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11 août 2018 6 11 /08 /août /2018 08:31
La sexualité est de plus en plus marchandisée...

 

 

 

 

C'est inévitable : dans une société d' hyperconsommation et de marchandisation, la sexualité n'échappe pas à la règle...

 

Sites de rencontres, vêtements sexy, dentelles, produits de maquillage... de nombreux biens de consommation nous invitent à cultiver l'attirance sexuelle...

La sexualité est partout : dans la publicité, les films, les romans...

Elle s'affiche sur de grands panneaux publicitaires... on peut y admirer des créatures de rêve, dans des tenues affriolantes.

Il suffit de regarder une vitrine de sous-vêtements féminins pour prendre conscience de ce phénomène : bodys, slips en dentelle, guêpières....

La pornographie est accessible à tous, sur internet : elle diffuse des images dégradantes, crues, vulgaires.

 

Sur internet, les sites de rencontre se multiplient... Ainsi, Tinder est une application qui permet d'avoir des rapports sexuels immédiats. Grâce à la géolocalisation, les internautes peuvent avoir une relation sexuelle très rapide avec quelqu'un dont ils ne connaissent même pas le nom.

Le sexe devient, ainsi, un vaste marché économique...

Et, dans ce domaine, c'est encore la compétition qui prime.

C'est à celle qui sera la plus belle, qui fera le plus de conquêtes, qui se montrera la plus performante sur le plan sexuel.

Mais que deviennent les sentiments dans ce marché du sexe ?

Voilà de quoi perturber les jeunes, les adolescents et les adolescentes en quête de reconnaissance et de bonheur.

Si les rencontres sont faciles, elles sont souvent éphémères, parfois, seulement le temps d'un rapport sexuel.

 

Comment ne pas être déstabilisé et inquiet devant ces nouveaux rapports amoureux légers et futiles ?

Entre aspiration romantique et sexualité débridée, les jeunes ne sont-ils pas un peu perdus ?

Ainsi, la libération sexuelle crée de nouveaux problèmes et là encore, c'est une compétition féroce qui s'installe, une compétition fondée essentiellement sur la beauté physique, sur les apparences.

Or, la sexualité est particulièrement valorisée dans nos sociétés : elle est source de bien-être, d'équilibre, de santé mentale et physique, dit-on souvent.

Et si on parle beaucoup de sexualité de nos jours, en revanche l'amour est quelque peu oublié...

Triste constat ! On n'ose plus parler d'amour !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 août 2018 5 10 /08 /août /2018 08:25
Les politiques ont-ils encore du pouvoir ?

 

 

Face à la marchandisation de la société, face à la toute-puissance des marchés, les hommes politiques ont-ils encore un quelconque pouvoir ?

 

C'est la concurrence qui s'impose partout, une concurrence effrénée qui gagne l'ensemble de la société.

 

Quand on pense que Donald Trump, cet homme d'affaires, est parvenu au pouvoir, alors qu'il n'avait aucune expérience de la politique, on se dit que désormais, la politique perd ses droits.

Et quand on entend  les déclarations contradictoires du président des Etats-Unis, on s'interroge sur son niveau de compétences...

En France, c'est aussi un homme nouveau qui a été élu : Emmanuel Macron n'a que peu d'expérience dans le domaine politique.

Emmanuel Macron n’a jamais été élu à une fonction autre que la présidence... il a été inspecteur des finances, banquier d’affaires, secrétaire général adjoint du cabinet de François Hollande, puis ministre de l’Economie...

 

Le monde serait-il régi par les marchés et les lois de la concurrence ?

Au fond, peu importe le pilote, l'avion semble fonctionner tout seul.

 

Nous vivons dans un monde où seules comptent la consommation et la croissance...

Tout est marchandisé, la culture, la politique, la religion...

 

On nous incite à acheter toutes sortes de produits et parfois en plusieurs exemplaires : il n'est pas rare de voir dans un même foyer plusieurs postes de télévision, ou plusieurs smartphones ou encore plusieurs ordinateurs...

Un luxe qui nous pousse à consommer toujours plus, car les médias déversent sur nous leur flot publicitaire...

 

Certes, nous disposons du droit de vote, mais quel que soit l'élu, ce sont les marchés qui dominent le monde.

C'est l'économie qui prime sur le politique.

 

Dès lors, les marges de manoeuvre sont très étroites pour ceux qui nous gouvernent...

Gouvernent-ils encore ?

Hélas ! On ne peut qu'en douter... face à tous les problèmes qui se profilent : crise migratoire, crise climatique, chômage, déséquilibre du monde, guerres, conflits qui perdurent, famines, misère...

C'est la mondialisation qui nous emporte et les politiques semblent impuissants pour régler tous ces problèmes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 juillet 2018 1 30 /07 /juillet /2018 09:24
Quand la créature échappe à son créateur...

 

 

 

Nous connaissons tous l'histoire de Frankenstein, ce roman de Mary Shelley : un jeune savant suisse, Victor Frankenstein, crée un être vivant assemblé avec des parties de cadavres. Horrifié par l'aspect hideux de l'être auquel il a donné la vie, Frankenstein abandonne son monstre. Mais ce dernier, doué d'intelligence, se venge d'avoir été rejeté par son créateur et persécuté par la société.

Et n'est-ce pas là notre propre histoire qui est racontée par Mary Shelley ?

 

L'homme dépassé par la technique, les ordinateurs, les machines, les robots qu'il a lui-même créés....

L'homme envahi par la technologie, l'homme soumis aux machines...

Ces machines qui déjà orientent nos choix, qui nous incitent à consommer toutes sortes de produits dont nous n'avons pas vraiment besoin...

 

L'homme s'enferme ainsi dans un univers factice, dans des bulles artificielles, où la consommation devient essentielle.

L'homme oublie sa propre humanité, se comporte comme une machine, un robot sans âme.

Déjà, les machines ont pris le pouvoir dans le monde de la bourse et de la finance.

Aujourd’hui entre 40 et 60% des échanges sur les marchés financiers se font en trading à haute fréquence... Une révolution de la finance qui se fait dorénavant à très haute vitesse.

L'objectif est de gagner toujours plus d'argent et on ne contrôle plus ces machines qui fonctionnent beaucoup plus vite que les traders.

Les robots seront bientôt plus performants que les hommes.

 

Nous vivons aussi dans un monde matérialiste où les objets occupent une place de plus en plus importante, et nous en venons à détruire notre planète pour consommer toujours plus.

Et nous sommes encore dépassés par cet univers matérialiste : pollution de l'eau, de l'air, des sols, accumulation de déchets plastiques.

Le réchauffement climatique s'accélère d'année en année et bientôt, notre planète sera inhabitable.

 

Or, nous faisons partie de la nature, nous sommes la nature, mais nous avons tendance à l'oublier.

La technologie que nous avons créée  nous échappe, elle est un facteur de destruction de la planète.

 

Comment agir et réagir face à cette destruction ?

Il faut, sans doute, réinventer une autre société qui ne soit pas fondée sur le profit à tout prix, une société de coopération et de solidarité humaine...

Une société où l'on respecte la nature, où l'humain retrouve enfin sa place...

 

 

 

 

 

 

 

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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 09:51
Les pizzas et les chips se vendent bien...

 

 

C'est l'effet Coupe du monde ! Les pizzas, les chips, la bière se vendent particulièrement bien depuis le début de la compétition...

Les soirées foot sont l'occasion pour les supporteurs passionnés de se réunir et de manger ces produits gras, salés, prêts à être consommés.

 

Et  voilà de quoi prendre quelques kilos en plus pour ces amateurs de foot vautrés dans leur fauteuil, avachis devant leur poste de télévision...

Vive le sport ! Vive le football !

 

La grande distribution fait souvent la promotion de ces produits bon marché, gras, qui n'exigent aucune préparation culinaire...

Il n'est pas étonnant que l'obésité, ce mal moderne, se propage dans nos sociétés.

 

Le football offre l'occasion de se réunir, de manger, de boire, mais hélas, dans une consommation souvent débridée, peu réfléchie et bien loin des conseils que l'on donne en général à des sportifs.

Quand le sport devient un prétexte à consommer des produits nocifs pour la santé, on voit bien qu'il perd sa vocation première : le bien-être des corps, la santé.

 

Un reportage diffusé lors du journal de 20 heures sur France 2, ce mercredi 11 juillet, nous montre les retombées économiques de la coupe du monde de football.

Restaurants, grandes surfaces, livraisons à domicile, la coupe du monde peut rapporter gros !

 

Pour certains supporteurs, la victoire se fête à la maison : les ventes de pizzas se sont envolées de 138 %, de 55 % pour la bière, de 39 % pour les chips.

On le voit : les pizzas connaissent un succès inégalé...

Or, les pizzas sont des aliments ultra-transformés, pas vraiment diététiques : les produits ultra-transformés contiennent généralement deux fois plus de calories, trois fois plus de sucres libres et deux fois plus de sodium, sans compter qu'ils fournissent beaucoup moins de protéines, de fibres, de vitamines et de minéraux.

 

Que dire des chips ? Elles contiennent beaucoup de sel et de graisses. Comme elles sont particulièrement salées, elles donnent soif.

Et si l'on boit des sodas, on en vient à ingérer beaucoup trop de sucres.

 

Quant à la bière, on connaît ses effets néfastes sur la santé : très calorique, elle fait grossir.

Ainsi, la coupe du monde de football devient la fête de la consommation, une consommation qui n'est plus raisonnée, une consommation débridée.

La fête du sport devient l'occasion de se goinfrer d'une nourriture de mauvaise qualité.

 

 

 

Le reportage sur France 2 /

 

https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/coupe-du-monde/coupe-du-monde-quelles-retombees-pour-notre-economie_2845865.html

 

 

 

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 07:44
Les bouchers, ces mal-aimés...

 

 

La filière de la viande est attaquée de toutes parts : végans, associations contre la maltraitance animale, écologistes. Ainsi,  dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur, des bouchers-charcutiers dénoncent les "violences physiques, verbales et morales" qu'ils subissent de la part des végans...

Le véganisme : une nouvelle mode qui déferle et qui envahit les rayons des supermarchés... "une nouvelle religion", vont jusqu'à dire certains.

La protection animale poussée dans ces extrémités et ces extrémismes paraît tout de même inquiétante.

 

Certes, il convient de respecter les animaux dans les élevages, dans les abattoirs où les conditions d'abattage sont souvent indignes.

Il convient de modifier certaines pratiques.

 

Mais de là à remettre en cause toute une profession, de là à interdire toute consommation de viandes... On perçoit l'excès du comportement de certains végans qui frise une forme de terrorisme.

 

Comme le dit fort justement le sociologue Pierre Rosanvallon, "dans nos sociétés, l'évolution des droits des animaux est devenue une question centrale."

"Mais il ne faudrait pas que sous l'amour des animaux, se cache une indifférence aux malheurs de hommes... On a parfois l'impression d'un déséquilibre. Que l'on fasse attention et que l'on se préoccupe de façon nouvelle du traitement des animaux et surtout de la maltraitance des animaux ne doit pas faire oublier la priorité que nous devons donner dans tous les cas aux malheurs des hommes..."

 

Alors, on comprend l'inquiétude des charcutiers bouchers face à la déferlante de publicités déployées par les végans, face à leurs attaques outrancières.

 

Il faut condamner fermement les "intimidations" récentes dont ont fait l'objet des boucheries-charcuteries, l'activisme de certains végans étant de plus en plus musclé et provocateur. Dans les Hauts-de-France, sept boucheries ont été aspergées de faux sang en avril, une boucherie et une poissonnerie ont été vandalisées, leurs vitrines ont été brisées et les façades taguées de l'inscription "stop au spécisme".

 

Les bouchers ont pourtant le droit de vivre de leur métier, dans la sérénité.

 

Ces attaques en règle sont inadmissibles, d'autant que la nourriture végan n'est pas exempte de produits toxiques : certains aliments sont bourrés d'additifs.

 

 Les nouveaux "steacks" végétaux présents dans les rayons des supermarchés contiennent des colorants, gélifiants, épaississants, exhausteurs de goût, une abondance de sel : les recettes de ces produits ne sont pas du tout diététiques, mieux vaut vérifier la composition de ces aliments...

De plus, l'apport en protéines contenues dans ces produits est souvent insuffisant.

 

Bien sûr, il convient de modérer sa consommation, mais la viande reste nécessaire dans l'alimentation par son apport en vitamine B12.

Il serait dangereux de l'éliminer de nos repas.

 

 

 

Sources :

http://www.lepoint.fr/societe/menaces-par-les-vegans-des-bouchers-demandent-la-protection-de-la-police-25-06-2018-2230243_23.php

 

 

 

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/sebastien-le-fol-le-mangeur-de-viande-ce-pestifere-26-06-2018-2230552_1913.php

 

 

 

 

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20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 08:39
Une nouvelle maladie de nos sociétés d'abondance : la maladie du soda...

 

 

 

Dans nos sociétés, on habitue très tôt les enfants à manger "sucré" : friandises, bonbons de toutes sortes, boissons aux fruits, compotes, sodas, Coca-Cola...

Le sucre devient très vite une véritable addiction... or, le sucre, en grande quantité, associé à des graisses, constitue un véritable poison pour le foie.

Rapidement, certains ne peuvent plus se passer de ces boissons concentrées en sucre...

 

Dans les supermarchés, l'éventail de ces produits n'est-il pas pléthorique ? Orangina, jus de fruits, Pepsi, sodas, sirops : les enfants en raffolent.

 

Pourtant, contrairement à ce que l'industrie du sucre  a affirmé pendant des années, dans de nombreuses publicités, l'abus de sucre est particulièrement dangereux, d'autant qu'on trouve du sucre dans de nombreux aliments.

 

Longtemps, on nous a fait croire que le sucre était indispensable à notre santé : une source d'énergie...

"Le sucre, le plus petit des grands plaisirs ! Quelle énergie dans le sucre ! " On se souvient de ces slogans publicitaires tapageurs... Le sucre associée à la vitalité, au bonheur, à la jeunesse, au plaisir...

 

Maladie de l'abondance et de la surabondance, la maladie du soda fait des ravages... Elle touche un adulte sur cinq en France ! Entre un et deux millions de Français en sont atteints... Elle empêche le foie d'éliminer les graisses en trop et conduit donc à une cirrhose, voire un cancer.

 

Une journée internationale de sensibilisation a été organisée ce mardi 12 juin.

Nous a-t-on mis en garde, auparavant, contre ces risques liés à la consommation du sucre ?

Longtemps, on nous a caché les ravages provoqués par cette substance : on nous a vendu toutes sortes de produits bourrés de sucres et de graisse et on nous a habitués à ce goût qui provoque un certain plaisir.

 

Il n'est pas rare de voir des gens consommer du soda, du Coca-Cola, même au cours des repas : on imagine les dégâts causés par de telles habitudes sur l'organisme.

Le sucre devient ainsi une véritable drogue dont on ne peut plus se passer...

 

On ne le répétera jamais assez : il faut veiller à une consommation modérée de sucre, il faut bannir les boissons sucrées lors des repas, privilégier l'eau plate qui désaltère beaucoup mieux.

 

Maladie silencieuse, insidieuse, la maladie du soda, appelée savamment la stéatose hépatique non alcoolique reste trop peu connue.

Certains l'appellent déjà "la maladie du siècle", tant elle se propage dans de nombreux pays...

 

 

Source :

 

https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/11/la-maladie-du-soda-dont-a-souffert-pierre-menes-touche-1-adulte-sur-5-en-france_a_23455749/?utm_hp_ref=fr-homepage

 

 

 

 

 

Une nouvelle maladie de nos sociétés d'abondance : la maladie du soda...
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16 juin 2018 6 16 /06 /juin /2018 08:59
Le foot, même au supermarché...

 

 

Le foot, le foot et encore le foot !

 

Ce jour-là, j'entre dans le  supermarché et aussitôt, je découvre un stand dédié à la coupe du Monde de football : maillots, cornes de supporteurs, maquillage aux couleurs de la France, ballons, sacs, carnets, tout un attirail pour vivre intensément la frénésie de la compétition.

Tous les accessoires du supporteur de base sont là : de quoi faire du bruit, de quoi se montrer, se déguiser, se parer des couleurs de la France...

Car l'amateur de sport se doit désormais d'être bruyant, démonstratif, bien visible...

Le football devient ainsi prétexte à vendre toutes sortes de produits, le sport devient un argument de ventes.

 

Alors, bien sûr, on peut apprécier la virtuosité de certains joueurs, leur habileté sur le terrain... mais le sport, dans nos sociétés de consommation, devient un business indécent.

Depuis 20 ans, le montant des transferts de joueurs a explosé : 3 milliards, 600 millions d'euros !

 

L'argent est, en fait, détourné dans des paradis fiscaux : des fonds spéculatifs achètent des joueurs, puis les revendent pour gagner toujours plus. Les joueurs deviennent des produits financiers.

Certains disent que le football n'est que le reflet de nos sociétés gouvernés par l'argent, l'appât du gain.

Mais comment apprécier un sport où les dérives sont si nombreuses ?

Comment ne pas voir l'envers du décor ?

 

Pendant un mois, la coupe du monde va déchaîner les passions : certains n'hésitent pas à acheter des écrans géants pour mieux vivre la compétition !

Les plus passionnés se rendent sur place en Russie pour assister au plus grand nombre de matchs.

Quelle folie s'empare ainsi des gens !

"Panem et circenses, Du pain et des jeux !" réclame le peuple.

Des jeux pour s'étourdir et oublier ses soucis...

 

"La fête du sport" ? nous dit-on..

Trop de scandales sont venus ternir le monde du football, ces dernières années : insultes, dopage, chantages, matchs truqués, gestes déplacés, violences, corruption au plus haut niveau...

Ce sport semble cumuler tout ce que l'humanité peut inventer pour tricher, dominer, gagner de l'argent.

On est souvent scandalisé par les salaires excessifs des grands patrons, mais que dire des sommes touchées par certains joueurs de foot ?

Le salaire des grands footballeurs est même très supérieur à celui des grands patrons du Cac 40.

Pendant la coupe du Monde, le foot devient un matraquage médiatique et commercial.

Peut-on y échapper ?

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 juin 2018 1 04 /06 /juin /2018 13:16
On nous vend des apparences...

 

 

Le marketing, la publicité, les images sont présents partout : on nous vend du rêve...

Nos écrans déversent sous nos yeux des flots de publicités : elles ont pour but de nous inciter à acheter, à consommer toujours plus.

 

Les images défilent, attrayantes, séduisantes : voitures de luxe, vêtements clinquants, médicaments miracle...

Il s'agit de nous vendre des faux-semblants, des illusions, des chimères : il faut que les gens achètent et recommencent !

"Jette-achète", telle est la devise de nos sociétés : peu importe la qualité de ce que l'on nous propose, ce qui importe, ce sont les apparences...

 

Les voitures doivent être imposantes, clinquantes pour susciter l'envie de les acquérir...

Les vêtements doivent se parer de couleurs vives, de paillettes, de dentelles, de volants, mais on oublie la qualité de la confection.

 

Les publicités s'adressent à notre imagination : véritables petits scénarios, elles nous font rêver à un monde idyllique.

Ce qui importe, ce n'est plus l'objet lui-même, mais sa représentation et sa mise en scène.

Tout un art de la persuasion est ainsi mis en oeuvre pour séduire le consommateur.

Peu importe la réalité du produit, il s'agit de faire croire à des images, des fantasmes, des rêves...

Ainsi, certains labels apposés sur toutes sortes de produits, notamment les produits alimentaires, sont trompeurs : ce sont, avant tout, des arguments de vente.

 

Nous vivons dans un monde d'impostures permanentes : un monde où dominent les apparences.

On nous vend des désirs sans cesse renouvelés : des écrans de télévision de plus en plus grands, des smartphones de plus en plus performants, des ordinateurs parlants, des machines à laver de plus en plus sophistiquées...

 

 

Pouvons-nous échapper à ces leurres, ces faux-semblants qui nous environnent ?

Nous sommes les victimes consentantes d'un monde d'apparences. Et le plus souvent, nous n'en avons pas conscience...

 

Nous sommes conditionnés pour acheter, nous sommes happés par un système de consommation qui nous emprisonne.

Comment nous libérer, si ce n'est par une prise de conscience ?

Résistons à cette surconsommation et à ce monde des leurres et des apparences !

Il est essentiel de s'informer sur ce que l'on achète : provenance, composition, conditions de production...

Le partage du travail permettrait, aussi, sans doute de rétablir des équilibres perdus : une meilleure répartition des richesses et une modération dans la consommation...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On nous vend des apparences...
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23 avril 2018 1 23 /04 /avril /2018 12:23
L'homo numericus...

 

 

Voilà ! L'homo numericus est en marche : équipé de son ordinateur, de son smartphone, de sa montre connectée, de sa voiture numérisée, de son GPS, il est assailli par une technologie envahissante...

Jusqu'où iront les progrès de la technologie ? L'homme pourra-t-il y échapper ?

C'est peu probable...

 

Déjà, la plupart des Français possèdent un portable, un ordinateur, parfois une tablette...

 

Déjà, nous nous connectons régulièrement à internet...

Un progrès merveilleux, fantastique ! La connaissance à la portée de chacun d'entre nous...

Mais, derrière ce progrès, se profile une société hyperconnectée, donc hyper surveillée...

 

L'homo numericus devient une cible publicitaire, face aux écrans, il court le risque de perdre le contact avec la réalité, et de se perdre lui-même...

 

L'homo numericus devient un consommateur en puissance : Google va répondre à tous ses besoins, toutes ses envies car les GAFA captent toutes les informations qui nous concernent...

Les GAFA connaissent nos goûts, nos centres d'attraction, nos amis, notre date d'anniversaire... c'est une surveillance généralisée qui s'organise, et comble de l'ironie, nous participons volontairement à cette surveillance.

Nous acceptons de mettre à nu notre vie privée... Nous sommes comme pris au piège de la toile et nous ne pouvons nous y soustraire.

 

Et voilà que la politique s'en mêle : même les élections peuvent être truquées et influencées par le biais d'internet.

Aux États-Unis, la course à la présidentielle passe par le big data. De puissants algorithmes permettent aux candidats de cibler les électeurs et d'orienter le choix des indécis. 

 

Au nom de la sécurité, pour faire face à la violence du terrorisme, les GAFA mettent aussi en place un système de surveillance généralisée.

Dès lors, on voit se profiler le règne de Big Brother, un monde où nous serons tous espionnés, fichés, catalogués, un monde où la liberté ne sera plus qu'une chimère.

 

Internet envahit le monde et nos vies : déjà, de nombreux compteurs électriques sont connectés, bientôt, les voitures seront bardées de capteurs, bientôt nos villes seront elles aussi vouées à la surveillance permanente des citoyens...

C'est là un monde de technicité qui fait peur, un monde déshumanisé, voué à la consommation.

 

Quand nous sommes devant un écran d'ordinateur, nous avons l'impression d'être reliés au reste du monde, mais ne sommes-nous pas, en fait, très souvent coupés du réel ?

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 09:06
Au temps du Lagarde et Michard...

 

 

Qui ne se souvient de cette collection littéraire en 6 volumes depuis le Moyen-âge jusqu'au XXème siècle ?

Des extraits, des textes choisis, des fiches de présentation des auteurs, un classement chronologique, une vue d'ensemble de notre littérature...

Des synthèses littéraires précédaient les textes, des illustrations ponctuaient cette collection, oeuvres picturales, photos, gravures...

 

Ces ouvrages nous accompagnaient tout au long de notre scolarité, nous avions le loisir de les feuilleter, de découvrir aussi, au hasard des pages, des textes que nous n'avions pas étudiés en classe...

 

Le classement chronologique permettait une approche progressive de la littérature : on en percevait les différents courants, au fil du temps, on comprenait les évolutions et les mouvements littéraires, en relation avec l'histoire...

Pourquoi a-t-on abandonné cette démarche chronologique ?

Au nom de quelle lubie de pédagogiste ?

 

Désormais, c'est l'approche thématique qui prévaut, brouillant les pistes et les repères chronologiques...

Les manuels sont classés par genres littéraires : poésie, roman, nouvelle, théâtre, essai... et par thèmes : l'éducation, l'autre, les portraits, à quoi sert la littérature ?

Des livres particulièrement lourds, compacts, différents en fonction des niveaux d'étude : seconde, première, terminale...

 

De nouvelles collections sont apparues, suivant les nouveaux programmes, des ouvrages sans cesse renouvelés, car il faut que les éditeurs vendent leurs livres...

Ne vivons-nous pas dans  dans un monde de marchandisation permanente ?

 

Si autrefois des générations d'élèves se transmettaient les éditions du Lagarde et Michard, désormais les livres ne durent qu'un temps : 5 ou 6 ans...

Le temps qu'intervienne une nouvelle réforme des programmes...

 

Les élèves ne disposent plus d'ouvrages de référence : en lycée, les livres leur sont prêtés par l'administration et ils les restituent à la fin de l'année.

Le Lagarde et Michard, c'était la culture littéraire à portée de mains pour chaque élève, c'était une sorte de Bible du savoir.

Mais la culture classique n'est plus à la mode : "trop difficile,  trop élitiste...", affirment certains pédagogistes...

Il convient de baisser le niveau au nom d'une prétendue égalité des chances..

Le Lagarde et Michard donnait une synthèse riche et documenté de notre histoire littéraire.

Hélas ! Notre culture est en péril : il convient de réhabiliter l'étude des classiques, il convient d'expliquer et d'enseigner les racines de notre culture.

Il convient de valoriser une culture en péril face à la mondialisation.

 

 

 

 

 

 

 

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