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1 mars 2021 1 01 /03 /mars /2021 12:52
Un passeport vaccinal ?

 

L'idée d'un passeport vaccinal fait son chemin : après avoir refusé cette possibilité, le gouvernement pourrait instaurer ce passeport.

C'est inquiétant....

 

Pour ce faire, il faudrait, bien sûr, que la vaccination contre le Covid soit généralisée : c'est loin d'être le cas, le rythme de vaccination étant plutôt lent, en France, on ne peut viser une vaccination généralisée avant 2023.

Or, pour l'instant, la vaccination n'est pas obligatoire... mais, de fait, avec ce passeport, elle deviendrait nécessaire à moins de se mettre en marge de la société.

 

Alors, comment imposer un passeport vaccinal ?

Notre droit le tolère : la vaccination des enfants est obligatoire, elle l'est aussi quand on voyage dans certains pays.

 

Pour autant, certains ne pourront pas se faire vacciner : il existe des contre-indications. Comment traiter les gens qui ne peuvent être vaccinés ?

Et puis, peut-on conditionner tous nos actes au fait que l'on soit vacciné ?

 

C'est une nouveauté : pour l'accès à un restaurant, à une salle de spectacle, à une salle de concert ou de sport, peut-on imposer un passeport vaccinal ?

Selon l'entrepreneur Jean Bernard Falco, sur notre territoire, on n'aurait pas le choix : le passeport vaccinal doit s'imposer "pour faire tourner le business, les restaurants, les bars."

"Les restaurateurs ont un besoin urgent de rouvrir leurs établissements, sinon, c'est la mort assurée de leur activité.

Que vont faire les autres états ? Les restaurants, les bars risquent de subir une concurrence déloyale si le passeport est instauré dans les autres pays."

 

Mais les vaccins sont-ils vraiment efficaces ? Peut-on être contaminant, même quand on a été vacciné ?

Pour l'instant, on manque de recul sur les vaccins et leur efficacité.

 

Pourtant, décidément, le passeport vaccinal a le vent en poupe : il permettrait d'éviter la tension dans les hôpitaux... le risque zéro n'existant pas, il faudrait donc instaurer le passeport, et limiter ainsi le nombre de cas.

Ne serait-il pas plutôt judicieux d'augmenter le nombre d'infirmiers, de médecins et de lits dans les hôpitaux ? Face au risque de pandémies qui nous menacent, il serait temps de donner plus de moyens aux hôpitaux et de revaloriser ces métiers liés à la santé !

Jean Bernard Falco insiste : "Le passeport vaccinal est indispensable, le risque, si on ne l'institue pas, c'est de voir détourner le flot des touristes vers d'autres pays."

 

 Une nouveauté  en Europe : ce mardi 23 février, la Galice  -région la plus à l’ouest de l’Espagne-, a décidé de préparer des amendes pour ceux qui refuseront de se faire inoculer le vaccin contre le Covid-19.

C’est le parlement régional, dominé par une majorité de droite, qui a voté cette réforme permettant l’instauration d'un dispositif punitif. Les amendes iront de 1.000 à 3.000 euros, mais peuvent s’élever jusqu’à 60.000 euros dans le cas de “refus injustifié” et “lorsqu’il existe un risque très grave ou une atteinte à la santé de la population.

Ces sanctions sont prévues si un jour la vaccination est déclarée obligatoire.

On le voit : il s'agit là d'une atteinte grave aux droits fondamentaux...

 

Ainsi, ce passeport sanitaire d'abord écarté serait finalement mis en place !

De quoi menacer et annihiler nos libertés !

 

 

Source :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/le-temps-du-debat-emission-du-jeudi-25-fevrier-2021

 

 

 

Un passeport vaccinal ?
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12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 09:04
La malédiction des filles en Iran...

 

Au XXIème siècle, les filles sont encore considérées, dans certains pays, comme des êtres inférieurs, pire, comme des objets, des choses...

Le sexisme dont sont victimes les filles est une abomination : nul avenir pour elles dans ces pays...


Les iraniennes restent victimes de lois médiévales, elles sont, encore de nos jours dévalorisées, infériorisées... Le conservatisme de certains religieux exerce, encore, une influence des plus néfastes dans ce pays...

 

En Iran, les pères ont droit de vie et de mort sur leurs filles...

 Ainsi, le père de Romina, 14 ans, a tué sa fille "pour l’honneur" le 21 mai, et il est considéré comme à peine coupable : il ne risque que 3 ans de prison.

"Romina avait 14 ans, un an de plus que l'âge minimum pour le mariage selon la loi iranienne. Elle est tombée sous l’emprise de Bahman Khavari, âgé de 28 ans, et a dit à son père qu'elle voulait l'épouser... Le père, Reza Ashrafi, s’y est opposé farouchement, considérant que son honneur était sali. Dès lors, Romina se savait déjà condamnée. 

La jeune fille s’est alors enfui et a trouvé refuge quelques jours chez la sœur de Bahman.

Mais Romina a été rapidement reconduite par la police au logis familial. Au juge, elle a dit pourtant qu'elle ne voulait  pas rentrer, qu’elle craignait pour sa vie. Mais rien n’y a fait : un  père, en Iran, a légalement tous les droits sur sa fille. Elle est sa propriété, avant de devenir celle de son époux."

 

Dans la nuit, son père la décapite pendant son sommeil.

 

On est horrifié par la barbarie, l'inhumanité d'un père qui assassine sa fille dans des conditions aussi abominables : il s'agit d'un meurtre prémédité.

 

En Iran, les femmes sont ainsi victimes d'une discrimination intolérable.

Le port du voile y est obligatoire...

 

Les droits des femmes sont sans cesse bafoués, réduits à néant : droits à la liberté de pensée, droits de religion et d’expression,  droits de ne pas subir de discrimination et de ne pas être soumises à des arrestations et détentions arbitraires ni à la torture ou à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

 

Entre mars 2017 et mars 2018, 41 000 fillettes de moins de quinze ans ont été mariées en Iran. Déjà en 2016, le Comité des enfants de l'ONU dénonçait le nombre accru de mariages de fillettes parfois âgées de moins de dix ans. 

En tant que femme et enfant, les fillettes iraniennes sont les plus vulnérables sous le régime misogyne des mollahs, car les droits des femmes et des enfants ne sont ni protégés, ni promus en Iran.

 

Sources :

 

https://women.ncr-iran.org/fr/2019/10/10/les-filles-iraniennes-les-plus-vulnerables-sous-un-regime-misogyne/

 

 

https://www.marianne.net/monde/iran-il-decapite-sa-fille-et-n-encourt-que-trois-ans-de-prison

 

 

 

La malédiction des filles en Iran...
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11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 12:03
Etat d'urgence sanitaire : une situation inédite... une démocratie est malade lorsqu'on porte atteinte aux libertés...

 

 

Dominique Rousseau, professeur de Droit public interrogé sur France Inter évoque les mesures d'exception qui s'appliquent en ces temps de crise. 

 

"Un état d'urgence sanitaire, c'est une première dans notre pays... on a connu l'état d'urgence sécuritaire au moment des attentats de 2015 mais jamais un état d'urgence sanitaire et la loi qui l'a établi est encore plus restrictive des libertés que l'état d'urgence adopté en novembre 2015.

 

Le déconfinement ne va pas revenir sur les mesures attentatoires aux libertés qui ont été prises lors de la loi du 23 mars 2020.

Le parlement est encore mis en sommeil pendant deux mois supplémentaires, donc 4 mois d'état d'urgence... et rien ne garantit que le gouvernement ne redemandera pas au mois de juillet la prolongation de cet état d'urgence. Et ce fameux système d'information dont le ministre nous dit que ce n'est pas l'application Stop covid, y ressemble beaucoup puisque c'est la constitution d'un fichier dans lequel il y aura le nom de toutes les personnes infectées par le virus...

 

L'état d'urgence est une décision politique qui a été prise en dehors du droit puisque la constitution ne permet pas de mettre en place un état d'urgence sanitaire.

Le parlement est mis en sommeil : les députés deviennent des spectateurs de décisions qui sont prises par le gouvernement et on lui demande de valider après coup ces décisions...

 

 

Ce qui est d'autant plus grave, c'est que ces décisions  limitent, voire restreignent gravement toutes les libertés, pas simplement la liberté d'aller et venir, mais aussi le droit du travail : les ordonnances permettent aux employeurs de déroger au code du travail, notamment sur les congés, sur la question de la durée de la semaine de travail, sur la question de la récupération des RTT...

Il y a une atteinte à toutes les libertés : le parlement est dessaisi de son rôle habituel de gardien et d'acteur du régime des libertés...

C'est un vrai problème qui met en balance l'impératif de la santé et l'impératif des libertés.

 

On considère aujourd'hui presque indécent de mettre en avant les libertés ou la démocratie dans la mesure où il y aurait un impératif qui serait supérieur : celui de la santé.

Or, la santé dans une démocratie, c'est précisément le respect des libertés essentielles et on voit qu'une démocratie est malade non pas du fait du coronavirus mais une démocratie est malade lorsqu'on porte atteinte aux libertés.

Or, actuellement nous portons atteinte aux libertés, ça c'est certain, sans avoir la certitude que cette limitation des libertés favorise l'impératif de santé.

 

La bonne cause ne doit pas conduire à opposer santé et libertés, santé et démocratie, et ne doit pas oublier qu'il existait en dehors même de la loi sur l'état d'urgence les moyens juridiques et sanitaires pour répondre à cette crise du coronavirus.

 

Un seul exemple : le gouvernement a créé un comité de scientifiques pour que ce comité lui donne des conseils sur la manière de gérer la maladie, mais il existe déjà un Haut conseil de la santé publique, il existe déjà une Haute autorité de la santé, autrement dit, il y avait des institutions qui existaient déjà et qu'on a mises à l'écart.

En quelque sorte, on a mis en place un Etat parallèle à l'Etat institutionnel, et c'est cela qui est grave, parce que nous sommes actuellement dans un état d'urgence depuis deux mois, cela va durer encore deux mois, avec le risque que cela continue et que nous passions d'un état d'urgence à un autre et que finalement l'Etat de droit disparaisse ou s'affaiblisse et laisse monter l'Etat de puissance. 

 

Toutes les libertés, liberté de réunion, liberté d'expression, liberté du travail, liberté du commerce, toutes les libertés sont mises en cause et, en plus, on augmente le nombre de personnes qui vont être habilitées à faire des contrôles, rédiger des procès-verbaux, et faire payer des amendes, donc, on augmente l'aspect sécuritaire, nous devenons une société de surveillance généralisée avec partout des personnes qui sont habilitées pour nous sanctionner.

 

De plus, un fichier centralisé va recenser les personnes qui ont été contaminées, puis les personnes susceptibles d'être contaminées, et les personnes qui ne sont pas contaminées mais qui ont été en contact avec les personnes contaminées.

Ce fichier va recueillir des informations sur les traitements qui ont été donnés à ces personnes et les résultats de ces traitements.

On ne sait pas comment ce fichier va être géré, qui va le gérer... ce qu'on sait, c'est que des personnes qui ne sont pas médecins, donc qui ne sont pas tenues au secret médical, vont être autorisées à pratiquer ce type de fichage...

Ce fichier est censé durer un an alors que la loi prolonge l'Etat d'urgence de deux mois. Que deviendra ce fichier au bout de cette année ?"

 

Cette mise en garde faite par un professeur de Droit public suscite bien des inquiétudes pour la survie de notre démocratie.

Les mesures mises en place pour préserver la santé risquent d'être reconduites, par crainte de la réapparition du virus ou de l'émergence d'une nouvelle pandémie.

Dans ce cas, nos libertés seraient considérablement et durablement réduites, et on se dirigerait vers un état dictatorial, un régime autoritaire, comme l'est le régime chinois, par exemple...

 

Ainsi se met en place le règne de BIG BROTHER...

 

 

 

Source :

https://www.franceinter.fr/programmes/2020-05-02

 

 

Etat d'urgence sanitaire : une situation inédite... une démocratie est malade lorsqu'on porte atteinte aux libertés...
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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 10:19
Ces étranges silhouettes obscures...

 

 

On voit de plus en plus ces silhouettes obscures drapées de noir, couvertes de pied en cap d'un vêtement qui cache tout le corps, ne laissant apparaître que le visage... le corps s'efface, disparaît, mais en même temps, il s'épanche car le vêtement est ample, voyant...

Elles se ressemblent toutes sous ce voile encombrant : pas un cheveu qui dépasse, plus de bras, de jambes, mais une masse informe.

Le voile flotte autour d'elles, il s'empare de leur corps, il envahit l'espace.

 

Pourquoi faut-il cacher le corps de la femme ? Pourquoi cacher leurs cheveux ?

C'est là une conception ancienne et archaïque de la femme impure, séductrice et tentatrice.

 

De plus, ces silhouettes obscures au voile ondoyant sont inquiétantes : à peine voit-on le visage, le corps s'évanouit aussi sous le tissu abondant.

Pourquoi la femme devrait-elle être contrainte de se vêtir d'un voile, de tenues et de manches longues ?

 Pourquoi, si ce n'est au nom de principes religieux éculés ?

Pourquoi, si ce n'est au nom de diktats d'un autre âge ?

Le voile correspond à des injonctions religieuses, il est bien imposé à la femme musulmane qui n'a, souvent, pas vraiment le choix...

 

Nous devons défendre le droit pour chaque femme de s'habiller comme elle le souhaite.
Nous devons défendre cette liberté, comme la liberté d'exprimer toutes sortes d'idées, de débattre, de discuter...

 

Certains diront que nombre de ces femmes choisissent de se vêtir du voile, mais elles sont, en fait, le plus souvent enfermés dans des traditions séculaires, elles se soumettent à des usages anciens, et l'entourage familial les y contraint.

Il est inquiétant que cet usage se perpétue dans une société moderne : on a l'impression de retourner dans des temps très lointains, où la femme asservie et soumise à l'homme devait lui obéir en tout, porter des vêtements sombres qui cachent le corps, l'annihilent.

 

Pourquoi cette soumission à l'homme perdure-t-elle ?

Est-ce une volonté d'afficher ses convictions religieuses ? Peut-on y voir une forme de provocation ?

En tout cas, ces silhouettes obscures ne correspondent pas à notre conception des droits de la femme.

Et, chose étrange, on voit de plus en plus ces voiles qui cachent le corps, comme si l'emprise de la religion se faisait plus insistante.

En Iran, où le port du voile est obligatoire, des femmes,  malgré les risques qu’elles encourent, se photographient têtes nues dans l'espace public. Elles luttent pour se libérer de contraintes, et manifestent une volonté de combattre le pouvoir religieux.

 

 

 

 

 

 

Ces étranges silhouettes obscures...
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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 09:18
Une question d'héritage...

 

 

Est-il possible de faire du passé table rase ? Non, bien sûr : nous sommes tous les héritiers d'une culture, d'un passé riche d'événements.

La France est ainsi l'héritière d'une culture millénaire...

Il n'est pas étonnant que nous soyons attachés à cette culture si ancienne... Il n'est pas étonnant que dans le droit français, il soit interdit de déshériter ses propres enfants, car les enfants sont ceux qui sont le plus à même de transmettre ensuite cet héritage.

 

Ce n'est d'ailleurs pas le cas aux Etats-Unis, où certains milliardaires peuvent déshériter leurs enfants pour leur apprendre à ne compter que sur eux-mêmes.

Aux Etats-Unis, le lien avec le passé est plus accessoire... sans doute parce que c'est un pays dont l'histoire est très récente.

 

On l'a vu avec le débat sur le testament de Johnny Halliday : le chanteur a exclu de la succession son fils et sa fille biologiques, et a tout légué à son épouse.

"On ne déshérite pas ses enfants, ça ne se fait pas..." a déclaré notamment Jacques Dutronc, un des amis du chanteur.

Eddy Mitchell, une autre "vieille canaille" a exprimé le même point de vue : "Je ne comprends pas que l'on puisse déshériter ses enfants."

Un tel héritage n'est pas dans la tradition française sans doute aussi parce que notre pays est attaché au principe d'égalité...

Bien sûr, Laura Smet et David Halliday ont déjà reçu une infime partie de cet héritage, grâce à des donations.

Bien sûr, ils ne sont pas dans le besoin.

 

Mais on comprend leur tristesse : ils doivent se sentir rejetés et désavoués par leur propre père, puisqu'ils sont écartés de la succession.

 

Désormais, une bataille judiciaire et médiatique est engagée : deux clans s'opposent irrémédiablement.

Une famille éclatée et déchirée, des années de procédure qui s'annoncent, des déclarations contradictoires : voilà le résultat de dispositions testamentaires qui créent la division et l'incompréhension.

Le mal est fait : les commentaires vont bon train, les fans prennent parti pour l'un ou l'autre clan.

On peut imaginer aussi la tristesse des deux fillettes Jade et Joy prises dans une tempête médiatique.

Cette famille recomposée ne pourra pas retrouver une harmonie perdue.

 

Que reste-t-il de la belle union affichée lors des obsèques de la star ?

Que reste-t-il des liens familiaux tissés entre les enfants de Johnny ?

Quel gâchis !

"L'héritage qu'il soit matériel ou immatériel est ce qui nous inscrit dans une généalogie..." nous rappelle Natacha Polony dans un de ses ouvrages.

L'héritage permet de se construire : comment ne pas comprendre le désarroi de ceux qui ont été déshérités ?

 

 

 

 

 

 

 

Une question d'héritage...
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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 16:46
Famille Halliday : la guerre est déclarée...

 

 

 

Un peu plus de deux mois après le décès de Johnny Halliday, voilà qu'une guerre de succession est engagée :  les deux enfants du chanteur Laura Smet et David Halliday lancent une procédure contre le testament de leur père dans lequel il léguerait l’intégralité de son héritage - patrimoine et droits - à sa dernière épouse, Laeticia.

 

Les deux enfants de Johnny Hallyday invoquent dans leur communiqué des dispositions prises aux Etats-Unis qui "contreviennent manifestement aux exigences du droit français".

 

On peut comprendre leur désarroi, et leur incompréhension : c'est comme si Laura et David avaient été reniés par leur propre père.

Une véritable blessure morale, une gifle pour les deux aînés du chanteur...

 

Déshériter ses propres enfants, c'est tout de même assez inhabituel, d'autant que Johnny, de son vivant, a toujours montré un attachement à l'égard de ses enfants...

 

 

Pourquoi ce reniement ? On peut penser que sa dernière épouse Laeticia a oeuvré pour que de telles dispositions soient prises en sa faveur.

 

Les clivages familiaux transparaissent dans la lettre qu'a rédigée Laura Smet et qu'elle a adressée à son père décédé.

" Toutes ces fois où on a dû se cacher pour se voir et s'appeler ! Il m'est encore insupportable de ne pas avoir pu te dire au revoir, papa, le sais-tu au moins ?" écrit-elle notamment.

 

Il est certain que ce testament paraît inéquitable puisque Laeticia récupère tous les biens du chanteur, l'ensemble de son patrimoine et l'ensemble de ses droits d'artiste...

 

Laeticia Halliday se serait-elle comportée comme une redoutable affairiste ?

Aurait-elle oeuvré pour capter tout l'héritage du chanteur ? Certains n'hésitent pas à dire que Johnny Halliday a été manipulé, d'autres parlent déjà de "veuve joyeuse".

Les langues vont bon train, c'est sûr.

 

Dans tous les cas, on comprend mal qu'un père puisse ainsi déshériter totalement ses enfants.

On comprend mal aussi pourquoi Johnny a été enterré à Saint Barth, loin de son public, de ses fans, et de ses enfants...

 

On le constate encore : l'argent vient polluer les relations humaines et familiales, l'argent est un facteur de divisions et de querelles.

Dans les familles recomposées, le problème est souvent encore plus aigu.

La suite promet d'être houleuse : déjà Laetitia Halliday se dit "écoeurée de l’irruption médiatique autour de la succession de son époux..." et elle déclare être "sereine" pour la suite des événements et "déterminée à faire respecter le travail et la mémoire de son mari."

Une triste guerre de succession s'annonce...

 

 

 

 

 

 

 

Famille Halliday : la guerre est déclarée...
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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 13:09
Défendons le droit de ne pas être importunées !

 

 

 

Certaines réclament et défendent le droit d'être importunées : quelle maladresse et quelle incongruité dans le propos !

Quelle confusion dans les déclarations !

 

Après l'outrance de "Balance ton porc", voilà que la réplique se veut cinglante et que dans une tribune, une centaine de femmes réclame "la liberté d'importuner"...

On peut regretter la violence de l'injonction "Balance ton porc", mais on ne peut que déplorer la stupidité de ce droit à "importuner".

 

Parmi ces femmes, Catherine Deneuve, Elisabeth Lévy, Sarah Chiche, Catherine Millet, Catherine Robbe-Grillet, Peggy Sastre et Abnousse Shalmani défendent le "droit d'importuner", regrettant le retour à un certain puritanisme et le système de "délations" des réseaux sociaux. 

Oui, la délation peut être dangereuse, irréfléchie, car elle passe par nos moyens modernes de communication qui sont instantanés.

Mais, comment ne pas voir la stupidité de certaines déclarations, celle de Brigitte Lahaie, en particulier : "On peut jouir lors d'un viol..." ? 

Et comment ne pas voir le danger de cette expression : "le droit d'importuner" ? 

 

Leïla Slimani qui connaît le problème et la difficulté d'être femme encore à notre époque, dénonce à juste titre ce droit d'importuner, elle évoque justement "celles qu'on cache sous de longs voiles noirs parce que leurs corps seraient une invitation à être importunées."

Ces femmes qui sont contraintes de vivre cachées, voilées, sous des vêtements amples, ces femmes qui n'ont pas le droit d'avoir un corps.

Ces femmes considérées comme des images de tentation, contraintes de se masquer sous des carcans vestimentaires.

 

Non, le droit d'importuner n'est pas admissible : la femme doit être libre de ses mouvements, de ses vêtements, dans une société moderne.

Elle ne doit pas être rendue responsable des violences qu'elle subit.

"Importuner" ? 

Qu'est-ce que cela veut dire ?

L'importun est celui qui dérange, qui en vient à insulter si on ne supporte pas ses avances.

L'importun est celui qui agresse verbalement, qui se croit tout permis.

Pourquoi accepterait-on d'être importunée dans la rue ou au travail par des mots ou des gestes déplacés ?

 

L'importun n'a pas sa place dans une société civilisée : chacun doit respecter l'autre, et le mépris n'est pas admissible.

Il ne s'agit pas, bien sûr, de se réfugier derrière un puritanisme outrancier, il ne s'agit pas de dénoncer à tort et à travers, mais il faut condamner ce qui relève du mépris de la femme, de ce qui la rabaisse et la ravale au rang d'objet.

Le droit d'importuner, nous n'en voulons pas, nous n'en voulons plus.

Le droit au respect et à la dignité de la femme, c'est ce que nous revendiquons.

Alors, bien sûr, il faut refuser les dénonciations à outrance sur internet, les "Balance ton porc", à l'emporte-pièce, mais on ne peut admettre ce "droit d'importuner" qui peut conduire à des comportements déplacés.

Les mots ont un sens : "importuner", qui voudrait l'être ?

 

 

 

 

 

 

 

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19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 11:07
En Algérie, vive le bikini !

 

 

Des Algériennes se mobilisent en faveur du bikini, afin que les femmes aient le choix de leur tenue, à la plage.

 

C'est "l’opération maillot de bain", à Annaba. Le mouvement né sur internet convie les habitantes de la ville à revêtir leur maillot de bain à la plage. 

 

Belle initiative pour défendre la liberté et l'émancipation des femmes...

De nombreuses femmes ont répondu à cet appel.

Mais les résistances sont vives : des hommes se sont mis à encourager des milliers d'internautes à prendre en photo toute femme aperçue en maillot de bain. Une tenue qu'ils jugent "représentative de l'Occident" et contraire aux normes islamiques. 

 

Aussitôt des commentaires haineux et injurieux ont été postés à l'encontre de ces femmes : "Où sont vos pères ?!", "Allez vous rhabiller", "Filles faciles"... 

 

Une campagne a même été lancée pour contrecarrer l'opération maillot de bain, avec ce commentaire : "Je me baigne avec mon hijab, je laisse la nudité aux animaux."

 

On le voit : il reste beaucoup à faire pour changer les mentalités et la référence aux pères est lourde de significations.

 

Les femmes doivent encore lutter pour combattre des préjugés d'un autre âge...

Ces codes vestimentaires appartiennent à un autre temps, un temps où la femme était asservie et soumise aux hommes, à l' autorité d'un père, d'un frère, d'un mari...

 

Les femmes ne peuvent être, ainsi, contraintes dans des carcans vestimentaires religieux qui les empêchent de profiter librement d'un simple bain de mer.


Le burkini est indubitablement une entrave à la liberté des femmes.

 

On ne peut qu'encourager de telles initiatives venues des femmes et souligner leur courage : leur résistance est une preuve de détermination et de volonté contre l'asservissement qu'on veut leur imposer.

Elles sont déjà plus de 3000 femmes à avoir rejoint ce mouvement d'émancipation...

Il faut souhaiter que ce mouvement prenne de l'ampleur et permette aux femmes de s'épanouir à la plage.

Il faut souhaiter que ces baignades républicaines fassent de plus en plus d'adeptes, pour la défense de la liberté des femmes...

D'ailleurs, le mouvement né à Annaba se propage dans tout le pays.

 

La lutte contre l'obscurantisme ne fait que commencer : elle sera âpre et difficile pour ces femmes qui subissent nombre de menaces et d'intimidations.

Pouvoir profiter librement du soleil en été sur une plage, c'est un droit élémentaire : les femmes ne sauraient en être privées.

 

 

 

 

 

 

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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 10:46
Un machisme exacerbé dans la Silicon Valley...

 

 

 

Le machisme est encore très présent dans nos sociétés : il s'affiche sur internet, sur les forums de discussion, dans la vie quotidienne, dans les entreprises...

 

Malgré les progrès accomplis, malgré la libération et l'émancipation de la femme, le sexisme a tendance à s'imposer dans de nombreux domaines.

 

On apprend, ainsi, que les femmes entrepreneurs de la Silicon Valley ont enduré  des années de harcèlement sexuel.

 

Incroyable ! Dans un milieu aussi ouvert, aussi moderne, le machisme perdure et fait des ravages.

 

24 femmes témoignent et dénoncent ce climat délétère.

 

Elles évoquent même une culture du harcèlement dans le monde de la tech.

Messages dérangeants et sexistes, gestes déplacés, attouchements... le harcèlement serait omniprésent dans ce milieu.

Les femmes considérées comme des objets, les femmes réduites à leur sexe : de tels préjugés s'imposent encore.

 

Une de ces femmes témoigne : Sarah Kunst évoque les échanges qu'elle a eus pour un éventuel recrutement avec Dave McClure, le PDG du très réputé accélérateur de start-up 500 Startups. Cette figure de la Silicon Valley lui a notamment écrit, durant le processus d'embauche, un un message Facebook particulièrement dérangeant : "Je ne savais pas trop si je devais vous embaucher ou vous sauter."

 

Ces pratiques d'un autre âge prouvent que de nombreux mâles n'ont pas évolué avec la société.

Ils restent figés dans des attitudes archaïques, dépassées.

 

Le mâle dominant dans une société où les femmes doivent se soumettre, c'est terminé...

Et pourtant, ces attitudes perdurent et chaque fois, les collègues des personnages concernés ont ignoré ou minimisé ce qui s'était passé.

Une façon de cautionner ces comportements, de les admettre, de les accepter, voire de les encourager.

 

Il serait temps que cessent ces attitudes primaires, ces agissements d'un autre âge.

Il est vrai que certains donnent des exemples éhontés de ce sexisme exacerbé : ainsi, les dérapages méprisants et graveleux de Donald Trump  contre les femmes sont fréquents.

Quand les grands de ce monde se permettent ces débordements, d'autres s'engouffrent d'autant plus facilement dans ce type de comportements.

Les goujats sont souvent les puissants de ce monde : ils s'arrogent tous les droits au détriment des femmes...
 

 

 

 

 

 

 

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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 11:18
Simone Veil : pour la cause des femmes...

 

 

De nombreux hommages sont rendus à Simone Veil qui vient de nous quitter à l'âge de 89 ans.

 

Sa vie, les épreuves douloureuses qu'elle a traversées, sa carrière, ses combats politiques forcent l'admiration, elle a lutté toute sa vie pour vaincre et dépasser les haines.

Ancienne déportée, elle a oeuvré pour la construction de l'Europe et pour la réconciliation.

 

Elle a dénoncé les intégrismes, l'intolérance, et a su montrer sa foi en l'humanité.

 

Et, bien sûr, son combat pour défendre les droits des femmes fut exemplaire.

 

C'est Simone Veil  qui, en 1974, a permis l'adoption de la loi sur la légalisation de l'IVG, c'est elle qui a su transformer la vie des femmes, leur donner des droits essentiels, en un temps où ces droits leur étaient refusés, dans une société rigide et sclérosée.

 

C'est elle qui, par son action, a marqué des générations de femmes...

 

Des femmes qui autrefois avortaient clandestinement, dans des conditions sanitaires déplorables, des femmes qui étaient désignées à la vindicte populaire comme des meurtrières...

 

Nos mères ont connu cette époque où l'avortement était réprimé, condamné par un monde d'hommes qui s'appliquaient à ignorer les souffrances des femmes.

Les femmes devaient, alors, partir à l'étranger ou risquer leur vie pour se faire avorter.

 

Nous sommes toutes les filles de Simone Veil : nous lui devons cette loi essentielle qui a transformé la vie des femmes. 

 

 "Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les 300 000 avortements qui, chaque année, mutilent les femmes de ce pays, qui bafouent nos lois et qui humilient ou traumatisent celles qui y ont recours. (…) Je ne suis pas de ceux et de celles qui redoutent l’avenir. Les jeunes générations nous surprennent parfois en ce qu’elles diffèrent de nous ; nous les avons nous-mêmes élevées de façon différente de celle dont nous l’avons été. Mais cette jeunesse est courageuse, capable d’enthousiasme et de sacrifices comme les autres. Sachons lui faire confiance pour conserver à la vie sa valeur suprême."

 

C'est ainsi que Simone Veil défendait  avec intelligence et dignité son texte de loi à la tribune de l'Assemblée nationale...

 

Simone Veil fut une féministe courageuse, elle a su trouver les mots justes pour défendre la cause des femmes :

"Je voudrais tout d'abord vous faire partager une conviction de femme, je m'excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d'hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement", affirmait-elle, aussi, en préambule de son discours...

 

Simone Veil a su transformer un monde figé contre l'hostilité d'une partie de l'opinion et de l'Assemblée nationale.

 

Simone Veil a su combattre les préjugés de son temps et faire évoluer les mentalités : ce combat reste, hélas, d'actualité dans de nombreux pays où l'interruption volontaire de grossesse est encore contestée.

 

 

 

 

 

 

Simone Veil : pour la cause des femmes...
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