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8 juillet 2020 3 08 /07 /juillet /2020 07:44
Covid-19 : le laxisme français...

 

Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière, lance un cri d'alarme :  il dénonce le laxisme français face à l'épidémie de coronavirus...

Un laxisme qu'il juge dangereux car il peut annoncer une deuxième vague du virus, dès cet été.

 

Éric Caumes fustige notamment le laisser-aller qui règne aux frontières, et plus particulièrement dans les aéroports, qui font pourtant face à un flux de voyageurs potentiellement contaminés au Covid-19. Alors qu'en Autriche, on "trace" les touristes en prenant leurs coordonnées, en France on se contente de demander au visiteur s'il a des symptômes.

 

Je l'ai moi-même constaté en allant chercher des résultats d'examens radiologiques dans un centre médical : le visiteur est invité à remplir un questionnaire... il est interrogé sur une éventuelle fièvre, toux, anosmie, faiblesse, fatigue... mais, en fait, il peut répondre n'importe quoi.

 

Selon Eric Caumes la France a "perdu sa culture de la santé" ces quinze dernières années. Résultat : "Pour le Covid-19, il n'y a pas de traitement, pas de vaccin […]. Où sont les 700 000 tests par semaine qu'on nous avait promis ?"

 

Le professeur dénonce aussi l'organisation du second tour des élections municipales dans des conditions où les mesures barrières n'étaient pas du tout respectées : embrassades, accolades, serrages de main. Les politiques ne donnent pas le bon exemple...

 


La France serait-elle en train de devenir le pays du laxisme, du laisser-aller, du laisser-faire ?

 

On voit aussi que nombre de gens portent mal le masque, rabattu sur le menton, en dessous du nez, sur le cou.

Déjà oubliée, la distanciation sociale, on voit de moins en moins de masques et de visières.

En revanche, de plus en plus de masques sont jetés et abandonnés dans la rue.

 

Un fait divers tragique  témoigne de cette indiscipline : un conducteur de bus de 58 ans est en état de mort cérébrale à Bayonne, après avoir été agressé par plusieurs hommes qui voyageaient sans masque et sans ticket.

 

"Selon une source policière, le chauffeur a été roué de coups et grièvement blessé à la tête après avoir refusé la montée à un homme sans masque accompagné d'un chien, demandant en même temps à quatre passagers, qui se trouvaient déjà dans le bus sans porter de masque, d'en descendre."

 

Ce refus de se plier à des règles d'hygiène dans un espace confiné est très inquiétant.

 

Porter un masque, c'est se protéger soi-même mais aussi protéger les autres, à condition, bien sûr, de le porter correctement et de respecter les gestes barrières.

 

 

 

 

https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-vers-une-deuxieme-vague-des-cet-ete-06-07-2020-2383188_40.php

 

 

 

Covid-19 : le laxisme français...
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9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 12:21
La malédiction et les difficultés du pouvoir...

 

 

Emmanuel Macron a été élu président de la République, ce Dimanche 7 mai : au soir de son élection, la cérémonie organisée au Louvre a permis de mettre en scène la solitude de l'homme de pouvoir...

On voyait le président de la République, fraîchement élu, traverser longuement la cour du Louvre, seul...

 

Une mise en scène bien sûr... mais les tâches qui incombent au nouveau président sont immenses.

Quand on y songe... la responsabilité est écrasante, surtout dans la situation que connaît actuellement la France : incertitudes économiques, chômage de masse, menaces du terrorisme...

 

Emmanuel Macron est jeune, très jeune pour exercer cette fonction et son expérience de la vie politique est limitée.

En même temps, sa jeunesse lui donne un élan, une énergie, une volonté...

 

Mais, quand on voit tous les devoirs qui incombent à un président de la République, pouvoirs de décisions, devoirs de représentation incessante, déplacements à l'étranger, on se dit que la tâche doit être rude et harassante.

 

On se dit qu'il faut beaucoup de dynamisme, de détermination, de fermeté, d'endurance pour exercer une telle fonction...

La vie politique est rude : les coups ne sont pas rares, les affrontements se révèlent violents, les rumeurs s'installent, les moqueries fusent.

 

Constamment sous les feux de l'actualité, constamment épié, écouté, un président de la République doit faire face à toutes les contraintes du pouvoir.

La vie privée est scrutée, les moindres gestes, les moindres propos sont commentés...

 

Le couple Macron a déjà dû affronter les lazzi des journalistes, les humoristes se sont moqués de leur différence d'âge.

L'Elysée, c'est tout de même une épreuve : il faut affronter les frondes, les trahisons, débusquer les faux amis.

Il faut faire face aux rumeurs, aux bruits de palais, il faut aussi prendre des décisions qui engagent l'avenir de la France et des Français, dans un contexte difficile.

On se dit que la fonction est écrasante : tant de tâches à accomplir, tant de combats à mener...

 

La politique peut être épuisante :  Corinne Erhel, âgée de 50 ans, députée socialiste des Côtes-d’Armor, est morte dans la soirée du vendredi 5 mai, après un malaise lors d’une réunion publique dans son département.

Mme Erhel, dernière intervenante d’un meeting de soutien à la campagne du candidat d’En marche, Emmanuel Macron – dont elle avait rejoint le mouvement –, s’est effondrée sur scène en plein discours.

Bien sûr, de tels drames peuvent se produire dans de nombreux métiers et dans de nombreuses circonstances.

Mais la politique, faite de combats, de luttes incessantes, use aussi les hommes et les femmes qui s'engagent dans cette vie âpre et rude. 

"Vous êtes jeune et beau... pourquoi vouloir tout gâcher en voulant devenir président de la République... vous avez vu dans quel état sont Sarkozy et Hollande... vous ne voulez pas finir comme eux, quand même ?" disait de manière amusante Charline Vanhoenacker , lors de l'Emission politique, en s'adressant à Emmanuel Macron.

Pour Emmanuel Macron, c'est certain, le plus dur reste à faire...

 

 

 

 

 

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3 mai 2017 3 03 /05 /mai /2017 08:58
Quand le plagiat s'invite dans la campagne électorale...

 

 

 

Le plagiat devient une pratique courante, les élèves y ont recours assez souvent, se dispensant ainsi de réfléchir... le plagiat se généralise sur le web, et certains n'hésitent pas à se livrer à un pillage débridé et désolant.

 

Mais quand une candidate à l'élection présidentielle se permet de plagier le discours d'un autre candidat, ne serait-ce que quelques minutes, on est en droit de s'étonner, de se poser des questions..

Les lieutenants de Marine Le Pen évoquent "un clin d'oeil, un emprunt..."

 

Marine Le Pen a prononcé, lundi 1er mai, à Villepinte son dernier discours de campagne. À cette occasion, elle a osé reproduire des phrases employées par François Fillon. À l'époque, le candidat de la droite éliminé au premier tour avait loué "les frontières terrestres : les Pyrénées qui engagent la France dans cet immense ensemble qu'est le monde hispanique et latin. Nos Alpes, qui nous ouvrent vers l'Italie notre sœur et, au-delà, l'Europe centrale, balkanique et orientale". Des termes repris, quasiment au mot près, par la candidate du Front national.

 

Tout cela fait mauvais effet, même s'il s'agit d'une toute petite partie du discours prononcé par Marine Le Pen : copier, plagier, mot pour mot, un extrait d'un autre candidat, on se dit que les membres du FN manquent d'imagination et d'argumentaire....

 

Florian Philippot a évoqué un "clin d’œil assumé à un bref passage touchant d'un discours sur la France". Il estime même que l'emprunt de ces quelques mots montre que sa candidate "n'est pas sectaire".

 

Mais comment peut-on trouver cette pratique normale ? N'est-ce pas une façon de dire à chacun : "servez-vous ! Empruntez les paroles des autres... ce n'est pas grave..."

 

Le procédé est assez malhonnête et le plagiat est normalement condamné par la loi.

Quand on cite mot pour mot un discours, l'usage est de donner les références, et de rendre à César ce qui appartient à César....

 

Une candidate qui se présente à la présidence de la République peut-elle se comporter comme une élève de collège ou de lycée qui triche pour obtenir une bonne note ?

 

Tout cela est assez ridicule et prouve que Marine Le Pen a des difficultés à convaincre avec son propre argumentaire.

 

Si elle veut séduire l'électorat de François Fillon, en plagiant un de ses discours, la méthode est pour le moins maladroite et inélégante...

 

Marine Le Pen plagiant un discours de Fillon ? N'est-ce pas la preuve de l'indigence de son programme, et de la faiblesse de ses propres idées ?

La ficelle apparaît bien grossière : quel intérêt de répéter un discours de François Fillon ? Espère-t-elle grappiller des électeurs à droite ?

Sans doute, mais on perçoit une tactique assez lourde... Marine Le Pen serait, ainsi, une "candidate de rassemblement", alors qu'elle ne cesse de diviser et de semer la discorde...

 


 

 

 

 

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 13:43
Que font certains de la liberté ?

 

 

 

Nous avons la liberté de nous exprimer sur certains médias, sur les réseaux sociaux...

Nous pouvons commenter toutes sortes de sujets d'actualité, nous pouvons exprimer des opinions, argumenter, convaincre, persuader.

 

Mais que font certains de cette liberté ? En ces jours d'élections, certains lancent des insultes pour fustiger ceux qui n'ont pas voté conformément à leurs aspirations...

 

Ces "autres" deviennent des "cons", des moins que rien, des abrutis, des gens qui n'ont rien compris, les pires des imbéciles...

Ce faisant, ils se discréditent et discréditent surtout leur propre point de vue : quand on méprise les autres, quand on utilise l'injure, quand on ne maîtrise pas son discours, on court le risque de ne convaincre personne...

On attise les haines comme le font les partis extrémistes, on exacerbe les tensions et les conflits...

 

Notre pays est divisé, fracturé, il ne faut pas ajouter l'invective à la division...

Ceux qui insultent les électeurs en raison de leur choix se laissent emporter par leur amertume, leur déception, sans doute.

 

Mais, comment peut-on rabaisser, ainsi, les autres, les réduire à néant ?

C'est en argumentant, avec sérieux, que l'on peut vraiment convaincre les autres, non en les insultant : que ceux qui insultent en prennent conscience...

L'insulte est contre-productive : au lieu de convaincre, elle hérisse.

 

Et ceux qui s'expriment sur les réseaux sociaux, qui veulent défendre leur point de vue seraient bien inspirés de renoncer à l'insulte... Les tweets favorisent ce type de comportement : on balance sommairement quelques mots grossiers à l'encontre de l'adversaire, les tweets exacerbent ces injures.

 

Une argumentation bien menée n'a pas besoin de passer par l'invective...

Au lieu de servir leurs idées, les hommes, les idéaux qu'ils défendent, ceux qui recourent à l'insulte les desservent, hélas...

 

La liberté de s'exprimer, partout, sur les réseaux sociaux conduit aux pires excès, aux pires outrances.

Trop souvent, il s'agit d'écraser l'autre au lieu d'instaurer un vrai débat d'idées... 

 

Par ailleurs, les mairies installent ce que l'on appelle des isoloirs pour préserver le secret du vote : or, beaucoup de gens, sur internet, crient haut et fort qu'ils ont voté pour tel ou tel candidat... Un peu de retenue serait, sans doute, bienvenue...

Certains revendiquent même la victoire de leur candidat, alors que celui-ci a été éliminé dès le premier tour...

 

Les hyperboles fusent, ainsi que les approximations. Internet nous offre l'opportunité de nous exprimer : cela n'interdit pas de penser et de modérer certains propos.

 

 

 

 

 

 

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22 avril 2017 6 22 /04 /avril /2017 08:40
La France Tartuffiée ? Peut-on l'imaginer ?

 

 

Les élections approchent et c'est l'heure du choix pour chacun d'entre nous...

Dans un sondage Kantar Sofres-OnePoint diffusé mardi pour LCI, RTL et Le Figaro, le candidat des Républicains arriverait en tête au premier tour de la présidentielle, avec environ 30 % des voix, et l'emporterait nettement au second tour.

 

Mais qui voudrait être Tartuffié ?

 

François Fillon n'a cessé de mentir, de masquer la vérité, tout au long de cette campagne électorale...

Falsifications sur les dates d'embauche de sa femme en tant qu'attachée parlementaire, mensonges sur ses comptes bancaires, sur ses "économies" qui n'existeraient pas...

 

Il s'est pourtant présenté, maintes fois, comme un modèle de vertu, un parangon d'honnêteté.

Il a même affiché clairement sa foi chrétienne, ses convictions concernant l'IVG.

 

Qui accepterait d'être gouverné par un Tartuffe, un hypocrite, un masque ?

 

Fillon nous a même joué la comédie des regrets : pour l'emploi des membres de sa famille, pour les costumes de luxe qui lui avaient été offerts...

 

Qui accepterait d'être Tartuffié, abusé, trompé par des mensonge réitérés ?

Quel électeur accepte d'être une dupe ?

Quand on fait de l'honnêteté un argument de campagne, quand on se présente comme un candidat irréprochable, on ne peut se renier...

 

Par ailleurs, la discrétion de François Fillon nous fait encore penser à Tartuffe... Personne ou presque ne savait que sa femme et ses enfants avaient occupé la fonction d'attachés parlementaires.
 
Personne ne se doutait qu'il était à  la tête d'une société de conseil très lucrative... l'existence de cette société a été révélée seulement en novembre, par Le Canard Enchaîné.
 
On se souvient de cette réplique célèbre de Tartuffe, le personnage de Molière : "Le mal n'est jamais que dans l'éclat qu'on fait,
Le scandale du monde est ce qui fait l'offense,
Et ce n'est pas pécher que pécher en silence..."

 

Les masques sont tombés : Fillon est un Tartuffe, discret, roublard, dissimulateur, amoureux de l'argent et des objets de luxe, montres, costumes....

 

Au cours de l'Emission politique, où tous les candidats étaient interrogés et invités à apporter un objet fétiche, Fillon est le seul à ne pas s'être plié à cette demande : il a même affirmé ne pas être "fétichiste".
 

Mais on ne peut s'empêcher de penser à ces objets luxueux dont il aime s'entourer.

François Fillon, au cours de cette campagne électorale, s'est révélé totalement différent de l'image qu'il avait jusqu'alors donnée...

 

La France Tartuffiée ? Peut-on l'imaginer ?

 

 

 

 

La France Tartuffiée ? Peut-on l'imaginer ?
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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 07:43
Rassemblement frileux à droite...

 

 

 

Une rencontre frileuse, ce mercredi 19 avril, entre François Fillon et Alain Juppé : des sourires forcés, de façade, de part et d'autre...

 

Les deux hommes politiques, qui se sont affrontés lors de la primaire de la droite, ont visité ensemble les locaux de l’entreprise de musique en ligne Deezer, à Paris. 

 

Il fallait voir le sourire crispé d'Alain Juppé : une ambiance convenue et pleine d'artifices...

Il fallait voir les grimaces des deux hommes politiques : une mascarade électorale, une de plus...

Il suffit de regarder la photo pour percevoir le masque qui couvre les deux personnages. On a l'impression d'une mauvaise pièce jouée par des histrions.

 

Cette rencontre organisée au dernier moment ne trompe personne : Juppé soutient François Fillon du bout des lèvres... Le maire de Bordeaux a dénoncé ces jours-ci l'alliance du candidat Fillon avec le mouvement Sens commun. Et cette mise en scène, avec poignée de mains, sourires convenus, était, sans doute, destinée à recoller les morceaux...

Il est vrai que la musique contribue à réconcilier les gens et à les rassembler...

 

Mais, en l'occurrence, on perçoit une manoeuvre : la comédie des masques d'une campagne électorale... il faut à tout prix que la famille politique paraisse ressoudée...

 

Hier, c'est un petit-déjeuner qui réunissait François Fillon et Nicolas Sarkozy...

Là encore, poignées de mains, sourires, complicité... Pour autant, l'enthousiasme n'était pas au rendez-vous.

 

Il semble que la primaire ait laissé des traces : les rancoeurs subsistent, malgré les soutiens de façade.

 

Après toutes les affaires qui ont accablé Fillon, le candidat de la droite peine à rassembler toute sa famille politique.

Les dissensions, les oppositions se lisent sur les visages et les mots eux-mêmes restent assez froids.

 

La droite, malgré les apparences, apparaît plus divisée que jamais.

Rassemblement en trompe-l'oeil, c'est évident : aucun meeting n'a été organisé en présence de ces "soutiens".

 

On sent de l'improvisation, juste avant le premier tour des élections, une sorte de bricolage...

 

Que restera-t-il de la droite si Fillon n'est pas élu président ?

 

 

 

 

 

 

 

Rassemblement frileux à droite...
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20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 09:01
Sauver les lettres, c'est urgent !

 

 

La culture c'est le terreau de toute civilisation, la culture doit être réhabilitée dans notre enseignement : non, la culture n'est pas un gros mot, comme veulent nous le faire croire certains "pédagogistes"...

La culture doit être remise au centre de notre école, et notamment la culture des lettres...

C'est cette transmission des savoirs qu'il faut remettre à l'honneur : la grammaire, l'orthographe, les savoirs fondamentaux.

Non, il ne faut pas sacrifier ces disciplines sur l'autel de la facilité.

L'orthographe, la grammaire font partie de notre patrimoine : comment pourrait-on y renoncer ?

L'apprentissage de la langue n'est-il pas essentiel ? Comment pourrait-on s'en passer  ? La réflexion n'est possible qu'à travers un langage bien maîtrisé.

 

Il est indispensable, aussi, de continuer à enseigner la littérature : par exemple, étudier des textes de Rabelais, de Montaigne, des humanistes dont la pensée nous nourrit encore.

 

On le sait maintenant : la pédagogie de la découverte a fait des ravages et, parallèlement, l'école ne cesse de baisser le niveau d'exigences pour donner l'illusion de la réussite.

 

Ainsi, les taux de réussite au baccalauréat battent, chaque année, de nouveaux records : on s'en réjouit, alors que nombre de bacheliers n'ont pas les compétences nécessaires pour poursuivre des études universitaires.

Il n'est plus temps, pourtant, de se leurrer en gonflant les notes des élèves : ce sont, là, les consignes données, chaque année, par les inspecteurs.

 

Les différentes réformes menées n'ont fait qu'appauvrir les contenus, amoindrir les enseignements, introduire des méthodes hasardeuses et inefficaces...

Il convient de revenir à une véritable formation intellectuelle des élèves.

Celle-ci passe par la maîtrise des savoirs, par l'accumulation et la révision constante de connaissances.

 

Non, les EPI ou enseignements pratiques interdisciplinaires ne vont pas résoudre les difficultés des élèves qui ne dominent pas certains savoirs...

 

Il faut revenir, aussi,  à une véritable notation qui permette à chaque élève de percevoir son niveau. Les livrets de compétence très compliqués, mal conçus ne sont compris ni des élèves, ni des enseignants.

Quel "pédagogiste" tortueux  a pu imaginer de tels gadgets si complexes ?

 

De nombreux enseignants qui sont sur le terrain le disent : les réformes engagées ne vont pas dans le bon sens et ont tendance à amoindrir la place de la culture dans les écoles, les lycées et les collèges...

Il est temps de rétablir des enseignements fondamentaux et de redonner à la culture une place prépondérante dans l'éducation...

 

 

 

Un collectif d'enseignants a créé une association, Sauver les Lettres : ces professeurs sont en lutte contre l'affaiblissement de l'enseignement des lettres et ils interpellent les prétendants à l'Elysée en leur soumettant un questionnaire.

 

Voici leur message :

 

"Réunis dans un collectif fondé en 2000, nous sommes en lutte, depuis la "réforme"
Allègre, contre l'affaiblissement, le dévoiement, voire la disparition de l'enseignement de la langue et de la littérature et contre une série de transformations, menées avec une cohérence paradoxale et un acharnement sans relâche par tous les gouvernements, qu’ils soient de droite(Ferry, Fillon, Darcos, Chatel) ou qu’ils se prétendent de gauche (Lang, Peillon, VallaudBelkacem),
et qui ont pour conséquence une baisse graduelle des exigences et des résultats de
l'école publique. Nous dénonçons cette convergence délétère de politiques qui délaissent peu à peu la visée humaniste de l'enseignement au profit d'orientations étroitement utilitaires, et considèrent d'abord l'Éducation nationale comme un « coût » à réduire plutôt qu'un devoir fondamental."

 

 

 

 

Le site  Sauver les lettres :

 

https://www.sauv.net/

 

Le questionnaire :

https://www.sauv.net/Questionnaire_Presidentielle.pdf

 

 

 

 

 

Sauver les lettres, c'est urgent !
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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 08:44
Fillon et les cathos...

 

 

 


Les catholiques : c'est un électorat que François Fillon a toujours su ménager et séduire... il s'est lui-même déclaré chrétien, et il a affirmé à propos de l'IVG : "c'est un droit sur lequel personne ne reviendra... mais philosophiquement et compte tenu de ma foi personnelle, je ne peux pas approuver l'avortement".

 

Ce n'est pas un hasard si un mouvement de militants catholiques, Sens commun, issu de la manif pour tous, a soutenu sa candidature et lui a apporté sa caution.

 

Interrogé, lors de l’émission Forum Radio J,  sur une participation de Sens commun à un gouvernement, le candidat de droite à la présidentielle a répondu : "pourquoi pas ?"

Et il a même fait un éloge appuyé de ce mouvement : 

"Sens commun fait partie des hommes et des femmes qui sont fiers de leur pays, attachés à leurs traditions, pour lesquels j’ai beaucoup de respect, c’est des composantes. Cette façon qu’ont une partie des commentateurs et des élites politiques de classer les Français et de jeter une forme de discrédit sur certains d’entre eux est insupportable."

 

Cette déclaration a été, toutefois, vivement critiquée par plusieurs députés LR, notamment Arnaud Robinet et Dominique Bussereau.

 

Le mouvement ultra-conservateur Sens commun, on peut le rappeler, s'oppose au mariage homosexuel, et milite contre l'IVG.

 

On le voit : François Fillon flirte avec l'extrême droite conservatrice et catholique.

Et ce n'est plus un simple flirt puisque François Fillon envisage maintenant de faire entrer dans son gouvernement des membres actifs de ce mouvement issu de la Manif pour tous...

 

N'est-ce pas là une entorse grave à la laïcité ?

Peut-on imaginer des anti-IVG au gouvernement ?

 

Décidément, à trop courtiser les catholiques ultra-conservateurs, Fillon se perd encore et se fourvoie dans des méandres dangereux...

Certains n'hésitent pas à dire que "Fillon perd tout sens commun" !

 

Fillon, aux abois, cherche des électeurs à tout prix : ceux de l'extrême droite ne le dérangent pas.

 

Madeleine de Jessey, co-fondatrice, porte-parole et Vice-Présidente de Sens Commun appartient à une vieille famille de la haute bourgeoisie de Dinan. "Du beau monde !"

Le nom de la dame en dit long sur son pedigree... 

 

Le châtelain de Beaucé a forcément des accointances avec ce monde là.

Mais, ces accointances ne sont du goût d'un certain nombre de membres de son parti, Les Républicains : cette radicalisation n'est-elle pas  inquiétante ?


 

 

 

 

 

 

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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 09:48
François Fillon, le candidat du troisième âge...

 

 


De nombreux retraités seraient prêts à voter pour François Fillon, alors que les jeunes se montrent plus réticents : comment pourrait-on s'en étonner ? Le programme du candidat LR pénalise les plus jeunes, à qui François Fillon veut imposer la retraite à 65 ans.

 

Il pénalise aussi les actifs qui devront travailler toujours plus, sans augmentation de salaires.

 

Ainsi, se créent des fractures dangereuses dans la société.

 

Alors, bien sûr, François Fillon promet, à la suite de ses réformes, un avenir meilleur : mais c'est ce que nous annoncent les hommes politiques, depuis des décennies.

 

Pourtant, la crise perdure et donne l'occasion aux hommes politiques d'exiger des peuples toujours plus de sacrifices.

 

Au fond, nous avons vu François Fillon à l'oeuvre et à la manoeuvre, lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy : sous son gouvernement, le sort des français ne s'est pas amélioré, le secteur de l'Education a été sacrifié, la dette s'est aggravée.

 

François Fillon, c'est l'homme du passé : il ne peut séduire les jeunes générations, son projet n'est fait que de régressions sociales et de désespérances... hausse de la TVA de 2 points, suppression des 35 heures, suppression de l'impôt sur la fortune, sécurité sociale démantelée au profit des assurances privées, allègements fiscaux de 44 milliards aux entreprises, suppression de 500 mille fonctionnaires, notamment dans les hôpitaux, dégressivité des indemnités chômage, etc.

 

Dans les meetings de campagne de François Fillon, c'est le troisième âge qui vient, en nombre, applaudir ce candidat dont le programme rassure et conforte les personnes âgées, alors qu'il se propose de creuser un fossé irrémédiable entre les générations.

Dans les meetings, on cherche les jeunes, on ne les voit guère...

 

Conservateur, chrétien, Fillon séduit la frange la plus riche de la population : les retraités nantis, les patrons, les élites bourgeoises.

 

Son programme aggrave les inégalités, et vise à créer des fractures dans la société.

Son programme rassure le troisième âge, au mépris des jeunes générations.

 

"Près de 50 % des électeurs de François Fillon ont plus de 65 ans, alors que les moins de 35 ans ne pèsent que 13 % de son électorat", c''est ce que révèlent des sondages récents.

 

François Fillon a beau essayer d'attirer un électorat plus jeune, il n'y parvient pas : et, pour cause, son projet ne porte aucun enthousiasme, aucune dynamique.

 

Son projet est une longue litanie de régressions.

François Fillon a une vision rétrograde du monde : la dette qu'il met sans cesse en avant n'a servi qu'à enrichir les plus riches, à creuser les inégalités.

 

 

 

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6 avril 2017 4 06 /04 /avril /2017 08:50
Quand Philippe Poutou invente un nouveau concept : l'immunité ouvrière...

 

 


 

Lors du débat qui a réuni les 11 candidats à l'élection présidentielle, Philippe Poutou a tenu un langage de vérité : il a su exprimer la pensée de millions de français, il a su dénoncer l'imposture des élites...

Celle de François Fillon englué dans des affaires, lui le tenant de l'austérité, de la rigueur, celle de Marine Le Pen "qui pique l'argent de l'Europe..."

 

Et voilà que des journalistes lui reprochent son comportement...

Anna Cabana, chef du service politique du JDD, a notamment déclaré : "Je ne trouve pas que Philippe Poutou mérite quelque honneur que ce soit parce qu'il s'est conduit de façon très irrespectueuse". Bruno Jeudy, rédacteur en chef de Paris Match fustige aussi le candidat, remettant même en cause sa légitimité alors que sa candidature a été validée par le Conseil constitutionnel : "Je trouve que c'est un candidat qui, par moments, n'a pas le respect qu'il faut pour être candidat à la présidentielle".

 

Evidemment, Philippe Poutou qui a dit la vérité, qui a fustigé l'immoralité de deux autres candidats doit être exécuté, cloué au pilori !

Lui qui a su exprimer la colère des français, lui qui a su dire leur indignation se retrouve sous le feu de critiques journalistiques indignes.

 

Bravo à Philippe Poutou !

Par sa verve, avec son naturel, il a fait sauter le vernis de ces élites qui utilisent les lois pour se servir dans les caisses.

Par son esprit d'à propos, il a su mettre en évidence les privilèges de ces profiteurs de la République qui agissent, en toute impunité, sous couvert de l'immunité parlementaire.

Il a eu le mérite de dire haut et fort la vérité.

 

Un certain Luc Ferry lui reproche "une tenue débraillée"... 

Bien sûr, il ne s'est pas présenté sur le plateau de télévision revêtu d' un costume à 6000 euros : ce n'est pas sa tenue habituelle, puisque Philippe Poutou est un simple ouvrier.

Doit-on lui en tenir rigueur ?

 

Toutes ces critiques sont ignobles et révèlent que certains journalistes, certains "penseurs" ne sont là que pour conforter les élites dans leur mépris et leur arrogance.

 

Enfin, on doit remercier Philippe Poutou pour l'invention de ce nouveau concept "l'immunité ouvrière" qui n'existe pas bien sûr, mais qui démontre tous les privilèges dont bénéficient les hommes et les femmes politiques.

Certains ont tous les droits et en abusent, alors que les gens du peuple, eux, subissent la loi du plus fort.

 

Philippe Poutou a ainsi déclaré : "Le FN se dit anti-système mais se protège grâce aux lois du système avec son immunité parlementaire (...). Nous, quand on est convoqué par la police, nous n'avons pas d'immunité ouvrière, on y va..."

Son humour a provoqué, alors, l'hilarité du public.

 

Philippe Poutou s'est bien situé sur le terrain de la moralité : il a su dénoncer les Balkany, Dassault, et il a montré, exemples à l'appui, la nécessité urgente de moraliser la vie politique.

 

 

 

 

 

 

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