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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 08:34
“Notre pays est grand. C’est ce que je pense. C’est le plus grand pays du monde..."

 

“Notre pays est grand. C’est ce que je pense. C’est le plus grand pays du monde. Nous allons le rendre encore plus grand."

Telle est la déclaration surréaliste à laquelle s'est livré Donald Trump devant l'église épiscopale St. John à Washington, endommagée lors des manifestations qui ont suivi la mort de George Floyd.

 

Pour souligner son discours, Donald Trump brandissait une Bible...

Encore un déni de réalité de la part du président des Etats-Unis. Une façon aussi de se mettre en scène habituelle pour Donald Trump...

 

Alors que l'Amérique est à feu et à sang, Donald Trump réaffirme la grandeur de son pays, dont on perçoit plus que jamais les failles...

 

Une Amérique gangrenée par la violence, par le racisme, l'exclusion des plus pauvres et des plus démunis...

Une Amérique livrée au coronavirus : le nombre de morts du Covid-19 a désormais dépassé les 105 000 personnes aux Etats-Unis, le pays le plus touché du monde par la pandémie. 

 

 "D'après des données des Etats américains, The Washington Post montre que la surmortalité enregistrée entre début mars et début mai aux Etats-Unis n'est que partiellement attribuée au Covid-19. L'analyse menée par l'école de santé publique de Yale suggère que le nombre réel de personnes décédées à cause de la pandémie est bien plus élevé que le nombre officiel de décès du gouvernement."

 

Néanmoins, le déconfinement continue aux États-Unis, avec la volonté de relancer au plus tôt une économie qui a été pratiquement arrêtée par l'épidémie.

 

Au cours de cette crise, Donald Trump n'a cessé de faire des déclarations intempestives et outrancières : minimisant d'abord l'impact de l'épidémie, puis prônant l'usage de la chloroquine, suggérant  des injections à base de désinfectant ou encore proposant de soigner les malades avec des UV. 

 

Les Etats-Unis se retrouvent maintenant face à des émeutes, des troubles dans de nombreuses villes, des scènes de destruction et de pillage.

A New York ou Washington de nombreux incidents ont éclaté, à tel point que Donald Trump menace d'envoyer l'armée pour rétablir l'ordre.

 

L'Amérique, le pays le plus grand du monde ?

Chômage, pandémie, violences, discriminations raciales, culte des armes à feu, émeutes, insurrections...

Il faut avoir perdu le sens des réalités pour ne pas percevoir le gouffre qui menace les Etats-Unis.

 

 

Sources :

 

https://www.lindependant.fr/2020/06/02/encore-une-nuit-demeutes-aux-usa-les-images-du-chaos-a-new-york,8913359.php

 

 

https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2486227-coronavirus-dans-le-monde-un-bilan-alarmant-en-amerique-latine-et-aux-usa/

 

 

 

“Notre pays est grand. C’est ce que je pense. C’est le plus grand pays du monde..."
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2 avril 2020 4 02 /04 /avril /2020 08:36
La crise du coronavirus : un échec humain inexcusable... qui sont les responsables ?

 

"Si nous ne pouvons avoir la certitude qu'un nouveau virus Ebola ou une souche de grippe inconnue ne va pas balayer la planète et tuer des millions de gens, nous y verrons non pas une catastrophe naturelle inévitable, mais un échec humain inexcusable, et réclamerons la tête des responsables..." écrit Yuval Noah Harari dans son essai intitulé HOMO DEUS.

Alors qui sont les responsables de la crise du coronavirus ?

En tout premier lieu, les Chinois qui sont à l'origine de l'apparition de ce nouveau virus : les premiers cas sont bel et bien apparus dans la ville chinoise Wuhan. Le virus serait apparu sur un marché aux poissons et animaux sauvages. -Des informations ont depuis révélé que le tout premier cas, un patient de 55 ans, remonte en réalité au 17 novembre 2019. Ce virus a donc des origines animales.

 

Les scientifiques soupçonnent un mammifère et ont tour à tour suspecté les chauves-souris, les pangolins ou d’autres animaux.

Des civettes figuraient parmi les dizaines d’espèces mises en vente par l’un des marchands de Wuhan. Y figuraient également des rats, des serpents, des salamandres géantes et des louveteaux vivants.

 

Eh oui, les Chinois consomment ces animaux sauvages ! Curieuse pratique qui nous semble d'un autre âge, une pratique dangereuse.

Ces marchés auraient dû être interdits depuis longtemps car on sait qu'ils sont vecteurs de maladies graves.

 

De plus, il semble que la Chine ait voulu cacher le début de cette épidémie : Le virus est apparu dès décembre à Wuhan, mais la gravité de la maladie n'a été publiquement reconnue que le 20 janvier, quand le président Xi Jinping a appelé à enrayer l'épidémie. 

La Chine a commencé à censurer en ligne toute référence au nouveau coronavirus, qui touche à présent plus de 60 pays.

Ainsi, la Chine porte une lourde responsabilité dans le développement et l'extension de ce virus.

C'est dans ce pays qu'est né le coronavirus et les autorités ont cherché à cacher la réalité du danger.

La gestion de cette épidémie a été catastrophique dans les premiers temps de l'apparition du virus.

 

Hélas, de nombreux autres pays ont aussi tardé à réagir : les Etats-Unis où Donald Trump a minimisé la pandémie et n'a pas pris tout de suite les mesures nécessaires pour la juguler, la Grande-Bretagne où Boris Johnson a aussi refusé de mettre en application les mesures barrières aptes à protéger la population.

 

En France, si le confinement a été instauré, le premier tour des élections municipales a été maintenu.

 

De plus, on voit combien de nombreux pays sont démunis face à l'épidémie : manque de matériel, de masques, de médicaments, de personnel, de lits d'hôpital etc. Ainsi, les soignants en sont contraints à pratiquer une médecine de guerre, sacrifiant des patients, sélectionnant même les malades accueillis en réanimation.

On a ainsi l'impression d'être revenu au Moyen Age...

Comment ne pas voir là le résultat désastreux et les dangers des politiques ultra-libérales ?

On a laissé à l'abandon des domaines essentiels comme la santé, l'éducation, la culture, les transports, et on les a soumis honteusement aux lois du marché, ce qui est complètement immoral.

De plus, pour satisfaire ses désirs insatiables, dans une économie où le marché est souverain, l'homme s'applique à détruire la nature, il saccage les écosystèmes, il extermine des espèces animales, il perturbe le climat pour soutenir des choix absurdes, qui ne le rendent même pas heureux.

 

 

"_ Tout cela, dit-il, est notre faute. Les hommes ont libéré les forces terribles que la nature tenait enfermées avec précaution. Ils ont cru s’en rendre maîtres. Ils ont nommé cela le Progrès. C’est un progrès accéléré vers la mort. Ils emploient pendant quelques temps ces forces pour construire, puis un beau jour, parce que les hommes sont des hommes, c’est-à-dire des êtres chez qui le mal domine le bien, parce que le progrès moral de ces hommes est loin d’avoir été aussi rapide que le progrès de leur sciences, ils tournent celle-ci vers la destruction... "

Extrait de Ravage Barjavel

 

"L'homme pille la nature, mais la nature finit toujours par se venger."
Gao Xingjian ,
La montagne de l'âme

 

"La nature se venge aujourd'hui de la science qui l'opprime, la défigure et la pollue depuis bien des années."
Jean Dutourd

 

 

 

 

https://fr.theepochtimes.com/6-especes-animales-mangees-jusquau-bord-de-lextinction-chine-714512.html

 

 

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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 11:29
Une ambiance de fin du monde...

 

 


Une ambiance de fin du monde : des rues désertes, des gens qui se cloîtrent, des files d'attente devant les magasins, le règne du silence, un silence inhabituel, étrange...

 

Des centres ville abandonnés, des parcs solitaires, des voitures pour la plupart à l'arrêt... des Parisiens qui ont fui la capitale, entassés dans des trains, des gares prises d'assaut... 1,2 million de personnes ont quitté la région parisienne entre le 13 et le 20 mars... un véritable exode... la débandade devant l'envahisseur...

 

Un quotidien bouleversé, les écoles, de nombreuses entreprises fermées...

 

Une inquiétude qui monte de jour en jour, au fil des informations que diffusent les médias.

De plus en plus de victimes, de morts, des personnes âgées mais aussi des jeunes..

 

La plus grande mégalopole des Etats-Unis, New York au cœur de l'épidémie est devenue une ville fantôme. Une des villes les plus riches du monde pétrifiée devant l'ampleur de la catastrophe...

Un virus qui nous échappe, dont on ne connaît pas toutes les caractéristiques : a-t-il muté, comme le pensent certains ? Est-il en train de devenir plus dangereux, plus contagieux ?

 

En France, des hôpitaux débordés, des soignants en détresse face à la pénurie de personnels, masques, de respirateurs, de tests, de lits...

Dans cette situation de catastrophe mondiale, nos gouvernants sont dépassés, ils hésitent, ils temporisent, ils ne savent plus quelle stratégie adopter face au virus...

 

Un minuscule virus, bien plus petit qu'un ciron a bousculé et bouleversé les nations réputées les plus riches du monde...

Qu'en sera-t-il pour les plus pauvres, pour l'Afrique, pour l'Inde ?

Comment en est-on arrivé là ?

Manque de réactivité, incompétence, lourdeurs administratives, cafouillages face à une crise qui aurait dû être anticipée eu égard à ce qui se passait en Chine, puis en Italie...

Aux Etats-Unis, on a bien vu la réaction béate de Donald Trump : Donald Trump l’assurait le 26 février : "On a 15 personnes (infectées), d’ici quelques jours, ça sera proche de zéro". Un mois plus tard, jour pour jour : les Etats-Unis ont dépassé la Chine et l’Italie pour devenir le pays le plus touché par le coronavirus, jeudi 26 mars, avec plus de 83.000 cas confirmés. 

 

Que penser du Premier ministre britannique qui a été testé positif au coronavirus ? Début mars, il avait  affiché sa réticence à appliquer à la lettre les gestes barrières. En visite dans un hôpital, il avait serré la main de tout le monde.

 

En France, aussi, on a minimisé, temporisé, alors que la situation était inquiétante. On a laissé courir l'épidémie. Comment expliquer que le premier tour des élections municipales ait été maintenu, alors que la situation commençait à être si préoccupante ?

 

 

 

 

 

 

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25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 10:04
L'homme immortel ? La fin d'une illusion...

 

Le transhumanisme, vous connaissez ? Vous savez, ces chercheurs qui aux Etats-Unis nous promettaient l'immortalité...

 Un projet transhumaniste qui paraît insensé : transformer l'être humain, le rendre plus performant, plus intelligent, augmenter son cerveau avec des puces...

Il s'agissait aussi de tuer la mort, une promesse qui paraît alléchante dans un monde où la mort est de plus en plus effrayante, où l'emprise de la religion s'efface. Il s'agit de donner une vie éternelle aux êtres humains...

 

L'homme immortel ? Mais l'actualité vient désavouer un telle promesse.

Le coronavirus auquel nous sommes confrontés montre bien toute la fragilité de l'être humain... en cas d'épidémies, l'homme se retrouve démuni, désarmé face à un imperceptible virus.

 

Un virus qui se répand comme une traînée de poudre, un virus capable de muter et de devenir encore plus dangereux...

Un ennemi qui ne se voit pas, ne se sent pas, ne s'entend pas...

Un ennemi insidieux, invisible qui se dissémine à travers le monde. Et ce minuscule virus en vient à désorganiser nos sociétés, il met à bas toute notre économie, il contraint les gens à se cacher, se confiner, à vivre terrés.

Un virus qui met à l'arrêt de nombreux pays... les écoles, les universités fermées, de nombreuses entreprises contraintes de stopper leur activité...

Un ennemi qu'on ne sait pas combattre, un ennemi redoutable car il se multiplie sans cesse.

 

L'homme immortel ? Mais quelle hybris, quel orgueil, quelle suffisance !

Et certains n'ont pas hésité à investir beaucoup d'argent dans des recherches pour éradiquer la mort... avec l'espoir de gagner un pactole...

Faire des affaires, gagner de l'argent, n'est-ce pas le credo de notre époque ?

 

Les êtres humains n'ont-ils pas perdu la raison, le sens de la mesure ?

Ils se retrouvent maintenant terrassés par un virus contre lequel ils ne peuvent guère se prémunir.

 

Aux Pays-Bas, le gouvernement a décidé de laisser courir l'épidémie, en tablant sur l'immunité collective. Mais, le nombre de victimes risque de s'alourdir. Dans nombre de pays, c'est la stratégie du confinement qui a été adoptée.

Il vaudrait mieux pratiquer un dépistage à grande échelle, afin de mieux soigner le plus grand nombre de patients.

Mais où sont les tests de dépistage ? L'hôpital manque cruellement de moyens, c'est la course au fric et à la rentabilité depuis des années... une politique de restrictions budgétaires qui nous mène à la catastrophe.

 

 

 

 

 

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6 mars 2020 5 06 /03 /mars /2020 10:52
Marlène Dietrich, la scandaleuse...

 

 

Jean-Paul Bled, auteur d' une biographie intitulée "Marlène Dietrich, la scandaleuse de Berlin", est venu présenter son ouvrage lors du Festival de la Biographie, à Nîmes, au Carré d'Art...

 

"J'en suis venu à ce sujet par la fascination que Marlène Dietrich exerçait sur moi...

J'ai d'abord été fasciné par sa voix, qui est une voix tout à fait particulière, féminine, mais aussi masculine, un mélange des deux, un mélange qu'on retrouve d'ailleurs dans sa vie...

Elle-même détestait qu'on écrivît sur elle... 

Elle avait écrit ses mémoires, donc c'était la vérité obligatoire... pour elle, en dehors de ses mémoires, rien n'existait. D'ailleurs, pour sa dernière apparition à l'écran, elle a tourné un documentaire avec Maximilian Schell... celui-ci lui pose une série de questions, et elle lui répond à chaque fois : "C'est dans mes mémoires... j'en ai déjà parlé."

Quelques dates...

Elle naît avec le siècle, en 1901 et elle meurt en 1992, à Paris.

Entre ces deux dates, elle est orpheline de son père à 7 ans, et là, elle a une passion pour sa grand-mère maternelle : ce versant de la famille est le versant aisé. Cette grand-mère possède une bijouterie-horlogerie réputée à Berlin... l'horlogerie de référence à Berlin, c'est l'horlogerie de la famille Felsing.

Cette grand-mère a le goût du luxe, de la beauté, et elle en instruit sa petite fille.

 

Ensuite, différentes étapes dans sa carrière...

D'abord, en 1930, bien sûr L'Ange Bleu... Sternberg, l'ère Sternberg... ça c'est fondamental pour comprendre sa carrière, pour comprendre sa personnalité, le corps, l'allure, le cinéma...

Jusqu'en 1929-30, elle a acquis une certaine notoriété à Berlin, mais elle ne figure pas dans le Panthéon des actrices ou comédiennes allemandes... et puis, arrive à Berlin ce metteur en scène austro-américain Josef von Sternberg qui a été chargé de tourner L'Ange Bleu, il lui faut trouver une actrice pour jouer le rôle féminin principal, le rôle de Lola Lola...

Il n'en a pas, il la recherche et un beau jour, sans prévoir qu'il va découvrir Marlène Dietrich, il se rend dans un théâtre de Berlin pour assister à une revue, et là, il découvre Marlène Dietrich qui danse, qui chante et il est immédiatement fasciné.

 

Alors, c'est une fascination à la fois, parce qu'il a trouvé l'actrice qu'il cherchait, et aussi une fascination personnelle : c'est un véritable coup de foudre.

Immédiatement, il tombe amoureux de cette femme qu'il n'avait jamais vue auparavant.

 

Il va tourner avec elle 6 films en dehors de L'Ange Bleu et il va y avoir un travail de transformation qu'on va voir se dessiner au cours des prochains films.

Par exemple, une silhouette beaucoup plus fine : Marlène Dietrich qui était une femme superbe, certes, mais un peu boulotte... cela disparaît car Sternberg lui donne pour ordre de perdre plusieurs kilos, et elle suit à la lettre ses instructions."

 

"Le cahier-photos est magnifique, commente le journaliste qui interroge l'auteur... Le corps qu'elle a, elle sait ou ils savent l'habiller...

Les robes que portaient Marlène Dietrich donnaient l'impression qu'elle est nue sous sa robe, ce qui est très érotique...

On a l'impression que la couleur des robes correspond au corps."

 

"Elle ne part pas pour Hollywood par opposition à Hitler : lorsqu'elle part pour Hollywood, nous sommes en avril 1930, Hitler ne représente pas à ce moment-là une menace. C'est quelques mois plus tard qu'il y aura des élections, le parti nazi fera alors 18%, et là, la menace deviendra tout à fait réelle.

 

En revanche, lorsqu'en 31, elle rentre en Allemagne pour voir ses amis, célébrer la Noël, puis en 32, c'est là un moment décisif, elle refuse de revenir en Allemagne, parce que la menace hitlérienne est devenue une réalité très forte, et elle ne rentrera plus en Allemagne, à Berlin, qu'en 45, après la chute de Berlin.

 

Et, entre temps, jusqu'en 1938, il y aura toute une série de tentatives d'approches du régime, notamment par Goebbels pour tenter de la convaincre de revenir en Allemagne.

Là, on lui propose des ponts d'or évidemment, et à chaque fois, elle refuse...

 

Il y a une seule fois, où elle peut donner l'impression qu'elle va accepter, mais elle met une condition, évidemment irréalisable, elle dit : "D'accord, je rentre, mais à une condition, c'est que : je choisirai mon metteur en scène, et dans ce cas ce sera Josef Sternberg, or, il faut savoir que Sternberg était juif, donc par définition, c'était une demande qui ne pouvait pas être réalisée par le régime nazi.

Bon, en d'autres termes, elle a toujours refusé."

 

"Marlène Dietrich (1901-1992) incarne la femme fatale, sensuelle, sophistiquée et libre – une liberté dont témoignent ses multiples expériences artistiques comme ses nombreuses relations avec les hommes et les femmes qui ont traversé sa vie. L’immense artiste se métamorphose aussi en symbole politique."

 

 

 

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 10:21
Les Beatles... toute une époque !

 

Les Beatles... toute une époque !

Nous avons tous fredonné leurs chansons... Help!, Yesterday, Penny Lane, All You Need Is Love, Hey Jude... que de titres nous viennent à l'esprit !

Le plus grand groupe de tous les temps et de son époque, un groupe mythique !

 

Frédéric Granier nous raconte leur histoire dans une biographie intitulée : "Les Beatles - Quatre garçons dans le siècle..."

Invité lors du Festival de la Biographie à Nîmes, il a présenté son ouvrage devant un public nombreux et passionné.

 

 Formé en 1960, et composé de John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Richard Starkey, dit Ringo Starr,  le groupe est considéré comme le plus populaire et le plus influent de l'histoire du rock.

 

"Comment se sont passés les débuts ?

Cela s'est passé de manière un peu  chaotique... ce sont quatre garçons qui sont sortis des bouges de Liverpool, c'étaient plutôt des bad boys, un peu des prolétaires issus d'un milieu très modeste. Ils se sont rassemblés autour d'une passion : le rock'n' roll...

 

Ils se sont retrouvés dans les petites salles de Liverpool et ils ont petit à petit gravi tous les échelons du succès. Ils ne sont pas immédiatement passés des petites caves de Liverpool jusqu'au numéro un de tous les tops. Il y a eu de longues années d'initiation : ainsi, ils ont passé plusieurs années dans les clubs de Hambourg à jouer du rock'n roll pour quelques deutschemarks et quelques bières qu'on leur offrait.

 

Après l'essor de la Beatlemania au Royaume-Uni et ensuite en Europe, les Beatles connaissent le succès en Amérique du Nord à partir de 1964, puis rapidement dans le monde entier. 

La reine les a anoblis en 1965, ça été une surprise.

C'est un moment très ambigu : on ne sait pas si eux essaient de faire une sorte de happening, en se moquant un peu de l'establishment anglais ou si c'est une manière de rentrer finalement dans le rang ?

 

La conquête de l'Amérique s'est faite fin 1963.

Ils ont essayé de sortir des disques, plusieurs fois, en Amérique... aucun succès : on se demandait qui étaient ces quatre adolescents avec des accents à couper au couteau, avec des espèces de choucroutes sur la tête...

 

On s'est demandé : "Mais c'est qui ces gens-là ?", d'autant plus qu'il y avait déjà des stars locales, il y avait les Beach Boys, d'autres groupes,  il y avait la soul.

 

Et puis, en 1963,  Kennedy a été assassiné, et les Beatles ont servi finalement de palliatif, de pansement dans une Amérique meurtrie.

Les jeunes Américains noirs et blancs ( parce qu'il y avait encore la ségrégation à l'époque) ont compris que c'était une musique qui transcendait les frontières, les couleurs de peau.

 

Et ça a été un extraordinaire exutoire et pour beaucoup de gens que j'ai interviewés, les Américains qui avaient connu cette époque, ils associent mentalement la mort de Kennedy, cette tristesse et ce retour de la joie avec le premier grand succès des Beatles aux Etats-Unis : I want to hold your hand.

 

Alors, il y a deux années très importantes, décembre 1980 : assassinat de John Lennon, et novembre 2001 : la mort de Georges Harrison.

 

Dans deux contextes très différents : Lennon est assassiné en 1980, beaucoup de gens s'en souviennent, ça a été un choc... pour des raisons musicales parce qu'on s'est dit que plus jamais on n'entendrait de trésors de la part de Lennon, un choc aussi parce qu'on a compris qu'il n'y aurait plus jamais de reformation possible. A l'époque c'était le fantasme... tous les ans, on disait : "Et si les Beatles se reformaient, et si les Beatles se reformaient..."

Et puis aussi, parce qu'on est passé de la fin d'un idéal, celui des années 60/ 70 à la décennie 80 qui est la décennie de Thatcher, celle de Reagan, c'est l'ère du libéralisme à tout crin, et tout d'un coup on avait l'impression de tourner la page des années Flower Power et de l'espoir porté par les Beatles.

 

Mais, malgré le temps qui passe, les Beatles ont toujours du succès...

La vente des disques a de l'avenir : 47 % des auditeurs en 2019 ont entre 18 et 29 ans. C'est remarquable !"

L'auteur Frédéric Granier témoigne encore : "Ma fille a 10 ans et je peux vous assurer que je mets un disque des Beatles, et tout de suite, son regard s'illumine."

 

 

 

https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-beatles/9782262077235

 

 

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10 février 2020 1 10 /02 /février /2020 12:40
Anna Gould et Boni de Castellane... vous connaissez ?

 

Anna Gould, jeune héritière américaine, qui épousa le comte Boniface de Castellane, un dandy désargenté de l'aristocratie française... vous connaissez ? C'est la rencontre improbable de deux êtres que tout sépare...

La rencontre et le choc de deux cultures, si différentes, de deux caractères bien trempés, de deux milieux contrastés, de deux personnalités.

 

Boni de Castellane issu d'une illustre et antique lignée originaire de Provence (la Maison de Castellane) est né en 1867... Anna Gould, elle, est une richissime orpheline, la fille de l'homme le plus riche d'Amérique, elle est née en 1875. Ils se marient en 1895.

 

Laure Hillerin a consacré un ouvrage à ces deux vies tumultueuses.

Invitée lors du festival de la Biographie à Nîmes, Laure Hillerin évoque d'abord le Palais Rose...

Quand elle était jeune, elle passait souvent devant le Palais Rose, à Paris, avant sa destruction... "c'est un magnifique hôtel particulier dont la construction a été lancée par Boni de Castellane, à l'angle de l'avenue Foch et de l'avenue Malakoff, dans le 16ème arrondissement... il a été détruit en 1969. C'est une des hontes de l'époque de l'avoir détruit."

 

Ce qui a intéressé aussi Laure Hillerin, "c'est cette espèce de choc entre deux cultures, la culture française dans le sens le plus traditionnel et classique et la culture américaine du self-made man : le père d'Anna Gould était un véritable brigand, il avait fait sa fortune en une génération, ce qui est quand même assez exceptionnel... c'était quelqu'un qui n'avait pas le moindre scrupule. Anna Gould avait été élevée dans ce culte de l'argent et le mépris de tous ceux qui n'étaient pas capables de gagner de l'argent.

 

Lui était l'héritier d'une vieille famille française, il était passionné par l'art et par la politique et il s'était un peu trompé de siècle puisque son siècle de prédilection était le 17 ème siècle, le siècle d'or, le siècle de Louis XIV.

 

Boni de Castellane était un dandy dans le sens héroïque du terme, ces dandys qui font face en toutes circonstances et qui continuent à porter haut, c'était aussi un homme politique puisqu'il a été député pendant 4 mandatures.

Et puis, il avait le culte de l'art et de la beauté. Comme sa famille était ruinée, il avait cherché à épouser une riche américaine, pas vraiment par amour de l'argent mais pour assouvir sa passion de l'art, ses rêves de beauté, d'architecture.

 

A l'époque, on se moque souvent d'Anna Gould, de sa laideur avec ce bon mot : "Elle est plus belle vue de dot".

 

Boni de Casttellane a commencé par acheter un magnifique château dans les Yvelines, le château du Marais. Il avait été élevé dans le goût de la beauté classique, il avait beaucoup d'admiration pour Versailles et ses jardins.

La première chose qu'il a faite, après son mariage, c'est d'acheter des terrains pour faire construire le Palais Rose avec l'argent de sa femme...

L'idée était de ressusciter le Trianon et en même temps d'y loger l'escalier des ambassadeurs de Versailles, construit par Louis XIV."

 

Le mariage, d'intérêt et non d'amour, ne fut jamais heureux.

 

Anna Gould, bientôt lassé des frasques de son mari quitte le Palais Rose, avec ses 3 enfants. En janvier 1906, elle demande la séparation de corps. Le divorce est prononcé le 5 novembre 1906.

Boni quitte aussi le palais Rose inachevé, et il n'y remettra plus les pieds. Il devient courtier en objets d’art où son goût inné fait merveille...

Anna Gould se remarie civilement le 7 juillet 1908 avec un cousin de son premier mari, Hélie de Talleyrand-Périgord (1859-1937), prince de Sagan, puis duc de Talleyrand. Elle meurt en 1961, à l'âge de 86 ans.

Boni de Castellane meurt à Paris en 1932, à l'âge de 65 ans.

"On évoque souvent les relations de Boni avec Marcel Proust : l'écrivain avait besoin de lui pour certains aspects du personnage de Charlus, car Boni était un grand spécialiste de la politique étrangère, c'était une amitié téléguidée, ils ont échangé une vingtaine de lettres et se sont vus pendant deux ans...

Faut-il lire les mémoires de Boni de Castellane ? Il a écrit ses mémoires en deux tomes, le premier : Comment j'ai découvert l'Amérique ? Ce volume là est très drôle...

Dans le second dont le titre est formidable : L'art d'être pauvre et c'est vrai qu'il a eu l'art d'être pauvre, car après, il s'est retrouvé sans un rond, séparé de ses enfants, il a rebondi en faisant l'antiquaire parce qu'il avait un goût extraordinaire, le second volume est assez prudent et moins amusant. Comme disait un de ses amis, "l'humour est resté dans l'encrier"...

Anna Gould, elle, avait un gros problème avec l'écriture. Elle a beaucoup écrit à ses fils pendant la guerre, mais elle écrivait à peu près comme une enfant de 6 ans, elle avait un vocabulaire très limité."

 

Donc, ils étaient on ne peut plus mal assortis : lui était un homme très élégant, très cultivé, elle est toujours resté avec son côté très fière d'être américaine... "personne n'arrive à la cheville des américains, ceux qui n'ont pas d'argent sont méprisables..."

 

Etonnante rencontre de deux êtres que tout séparait ! La culture, l'aspect physique, l'argent... deux mondes si différents !

 

 

 

 

 

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25 février 2019 1 25 /02 /février /2019 12:26
Les opioïdes : mort sur ordonnance...

 

La première fois que j'ai entendu parler des opioïdes, c'est par le témoignage d'une de mes amies : victime d'arthrose, elle prend depuis des années du Tramadol, et n'arrive plus à s'en passer.

En cas, de manque, elle étouffe, elle est prise de malaise. Elle est devenue dépendante de cette substance.

Prescrits en masse pour calmer les douleurs, les opioïdes tuent près de 200 Américains par jour, 72000 en 2017, c'est ce que nous révèle un reportage diffusé lors de l'émission Envoyé spécial...

C'est plus que les armes à feu et  les accidents de la route réunis.

Aux Etats-Unis, un bébé naît toutes les 20 minutes, intoxiqué aux opioïdes, une véritable épidémie.

Tout un pays vacille, contaminé par ces substances : les médicaments se sont mis à tuer, en raison de problèmes d'addiction et d'overdose. Des overdoses sans drogue et sans dealer. Ce qui empoisonne l'Amérique aujourd'hui vient de l'armoire à pharmacie !

Les victimes, des citoyens ordinaires, sont emportés par ce qu'il faut bien appeler une véritable épidémie.

Ces opioïdes sont particulièrement dangereux : ils peuvent provoquer un arrêt respiratoire.

Au cours de l'émission, on entend le témoignage de certains patients : un père de famille de 51 ans, chef de chantier, devenu SDF, toxicomane, après un accident du travail... Il n'avait jamais connu de problème de drogue ni d'alcool. Mais, un jour, il est tombé d'un échafaudage, il s'est cassé la clavicule, arraché une partie de l'épaule... un médecin spécialiste de la douleur lui a alors prescrit des opioïdes en quantité. Il est devenu accro aux pilules.

Il a tout perdu, sa maison, sa voiture, sa famille, il a même volé de l'argent à ses proches pour se procurer ces substances... il avait pourtant confiance en son médecin.

Un autre patient atteint de douleurs d'estomac s'est vu prescrire des opioïdes et il est rapidement devenu dépendant.

Ces médicaments seraient cent fois plus puissants que l'héroïne.

A l'origine de cette épidémie, il y a une pilule miracle présentée comme telle : l'oxycontin, un antidouleur, à base d'opium.

Pendant des années, des médecins ont fait la publicité de ces substances : "pas de dépendance, pas de risque d'addiction", affirmaient-ils. Les ventes ont été dopées, à grand renfort de campagnes publicitaires.

Evidemment, le laboratoire qui fabrique et vend l'oxycontin a fait fortune : Purdue Pharma. A la tête de cette entreprise, la famille Sackler est l'une des dynasties les plus puissantes aux USA.

 

Il faut préciser que ces médicaments sont aussi prescrits en France : 10 à 12 millions de Français en consomment.

Ainsi, le Tramadol est très utilisé dans notre pays, et déjà des patients sont victimes d'addiction.

 

On peut même se procurer du Tramadol, sans ordonnance, auprès de certains pharmaciens complaisants.

Ainsi, le mal qui ravage l'Amérique a traversé l'Atlantique : on consomme de plus en plus d'opioïdes en France. Est-ce là le prochain scandale sanitaire qui va frapper notre pays ?

 

 

Source  : vidéo à 33 minutes

 

https://www.france.tv/france-2/envoye-special/899663-envoye-special.html

 

 

 

 

 

Les opioïdes : mort sur ordonnance...
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20 juillet 2018 5 20 /07 /juillet /2018 07:43
Et ça se Trump énormément...

 

 

Mais comment fait-il pour multiplier ainsi les déclarations contradictoires ?

 

La dernière en date est tout simplement ahurissante ! Donald Trump a fait machine arrière, mardi 17 juillet, après le tollé provoqué dans son propre camp par ses propos, tenus la veille lors d’un sommet avec Vladimir Poutine à Helsinki.

 

S’exprimant lors d’une conférence de presse aux côtés du président russe, le chef d’Etat américain avait refusé de reconnaître toute ingérence russe dans les élections américaines de 2016, malgré les résultats de l’enquête menée par ses propres services de renseignement. 

 

Le lendemain Donald Trump a plaidé le "lapsus". Il aurait oublié une négation, ce qui change complètement le contenu de ces propos.

Tout cela ressemble à une farce digne du père Ubu !

"Le président Poutine me dit que ce n'est pas la Russie, je ne vois pas pourquoi ce serait le cas !" avait-il d'abord déclaré en présence de Vladimir Poutine...

Il fallait entendre : "ce ne serait pas le cas." Une erreur de syntaxe qui discrédite un peu plus Donald Trump !

Alors, bien sûr, l'erreur est humaine, mais quand elle se répète inlassablement, elle devient inquiétante.... "Errare humanum est, perseverare diabolicum", dit le proverbe.

Et Trump n'en est pas à sa première contradiction : peut-on le prendre au sérieux quand il déclare une chose et son contraire ?

 

Avec Trump, tout tourne à la confusion, on se demande s'il est apte à diriger un pays aussi puissant que les Etats-Unis.

Et visiblement, ce revirement s'explique par les critiques exprimées par la classe politique et l'opinion publique américaine.

Trump louvoie sans cesse d'une déclaration à une autre.

 

Peut-on se fier à un homme politique qui change d'avis de manière aussi constante ?

Est-ce qu'il joue la folie ou est-ce qu'il est fou ?

 

En tout cas, tel un trublion, il perturbe et trouble la communication.

"Trump, c’est l’outrecuidance individuelle hyperbolique", déclare Marcel Gauchet..., On a l'impression qu'il est tout droit sorti d'une émission de la télé-réalité, constamment dans la représentation médiatique et dans le jeu : est-il en train de jouer au Monopoly ?

 

 

 

 

 

 

Et ça se Trump énormément...
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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 07:28
Trump, l'homme de guerre...

 

 

 


Guerre économique, guerre des tweets, guerre de l'information, guerre d'intervention : Donald Trump devient l'homme de toutes les guerres et il effraie le monde.

 

Non content d' avoir déclaré une guerre économique au monde, voilà qu'il se lance dans des opérations militaires intempestives : . après avoir bombardé les forces syriennes, les djihadistes de l’Etat islamique en Afghanistan, le président américain a pris la décision, cette semaine, d’envoyer un porte-avions, escorté par trois navires lance-missiles, vers la Corée du nord.

 

Des mesures qui déconcertent et surprennent l'opinion internationale : Trump serait-il sous influence des militaires ou des lobbies de l'armement ?

 

Alors qu'il prônait, au cours de sa campagne électorale, une politique de non intervention, Donald Trump se livre à des opérations militaires tous azimuts.

Ainsi, les Etats-Unis ont largué une très puissante bombe sur un fief de Daesh en Afghanistan.

 

On peut se demander, tout de même, si Donald Trump gouverne véritablement son pays : à l'intérieur, sa politique est désavouée, et à l'extérieur, ce sont, apparemment les militaires qui décident.

Y a t-il un pilote dans l'avion ?

C'est la question qu'on peut se poser.

 

L'effrayant Monsieur Trump n'en finit pas de déconcerter et de déstabiliser le monde : ce président anti-écologiste, qui défend le lobby des armes, qui tient des propos tonitruants, est constamment dans l'hyperbole.

 

Donald Trump va-t-il lancer une attaque militaire contre la Corée du Nord ?

La Chine, alliée de ce pays, s'inquiète de cet interventionnisme américain.

 

En fait, Trump agit à l'inverse de ses promesses électorales : la démocratie est déjà mise à mal par ce président qui ne respecte pas ses engagements.

Trump met, même, en scène son caractère imprévisible, il en joue, semble-t-il.

 

Que devient la démocratie quand les hommes politiques font de vaines promesses ?

En période électorale, nous sommes abreuvés de beaux discours : on voit ce qu'ils deviennent, quand certains hommes politiques arrivent au pouvoir..

 

A quoi servent les campagnes électorales ? N'a-t-on pas l'impression d'un vaste jeu de dupes ?

En France, les élections présidentielles approchent : on assiste à une surenchère dans les déclarations des candidats... mais qui est crédible ?


     
 


 

 

 

 

 

Trump, l'homme de guerre...
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