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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 15:26
La tyrannie des mathématiques...

 

 

 

C'est une évidence : depuis des années, les sections scientifiques sont privilégiées dans nos sociétés, et les mathématiques permettent d'opérer une sélection dont on perçoit toute l'injustice et l'incohérence.

Dans les lycées, les classes de séries littéraires sont de moins en moins nombreuses et la plupart des bons élèves sont orientés vers les sections S, avec de nombreuses heures de mathématiques.

Quelle est cette aberration ? On peut ne pas avoir la bosse des maths et être tout à fait performant dans nombre de disciplines.

C'est, pourtant, bien une formation littéraire qui permet à l'être humain de mieux s'intégrer dans la société, de mieux comprendre le monde qui nous entoure, de mieux appréhender le présent tout en faisant référence au passé.

C'est d'ailleurs ce bagage littéraire qui fait défaut, de nos jours, à de nombreux adultes dont on repère assez vite les lacunes et les difficultés en grammaire, en orthographe, ou qui manquent de culture générale...

Oui, on peut parler d'une véritable tyrannie des mathématiques : de nombreux élèves seraient intéressés par des études littéraires, mais la pression des parents, de la société les conduit souvent à s'orienter vers des sections scientifiques jugées plus valorisantes et offrant plus de débouchés.

Il faut changer cette tendance qui conduit à appauvrir les séries littéraires, à les déprécier totalement, tendance d'autant plus dangereuse qu'elle anéantit tout un pan de notre culture.

Les lettres, la littérature, les langues anciennes ou vivantes, l'histoire sont des disciplines fondamentales et essentielles : or, elles sont de plus en plus négligées, mises au rebut.

Il suffit de voir le sort réservé au latin et au grec dans la nouvelle réforme des collèges pour comprendre que la primauté des mathématiques peut faire des ravages...

Selon le journal Le Point, "plus de 99 % des adultes n'utilisent que les notions de calcul enseignées avant le collège. Un peu d'honnêteté personnelle obligerait chacun d'entre nous à le reconnaître...", déclare le journaliste Didier Raoult.


En revanche, tout adulte a besoin de structures pour comprendre sa langue, la maîtriser, réfléchir sur le monde actuel.

Il serait temps de rétablir des équilibres perdus, depuis longtemps, dans notre enseignement : il n'est plus admissible que les classes de littéraires soient ainsi déconsidérées et méprisées.

Arrêtons de sacrifier des générations d'élèves sur l'autel des sacro-saintes mathématiques. Certes, nos sociétés font une large place à la technicité, à l'informatique, mais justement, il nous faut retrouver le sens de l'humain, des humanités que l'on a tendance à négliger.

Certains bons élèves sont même orientés vers des sections scientifiques, alors qu'ils ont du goût et des compétences pour des études littéraires : il faut encourager ces adolescents et leur donner la possibilité de s'épanouir dans une filière littéraire.



 

 L'article du journal Le Point : 

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/raoult-arretez-la-selection-par-les-maths-11-09-2015-1963909_445.php


Les enseignants se mobilisent contre la réforme des collèges :

 

https://www.snalc.fr/national/article/1642/


 


 



 

La tyrannie des mathématiques...
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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 16:00
Rentrée scolaire : combien seront-ils ?

 

 


Dès la pré-rentrée, les enseignants reçoivent leur nouvel emploi du temps et prennent connaissance des classes qu'ils auront sous leur responsabilité, tout au long de l'année...

Une question taraude, alors, les enseignants : combien d'élèves dans les classes ?

La tendance est, chaque année, à la hausse : en lycée, les classes comportent souvent 36 élèves, et les enseignants ont des difficultés à gérer cet afflux, d'autant que les classes sont de plus en plus hétérogènes.

Combien seront-ils cette année ?

Quand les classes sont surchargées, les difficultés s'accroissent : problèmes de discipline, d'ambiance, de lourdeur dans la correction des copies, il faut, aussi, dès le début de l'année faire, parfois, connaissance avec plus d'une centaine d'élèves dont il faut apprendre à connaître les noms, les profils, les lacunes...

Face au recrutement de professeurs promis par le ministère, le problème de l'engorgement des classes aurait dû être résolu, mais chaque année, on peut le constater : le nombre d'élèves ne diminue pas.

Dès lors, tout le monde est perdant : les élèves, les professeurs travaillent dans des conditions plus difficiles... le stress, la fatigue sont au rendez-vous.

36 élèves par classe, c'est beaucoup trop, les adolescents noyés dans la masse n'ont pas la possibilité de s'épanouir, de participer de manière efficace.

Voilà un problème que l'on pourrait résoudre, en remettant à l'honneur des soutiens individualisés pour certains élèves, en petits groupes, mais cette aide a été supprimée, il y a quelques années.

On évoque, sans arrêt, de nouvelles réformes des programmes, de l'organisation des cours, mais on n'apporte pas de solutions à cet épineux problème de la surcharge des classes.

Dès lors, malgré tous les efforts fournis par les enseignants, la tâche s'avère de plus en plus difficile, chaque année : les redoublements étant quasiment supprimés, certains élèves paressent, ne fournissent pas les efforts nécessaires, perturbent, parfois, les cours...
Et l'ambiance de la classe et des apprentissages en pâtit, inéluctablement...

Un surplus d'élèves risque, souvent, de nuire à l'ensemble des adolescents : il faut revenir à des classes moins chargées, moins lourdes, imposer, d'abord, un maximum de 30 élèves par classe, puis alléger encore les groupes.

Les apprentissages seront facilités, le suivi des élèves sera bien meilleur...

Mais il semble que le ministère peine à trouver des candidats aux concours d'enseignement. On recrute de moins en moins d'enseignants, si bien que le problème risque de s'aggraver et de perdurer.

Face à la pénurie d'enseignants, on préfère se livrer à des réformes hasardeuses, hâtives, mal conçues, plutôt que de s'attaquer aux vraies difficultés.

 

La réforme des collèges prévoit des accompagnements dits "personnalisés", mais s'ils se déroulent en classe entière, comme c'est le cas en lycée, on peut dire que le ministère s'emploie à masquer les réalités du terrain, par de la poudre aux yeux, et il faut craindre une recrudescence des problèmes rencontrés par les élèves...

 

 

 

 

 

 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 08:44
Rentrée scolaire : le rôle des enseignants est essentiel...

 

 

 

La rentrée scolaire est un moment important pour nombre d'enfants, d'adolescents et d'enseignants. Et, on perçoit, à cette occasion, toute la dimension que revêt ce métier de transmission.

 
Le rôle des enseignants est capital et essentiel : ils ont la charge d'enfants ou d'adolescents, depuis leur plus jeune âge jusqu’à l’âge adulte.

 

Les professeurs ont pour fonction de transmettre des savoirs, des connaissances indispensables, pour permettre aux élèves de s’épanouir dans la société, mais ils ont, aussi, une fonction éducative, ils inculquent des valeurs aux élèves, le respect des autres, la tolérance... ils doivent, donner l’exemple du travail, de la rigueur.
 
Sans les enseignants, que deviendraient les enfants, livrés à eux-mêmes, sans cadre, sans structure ? Les parents qui travaillent ne pourraient assurer ces multiples rôles de l’enseignant… Il faut bien se rendre compte que les enseignants s’occupent des enfants, tous les jours, tout au long de la semaine, qu'ils les prennent en charge.
 
Tâche complexe et difficile car les élèves sont regroupés, en grand nombre, dans des classes, parfois, surchargées. 
 
Le travail ne se limite pas, d’ailleurs, à la transmission de valeurs et de connaissances : l’enseignant doit veiller à aider, soutenir, encourager les élèves en difficulté, leur montrer l’importance du travail dans la progression, répondre à leurs questions qui peuvent être multiples, à leurs attentes, répondre aussi aux questions des parents…
 
On accuse l’école de bien des maux, mais elle joue un rôle essentiel dans la formation des individus : elle apporte un cadre, des règles de vie, c’est une préparation à la vie active, au travail, avec ses contraintes et ses bonheurs : il faut se lever tôt, il faut apprendre, il faut se soumettre à une certaine discipline, mais l’école est aussi faite de partages, d’échanges avec tous les autres, élèves et enseignants, ce sont, parfois, des connivences, des éclats de rire, des enthousiasmes, des colères, des angoisses : le reflet même de la vie…
 
Que l’école soit une contrainte, c’est indéniable : mais la vie est faite, aussi, de contraintes et de difficultés multiples et l’école permet de se préparer à la vie d'adultes.
 
On dit, parfois, que l’école est une garderie : il est vrai que les enseignants ont pour fonction de garder et d’occuper les élèves, mais surtout de les former, dans certaines classes difficiles, les professeurs doivent même leur inculquer la politesse, le savoir- vivre... et aussi, bien sûr, transmettre, susciter la réflexion, éveiller les esprits…
 
Noble tâche que celle qui consiste à susciter l’intérêt des élèves, à leur donner le goût de la lecture et du savoir !
 
Tâche difficile, aussi, car le monde moderne sollicite les jeunes vers d’autres activités : les jeux vidéo, les téléphones portables, les réseaux sociaux sur internet.
 
L’école n’est pas parfaite, mais sa fonction reste fondamentale : sans l’école, plus de cadre, sans enseignants, plus de formation des élèves... il faut bien prendre conscience de cette réalité toute simple, si on ne trouve plus d’enseignants, pour exercer ce métier, qui pourra se charger de l’éducation et de la formation des jeunes ?
 
Peut-on envisager un enseignement sur ordinateur et à distance ? La dimension sociale de l’école se déliterait alors…
 
Va-t-on vers une société où l’ordinateur va primer et s’imposer à nous dans l’apprentissage, dans le travail ? Va-t-on vers une société où les gens vivront, apprendront, travailleront, chez eux, sans contact avec l’extérieur ?
 
Ce serait, sans doute, dommageable car une société s’organise autour de contacts, même si ces contacts se révèlent, parfois, difficiles.
 
L’école est imparfaite, comme l’homme l’est, mais elle a encore une dimension sociale capitale : on y apprend à vivre avec les autres, on forme son esprit, on se cultive, on progresse...

 

 

 

 

 

 

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 15:41
Des problèmes de correction pour le baccalauréat...

 

 

 



Des problèmes sont intervenus en Ile-de-France, lors de la correction des épreuves du baccalauréat : certains professeurs ont reçu des copies à corriger, au dernier moment, en urgence et ont disposé d'une seule journée pour accomplir cette tâche.


Il ne faut pas s'en étonner : cette année, le calendrier de correction a été encore modifié : par exemple, les professeurs de lettres ont dû faire passer les épreuves orales de français sur une semaine complète, alors que, les années précédentes, elles se déroulaient sur deux moitiés de semaines, avec une pause pour le week-end.

Ces épreuves orales sont épuisantes pour les enseignants qui sont, le plus souvent, convoqués dans des établissements éloignés de leur lieu de résidence et passent des journées entières dans des salles de classe, sans climatisation...

En fin d'année, nombre de professeurs sont épuisés et la correction des épreuves du baccalauréat constitue une charge de travail très pesante, à l'écrit, comme à l'oral.

Certains professeurs se voient remettre une centaine de copies à corriger, or les copies du baccalauréat sont très lourdes :  chaque copie exige, environ, une demi-heure de temps de correction.

Les oraux eux-mêmes sont mal organisés, et les professeurs sont, parfois, mal reçus dans les établissements où ils sont envoyés.

J'ai, à plusieurs reprises, fait passer des oraux au quatrième étage d'un lycée, sous les toits, dans une ambiance de chaleur intenable, à la fin du mois de juin et au début du mois de juillet...

De plus en plus de professeurs sont si fatigués que face à telles conditions, ils n'ont qu'une seule solution : obtenir un arrêt maladie.

Le baccalauréat devient, ainsi, un véritable parcours du combattant, une machine trop lourde...

Il faut, sans doute, alléger les épreuves et prévoir de meilleures conditions d'accueil pour les professeurs.

Il paraîtrait normal que des boissons rafraîchissantes leur soient distribuées, au cours de ces journées d'oral qui sont interminables.

En cas de défection d'un enseignant, un autre professeur doit prendre le relai et, parfois, dans des conditions difficiles : réduction du temps de correction, stress, fatigue.

Le baccalauréat devient une machine infernale par son mode d'organisation qui ne facilite pas la tâche des enseignants.

On nous même demande, parfois, d'aller récupérer des copies dans un établissement éloigné de notre lieu de résidence, il faut, ensuite, les ramener une fois la correction effectuée... Des dépenses d'energie et d'argent qui pourraient être évitées...

Il serait plus judicieux de centraliser la réception des copies, de prévoir des allègements : par exemple, les professeurs de lettres sont convoqués une journée pour préparer les oraux, cette journée est totalement inutile car les enseignants pourraient consulter les programmes et les listes de textes étudiés par les élèves, sur internet.

L'administration éloignée du terrain ne perçoit plus les difficultés que peuvent rencontrer les enseignants : rien n'est fait pour leur faciliter la tâche, bien au contraire...

 



 
Sources :

 

 

http://www.lepoint.fr/societe/en-ile-de-france-la-correction-du-bac-s-est-tres-mal-passee-07-07-2015-1943132_23.php#xtor=CS3-192


http://www.bfmtv.com/societe/bac-la-correction-des-copies-s-est-tres-mal-passee-en-ile-de-france-900443.html
 


 



 

Des problèmes de correction pour le baccalauréat...
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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 15:34
Une dictée facile pour le brevet des collèges...

 

 


L'orthographe n'a plus la cote, ce que démontre, une fois de plus, l'épreuve de la dictée du brevet des collèges : notée seulement sur 6 points pour l'ensemble de l'épreuve de français, cette dictée ne présentait pas de difficultés majeures...

De plus, le texte court et simple ne contenait aucun piège.

Rappelons le principe de l'épreuve : l'extrait est d'abord lu intégralement, puis dicté aux élèves, avec toutes les liaisons et la ponctuation, il est, enfin, relu une dernière fois.


En voici le texte, un extrait de l'oeuvre intitulée Désert de J M G Le Clézio, 

"Il n’y avait rien d’autre sur la terre, rien, ni personne. Ils étaient nés du désert, aucun autre chemin ne pouvait les conduire. Ils ne disaient rien. Ils ne voulaient rien. Le vent passait sur eux, à travers eux, comme s’il n’y avait personne sur les dunes. Ils marchaient depuis la première aube, sans s’arrêter, la fatigue et la soif les enveloppaient comme une gangue. La sécheresse avait durci leurs lèvres et leur langue. La faim les rongeait. Ils n’auraient pas pu parler. Ils étaient devenus, depuis si longtemps, muets comme le le désert, pleins de lumière quand le soleil brûle au centre du ciel vide."

Le mot "gangue", plus difficile, était donné, préalablement, aux élèves et devait être écrit au tableau.

Pour le reste, on peut le constater : ce texte bref ne contient aucun accord complexe : par exemple, aucun accord du participe passé employé  avec l'auxiliaire avoir, quand un cod est placé avant le verbe.
Les accords sont, pour la plupart, évidents. Les mots employés sont d'un usage courant, accessibles à tous.

Le barême appliqué montre, aussi, une forme de mépris pour l'orthographe : 6 points seulement !
Il n'est pas étonnant de voir arriver, en lycée, des élèves qui font d'énormes fautes d'accord ou d'usage : on ne les a pas formés pour qu'ils puissent prêter attention à l'orthographe, si bien que certains écrivent phonétiquement des mots pourtant simples...

Depuis des années, l'exercice de la dictée a été sacrifié et malmené : dictées préparées à l'avance, dictées partielles à trous, leçons d'orthographe méprisées.

Quel dommage ! Certains élèves se retrouvent sur les bancs du lycée, avec des lacunes énormes, qu'ils ont, ensuite, les plus grandes difficultés à combler.

D'ailleurs, on en vient à donner des cours de rattrapage et d'orthographe dans certaines universités, car nombre d'étudiants se retrouvent démunis face à ces manques.

Ne serait-il pas plus judicieux de remettre l'orthographe à l'honneur, dès l'école primaire et le collège, de consolider les connaissances des élèves en grammaire, dès le plus jeune âge ?

Non, l'orthographe n'est pas la science des ânes ! Elle révèle tout le passé de notre langue, elle est une preuve de rigueur, elle clarifie la pensée et la réflexion : un texte mal orthographié est souvent incompréhensible ou difficile à déchiffrer !

Revenons aux fondamentaux que sont l'orthographe et le grammaire, donnons aux élèves des bases solides pour  qu'ils aient la posssibilité de s'exprimer et de réfléchir avec rigueur.

L'exercice de la dictée doit retrouver une place de choix, dans l'enseignement primaire et dans les collèges.... L'orthographe doit être enseignée comme une discipline à part entière.

L'orthographe est esentielle parce qu'elle se rattache à l'étymologie des mots, à leur histoire, à leur sens originel, souvent précieux et oublié...

 

 

 

 

 

 

 

 

Une dictée facile pour le brevet des collèges...
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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:53
Encore une pétition pour le baccalauréat...

 



Comme souvent, ces dernières années, les épreuves du baccalauréat suscitent des contestations, de la part des candidats... Lors de cette session 2015, c'est l'examen d'Anglais qui a provoqué des remous : une pétition a même été lancée sur internet, pour remettre en cause une des questions posées qui a été jugée incompréhensible.

La pétition, mise en ligne et rédigée par les élèves a, elle-même, été commentée dans certains journaux.

En voici la teneur :

"La majorité des élèves au bac n'ont pas pu répondre à la question M [à l'épreuve d'anglais,] car jugée trop difficile. Il est important de formuler des questions avec rigueur et clarté. Nous demandons donc aux différents représentants de l'éducation nationale de regarder de plus près la correction de cet question (sic) et sa notation. Car en effet, cette question laisse à désirer sur sa complexité et sur sa compréhension par les élèves. Nous avons pu noter que certains élèves avait (sic) perdu du temps dans la réflexion sur la question. Cela a donc créer (sic) des externalités négatives sur l'ensemble de la copie car ils n'ont pas eu le temps de finir à temps. » Près de 9 000 élèves de terminale l'ont signée en moins de 24 heures...

De fait, on peut constater les fautes d'orthographe qui parsèment ce texte, ainsi qu'un pléonasme "car, en effet". On peut remarquer, au passage, l'expression "externalité négative" qui semble carrément empruntée au jargon de l'éducation nationale.


Les fautes d'accord sont, elles-mêmes, flagrantes : accord défectueux du sujet avec le verbe, ou celui de l'adjectif démonstratif  avec le nom : l'auteur de la pétition aurait dû relire sa copie, ce que les élèves font de moins en moins.

Dès lors, la pétition perd de son retentissement et de sa valeur : des élèves qui maîtrisent mal leur propre langue se permettent de contester une épreuve de langue anglaise !
Cette pétition a, d'ailleurs, été chahutée et moquée par d'autres candidats...

Elle révèle, aussi, une forme d'inconscience de la part de certains élèves qui rédigent, sans trop se soucier de la forme...

L'argument donné de la perte de temps sur la question posée peut prêter, aussi, à sourire, quand on sait que nombre de candidats n'utilisent pas tout le temps qui leur est accordé pour chaque épreuve : nombre d'entre eux sortent de la salle d'examen, bien avant l'heure.

Mais, la mode est à la contestation : on a beaucoup critiqué, aussi, le choix d'un texte de Laurent Gaudé, pour l'épreuve anticipée de français dans les séries S et ES.

Il est vrai que cet auteur est peu connu des élèves, mais ce n'était pas, là, l'essentiel : le sujet portait sur le registre tragique et pour un élève qui avait bien travaillé son programme de première, le texte était abordable : un monologue tragique, un destin brisé, des rêves perdus.

Alors que les parents contestent certaines notes, certaines décisions des enseignants, on ne s'étonnera plus de voir les élèves eux-mêmes récriminer contre des questions embarrassantes qui leur sont posées.

L'autorité des enseignants, battue en brèche, ne cesse de reculer et on voit, là, encore, une façon de refuser les difficultés, les embûches inhérentes à tout examen.

La vidéo mise en ligne en même temps que la pétition n'est pas, elle même, très subtile : "Nous voulons notre bac !" Cette inscription apparaît sous forme de commentaire, "nous voulons notre bac", une façon de dire : "Nous l'exigeons !"


D' ailleurs, le baccalauréat a perdu de sa valeur, en raison, justement, de trop nombreuses concessions faites aux élèves : il serait temps de revenir à un véritable niveau d'exigence pour que cet examen retrouve, enfin, tout son prestige !


 


 


http://dai.ly/x2uqaz1


 

 

 

Encore une pétition pour le baccalauréat...
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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 17:34
Le latin et le grec, des langues pour l'avenir...

 

 



Le latin, le grec, langues anciennes sont le substrat de notre culture, elles sont présentes dans un grand nombre de mots de la langue française.


L'étymologie, la science du vrai, nous permet de remonter à ces origines lointaines mais si vivaces dans notre vocabulaire...

Il suffit de consulter un dictionnaire pour percevoir toute l'importance du latin et du grec dans la formation de notre langue.

Le passé nourrit le présent, l'enrichit et nous permet de mieux comprendre toutes les notions qui nous entourent, le passé nous offre aussi une ouverture sur l'avenir, des perspectives nouvelles, différentes, car ce passé est riche de significations.

Ainsi, les mots venus du grec et du latin, devenus des termes français, intégrés dans notre langue nous montrent des réseaux de significations, nous permettent de mieux maîtriser la langue, de jouer avec elle, de voir le monde dans une continuité, pour progresser, pour approfondir la réflexion...

Il est important de peser ses mots... dans le monde moderne, trop souvent, on oublie de le faire : peser ces mots, c'est choisir le terme adéquat, adapté, c'est retrouver l'origine du mot, pour pouvoir bien en comprendre le sens.

Que de confusions parfois dans les mots ! Que d'erreurs commises !

L'étymologie permet d'éviter ces erreurs, de clarifier les propos, de s'exprimer avec le mot juste.

Chaque mot a une histoire, comme chacun d'entre nous en a une : pourrait-on se passer de cette histoire ? Pourrait-on vivre, coupé du passé ?

Sans passé, l'avenir n'existe pas, ne se construit pas sereinement : nous avons besoin de ces repères qui nous structurent et nous propulsent vers l'avenir.

Les mots que nous utilisons tous les jours, les mots les plus simples et les mots plus techniques, plus difficiles font partie de nous, ils expriment nos pensées, nos idées, avec précision, grâce à eux, nous pouvons développer toutes sortes de réflexions....

Alors qu'on assiste à une baisse générale du niveau en grammaire et en orthographe, le latin et le grec consolident ces connaissances, et rendent plus facile la mémorisation des familles de mots.

Il est important, aussi, pour mieux affronter l'avenir de connaître toutes les origines de notre culture : le théâtre, la tragédie, la comédie, la poésie, la fable, toute notre littérature a des racines grecques et latines, nos auteurs se sont imprégnés de cette culture, et s'en sont inspirés.

Les sciences elles-mêmes se sont développées en Grèce, les mathématiques, l'astronomie, la physique.

Pourrait-on envisager de raser les monuments historiques qui nous viennent de la romanité ? Pourrait-on faire fi de tout ce passé, le mépriser, le réduire à néant ?

Il est vrai que certains groupes islamistes se livrent à ces pratiques insensées et barbares, en anéantissant des chefs d'oeuvre venus du passé... voulons-nous devenir des barbares, coupés du passé ?

Le latin et le grec sont menacés par la nouvelle réforme des collèges, prévue pour la rentrée 2016... Ces disciplines ont, déjà, été lourdement pénalisées par des suppressions d'heures, des horaires mal placés.

Il ne faut pas s'étonner de la baisse du niveau des élèves, quand on sacrifie, ainsi, des enseignements si formateurs et essentiels.

Pour préparer l'avenir, pour assurer aux élèves une formation solide sur des bases et des fondements sûrs, il est important de se référer à des connaissances ancrées dans le passé.

Le latin et le grec ne sont pas des langues mortes, comme on le dit trop souvent : ces langues vivent à travers le français, elles sont omni-présentes, elles survivent même là où on ne le soupçonne pas, des termes très modernes sont, ainsi, empruntés au grec, "le canapé, la vidéo, la télévision, le cinéma, l'astronomie", pour ne citer que quelques exemples...

Le latin et le grec sont notre substance, ils font partie intégrante de notre environnement et de notre culture, il est donc essentiel d'approfondir la maîtrise de ces langues pour une bonne intégration dans le présent et l'avenir...


 

 

 

 

 

Le latin et le grec, des langues pour l'avenir...
Le latin et le grec, des langues pour l'avenir...
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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 15:45
L'optimisme béat de Najat Vallaud-Belkacem...

 

 

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, ose se glorifier de l'amélioration des résultats à l'admissibilité au Capes, un des concours de recrutement à l'enseignement.

On assiste, ainsi, à un véritable déni de réalité : les chiffres le prouvent, ces résultats sont alarmants et démontrent, bel et bien, une grave crise du recrutement qui affecte de nombreuses disciplines.

Un seul exemple suffit pour mettre en évidence ces carences : "en mathématiques, moins de 800 candidats (793) devraient être admis et 697 postes devraient rester vacants", d'après le site du café pédagogique, à peu près la moitié des postes risquent de n'être pas pourvus...

L'optimisme béat affichée par la ministre de l'éducation nationale est, pour le moins, inquiétant... refuser les réalités, c'est ne pas préparer l'avenir, c'est jouer sur le futur de l'éducation, un secteur, pourtant, primordial dans un pays qui se veut moderne.


Il est vrai que dans ce domaine, les ministres se succèdent, n'ont, le plus souvent, que des objectifs à court terme et se contentent de proposer des réformes hâtives et bâclées.

Les ministres essaient de sauver les apparences, en tenant des discours qui défient la réalité : "Tout va bien, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !"

Est-ce ainsi que les politiques gouvernent, désormais ? A coup de bluff, et de faux-semblant ?

Face à une situation plus que préoccupante, certains préfèrent fermer les yeux, afficher un grand sourire et ne pas voir les difficultés du monde éducatif.

Cela fait des années que ce phénomène perdure, cela fait des années que les inspecteurs déboulent dans les classes des enseignants, sans tenir compte des réalités du terrain, cela fait des années que l'on fait semblant de ne pas voir ce qui se passe dans certains établissements scolaires : violences, incivilités, indiscipline...

Vincent Peillon avait, lui aussi, refusé de voir les conséquences de sa réforme sur les rythmes scolaires qui avait désorganisé l'école, puis il s'était discrètement éclipsé de son poste, pour continuer une carrière politique au parlement européen.

Les ministres de l'éducation se suivent et se ressemblent, et au lieu de résoudre les problèmes en cours, ils ne font qu'aggraver la situation...


C'est bien ce qui se prépare, avec la nouvelle  réforme des collèges prévue et annoncée par la ministre pour la rentrée 2016, malgré l'opposition des enseignants et des syndicats de l'éducation.

Une réforme contestée de tous côtés, une réforme dont les enseignants ont perçu tous les dangers : dispersion, diminution des heures de cours consacrées à des enseignements fondamentaux : le français, les mathématiques...

Une réforme que la ministre défend envers et contre tous, défiant encore l' avis des principaux acteurs de l'éducation : les enseignants...

Face à ce déni permanent des réalités, face à cet optimisme béat, on est en droit de se révolter et de dénoncer ce jeu de dupes que devient le monde politique.

Le sourire de Najat Vallaud-Belkacem n'est plus qu'une façade, il est une preuve supplémentaire de ce deni des réalités dont les femmes et les hommes politiques se rendent coupables.

Au 18 ème siècle, Voltaire dénonçait la dangereuse théorie de l'optimisme dans un de ses contes les plus célèbres, Candide... L'optimisme conduit à effacer et nier toutes les aberrations de ce monde, il conduit à l'asservissement des êtres humains à qui on fait accepter les pires absurdités et les pires injustices !

 

"Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !", affirme Pangloss, le maître à penser du jeune Candide, mais celui-ci prend, peu à peu, conscience des réalités et des horreurs du monde.

Quand une ministre nous berce de tels discours, on comprend, alors, que les "responsables" politiques nous prennent tous pour des Candide, des marionnettes facilement manipulables...


 

 

 

 

 

 

L'optimisme béat de Najat Vallaud-Belkacem...
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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 15:38
Les privilèges des profs ?

 

 


Alors que l'enseignement connaît une grave crise de recrutement, certains ne prennent même pas conscience du problème : certains parlent encore des privilèges des enseignants !

Mais quels privilèges ? Si ces privilèges existaient, assisterait-on encore à une telle pénurie de candidats aux concours d'enseignements ?
Où sont ces privilèges ? Les vacances, bien sûr, devraient attirer bon nombre d'étudiants vers cette profession ! Ce n'est plus le cas, pourquoi ?

La transmission des savoirs, noble tâche devrait, aussi, motiver nombre de jeunes gens... Mais ce n'est pas non plus une motivation suffisante, pourquoi ? Que se passe-t-il ? Pourquoi ce métier connaît-il une telle désaffection ?

Quelles en sont les raisons ?

Les enseignants se retrouvent face à des classes surchargées, difficiles à gérer, leurs charges de travail se sont alourdies, copies, devoirs communs qui se multiplient, leurs décisions et leurs notations sont, parfois, contestées et remises en cause par les parents....

Le passage d'un niveau à un autre est devenu quasiment automatique, et des élèves sont admis, souvent, dans une classe supérieure, sans avoir les connaissances requises.

La notion d'effort a été complètement dévalorisée, ces dernières années, la grammaire, l'orthographe ont été négligées...

Certains élèves arrivent en lycée, sans avoir les bases nécessaires pour s'intéresser aux cours, beaucoup sont démotivés, ne sont pas à leur place, n'ont manifestement pas envie d'apprendre, perturbent les cours. L'enseignant obligé de faire de la discipline use, parfois, toutes ses forces dans cette tâche...


Les parents, eux-mêmes, renoncent à prendre en charge l'éducation de leurs propres enfants, ne leur inculquent pas des notions élémentaires de politesse, d'ailleurs ces parents ne respectent pas, parfois, l'autorité de l'enseignant.

Plus de mille enseignants ont démissionné de leurs postes, l'année dernière. Pourquoi ? Où sont les privilèges ? En période d'incertitude et de chômage, des professeurs en viennent à abandonner leur travail !

"Ah ! Les profs sont des enfants gâtés, gavés de privilèges !"
Et certains, de comparer ce métier à leur propre travail et certains, de dire que leur profession est bien plus ardue que celle des enseignants ! Les français aiment bien, ainsi, procéder par comparaison !
"Mais arrêtez de geindre, vous les enseignants, les privilégiés de la République !"
"Vous avez des vacances, vous travaillez auprès de jeunes pleins de vie ! Profitez-en !" Voilà le discours habituel...

Le niveau des élèves baisse, mais c'est, bien sûr, encore la responsabilité des enseignants, "ces paresseux de la République"... mais si le niveau baisse, c'est parce que des réformes nombreuses ont été initiées et voulues par les ministères : quand on supprime les redoublements, il ne faut pas s'étonner du peu d'efforts fournis par certains élèves, quand on amenuise les programmes de grammaire, il ne faut pas se récrier devant le niveau des élèves en grammaire ou en orthographe !


 Au fond, selon certains, les enseignants n'auraient même pas le droit de contester et fustiger des réformes qui ont déjà anéanti l'éducation nationale, qui ont fait baisser le niveau, ils devraient se plier, sans cesse, aux décisions des ministères qui n'ont fait qu'aggraver la situation de l'éducation...

Ils n'auraient pas le droit de se plaindre, parce qu'ils bénéficient de vacances, comme si ces vacances n'étaient pas indispensables, pour récupérer de la fatigue physique et mentale à laquelle ils sont soumis.

Si les enseignants étaient "des privilégiés", comme certains osent encore l'affirmer, il est évident qu'on n'assisterait pas à une tel repli, devant les concours de l'enseignement...

Le problème est grave : que chacun essaie d'en prendre conscience... bientôt, on ne trouvera plus d'enseignants pour former et encadrer les jeunes générations.

L'enseignement est, pourtant, l'avenir d'une nation et les enseignants ont le souci de cet avenir : s'ils contestent des réformes, c'est parce qu'elles vont encore et toujours dans le même sens : un amoindrissement et une réduction des savoirs et programmes...


 

 

 

Les privilèges des profs ?
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:09
La triste réforme des collèges...

 

 

C'est fait : la réforme du collège a été inscrite au Journal officiel, quelques heures seulement, après les manifestations d’enseignants contre le projet, lors de la journée de grève du 19 mai...

Une triste réforme, une de plus, qui va entériner, encore, une baisse du niveau des collégiens : comment pourrait-il en être autrement puisque le projet vise à supprimer des heures de cours au profit d'EPI, enseignements pratiques interdisciplinaires ?

Encore une fois, les principaux intéressés, les acteurs de l'éducation, les enseignants, qui sont sur le terrain, ne sont même pas écoutés ni entendus.

C'est comme si des robots ou des ordinateurs dirigeaient le ministère de l'Education nationale... D'ailleurs, la gestion des personnels se fait de plus en plus grâce à l'informatique.

Dans une démocratie, les principaux intéressés, les professeurs devraient, tout de même, avoir leur mot à dire sur une réforme qui impacte leur métier et l'avenir des adolescents.

Les enseignants savent mieux que d'autres quelles sont les difficultés et les besoins des élèves : ils sont, tous les jours, confrontés à ces problèmes.

Pourquoi le pouvoir en place méprise-t-il les inquiétudes du corps enseignant ? Comment expliquer cette attitude rigide et irresponsable ?

Depuis des années, des réformes ont été menées dans le secteur éducatif  : elles ont consisté à reduire les programmes, à aplanir les difficultés par l'affaiblissement des enseignements de la grammaire et de l'orthographe.

Ce sont ces disciplines qu'il faudrait rétablir et renforcer...

Sous le prétexte de rendre l'enseignement plus attractif, on a, pendant des années, sacrifié des apprentissages fondamentaux : il ne faut pas s'étonner de la baisse du niveau des élèves.

Oui, cette réforme proposée par Najat Vallaud-Belkacem est triste, contrairement à l'impression qu'elle veut donner...

Elle est triste, parce qu'elle va aggraver les difficultés croissantes des élèves, elle est triste, car elle ne tient pas compte de l'avis même des enseignants qui connaissent leur métier.

Elle est triste, parce qu'elle fait fi des mécontentements qu'elle suscite un peu partout... Une réforme menée contre les enseignants eux-mêmes peut-elle être efficace et pertinente ?

Cette réforme inquiète : elle tend à supprimer des enseignements optionnels, pourtant très formateurs, comme le latin et le grec, elle sacrifie les classes bi-langues, et surtout, elle ne restaure pas la place essentielle que doit occuper le savoir, dans une société moderne.

Nous ne voulons pas d'une société robotisée : le ministère doit entendre ce que disent les enseignants...

Alors que cette profession connaît des difficultés grandissantes, le gouvernement semble faire la sourde oreille et ne pas vouloir comprendre le message.

Sommes-nous donc gouvernés par des robots aveugles et sourds ?

C'est l'impression qu'ont les enseignants depuis des années : des réformes successives ont laminé l'éducation, et malgré les grèves, les mouvements de protestation, on ne les entend pas, on les méprise, même.

La crise sert de prétexte pour réaliser toutes sortes d'économie : classes surchargées, accompagnement personnalisé devant des groupes de 36 élèves, suppression d'options jugées peu rentables.

Oui, on peut dire que cette réforme est triste : elle ne tient plus compte des êtres humains qui oeuvrent pour l'éducation, elle en vient à nier leur opinion, elle risque d'aggraver les inégalités, en supprimant des enseignements qui peuvent hisser les élèves vers un niveau d'excellence...

 

Cette réforme provoque un nouveau malaise dans le monde éducatif : elle ne répond pas aux difficultés rencontrées par les élèves dans la maîtrise de la langue... Encore une fois, les gens du ministère ne voient pas du tout les réalités, ils sont comme déconnectés du monde...




 Un article du journal Le Monde sur le sujet :

 

 

http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/20/reforme-du-college-vallaud-belkacem-ne-veut-plus-perdre-de-temps_4636645_823448.html

 







 

 

La triste réforme des collèges...
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