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24 mars 2017 5 24 /03 /mars /2017 14:29
Madame de La Fayette enfin réhabilitée...

 

 

 


Justice est rendue,  enfin, à cette grande romancière du 17 ème siècle, Madame de La Fayette : elle sera intégrée parmi les auteurs au programme du Baccalauréat littéraire.

 

On se souvient du mépris affiché par Nicolas Sarkozy, à l'égard de cet auteur : il s'était alors étonné qu'un de ses ouvrages, La Princesse de Clèves figure au programme d'un concours administratif.

 

Il est vrai que Nicolas Sarkozy semblait avoir une certaine défiance envers la culture et les intellectuels : on se souvient qu'une de ses cibles préférées était les enseignants... suppression de postes, suppression de l'année de stages pour les professeurs nouvellement nommés, une succession de mesures qui mettaient en évidence un manque de considération pour le monde de l'éducation et de la culture.

 

Il avait notamment déclaré :"L’autre jour, je m’amusais, on s’amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d’attaché d’administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur la Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu’elle pensait de la Princesse de Clèves... Imaginez un peu le spectacle !", avait-il affirmé.

Effectivement, "on s'amuse comme on peut'...

Comme si la culture devait être à tout prix utile...

Ce discours très critique révélait bien un dédain pour la culture, avec des termes fortement péjoratifs " sadique, imbécile"...

 

Pourtant, ce roman de Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, représente un jalon essentiel dans notre littérature : premier roman d'analyse psychologique, il évoque une histoire d'amour impossible.

 

Cette année, c'est une autre princesse qui est, quant à elle, mise à l'honneur : La princesse de Montpensier, une nouvelle de Madame de La Fayette qui sera intégrée dans le programme du baccalauréat littéraire en 2018 : voilà une belle initiative qui intervient après la pétition lancée par une enseignante de français d'Alfortville. "La Princesse de Montpensier", écrite par Mme de La Fayette en 1662, est inscrite au programme 2018, avec son adaptation cinématographique par Bertrand Tavernier, qui date de 2010."

 

Françoise Cahen, professeur de français au lycée d'Alfortville avait lancé en mai 2016 une pétition demandant à la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem de "donner leur place aux femmes dans les programmes de la littérature de bac L". Soulignant que "jamais un auteur femme n'a été au programme de littérature en terminale L".

 

Voilà un oubli qui est enfin réparé.

Voilà une réhabilitation bien venue...

 

Tant de femmes écrivains méritent, aussi, d'être célébrées et mises à l'honneur : Colette, Marguerite Yourcenar, Georges Sand, Nathalie Sarraute,  Madame de Sévigné, Louise Labé...

 

On peut rappeler, à cette occasion, que La Princesse de Montpensier évoque des thèmes éternels : les difficultés d'aimer, la jalousie, la rancoeur des êtres humains, leur convoitise, leur insatisfaction.

Cette nouvelle permet de découvrir aussi un contexte historique : le 16 ème siècle et les guerres de religion.

Le style conforme au classicisme est fait de pudeur et de retenue, le récit a une valeur morale.

 

 

Le texte :

 

https://fr.wikisource.org/wiki/La_Princesse_de_Montpensier

 

 

 

 

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26 octobre 2016 3 26 /10 /octobre /2016 11:56
Comment propager l'ignorance ?

 

 

 

 

Comment propager l'ignorance ? De plus en plus, les enfants, les adolescents ne maîtrisent plus la grammaire française, l'orthographe, disciplines tombées en disgrâce depuis nombre d'années.

Or, la langue, tout le monde le sait, est le support de la pensée, elle est essentielle pour exprimer des idées et comprendre le monde.

 

Les élèves d'aujourd'hui disposent, pourtant, d'outils merveilleux pour accéder à la connaissance : internet, les ordinateurs, les tablettes, les portables... Ils peuvent très rapidement se connecter et trouver toutes sortes d'informations sur toutes sortes de sujets.

Mais encore faut-il comprendre ces informations, les trier, les analyser.

 

Chaque année, le taux de réussite du baccalauréat bat des records : on a tendance à brader ce diplôme de fin de cycle.

Chaque année, les inspecteurs donnent des consignes d'indulgence très strictes aux enseignants chargés de corriger le baccalauréat.

 

Dès lors, ce diplôme est considérablement dévalorisé : on donne aux jeunes gens l'illusion de la connaissance, mais arrivés sur les bancs de l'université, un grand nombre d'entre eux échouent dans leurs études.

Une façon, encore, de propager et de cultiver l'ignorance.

 

Les adolescents, sûrs de maîtriser le savoir grâce à internet, en viennent à refuser toute notion d'effort et d'apprentissage.

Et le système les encourage dans ce sens.

Il faut de plus en plus aplanir les difficultés qui se présentent devant eux : l'orthographe est trop complexe et difficile, on va la simplifier.

La grammaire est trop rébarbative, il suffit de la passer sous silence.

Le latin et le grec, jugés très ardus, seront purement et simplement sacrifiés sur l'autel de la facilité et de la paresse.

Par ailleurs, dorénavant, les enseignants sont invités à pratiquer l'évaluation positive : il faut, à tout prix, valoriser les copies, éviter les notes "humiliantes".

Il faut donc donner l'illusion de la connaissance et du savoir.

Et c'est bien ainsi qu'on propage l'ignorance, c'est bien ainsi que l'on asservit les individus, qu'on les rend passifs.

C'est ainsi que les gens ne réfléchissent plus, se soumettent au règne des machines.

 

L'ignorance serait-elle devenue un moyen pour annihiler la volonté des peuples, pour les transformer en robots sans âme ?

La nouvelle réforme des collèges va accorder une large place aux EPI, enseignements pratiques interdisciplinaires qui se veulent attractifs et ludiques.

Mais on voit bien que des élèves qui ne maîtrisent pas les connaissances de base ne peuvent tirer profit de ces pratiques interdisciplinaires.

On sert aux élèves de la poudre aux yeux, une illusion de savoir : comment mêler plusieurs disciplines quand on ne les a pas vraiment assimilées ?

 

On va inéluctablement entraîner un émiettement des savoirs, préjudiciable aux "apprenants". J'utilise volontairement ce néologisme, synonyme jargonnant du mot "élèves".

Et, au fond, ce vocabulaire est très révélateur : il ne s'agit plus de hisser les jeunes vers la connaissance, il faut qu'ils apprennent d'eux-mêmes.

 

Mais comment apprendre si l'on ne maîtrise pas les outils élémentaires de la connaissance : une syntaxe élémentaire, un vocabulaire riche et varié ?

La pratique raisonnée de la langue est essentielle pour comprendre des textes et en percevoir toutes les subtilités : si l'on ne sait pas reconnaître le mode conditionnel, le subjonctif, l'impératif, on ne peut analyser correctement des textes littéraires.

Comment avoir envie d'apprendre quand tous les obstacles sont aplanis ?

Notre système éducatif doit être réformé, afin de redonner une véritable place à la culture, à la notion d'effort indispensable pour tous les apprentissages.

 

 

 

 

Comment propager l'ignorance ?
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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 15:41
Des problèmes de correction pour le baccalauréat...

 

 

 



Des problèmes sont intervenus en Ile-de-France, lors de la correction des épreuves du baccalauréat : certains professeurs ont reçu des copies à corriger, au dernier moment, en urgence et ont disposé d'une seule journée pour accomplir cette tâche.


Il ne faut pas s'en étonner : cette année, le calendrier de correction a été encore modifié : par exemple, les professeurs de lettres ont dû faire passer les épreuves orales de français sur une semaine complète, alors que, les années précédentes, elles se déroulaient sur deux moitiés de semaines, avec une pause pour le week-end.

Ces épreuves orales sont épuisantes pour les enseignants qui sont, le plus souvent, convoqués dans des établissements éloignés de leur lieu de résidence et passent des journées entières dans des salles de classe, sans climatisation...

En fin d'année, nombre de professeurs sont épuisés et la correction des épreuves du baccalauréat constitue une charge de travail très pesante, à l'écrit, comme à l'oral.

Certains professeurs se voient remettre une centaine de copies à corriger, or les copies du baccalauréat sont très lourdes :  chaque copie exige, environ, une demi-heure de temps de correction.

Les oraux eux-mêmes sont mal organisés, et les professeurs sont, parfois, mal reçus dans les établissements où ils sont envoyés.

J'ai, à plusieurs reprises, fait passer des oraux au quatrième étage d'un lycée, sous les toits, dans une ambiance de chaleur intenable, à la fin du mois de juin et au début du mois de juillet...

De plus en plus de professeurs sont si fatigués que face à telles conditions, ils n'ont qu'une seule solution : obtenir un arrêt maladie.

Le baccalauréat devient, ainsi, un véritable parcours du combattant, une machine trop lourde...

Il faut, sans doute, alléger les épreuves et prévoir de meilleures conditions d'accueil pour les professeurs.

Il paraîtrait normal que des boissons rafraîchissantes leur soient distribuées, au cours de ces journées d'oral qui sont interminables.

En cas de défection d'un enseignant, un autre professeur doit prendre le relai et, parfois, dans des conditions difficiles : réduction du temps de correction, stress, fatigue.

Le baccalauréat devient une machine infernale par son mode d'organisation qui ne facilite pas la tâche des enseignants.

On nous même demande, parfois, d'aller récupérer des copies dans un établissement éloigné de notre lieu de résidence, il faut, ensuite, les ramener une fois la correction effectuée... Des dépenses d'energie et d'argent qui pourraient être évitées...

Il serait plus judicieux de centraliser la réception des copies, de prévoir des allègements : par exemple, les professeurs de lettres sont convoqués une journée pour préparer les oraux, cette journée est totalement inutile car les enseignants pourraient consulter les programmes et les listes de textes étudiés par les élèves, sur internet.

L'administration éloignée du terrain ne perçoit plus les difficultés que peuvent rencontrer les enseignants : rien n'est fait pour leur faciliter la tâche, bien au contraire...

 



 
Sources :

 

 

http://www.lepoint.fr/societe/en-ile-de-france-la-correction-du-bac-s-est-tres-mal-passee-07-07-2015-1943132_23.php#xtor=CS3-192


http://www.bfmtv.com/societe/bac-la-correction-des-copies-s-est-tres-mal-passee-en-ile-de-france-900443.html
 


 



 

Des problèmes de correction pour le baccalauréat...
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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:53
Encore une pétition pour le baccalauréat...

 



Comme souvent, ces dernières années, les épreuves du baccalauréat suscitent des contestations, de la part des candidats... Lors de cette session 2015, c'est l'examen d'Anglais qui a provoqué des remous : une pétition a même été lancée sur internet, pour remettre en cause une des questions posées qui a été jugée incompréhensible.

La pétition, mise en ligne et rédigée par les élèves a, elle-même, été commentée dans certains journaux.

En voici la teneur :

"La majorité des élèves au bac n'ont pas pu répondre à la question M [à l'épreuve d'anglais,] car jugée trop difficile. Il est important de formuler des questions avec rigueur et clarté. Nous demandons donc aux différents représentants de l'éducation nationale de regarder de plus près la correction de cet question (sic) et sa notation. Car en effet, cette question laisse à désirer sur sa complexité et sur sa compréhension par les élèves. Nous avons pu noter que certains élèves avait (sic) perdu du temps dans la réflexion sur la question. Cela a donc créer (sic) des externalités négatives sur l'ensemble de la copie car ils n'ont pas eu le temps de finir à temps. » Près de 9 000 élèves de terminale l'ont signée en moins de 24 heures...

De fait, on peut constater les fautes d'orthographe qui parsèment ce texte, ainsi qu'un pléonasme "car, en effet". On peut remarquer, au passage, l'expression "externalité négative" qui semble carrément empruntée au jargon de l'éducation nationale.


Les fautes d'accord sont, elles-mêmes, flagrantes : accord défectueux du sujet avec le verbe, ou celui de l'adjectif démonstratif  avec le nom : l'auteur de la pétition aurait dû relire sa copie, ce que les élèves font de moins en moins.

Dès lors, la pétition perd de son retentissement et de sa valeur : des élèves qui maîtrisent mal leur propre langue se permettent de contester une épreuve de langue anglaise !
Cette pétition a, d'ailleurs, été chahutée et moquée par d'autres candidats...

Elle révèle, aussi, une forme d'inconscience de la part de certains élèves qui rédigent, sans trop se soucier de la forme...

L'argument donné de la perte de temps sur la question posée peut prêter, aussi, à sourire, quand on sait que nombre de candidats n'utilisent pas tout le temps qui leur est accordé pour chaque épreuve : nombre d'entre eux sortent de la salle d'examen, bien avant l'heure.

Mais, la mode est à la contestation : on a beaucoup critiqué, aussi, le choix d'un texte de Laurent Gaudé, pour l'épreuve anticipée de français dans les séries S et ES.

Il est vrai que cet auteur est peu connu des élèves, mais ce n'était pas, là, l'essentiel : le sujet portait sur le registre tragique et pour un élève qui avait bien travaillé son programme de première, le texte était abordable : un monologue tragique, un destin brisé, des rêves perdus.

Alors que les parents contestent certaines notes, certaines décisions des enseignants, on ne s'étonnera plus de voir les élèves eux-mêmes récriminer contre des questions embarrassantes qui leur sont posées.

L'autorité des enseignants, battue en brèche, ne cesse de reculer et on voit, là, encore, une façon de refuser les difficultés, les embûches inhérentes à tout examen.

La vidéo mise en ligne en même temps que la pétition n'est pas, elle même, très subtile : "Nous voulons notre bac !" Cette inscription apparaît sous forme de commentaire, "nous voulons notre bac", une façon de dire : "Nous l'exigeons !"


D' ailleurs, le baccalauréat a perdu de sa valeur, en raison, justement, de trop nombreuses concessions faites aux élèves : il serait temps de revenir à un véritable niveau d'exigence pour que cet examen retrouve, enfin, tout son prestige !


 


 


http://dai.ly/x2uqaz1


 

 

 

Encore une pétition pour le baccalauréat...
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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 16:35
La méthode de l'explication d'un texte littéraire...

 

 

 

L'épreuve écrite anticipée de français du Baccalauréat se déroule, ce vendredi 19 juin : les candidats peuvent choisir, parmi les sujets proposés, le commentaire ou l'explication de textes, épreuve intéressante, à condition de bien connaître la méthode et de bien s'y préparer...

Expliquer un texte est un exercice parfois difficile pour les élèves, car ils n'en comprennent pas bien les enjeux : expliquer un texte, c'est, étymologiquement, "dérouler les plis" et les secrets d'un texte, donc éclairer le sens, en percevoir la signification profonde.

 


Pour ce faire, il est indispensable d'avoir une bonne maîtrise de la langue, de la grammaire, des figures de style, des différents procédés qui servent à renforcer le sens d'un texte, à lui donner du poids.

Comprendre et expliquer un texte passe par une lecture attentive et même plusieurs lectures...

Il est, d'abord, important de repérer le ou les thèmes essentiels traités par l'auteur. On peut commencer par regarder attentivement le vocabulaire, les différents champs lexicaux qui parsèment le texte.

Une analyse bien menée doit, aussi, passer par une bonne connaissance de la littérature, de ses différents genres : roman, théâtre, poésie, essai... il faut mettre en évidence le genre auquel appartient le texte, car chaque genre fait appel à des procédés distincts et spécifiques.

Il faut bien maîtriser le vocabulaire de chacun de ces genres, par exemple, pour le théâtre, les didascalies, le monologue, le dialogue, la tirade, les répliques, le procédé de stichomythie etc.

Il est utile, aussi, de préciser le type de texte : narratif, descriptif, informatif ou argumentatif, parfois ces types se combinent dans un même texte, mais on peut souvent repérer une fonction dominante.

Là encore, chaque type de texte a ses caractéristiques : la narration déroule une succession d'événements, des péripéties, la description fait souvent appel aux différentes sensations, la vue ( couleurs, formes, dimensions), l'ouie, l'odorat, le toucher et, moins souvent, le goût... L'argumentation développe des idées, une thèse, grâce à des arguments, des exemples dont il faut étudier la portée et l'efficacité, enfin le texte informatif donne des renseignements essentiels au lecteur : c'est le cas d'une première scène d'exposition au théâtre, par exemple.

Il est évident que l'auteur peut mêler, dans un même texte, narration et description, ou narration et argumentation, les différents types pouvant se combiner.

La "grammaire" du texte doit être analysée, avec précision : les temps des verbes et leurs différentes valeurs, les pronoms personnels utilisés, le singulier ou le pluriel qui dominent, l'emploi du pronom indéfini "on", etc.

Les verbes sont plus particulièrement porteurs de sens : temps, mode, voix doivent être observés avec attention. Ainsi, la voix passive récurrente permet de souligner la passivité d'un personnage, le mode impératif qui sert à donner des ordres montre une autorité, une envie de dominer, de triompher de l'autre.

Les différents temps des verbes et leurs valeurs permettent de décrypter le sens des textes : le présent peut être un présent de narration, ou de vérité générale ou de discours, l'imparfait marque la description, a une valeur itérative ou durative, à l'inverse le passé simple est utilisé pour l'enchaînement des actions dans un récit et indique une action ponctuelle, une instantanéité...

Il peut être intéressant de repérer les catégories de sens des verbes : verbes d'état, d'action, de mouvement, de perception, de déclaration.

La littérature ayant une fonction esthétique, il est essentiel de percevoir toutes les figures de style qui viennent embellir le texte, le rendre attrayant, agréable à lire...

Ces figures multiples et variées renforcent le sens, sont au service des idées : hyperboles, à valeur laudative ou dénonciatrice, périphrases, comparaisons, images, effets de sonorités ou encore énumérations, rythmes binaires ou ternaires à valeur d'insistance etc.

Le plan du texte est, parfois, habile ou original : dans ce cas, il est utile de mettre en évidence la structure de l'extrait à étudier.

Le vocabulaire lui-même est porteur de sens : mots élogieux ou péjoratifs, les niveaux de langue utilisés, familier, courant ou soutenu, enfin, la polysémie, les auteurs aimant parfois jouer de la pluralité de sens des mots.

Il faut regarder la forme des phrases : interrogatives et exclamatives permettent d'animer un texte, de le rendre plus vivant.

Le repérage du ou des registres d'un texte est, souvent, intéressant : le registre comique et ses différents procédés, le tragique et ses composantes, la fatalité, la terreur et la pitié, le pathétique qui vise à émouvoir, le texte ironique qui sert à dénoncer, le texte épique qui suscite l'effroi ou l'admiration, le fantastique qui provoque incertitude et peur.

Ainsi, on arrive à déterminer quel est le but de l'auteur : faire rire, émouvoir, provoquer la peur, éveiller la réflexion...

L'explication ou le commentaire doivent révéler les aspects les plus importants d'un texte, grâce à un plan qui peut mettre en évidence soit des thèmes essentiels, soit des registres ou encore la structure, ou la fonction du texte : informative, attractive, argumentative....

Cet exercice très formateur demande une certaine sensibilité littéraire, mais surtout une bonne maîtrise des outils de l'analyse littéraire qu'il faut mettre en oeuvre avec rigueur.


 

 

La méthode de l'explication d'un texte littéraire...
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