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18 décembre 2019 3 18 /12 /décembre /2019 09:32
Cadeaux de Noël : trop d'écrans !

 

Noël approche : désormais, les enfants sont couverts de cadeaux... et les jeux électroniques, les écrans connaissent un vif succès dans le choix des achats de Noël.

Ordinateurs, téléphones, télévisions, i-pads, les écrans se multiplient dans les foyers...

 

Les enfants, les adolescents et même les adultes ont tendance à passer beaucoup trop de temps devant des écrans... et ils n'en ont pas conscience.

Le chercheur Michel Desmurget, spécialiste des écrans, étudie les apprentissages et le cerveau. Il recommande pour les enfants et les adolescents 30 minutes ou une heure maximum par jour. Et ce temps est trop souvent largement dépassé.

 

Plutôt que des écrans, offrons des livres !

Le livre permet une véritable attention et une concentration que n'offrent pas les écrans.

 

Lire est une invitation à la réflexion et à l'analyse.

Sur internet, nous sommes attirés par toutes sortes de messages, de publicités, de titres, d'images, alors que le livre nous apporte une intensité de concentration.

 

Le livre suscite en lui-même des images, favorise le rêve, l'imagination, mais aussi la réflexion.

"Sans câble, sans circuits électriques, sans batteries, compact, le livre peut être utilisé n'importe où ! Il n'a besoin d'être rechargé... il est donc disponible à tout instant. Il suffit de l'ouvrir pour profiter de ses énormes avantages..."

 

Face aux jeux vidéos qui remportent tant de succès de nos jours, il est important de donner aux enfants le goût des livres et ce, dès le plus jeune âge...

 

Romans, poésies, livres d'art ou d'histoire, les choix sont multiples.

 

Une façon d'éveiller la curiosité des enfants et des adolescents, une façon de les inciter à se cultiver, et à se concentrer.

 

Car les jeunes connaissent de plus en plus de difficultés à être attentifs : en classe, leur attention se disperse, ils ne savent plus écouter.

Dès qu'ils sortent d'un cours, les adolescents s'empressent de dégainer leur portable : ils sont victimes d'une addiction aux écrans et ils ne peuvent plus s'en passer.

 

Il faut redonner le goût de la lecture aux jeunes : offrons-leur des livres !

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/culture/noel-fetes-de-fin-annees/les-ecrans-rois-des-cadeaux-de-noel_3744893.html

 

 

 

Cadeaux de Noël : trop d'écrans !
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16 décembre 2019 1 16 /12 /décembre /2019 12:56
ça déborde !

 

Noël approche : les magasins, les supermarchés regorgent de nourriture, des produits sophistiqués, des préparations de toutes sortes qui envahissent les rayons.

Chaque année, on a l'impression qu'on nous incite plus encore à une consommation pléthorique et dangereuse...

 

Jugez plutôt :

"Oeufs de lompe, poivrons à la ricotta, olives manzanilla à la méditerranéenne, accras, ktipiti extra, mini involtini, tzatziki, tarama aux Saint-Jacques, tapenade, guacamole à la mexicaine, blinis moelleux, saumons sauvages, saumons de Laponie, d'Ecosse, de Norvège, escargots de Bourgogne, feuilletés aux escargots, noix de Saint-Jacques farcies, roulés de jambon, bouchées au fromage frais, bouchées apéritives...

 

Pâtés en croûte au foie de canard, pains d'épices, gougères aux quatre saveurs, saucisses costumées, canapés, petits fours, sapin brioche au coeur fondant, tielles sétoises, cakes, black burgers au saumon fumé, saucisses cocktail, verrines aux écrevisses, poivrons, artichauts marinés, feuilletés au ris de veau et aux morilles, parmentier de poulet, de canard, coquilles Saint-Jacques à la Normande...

 

Feuilletés saumon crevettes, feuilletés champignons poulet, feuilletés fromage de chèvre, friands à la viande, saucisses de Morteau, boudins noirs antillais, boudins noirs aux pommes, boudins de Lyon à la crème, saucisses de Francfort, ballotines de jambon, ballotines de volailles, caviar d'Aquitaine, caviar Baeri, plateaux de fromages, etc."

J'en passe et des meilleures...

 

ça déborde !

Que de sophistication dans les dénominations !

On nous incite à surconsommer dans une ambiance festive : musiques, couleurs éclatantes rouge et or, emballages en plastique qui laissent voir les marchandises...

 

C'est la frénésie de Noël qui commence : la fête de la surconsommation...

Mais où est passé l'esprit de Noël ?

 

Comme l'écrit Sylvain Tesson "Etre né sur la paille, avoir échappé à Hérode et finir sur une croix, tout ça pour que le 24 décembre, les foules hystériques se battent devant les vitrines, obsédées par cette question : faudra-t-il ouvrir les magasins le dimanche au cas où l'on n'aurait pas eu le temps de remplir les hottes de Noël ras-la gueule ?"

 

Trop de consommation gâche la fête : nos sociétés nous entraînent vers des excès de toutes sortes, des excès nuisibles pour notre santé, dommageables pour la planète.

Stéphane Floccari dénonce ce phénomène dans un ouvrage intitulé "Survivre à Noël" : "C'est un moment de régression consentie et même organisée qui prend la forme d'une tempête de cadeaux... La grande affaire de la fin de l'année, c'est Noël, avec ses cadeaux, vitrines, dépenses gargantuesques et listes interminables, du moins pour ceux qui peuvent se le permettre... Nous sommes presque tous d'accord, à un moment ou à un autre, pour dénoncer cet état de fait que pourtant nous perpétuons."

 

Et, chaque année on assiste à une surenchère inquiétante... et chaque année, la foule se précipite dans cette orgie consumériste.

 

 

 

 

 

ça déborde !
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15 décembre 2019 7 15 /12 /décembre /2019 13:40
Envols de feuilles...

 

 

Sous le vent, les feuilles du tilleul voltigent lentement et s'éparpillent...

 

Belle retombée de papillons dorés !

 

 

Le tilleul perd peu à peu sa somptueuse toison aux teintes d'or éblouissantes...

 

 

Sur le sol, des tapis de lumières, sur l'arbre, encore quelques éclats généreux...

 

 

Soudain, le vent redouble et emporte les feuilles en flocons légers, aériens...

 

 

Soudain, c'est une nuée de feuilles qui tourbillonnent dans l'air de l'automne...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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13 décembre 2019 5 13 /12 /décembre /2019 11:31
La vie commence à 60 ans ?

 

Alors que se profile une nouvelle réforme des retraites qui vise à un allongement de la durée du travail et à un recul de l'âge de la retraite, on peut s'interroger sur sa pertinence.

On se souvient tous de cette chanson interprétée par un certain Tino Rossi :

 

"La vie com-menc' à soi-xant' ans
Quand on la con-naît mieux qu'a-vant
Et que l'on a ap-pris par coeur
Tous les rac-cour-cis du bon-heur
La vie com-menc' à soi-xant' ans
Quand on peut prendr' en-fin le temps
De ré-pondr' aux ques-tions qu'on pos'
De s'ap-pro-cher plus près des cho-ses..."

 

On nous dit aussi que les gens vivent plus longtemps et qu'ils doivent donc travailler plus longtemps...

Certes, mais dans quel état de santé ?

C'est souvent à partir de 60 ans que se déclenchent différentes pathologies : arthrose, rhumatismes, problèmes cardiaques...

 

Si on recule l'âge de la retraite, immanquablement, ces pathologies liées au stress, à la fatigue du travail vont s'alourdir...

Qui pourra profiter vraiment de la retraite ? Les plus riches, les plus nantis, ceux pour qui le travail n'est pas trop pesant...

Une façon d'accroître plus encore les inégalités de nos sociétés...

 

On le sait : les salariés de plus de 55 ans peinent à trouver du travail... le chômage touche plus particulièrement cette tranche d'âge.

"On est encore dans une situation de chômage de masse, donc parler de repousser l’âge de la retraite paraît tout à fait contre-productif, car cela augmentera encore la difficulté des jeunes à trouver un emploi et des seniors à s’y maintenir", explique Henri Sterdyniak, économiste et directeur de département à l’OFCE.

 

On voit bien que les gouvernements successifs se fourvoient en voulant sans cesse reculer l'âge de la retraite...

C'est une aberration... on le voit bien, car sans arrêt, les réformes de la retraite doivent être réajustées, preuve qu'elles sont inefficaces.

 

Il faut sans nul doute trouver d'autres solutions....

Créer des emplois, embaucher des jeunes, favoriser l'apprentissage... Investir dans l'industrie, faire preuve d'innovation...

 

Evidemment, tuer les gens à la tâche, c'est une façon de résoudre le problème des retraites : moins de personnes âgées, moins de problèmes de déficit.

Mais, c'est inhumain et ce n'est pas digne d'une société évoluée.

 

Reculer l'âge de la retraite est une régression sociale inadmissible dans une société moderne.

 

 

 

 

 

 

 

La vie commence à 60 ans ?
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11 décembre 2019 3 11 /12 /décembre /2019 09:45
Réforme du baccalauréat : l'amateurisme du gouvernement...

 

 

Le nouveau baccalauréat se profile avec la mise en place d'un contrôle continu : les élèves de première passeront les épreuves du contrôle continu, au début de l'année 2020, du 20 janvier au 5 février...

 

Ainsi,  les périodes d’examens seront multipliées au cours de l’année scolaire. Les professeurs redoutent la complexité et la lourdeur de l’organisation qui devra être mise en place.

En plus, comme d'habitude, la réforme a été précipitée, préparée au pas de charge.

 

Ainsi, le ministère a publié le 9 décembre seulement avec du retard la banque de données dans laquelle les enseignants choisiront les sujets proposés dans plusieurs matières...

Ces données auraient dû être publiées en septembre.

 

De plus, pour préserver l'anonymat, les copies devront être numérisées et corrigées par les enseignants de l'établissement, mais ils ne devront pas évaluer les élèves qu'ils ont déjà.

C'est particulièrement compliqué à mettre en place.

Ll'anonymat sera-t-il vraiment préservé, dans la mesure où certains professeurs pourront corriger malgré tout des élèves de leur entourage, de leur famille ?

 

Encore une fois, cette réforme s'annonce sous les plus mauvais auspices : impréparation, précipitation, amateurisme.

Le ministère ne tient pas compte des réalités du terrain que connaissent les enseignants et les élèves.

On comprend leur inquiétude face à cette réforme.

 

On peut craindre aussi pour les élèves un bachotage permanent. Comment ne pas évoquer aussi le risque d’une perte pédagogique ?

 Ces épreuves grignoteront le temps de cours, certains aspects ou notions du cours ne pourront pas être approfondis, comme le souhaiteraient les professeurs.

 

Le ministère avait annoncé une simplification du Baccalauréat, mais, en fait, les lycées devront organiser trois sessions d'épreuves au lieu d'une.

L'introduction du contrôle continu risque de désorganiser les lycées et d'accroître les charges de travail des enseignants et de l'administration.

 

Les syndicats demandent le report, voire l'annulation des épreuves anticipées de Janvier.

 

 

Source : à partir de 12 minutes

 

https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-lundi-09-decembre-2019

 

 

 

 

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9 décembre 2019 1 09 /12 /décembre /2019 13:26
Le lundi réunit la brillance du jour et celle de la lune...

 

 


"Lundi" : nous utilisons tant de fois ce mot qui nous paraît si familier ! Un mot venu, en fait, du latin... pour les Romains, le lundi était le jour de la lune, "lunae dies".

 

En fin de mot, le radical "-di" désigne le jour, et on peut rattacher ce terme à l'adjectif "diurne".

 

Le mot "jour", lui, vient du latin "diurnus", d'un radical qui signifie"briller" et apparenté au mot "deus", le "dieu" et, notamment, à "Zeus" dans la mythologie grecque !

Le mot "luna" comporte le même radical que les noms "lux, lumen" qui désignent la lumière.

 

Ainsi le mot "lundi" réunit la brillance du jour et celle de la lune ! 

 

Il évoque des divinités, il renvoie à la mythologie gréco-romaine.

Tous les jours de la semaine s'achèvent avec cette finale -di, sauf le dimanche qui, lui, s'ouvre sur cette syllabe et marque, ainsi, sa singularité.

 

On voit, à travers ces exemples, l'empreinte qu'a laissée le latin sur notre langue : le latin est présent dans de nombreux mots de vocabulaire, il nous accompagne tous les jours sans qu'on en ait conscience.

Notre langue, notre culture sont latines et grecques.

 

Grâce à l'étymologie, le mot "lundi" prend une toute autre dimension : devenu jour de la lune, il peut permettre quelques distractions, il revêt, aussi, un charme poétique, il évoque des images de nuits étoilées auréolées de différentes formes de lunes...

Croissants de lune, lune pleine, lune qui émerge des nuages, qui se voile de nuées ondoyantes et légères...

 

Le lundi n'est plus un jour ordinaire : il devient jour lumineux, divin, il se pare d'un passé mythique et mythologique : la déesse de la lune dans l'antiquité était la soeur d'Hélios.

On la représente guidant un char argenté à travers le ciel obscur, tiré par des chevaux blancs. Elle brille d'une douce lumière argentée pendant qu'elle voyage à travers les cieux, renvoyant une douce lumière sur la terre ensommeillée.

 

Le mot "lundi" qui nous apparaît si commun revêt, soudain, un charme particulier...

Il contient la lune, le jour, la lumière, il nous raconte des histoires mythologiques...

Il suggère d'autres déesses lunaires : Séléné, Diane, Artémis, Hécate...

Il suggère tant de noms aux sonorités exotiques, mystérieuses, empreintes de poésie....

Séléné, la grecque ! Diane, la romaine !

 

Il évoque un monde peuplé de dieux et déesses, une nature vivante, animée.

 

Si le lundi fait rêver, que dire du vendredi, le jour de Vénus ?

Le vendredi devient un jour idyllique, associé à l'amour, la tendresse, il est vrai qu'il annonce de jolies perspectives avec l'arrivée de la fin de semaine et du repos dominical...

 

Que dire du mardi, le jour de Mars, le dieu guerrier et du jeudi, le jour de Juppiter ?

 

Ainsi, les jours de la semaine évoquent des divinités anciennes, ils se parent d' un relief particulier, d'une dimension mythique et mythologique...

 

 

 

http://www.cosmovisions.com/$Selene.htm

 

 

 

 

 

 

Le lundi réunit la brillance du jour et celle de la lune...
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8 décembre 2019 7 08 /12 /décembre /2019 13:04
Encore plus de rousseurs...

 

 

 

Des panaches fauves sur les platanes et les marronniers,  encore plus de rousseurs et de teintes chaleureuses...

 

 

Les arbres se parent d'éclats mordorés, les arbres déclinent toutes les couleurs de l'automne : du xanthe, de l'orangé, du brun brûlé, du roux flamboyant...

 

 

Une palette éblouissante sous le soleil du midi...

 

 

Le ciel bleu fait rutiler ces envols de feuillages..

 

 

Le ciel bleu s'empourpre de ces festons lumineux...

 

 

Somptueux camaïeux de l'automne ! Nuées éblouissantes de couleurs ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Encore plus de rousseurs...
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6 décembre 2019 5 06 /12 /décembre /2019 11:42
Le Smecta et le Bédélix sur la sellette...

 

Tout le monde connaît le nom de ces médicaments, le Smecta et le Bédelix... des médicaments fréquemment utilisés dans les familles pour traiter des problèmes intestinaux... des substances populaires...

Des médicaments à base d'argile qui paraissent anodins et sans danger...

 

Et, pourtant, selon la revue Prescrire, ces médicaments sont "plus dangereux qu'utiles" et font courir des risques sanitaires "disproportionnés" aux personnes qui les prennent. 

 

La contamination par du plomb des argiles médicamenteuses utilisées dans divers troubles intestinaux, dont les diarrhées, justifie de les écarter des soins.

L'efficacité de ces produits est vraiment limitée et le plomb même à faible dose est dangereux pour le coeur. Il peut être à l'origine d'infarctus.

Ces médicaments sont encore commercialisés alors qu'ils peuvent être la cause de graves effets secondaires...

Comment est-ce possible ?

 

D'autres médicaments sont aussi pointés du doigt : des sirops contre la toux, dont Clarix pour toux sèche chez les enfants et Vicks, sirop pectoral 0,15 % pour adulte et à base de pentoxyvérine. Il s’agit d’un antitussif qui "expose à des troubles cardiaques et à des réactions allergiques graves", explique la revue.

Encore des médicaments très utilisés et qui semblaient anodins...

 

Le Ginkgo biloba, quant à lui, (de la marque Tanakan), est utilisé pour des troubles cognitifs (mémoire, concentration) des personnes âgées. Censé réduire l’insuffisance veineuse, il est jugé par les spécialistes comme étant "sans plus d’efficacité".

 

On s'étonne que l'on découvre seulement maintenant la dangerosité ou l'inefficacité de toutes ces substances.

 

Ce sont là des médicaments familiers à tout un chacun.

Mon père utilisait régulièrement du Smecta, il a fini sa vie avec une insuffisance cardiaque.

Qui sait ? Ce "médicament" est peut-être à l'origine de ses troubles cardiaques.

 

Ainsi, on découvre un peu tard le danger de certaines pharmacopées qui avaient jusqu'alors une certaine renommée.

N'est-ce pas inquiétant ? L'industrie pharmaceutique n'hésite pas à nous vendre des produits toxiques, au nom du profit et de la rentabilité.

Désormais, ce n'est plus l'homme qui est protégé, c'est l'argent qui est au centre de nos sociétés.

 

 

 

 

 

Le Smecta et le Bédélix sur la sellette...
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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 11:31
Sur un air d'accordéon...

 

 

L'accordéon évoque les bals populaires, une musique entraînante qui donne envie de danser...

 

Des airs de bal musette virevoltent, tourbillonnent autour du musicien...

 

L'accordéoniste fait corps avec son instrument : il tangue, bascule avec lui, il épouse son accordéon, l'enlace avec ferveur et enthousiasme.

 

L'accordéoniste fait vibrer des airs populaires connus de tous, il nous enivre de ces mélodies légères, aériennes...

On écoute avec émerveillement un air extrait des Parapluies de Cherbourg : Je ne pourrai jamais vivre sans toi.

 

Une musique mélancolique, émouvante, envoûtante, qui fait rêver... une musique composée par Michel Legrand, un musicien d'exception...

 

On est emporté aussi par des airs de bal musette. Mon amant de Saint-Jean, Sous les ponts de Paris...

Des mélodies populaires, connues de tous... un patrimoine musical empli de charme...

 

Le musicien égrène les notes avec sensibilité : il vit sa musique, il est concentré, les yeux fermés, il danse avec son accordéon...

 

Les doigts courent sur le clavier avec vivacité, élégance...

 

On admire la maîtrise du musicien, sa technique...

L’accordéon, pour certains, n’est qu'un instrument poussiéreux et complètement dépassé. Celui de nos aïeux, de la musette, de la valse et des guinguettes de l’avant et de l’après guerre. 

Même s'il est synonyme de musique populaire, il a servi tous les genres et tous les styles de musique. 

Classique, opéra, jazz, rock...

C'est un merveilleux instrument aux sonorités amples et somptueuses.

 

A l'accordéon : Félicien Brut

"Portant son instrument sur les plus belles scènes du moment , Félicien Brut s’impose comme le représentant de l’accordéon dans la nouvelle génération de musiciens classiques. Instrumentiste virtuose, il réconcilie musiques populaires et savantes, rend hommage au style musette tout en favorisant la création contemporaine, fédère autour de lui un collectif de musiciens brillants au service d’un répertoire et de programmes dont l’éclectisme transcende les genres."

 

 

Vidéos :

 

https://youtu.be/XJEFbsFpbso

 

https://youtu.be/JdWQp9K8T24

 

 

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2 décembre 2019 1 02 /12 /décembre /2019 13:25
L'école républicaine : une complète inversion des valeurs...

 

 

Je viens de finir la lecture de l'ouvrage de Michel Onfray, Le chemin de la Garenne : Onfray évoque ses souvenirs d'enfance et notamment l'école républicaine de son époque...

Et, ce faisant, il met en évidence une inversion totale des valeurs de cette école...

 

Onfray fait appel à ses souvenirs d'enfant :

Il a connu "les plumes Sergent-Major, les pâtés sur le papier gratté, les encriers remplis par les bouteilles d'encre violette, les coups de règle sur les doigts en cas d'indiscipline, par exemple, pour un mot échangé à voix basse, les cartes de géographie pendues au mur, la bibliothèque avec de véritables livres et non des productions dites pour enfants..."

 

Il a connu, "avant d'entrer dans la classe, l'inspection de propreté des mains, des ongles, des oreilles... en cas de crasse ou d'ongles noirs, la gifle partait sans prévenir... et le contrevenant allait laver tout ça dans les lavabos qui précédaient l'entrée de la classe."

"Quiconque se serait plaint à ses parents s'en serait pris une seconde à la maison..."

 

Mais qu'est devenue cette école ?

Finie l'autorité du maître, disparue l'estrade sur laquelle l'enseignant délivrait son savoir.

Eh oui, le maître ne doit plus montrer qu'il domine les élèves... tout est égalisé...

 

Finis les rapports de confiance entre le maître et les parents. De nos jours, les parents porteraient plainte pour une gifle et l'enseignant serait convoqué au poste de police.

Fini le tableau noir...

Finie l'analyse logique qui permettait aux élèves de comprendre le fonctionnement de la langue.

 

Tout a été bouleversé.

Comment, dès lors, s'étonner des difficultés que rencontrent les enseignants ?

Leur autorité est sans cesse battue en brèche par les parents, les élèves, la hiérarchie, les inspecteurs.

 

On peut reprocher à l'école d'autrefois d'avoir été trop stricte, trop rigide, mais à l'inverse, elle est devenue trop laxiste.

 

On a admis les bavardages, on les a même parfois encouragés, on a mis l'élève sur un piédestal : il a tous les droits, il faut le ménager. Les punitions sont mal vues.

On a voulu, dans nos sociétés, préserver à tout prix l'enfant, le protéger, considérant, parfois, la punition comme une humiliation, pourtant, l'enfant se doit, comme l'adulte, de respecter des règles de vie, il se doit d'écouter en classe, d'apporter ses livres, de suivre les cours.

Le règne de l'enfant roi a fait des ravages...

L'éducation à la discipline commence aussi à l'école : il convient de la restaurer.

 

 

 

 

 

L'école républicaine : une complète inversion des valeurs...
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