dans ce texte, des thèmes traditionnels : le temps qui passe, l'amour et la difficulté de l'exprimer, l'automne qui évoque la tristesse, un amour perdu que le souvenir garde intact.

 

La simplicité, l'harmonie de la mélodie redonnent vie à ces thèmes éternels...

 

 

 

 

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