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23 octobre 2019 3 23 /10 /octobre /2019 12:50
Soyez passionnés !

 

C'est la passion qui fait rêver, qui fait oublier le quotidien dérisoire, c'est la passion qui exalte les êtres, les rend beaux...

Tant de passions accessibles à tous ! Le sport, la danse, la peinture, le jardinage, l'histoire, la lecture, la littérature, l'écriture...

Soyez passionnés ! C'est le sel de la vie !

 

Les êtres passionnés suscitent notre intérêt, notre curiosité et notre admiration : la passion qui les anime les fait vibrer de sensibilité, d'émotions...

Les passionnés sont des êtres curieux, avides de connaissances, et de découvertes...

 

On songe à Sylvain Tesson, à sa passion des voyages, de l'aventure, à sa soif de connaissances... Sylvain Tesson qui nous fait partager sa passion par l'écriture.

 

Mais il est des passions plus accessibles à tout un chacun.

Une de mes amies est passionnée de danse, une autre passionnée de peinture, un autre passionné de musique et de chant choral.

On perçoit l'enthousiasme de cet amateur de musique : il connaît le répertoire classique, maîtrise des connaissances techniques très pointues, est capable de commenter toutes sortes d'oeuvres musicales...

Les musiciens sont des passionnés de leur art : ils nous émeuvent par leur sensibilité, leur capacité à transmettre des émotions.

 

C'est la passion qui éveille la curiosité, qui donne envie de progresser, la passion est source d'émerveillements...

Soyez passionnés ! Je vous conjure de l'être...

Soyez passionnés et vous serez plus épanoui et heureux !

 

J'ai lu récemment ce bel éloge de la passion, sous la plume de Jean-Claude Guillebaud...

"C'est le feu qui compte. La passion, quand elle est sincère, donne à la vie ses couleurs, son bruit, sa folie, sa beauté. Elle nous éloigne de la tiédeur et du calcul chipoteur. Les êtres passionnés portent en eux je ne sais quel principe de séisme. Ce sont autant de bateaux ivres rimbaldiens : "oh! que ma quille éclate ! Oh ! que j'aille à la mer !"

 

Vive les passions ! Elles nous aident à vivre, à aimer, elles nous font avancer...

 

 

 

 

 

Soyez passionnés !
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21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 12:40
Vive le tableau noir !

 

 

Le tout numérique envahit les écoles, les lycées et les collèges... c'en est bientôt fini du tableau noir et de la craie...

Les tableaux blancs numériques tendent à supplanter le bon vieux tableau d'autrefois...

 

Et pourtant, ce tableau permet à l'enseignant et aux élèves de prendre le temps : le temps de l'écriture faite à la main, le temps de la réflexion, de la maturation.

 

Face à l'importance que prennent les écrans, les enfants, les adolescents ont de plus en plus de difficulté de concentration... ils ne savent plus regarder, écouter attentivement, ils ne savent plus admirer...

 

Nous avons tous des souvenirs de ces tableaux noirs qui nous faisaient rêver ! Ecrire au tableau ! C'était comme un jeu, c'était comme imiter la maîtresse, se donner de l'importance...

Et ce tableau serait donc voué à disparaître ?

 

Alors que les élèves ont tendance à utiliser toutes sortes d'écrans, le tout numérique à l'école pose problème...

Selon les études PISA,  les pays qui ont introduit le numérique dans le système scolaire n'ont aucun avantage pédagogique par rapport aux autres.

 

De plus, l'usage du numérique est très énergivore : pour préserver notre planète, il conviendrait de modérer ces usages envahissants.

 

En fait, on assiste à une course à la numérisation initiée et voulue par les GAFAM.

 

Ainsi, de nombreuses start-up françaises prétendent révolutionner la pédagogie grâce au numérique, sans rien connaître de l'enseignement.

C'est un comble ! Il s'agit pour ces sociétés de vendre leurs produits : nous vivons dans une société de consommation où tout s'achète et se vend.

 

Or, les enseignants voient bien les dangers du numérique : ce n'est pas une panacée...

Les écrans isolent les jeunes, les rendent parfois dépressifs, agressifs, moins attentifs... moins empathiques. Les écrans les rendent obèses.

Les écrans font perdre le contact avec la réalité...

 

Rien ne remplace l'expérience, le contact avec l'autre... 

Rien ne remplace le geste d'écrire attentivement à la craie sur un tableau....

 

 

 

Source : un dossier paru sur Marianne : Le tout digital, enjeu du siècle...

 

 

 

 

Vive le tableau noir !
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20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 12:29
Paysage d'automne...

 

 

 

Des étagements de roux et de verts qui s'entremêlent... La tour, dans le lointain, éclaire le paysage de ses teintes de marbre...

 

 

La tour se dresse avec élégance dans ce paysage rustique...

 

 

La tour Magne rayonne... Non loin de là, un cyprès vrille l'horizon et le ciel bleu de l'automne... Quelques nuées bourgeonnent et flottent avec langueur sur l'azur...

 

 

Les feuillages forment un écrin de verdure aux teintes chaleureuses : roux, vert léger, éclats de xanthe...

 

 

Les feuillages composent un somptueux tableau : des camaïeux de couleurs aux nuances infinies, une mosaïque éblouissante sous le soleil de l'automne...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Paysage d'automne...
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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 12:51
Questions de modes...

 

 

On nous a vanté ces dernières années les vertus du chou kale : un aliment santé, une "healthy food", nous disait-on, en utilisant des termes anglais qui se veulent "branchés". Le chou kale est ainsi devenu à la mode...

Bien longtemps ignoré par les cuisinières de la deuxième moitié du XXème siècle, le chou frisé, ou chou Kale a fait son grand retour. Les amateurs de détox et les vegans avaient remis cet ancien légume au goût du jour.

 

Il est vrai que cette variété de chou n'est pas à priori très appétissante : un chou frisé aux feuilles hérissées, au goût assez fade.

Aussi l'a-ton paré de toutes les vertus...

Qu'en est-il vraiment ? Difficile de démêler le vrai du faux.

 

Si le chou kale contient des nutriments intéressants, il est néanmoins très difficile à digérer... Il malmène l'estomac : ballonnements, brûlures...

Sa richesse en oxalates pourrait aussi, selon certaines études, provoquer des calculs rénaux. Toutes les plantes crucifères sont déconseillées en cas de problèmes thyroïdiens.

Il faut tout de même se méfier des modes...

Mieux vaut consommer avec modération un tel légume, voire ne pas le consommer du tout.

 

Ainsi, la mode nous pousse à consommer tout et n'importe quoi...

Dans un autre domaine, les grosses baskets remportent un vif succès auprès des jeunes : d'où vient cette mode du moche ?

Il s'agit d'introduire des nouveautés pour vendre des produits différents d'une année sur l'autre.

Ces chaussures sont particulièrement inconfortables, lourdes, massives, de mauvais goût, les couleurs sont criardes...

Mais, c'est à la mode.

 

Que dire des jeans troués, déchirés ? On en voit de plus en plus... On arrive même à nous vendre des produits abîmés !

Cette année, l'imprimé animal est aussi très tendance : le léopard, le python, le zèbre... Et pourtant, c'est assez vulgaire...

On vit dans une société de consommation à outrance : on nous vend du moche, des vêtements usagés, des aliments aux vertus douteuses.... et ça marche !

 

 

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-jour-emission-du-vendredi-04-octobre-2019

 

 

 

Questions de modes...
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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 08:09
Après le scandale du Mediator, peut-on encore avoir confiance dans les médicaments ?

 

Deux mille morts, peut-être plus, deux mille victimes du Mediator, ce poison commercialisé par le laboratoire Servier...

 Cette molécule, de la famille des amphétamines, a provoqué chez les patients des problèmes de santé gravissimes : des valvulopathies cardiaques et de l'hypertension artérielle pulmonaire.

 

Comment ce poison a-t-il pu être mis sur le marché ?

Au début des années 1990, la toxicité d'autres médicaments du laboratoire Servier (l'Isoméride et le Pondéral) avait été établie, ce qui avait conduit au retrait de ces produits. Comment le Mediator, dont le principe actif est de même nature, a-t-il pu rester en vente ?

 

Prescrite contre le surpoids et contre le diabète, cette substance a été largement diffusée. En plus, il y avait tromperie sur la marchandise : ce produit qui était un coupe-faim était totalement inefficace contre le diabète.

Et qu'a fait l'Agence nationale de sécurité du médicament ? A quoi sert cet organisme ? Pourquoi a-t-on laissé faire ?

 

Le laboratoire Servier a gagné plus d'un milliard d'euros avec ce "médicament". L'industrie pharmaceutique fait ainsi des profits considérables et les produits qu'elle vend sont de plus en plus chers.

Les intérêts financiers sont colossaux et la corruption est partout.

On fait fi de la santé des gens.

 

Tant de médicaments inutiles et dangereux sont mis sur le marché !

Le Vastarel, commercialisé encore par le laboratoire Servier provoque des troubles neurologiques : tremblements, raideur, lenteur des mouvements, déséquilibre dans la démarche...

Que dire des statines qui peuvent entraîner troubles de la mémoire, tremblements, douleurs musculaires, destruction des muscles, chutes, confusions, diabète, décès. Pourtant, de nombreux cardiologues prescrivent ce "médicament".

 

La plupart de ces molécules ont des effets dits "secondaires" qui sont, en fait dévastateurs.

Quel sera le prochain médicament incriminé ? 

 

Les médecins ont aussi souvent, l'ordonnance et la prescription faciles : ils se soumettent aux lobbies des laboratoires qui vendent leurs substances à prix d'or.

Le scandale du Mediator met en évidence le règne de l'argent, la corruption qui gangrène l'industrie pharmaceutique.

Après un tel scandale, peut-on encore avoir confiance dans les médicaments ?

Honte à ceux qui profitent de cette manne au mépris de la santé des patients !

 

 

 

 

Après le scandale du Mediator, peut-on encore avoir confiance dans les médicaments ?
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14 octobre 2019 1 14 /10 /octobre /2019 12:26
Non, Xavier Dupont de Ligonnès n'est pas mort...

 

 

Non, Xavier Dupont de Ligonnès n'est pas mort : depuis 2011, il fait encore parler de lui, il hante les esprits, on le voit partout, il fascine, terrifie, intrigue... sans cesse, il ressuscite...

Soupçonné d'avoir tué sa femme, ses quatre enfants, ses deux chiens, le personnage s'est évanoui dans la nature.

 

 Des signalements, il y en a eu des centaines. Plus de huit cents en 2013, encore douze en 2015. On croit le voir au milieu d'un groupe de touristes en Cappadoce, dans un hôtel normand, dans un train en Gironde, dans un casino de l'Allier, en Italie, en Tanzanie… Xavier Dupont de Ligonnès a "un physique banal", explique la PJ. Résultat, on croit le voir partout.

Et aussitôt, c'est l'emballement médiatique : du grain à moudre pour les médias, d'autant que les faits divers passionnent les foules.

 

Il est vrai que les crimes commis sont hors normes.

Comment peut-on assassiner ses enfants, sa femme, des êtres chers ? Comment peut-on préméditer et planifier ces assassinats ?

 

Non, l'homme arrêté à Glasgow n'est pas Xavier Dupont de Ligonnès, peut-on lire dans la presse...

Mais comment a-t-on pu y croire ? L'homme aurait voyagé depuis la France vers l'Ecosse, il aurait séjourné en France, pays où il est recherché depuis des années ?

Tout cela n'est pas crédible...

 

En fait, si l'homme est vivant, il doit bien se marrer de voir tout cet emballement médiatique autour de sa personne...

Et même s'il est mort, les médias le font sans cesse ressurgir, renaître...

Des romans, des livres ont été publiés sur cette affaire : Xavier Dupont de Ligonnès devient un personnage de roman, une énigme dont on essaie de percer les mystères.

Qui est Xavier Dupont de Ligonnès ? Et comment a-t-il pu basculer dans le mal absolu ?

 

N'était-il pas rongé par la culpabilité, par l'horreur de ses actes ?

Bien sûr, il s'est peut-être suicidé... mais il a planifié sa fuite et sa disparition avec tant de sang-froid et de méthode !

 

Saura-t-on, un jour, la vérité sur cette affaire ? Plus le temps passe, plus le mystère s'épaissit...

Plus le temps passe, plus il sera difficile de découvrir la vérité...

 

 

 

 

 

 

Non, Xavier Dupont de Ligonnès n'est pas mort...
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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 13:52
Rousseurs de l'automne...

 

 

 

Des couleurs rayonnantes dans le jardin, des cascades de feuilles rousses sur les arbres...

 

 

Des envolées de roux sur le ciel bleu... des éclats de feux qui s'élancent sur l'azur...

 

 

Les feuilles s'enroulent sur elles-mêmes, répandent des grappes de rouille...

 

 

Les feuilles s'étiolent, découvrant les branches sombres des marronniers...

 

 

 

Et les feuilles lancent leurs teintes chatoyantes sur le ciel radieux de l'automne... des embruns lumineux, des splendeurs d'étoiles, des rayonnements, des embrasements à n'en plus finir...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Rousseurs de l'automne...
Rousseurs de l'automne...
Rousseurs de l'automne...
Rousseurs de l'automne...
Rousseurs de l'automne...
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11 octobre 2019 5 11 /10 /octobre /2019 11:52
Deux jeunes musiciens à l'honneur : Héloïse Houzé et Basile Maurel...

 

 

Ils sont jeunes, remplis d'enthousiasme, ce sont des musiciens en formation, et ils ont donné un magnifique récital au Carré d'Art dans le cadre des Jeudis de Nîmes.

 

Basile Maurel a fait une démonstration époustouflante de son talent au cours d'un récital de piano.

D'abord, il interprète avec brio le prélude et la fugue en ré majeur BWV 874 Livre II de Bach.

 

On est subjugué par la virtuosité de ce très jeune musicien : le piano claironne dans une mélodie dansante, puis la musique devient plus lente, s'apaise, s'adoucit et nous fait rêver.

Quelle maîtrise dans l'interprétation !

Basile Maurel joue sans partition, de mémoire...

 

Puis, on découvre les Variations sérieuses op. 54 de Mendelssohn. La musique d'abord assez lente s'accélère dans un vertige de notes... on est emporté dans un vibrato et un tourbillon de notes...

Le rythme s'apaise à nouveau et nous berce de son harmonie.

 

L'extrait suivant nous transporte à nouveau dans une cascade, un torrent de notes : c'est époustouflant ! Il s'agit de l'étude n°4 op. 10 de Chopin...

 

Ce jeune garçon est impressionnant dans la maîtrise de son art, dans sa concentration, et ses interprétations étourdissantes...

 

Puis, c'est Héloïse Houzé qui nous présente un extrait de Roxanna Panufnik, compositrice britannique née à Londres le 24 avril 1968.

La musicienne joue avec son alto une mélodie aux airs un peu tziganes, mélancolique et douce...

On est envoûté par cette musique au rythme empli de douceur...

 

Enfin, les deux jeunes artistes interprètent ensemble un concerto pour alto de Béla Bartok.

La musique est d'abord ponctuée par quelques notes graves au piano, un air lancinant, sombre, puis on écoute avec ravissement un ruissellement de notes au piano... l'alto crisse, pleure, puis, le rythme devient dansant, tourbillonnant...

Magie de la musique qui nous emporte au bord du rêve !

Bravo à ces deux musiciens, jeunes diplômés du conservatoire de Nîmes, dont on a apprécié tout le talent et toute la modestie.

 

 

 

 

 

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9 octobre 2019 3 09 /10 /octobre /2019 11:58
Le business des croquettes...

 

 

Propriétaires de chats et de chiens, vous croyez bien nourrir vos animaux avec des croquettes ? Détrompez-vous ! Ces croquettes  payés à prix d'or sont souvent dangereuses et néfastes. C'est une nourriture industrielle dont les effets peuvent être dévastateurs.

Un reportage diffusé sur France 5 analyse le business des croquettes... et voici ce qu'on découvre :

 

 

En France, une famille sur deux possède un animal de compagnie, un record en Europe... de quoi aiguiser l'appétit de bien des fabricants de croquettes pour chats et chiens.

Des emballages soignés, des produits variés : le premium ou haut de gamme se développe de plus en plus. Les gens veulent donner le meilleur à leur animal.

 

L'enjeu est colossal : le rayon animalerie est le deuxième rayon de l'épicerie...

L'offre est pléthorique : du bio, du light, des saveurs insolites à la truite, au lapin, et même des produits très étudiés que l'on dirait tout droit sortis d'un cabinet de vétérinaire.

 

Les emballages permettent d'attirer les clients : les fabricants vantent l'idée de vitalité, des produits sains, naturels, du plaisir.

Ce sont pourtant des produits industriels. Deux géants se partagent le marché : le suisse Nestlé et l'américain Mars. L'an dernier, en France, le chiffre d'affaires du secteur a atteint 3,4 milliards d'euros !

 

Mais quelle est la composition exacte de ces croquettes ?

On y trouve parfois des sous-produits animaux, c'est à dire des restes des abattoirs : les bas morceaux et les carcasses, des foies, des coeurs, des croupions...

Cette marchandise est peu chère. En fait, une entreprise familiale en Normandie à 60 km de Caen est la seule à utiliser ces restes de viandes fraîches.

Dans la plupart des croquettes, on ne trouve pas des morceaux de viandes, mais des protéines animales transformées : les carcasses sont broyées, cuites, séchées, réduites en poudre pour obtenir des farines animales.

Sabots, cornes, peaux, poils, laine entrent dans la composition de ces farines. Pas de muscle, aucun morceau noble...

De plus, des céréales sont utilisées : un mélange de blé, de maïs et de riz. L'amidon sert de colle pour agglomérer les ingrédients.

Les céréales sont encore moins chères que la viande : les fabricants n'hésitent donc pas à forcer la dose.

Mais ces céréales peuvent être très dangereuses pour les animaux, elles peuvent développer des mycotoxines, des moisissures qui ont des conséquences sur la santé des chats et des chiens... démangeaisons, système immunitaire affaibli, problèmes de reproduction, petits mal formés, non viables...

 

De plus, les céréales contiennent des glucides : les chiens et les chats sont des carnivores et n'ont pas besoin de glucides, ils n'ont pas l'anatomie pour absorber des céréales en grande quantité.

Ainsi, certains animaux souffrent de diabète... En France, 27% des chats, 40% des chiens sont obèses. D'autres développent des dermatites.

Les glucides ne sont même pas clairement indiqués sur l'emballage des produits.

 

Ainsi, même nos animaux domestiques sont victimes de l'industrie agro-alimentaire...

 

 

 

 

 

Le business des croquettes...
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7 octobre 2019 1 07 /10 /octobre /2019 12:55
Du Caravage à Cartier-Bresson...

 

 

Hugues Romano est un ophtalmologiste, spécialiste de l'imagerie médicale : il pratique depuis longtemps la photo, la peinture et la gravure... il a donné une conférence passionnante à Nîmes, intitulée : "Il a tué la peinture ? Du Caravage à Cartier-Bresson..."

 

Hugues Romano est né à Arles,  il était adolescent au début des rencontres Photos d'Arles, un ami de son père était un des créateurs, une des petites mains de ces rencontres.

Cet ami connaissait bien Cartier-Bresson, le célèbre photographe et Hugues Romano s'est intéressé assez tôt à la photographie, aux images et bien sûr à l'oeuvre de Cartier- Bresson.

Plus tard, il a même rencontré le célèbre photographe...

 

Il nous montre au cours de sa conférence que Cartier-Bresson faisait des photos comme on dessine... cadrer, faire des perspectives, construire l'image comme un graphiste, un peintre...

D'ailleurs, Cartier-Bresson a commencé à faire du dessin et de la peinture, il avait une culture classique picturale vraiment solide...

 

Et Hugues Romano en voyant certains clichés de Cartier-Bresson n'a pu s'empêcher de penser aux oeuvres du Caravage...

 

Car Le Caravage représente souvent de manière spectaculaire un temps particulièrement court, un instant, il peint des tranches de vie... comme peut le faire un photographe... ce qui fait songer à "l'instant décisif" de Henri Cartier-Bresson.

Une chose étonnante : dans une lettre adressée à un de ses clients et ami, Fréart de Chantelou, Nicolas Poussin avait écrit à propos du Caravage : "Il va tuer la peinture !"

Pourquoi un tel jugement si radical ?

Difficile de l'expliquer... peut-être parce que Le Caravage bouscule les codes picturaux de son époque, il peint avec une technique très moderne.

 

Sur de nombreuses photos de Cartier-Bresson, les personnages sont en mouvement, en action, ils ne sont que de passage, on a l'impression qu'ils se déplacent et vont sortir du cadre.

 

On retrouve ce mouvement dans les toiles du Caravage : ainsi, dans la vocation de Saint-Mathieu, le Christ et Saint Pierre sont au bord du tableau et viennent d'entrer dans la pièce où se trouve Saint-Mathieu, en train de compter son argent avec d'autres acolytes.

 

L'Arrestation du Christ représente un épisode du Nouveau Testament au cours duquel Judas vient à la rencontre de Jésus et l'embrasse afin de le désigner aux soldats qui viennent pour l'arrêter. Sept personnages sont représentés à mi-corps, au sein d'une composition très dense qui joue sur les expressions, les mouvements et les jeux d'ombre et de lumière. Parmi ces personnages apparaît un homme porteur d'une lanterne : il s'agit vraisemblablement d'un autoportrait du peintre lombard.

Dans ce tableau, on retrouve cette même impression de mouvement, le Christ est poussé vers la gauche par des hommes en armes, le porteur de lanterne vient de rentrer dans l'espace de la toile, un autre s'apprête à en sortir...

 

Dans une autre toile Judith décapitant Holopherne, au bord du tableau, se trouve une suivante, une vieille dame, prête à recueillir la tête avec un sac dans les mains : elle rentre dans l'image, elle va en ressortir.

On n'est pas dans un espace global, à l'inverse des peintures de Nicolas Poussin.

 

Dans une autre toile, Saint-Mathieu et l'ange, on voit l'ange qui vient souffler à l'évangéliste ce qu'il fallait qu'il écrive... l'ange rentre dans l'image et lui explique ce qu'il faut faire... et Saint-Mathieu n'a même pas le temps de s'asseoir, il faut aller vite, c'est vraiment l'inspiration du moment.

 

Autre caractéristique : Le Caravage représente souvent ses personnages avec des habits contemporains : on est dans une dynamique théâtrale.

 

On l'a vu : Le Caravage représente souvent des moments, des instants de vie...

Chez les Grecs, le dieu Kairos est un petit dieu ailé de l'opportunité, qu'il faut saisir quand il passe. Il a des ailes, il a un toupet de cheveux : au moment où il passe, on tend la main pour saisir sa touffe de cheveux et on saisit alors l'opportunité... Parfois, on ne le voit pas car il est tout petit, parfois, on le voit, mais on ne fait rien.

Le kairos est le temps du moment opportun. Il qualifie un moment.

Dans le langage courant, on parlerait de point de basculement décisif, avec une notion d'un avant et d'un après.

Ainsi, dans une oeuvre de jeunesse, Le garçon mordu par un lézard, Le Caravage peint le moment où le garçon est agressé, on est bien dans l'instant décisif.

 

Dans Le Souper à Emmaüs, le peintre représente le moment où les pèlerins d'Emmaüs réalisent brutalement qu'ils ont face à eux le Christ ressuscité. Les trois compagnons sont figés dans un effet de surprise...

 

Si le peintre Poussin est dans une narration, Le Caravage, lui, s'intéresse plutôt au visible : des images choc, des instants, il développe un nouveau sens de la réalité lié à ce qu'il voit. Les corps sont ceux de ses modèles, beaux ou laids, les détails sont ceux de la vie quotidienne, les sentiments sont ceux de la douleur et de la violence... un nouveau langage pictural se met en place, questionnant le concept de beauté.

Et bien sûr, les tableaux du Caravage font songer à ce que sera la photo de reportage.

Réalisme, force dramatique, cadrage, effets de surprise, l'oeuvre du Caravage est d'une modernité absolue.

 

 


Hugues ROMANO

Il propose aussi régulièrement des conférences mêlant histoire de l’Art et histoire des Sciences autour de thèmes unissant l’image et les phénomènes visuels ( par exemple « la couleur à Florence à la Renaissance », « l’œil et la vision chez Léonard De Vinci », « la parabole des aveugles chez Bruegel », etc.), à l’occasion de congrès médicaux ou de toute autre manifestation (conférences à Carré d’Art à Nîmes, dans le cadre d’universités populaires, etc.)

 

 

 

Du Caravage à Cartier-Bresson...
Du Caravage à Cartier-Bresson...
Du Caravage à Cartier-Bresson...
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