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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 10:34
Des voitures toujours plus grosses...

 

 

Les constructeurs automobile ont tout faux : nos voitures n'ont cessé de grossir depuis une dizaine d'années... toujours plus longues, plus larges, toujours plus massives, toujours plus lourdes...

Toutes les marques ont migré vers le monde des grosses voitures et comptent dessus pour gagner le plus possible.

 

Or, plus une voiture est grosse, plus elle consomme d'énergie, et plus elle est polluante.

C'est ce que met en évidence le chercheur Aurélien Bigo : les voitures sont souvent surdimensionnées.

En 1960, nos voitures pesaient en moyenne 778 kilos, en 2017, 1262 kilos, soit une prise de poids de 62 % !

 

Plus longues, plus larges, beaucoup plus hautes, les voitures ont gagné en volume, ce qui les a rendues certes plus confortables. Mais elle ont perdu par là même en aérodynamisme : il faut déployer davantage de puissance donc davantage d'énergie pour les faire rouler...

 

Alors que tout nous incite à faire à faire des économies d'énergie afin de préserver la planète, les constructeurs persistent à fabriquer des voitures toujours plus imposantes.

Il est vrai que la mode est au gigantisme...

 

Pourquoi tant de démesure et d'hybris ? Pourquoi fabriquer des voitures toujours plus grosses ?

Malgré ces hausses de dimension, les voitures transportent moins de monde qu'avant... le nombre de places, 5 en moyenne est donc largement surdimensionné pour la majorité des usages.

 

La logique voudrait que les voitures redeviennent plus petites, en commençant par limiter leur puissance...

Mais, on le sait, la devise de notre époque moderne, c'est toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus gros...

C'est absurde...

Plus les voitures sont grosses, plus elles deviennent aussi difficiles à garer dans nos villes encombrées...

 

Mais,  une envie de briller, de dominer s'empare des consommateurs et ils se laissent appâter par ces voitures peu économes, ils se laissent happer par cette démesure.


"Méden agan, rien de trop", disait un proverbe, en grec ancien : les excès sont néfastes, dans tous les cas, et un monde qui privilégie, ainsi, la démesure ne va-t-il pas à sa perte, inéluctablement ?


 


Source :
 

https://www.franceculture.fr/emissions/la-transition/tu-las-vue-ma-grosse-bagnole

 

 

 

Des voitures toujours plus grosses...
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6 avril 2020 1 06 /04 /avril /2020 11:49
Coronavirus : le rebond sera terrible...

 

 

Nous constatons tous les effets bénéfiques de la crise du coronavirus sur l'environnement :  réduction conséquente de la pollution et des gaz à effet de serre...

Dans nos villes, soudain, voilà que l'air est plus pur, avec moins de polluants, moins de particules fines.

 

Le taux de monoxyde de carbone a par exemple dégringolé de 10 à 45% de Wuhan à Beijing. On sait que la Chine connaît, en temps ordinaire, des épisodes massifs de pollution...


La capitale chinoise a souvent des allures fantomatiques noyée par des brumes épaisses, tenaces, étouffantes. Une ville entière submergée par la pollution, où on ne peut plus respirer, circuler sans danger...

 Les images sont terrifiantes : on se croirait dans un film de science fiction mais c'est pourtant bien la réalité : d' épais brouillards de fumées, une atmosphère d'apocalypse... Une impression étrange d'une ville sous une ouate de brume, des images troubles, un monde irréel...

 

Alors, bien sûr, depuis les mesures de confinement prises par le gouvernement, la situation s'est nettement améliorée.

 

Mais il faut craindre les effets redoutables du rebond économique... une fois que la crise sera passée, tous les pays, la Chine en tête,  vont se lancer dans une reconquête des marchés, ils vont vouloir dynamiser et relancer leur économie pour compenser les effets de la crise.

 

Déjà, la Chine se remet à fabriquer des millions de masques, pour répondre à la demande mondiale.

 

La tentation sera grande pour les autres pays de faire de la surenchère économique. Et quand les industries, les activités vont repartir à plein pot, il faut craindre un rebond de la crise écologique.

Il faut craindre, avec le redémarrage de l'économie, un retour de la pollution, une reprise massive des émissions de nos rejets de CO2.

 

Saurons-nous tirer des leçons de cette crise du coronavirus ? Alors que la planète est exsangue, alors que le réchauffement climatique est une menace pour toute l'humanité, saurons-nous prendre les mesures nécessaires pour sauver la planète, pour préserver la faune et la flore qui en font toute la diversité et la richesse ?

Rien n'est moins sûr. 

Le rebond qui va suivre risque d'être terrible.

 

 

 

Source :

 

https://www.france24.com/fr/20200319-ce-qu-on-fait-pour-le-coronavirus-c-est-deux-ans-de-financement-climat

 

 

Coronavirus : le rebond sera terrible...
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6 janvier 2020 1 06 /01 /janvier /2020 12:04
Apocalypse en Australie...

 

480 millions d'animaux décimés par les incendies, 24 morts dont 3 pompiers, 1500 maisons détruites...

Des villes entières des États de Nouvelle-Galles-du-Sud et de Victoria, situés dans le sud-est de l'Australie, rayées de la carte, plus de 6 millions d'hectares, soit deux fois la taille de la Belgique, brûlés depuis le mois de septembre...

Des forêts entières anéanties dont certaines classées au patrimoine de l'Unesco...

 

Les incendies en Australie créent aussi un niveau de pollution intense...

 

On le voit : le bilan est catastrophique.

 

Aussitôt, les pillages, les cambriolages se sont multipliés dans les maisons affectées et abandonnées par leurs habitants.

Une situation apocalyptique : les gens sont obligés de quitter leur habitation dans la plus grande confusion...

 

Mais que se passe-t-il en Australie ?

Est-ce là un effet du réchauffement climatique ? On peut le craindre...

Les incendies en cours deviennent incontrôlables : l'industrie du charbon particulièrement florissante en Australie pourrait bien être à l'origine de ce dérèglement climatique...

D’un point de vue environnemental, le charbon constitue l’une des sources d’énergie les plus polluantes. Lors de son extraction, l’exploitation des mines génère de grandes quantités de CO2 et peut contribuer à la pollution des nappes phréatiques.

Ainsi, l'homme par ses activités génère des perturbations considérables.

25 millions d'Australiens sont en difficulté face à ces incendies qui ravagent leur pays...

 

"Le monstre est hors de contrôle", titre le quotidien de l'écologie, REPORTERRE.

Les dommages humains et écologiques sont colossaux. Pourtant, le Premier ministre n’envisage nullement de renoncer au charbon, dont le pays est un gros producteur.

 

En Australie le gouvernement est dirigé par des climatosceptiques : voilà le résultat d'une gouvernance aveugle et sourde devant les problèmes environnementaux.

 

Les Australiens subissent désormais les conséquences de cette politique désastreuse.

 

Dès lors, on peut se poser cette question : cette catastrophe est-elle un avant-goût d'un futur apocalyptique pour notre planète ?

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse en Australie...
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12 juillet 2019 5 12 /07 /juillet /2019 13:55
Soldes, désordre et gabegie...

 

Voici revenue la période des soldes d'été : dans les boutiques règne une effervescence inhabituelle, la foule se bouscule, piétine, renverse les articles, et le désordre s'installe.

Des vêtements gisent sur le sol, et personne ne se soucie de les ramasser... un manque total de respect pour les produits mis en vente...

 

Les rayons sont pris d'assaut par une foule avide de bonnes affaires... les gens farfouillent dans un bric-à-brac indescriptible... les vêtements sont entassés sur les portants et l'allée centrale du supermarché est encombrée de produits divers.

Comment peut-on apprécier un tel désordre ? 

 

C'est en période de soldes, notamment, qu'on perçoit toute la frénésie de consommation qui gagne nos sociétés. C'est en cette occasion qu'on voit aussi la surproduction qui caractérise nos économies, le gaspillage inouï de produits souvent futiles...

 

Les vêtements invendus sont pléthore : des produits souvent bon marché, fabriqués dans des pays lointains où la main d'oeuvre est sous payée...

 

Tant de gaspillages parce que nous sommes entraînés vers une société de surconsommation !

 

En 15 ans, la production mondiale de vêtements a doublé : des rayons qui débordent de produits et des tonnes d'invendus...

Nous vivons sous le règne d'une économie marchande : tout se vend, tout s'achète, tout est voué à la consommation et à la croissance.

Alors, les soldes sont l'occasion de doper les ventes, d'inciter les gens à des achats compulsifs : c'est le règne du bon marché, de mauvaise qualité.

 

Mais, les gens se laissent tenter par l'attrait de la nouveauté... Ils ont l'impression de faire de bonnes affaires...

Est-ce vraiment le cas quand on considère la piètre qualité des produits vendus ?

Pour ma part, je hais les soldes : trop de désordre, trop d'encombrements, trop de désagréments et d'irrespect...

Je hais cette ambiance frénétique des jours de solde...

Je hais cette fièvre hystérique qui s'empare de la foule.

 

 

 

 

 

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/industrie/textile-que-deviennent-les-vetements-invendus_2839821.html

Soldes, désordre et gabegie...
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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 10:39
Dangereuses canicules...


 

Le réchauffement climatique se précise : on nous annonce de plus en plus de canicules à venir. L'homme saura-t-il résister à ces chaleurs lourdes et torrides que nous promettent les scientifiques ?

Les prochains jours vont être étouffants sur la majeure partie de la France : on prévoit des températures de plus de 40 degrés.

 

Le soleil source de vie va-t-il devenir le pire ennemi de l'homme ? Sommes-nous voués à une apocalypse solaire ?

 

Le soleil, après nous avoir apporté sa douce énergie vitale va-t-il entraîner la disparition de notre espèce et de notre planète ?

 

Les canicules extrêmes tendent à se généraliser : une étude menée par l'institut de Potsdam et une université de Madrid prévoit des vagues de chaleur de plus en plus importantes.

 

Les responsables seraient les hommes eux-mêmes, leurs activités produisant des gaz à effet de serre.

Avec les grosses chaleurs, de plus en plus de gens installent une climatisation : or, la climatisation est particulièrement polluante, elle aspire l'air chaud des bâtiments qu'elle rejette à l'extérieur... un effet qui peut faire grimper de 2,5 degrés la température.

Ces appareils consomment aussi beaucoup d'électricité...

 

A prévoir : des récoltes perdues, des incendies, une mortalité accrue due à la chaleur...On en a vu déjà les prémisses avec une multiplication des feux de forêts en Espagne, au Portugal, aux Etats-Unis, en Californie.

 

Quand des forêts sont dévastées par des incendies, l'équilibre général de la planète est rompu et menacé. Les arbres sont les poumons de la terre, sans eux, nous ne saurions vivre.

 

Et l'homme ne fait pas suffisamment d'efforts pour résoudre les problèmes qu'il génère. Partout, on se livre à une exploitation à outrance des ressources : pétrole, gaz de schiste avec tous les risques qui découlent des méthodes d'extraction souvent douloureuses pour la planète : pollution chimique, destruction des écosystèmes, dégradation de sites naturels.

 

L'homme semble courir à sa propre perte, refusant de prendre en compte la belle harmonie du monde, créant sans arrêt des déséquilibres, saccageant la nature pour assurer son propre confort et assouvir sa soif de profits.

 

Nous vivons dans un monde limité, sur une petite planète minuscule à l'échelle de l'univers, ne négligeons pas notre demeure, elle est tellement belle, si diversifiée : elle mérite tous nos soins, toute notre attention.

 

Nos besoins en énergie doivent sans doute être réduits : il faut veiller à modérer nos consommations et chacun doit oeuvrer dans ce sens.

 

Nous pouvons encore infléchir la tendance mais les hommes doivent prendre conscience que notre terre ne peut être exploitée à outrance, comme elle l'est encore trop souvent...

 

 

 

 

Dangereuses canicules...
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24 juin 2019 1 24 /06 /juin /2019 13:33
Mais où sont les cigales ?

 

L'été est arrivé : dans la campagne alentour, les arbres bruissent du chant des oiseaux, merles, passereaux, bergeronnettes, rouges-gorges, hirondelles... on peut aussi entendre un murmure d'insectes qui sifflent légèrement.

Mais les pins ne résonnent pas du chant des cigales... Où sont-elles ?

 

Bien sûr, on ne les voit presque jamais, car elles vivent bien cachées sous les branches des arbres, à l'abri des regards.

Pourtant, en cette période de l'année, on  peut entendre leurs voix harmonieuses : elles commencent alors à envahir les paysages du sud de leurs murmures insistants et répétés.

 

La chaleur est déjà là, on annonce même une canicule pour les jours à venir... Mais les cigales restent étrangement muettes.

Quel est ce mystère ? Est-ce là un effet du bouleversement climatique ?

 

Ce doux murmure de l'été me manque et je m'inquiète : les cigales, divines enchanteresses de l'été sont-elles menacées, elles aussi, de disparaître ?

 

Elles qui scandent l'été de leurs chants redoublés, elles qui peuplent les paysages du sud de leurs voix mélodieuses...

Elles sans qui la Provence ne serait plus la Provence...

Elles qui inondent les jardins de leurs musiques douces comme le miel...

 

Partout, les insectes sont menacés par le développement humain, par les industries, la pollution, les insecticides, les pesticides.

Partout, on assiste à une disparition de certaines espèces.

 

Mais que serait le sud sans les cigales ?

Les hirondelles traversent l'horizon, elles lancent leur cri dans le ciel, comme pour déplorer  le silence des cigales...

 

Vont-elles enfin se manifester ou l'été va-t-il être désespérément privé de leurs paroles mélodieuses ?

Les cigales brunes, aux ailes diaprées, messagères de l'été, vont-elles enfin se mettre à faire vibrer les jardins de leurs divines mélopées ?

 

Certains touristes ont osé se plaindre de ces cigales qu'ils jugeaient importunes.

"Trop de bruits", disaient-ils, mais les cigales ne font pas de bruits, elles murmurent et nous disent tous les bonheurs de la belle saison : une nature accueillante qui s'anime, des arbres à l'ombre bienveillante, les senteurs exacerbées des pins, les oiseaux qui enchantent les jardins, les brises marines apaisantes et douces, l'odeur des vagues sur la peau, le bonheur des fruits savoureux de l'été, l'ivresse de la chaleur accablante et écrasante du midi...

 

 

 

 

Mais où sont les cigales ?
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4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 10:46
Tout pour le look...

 

 

Tout pour le look, le regard, les apparences... nos sociétés s'attachent beaucoup à l'aspect extérieur.

Dans les supermarchés, les rayons consacrés au maquillage ne cessent de croître et de prospérer : il faut voir la multitude et la variété des produits... rouges à lèvres sous différentes formes : pinceau, tube, crayons.... les fonds de teint, les fards pour les yeux, les illuminateurs, les crèmes se multiplient à l'infini.

 

La mode connaît aussi un succès grandissant : le marché des vêtements se développe et se renouvelle sans cesse...

Chaque année, les créateurs rivalisent d'ingéniosité pour créer de nouveaux modèles. La mode évolue perpétuellement : formes, couleurs varient en fonction des années et des saisons.

La fripe se vend bien : c'est un secteur en pleine expansion.

 

Je regardais, ces jours-ci, les tenues portées par les ados : c'est cette année encore la grande mode des jeans troués, et ils sont de plus en plus déchirés, laissent voir les jambes, et laissent passer les courants d'air, une façon d'attirer les regards...

 

"Chaque année, plusieurs millions de tonnes de textile sont jetées en décharge. La surconsommation de vêtements a un impact considérable sur notre planète. Matériaux utilisés, moyens de transport utilisés, gaspillage... sont autant de facteurs qui font que l'industrie textile contribue amplement à la pollution de l'environnement." peut-on lire dans un article publié sur le Huffpost.

La plupart de ces vêtements sont fabriqués en Chine, en Inde, au Bangladesh, au Vietnam ou en Turquie.

Leur coût de fabrication étant dérisoire, leur prix est particulièrement attractif. "C'est pas cher ! ça vient de Chine !"

Les jeunes achètent ainsi de plus en plus de vêtements bon marché : le temps d'une saison, puis on passe à autre chose.

Dans ce secteur, l'adage "jette, achète" fonctionne à plein.

 

La chirurgie esthétique connaît aussi un succès grandissant auprès des jeunes : les adolescents se conforment à des modèles vus dans des magazines, ils n'hésitent pas à subir des opérations parfois lourdes, augmentation mammaire, rhinoplastie, liposuccion.

 

C'est le règne du paraître qui s'impose partout : un conformisme inquiétant...

Pourtant, c'est le naturel qui fait le charme des personnalités de chacun, et ce naturel se perd au profit d'une sophistication grandissante.

Une jeune fille trop maquillée sombre facilement dans la vulgarité, un jean déchiré donne une impression de négligence et de laisser aller...

Le diktat de la beauté, de la mode s'impose partout, le naturel perd ses droits...

 

 

Une émission sur France Culture :

 

https://www.franceculture.fr/conferences/reunion-des-musees-nationaux-grand-palais/etre-belle-par-choix-ou-par-devoir

 

 

 

Tout pour le look...
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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 08:04
Et s'il ne nous reste que le foot ?

 

 

Fiers d'être Français... fiers de notre équipe de football... La coupe du Monde occupe tous les esprits, envahit et mobilise les médias.

Les matchs sont analysés, décortiqués par les spécialistes de ce sport : des débats assez insignifiants s'engagent sur les stratégies adoptées par les joueurs...

 

Et s'il ne nous restait que le foot ?

Que le foot pour nous enorgueillir d'être Français ! Que le foot pour nous hisser vers les premiers rangs.

 

Car par ailleurs, les nouvelles sont plutôt inquiétantes : le fiasco de l'EPR, des retards, des suppressions de trains à la SNCF, un parc hélicoptère hors-service, le prélèvement à la source qui est panne, des centres de contrôle aérien obsolètes, le chômage qui progresse...

Que de problèmes ! Que de difficultés !

 

Mais, l'honneur est sauf, "nous" sommes en finale de la coupe du monde !

"Hourrah !"

Le football semble être là pour compenser les échecs que nous connaissons par ailleurs.

 

Ainsi, l'EPR de Flamanville risque de voir son démarrage reporté à 2020. Un problème de qualité de soudures détecté sur le réacteur EPR pourrait encore différer de près d'un an sa mise en service. Le gendarme du nucléaire devrait en effet exiger que le travail soit refait. Encore un coup dur pour EDF !

Qui paiera les conséquences de ce fiasco ?

La France ne sait-elle plus former des ouvriers capables de faire des soudures ?

Et en plus, nous avons vendu cet EPR au Royaume-Uni, à la Finlande ! Et là encore les retards se sont accumulés.

Alors là, qu'est-ce qu'on est mauvais ! Combien de milliards dépensés, perdus ?

 

Mais, rassurons-nous ! La France est en finale de la coupe du Monde !

A défaut de soudeurs, elle a des footballeurs !

"On est en finale, on est en finale !!" scandent les foules en délire...

Mais on aimerait que la France brille aussi dans d'autres domaines.

 

A force d'encenser des footballeurs, on en oublierait presque l'essentiel : les échecs de notre industrie, le chômage, les prix de l'énergie qui augmentent, les retraites qui baissent.

Le football serait-il devenu l'opium du peuple ?

 

 

 

 

 

 

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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 12:43
L'élevage industriel des cochons en Allemagne...

 

 

Connaissez-vous les conditions d'élevage des porcs en Allemagne ? En fait, quand on découvre cette industrie, on n'a plus vraiment envie de consommer de cette viande.

 

Un documentaire diffusé sur ARTE, intitulé Le vrai coût de la viande pas chère, nous montre les coulisses de cet élevage industriel.

 

Dans ce pays, la viande de porc est devenue une véritable industrie : élevage intensif, exploitation à outrance d'une main d'oeuvre sous payée, pollution des sols et des nappes phréatiques.

90 % des porcs transformés en Allemagne proviennent d'élevages industriels.

L'Allemagne compte 900 élevages intensifs : dans l'un d'entre eux, pas moins de 10 000 porcs !

L'engraissement dure quatre mois : quand les cochons ont atteint le poids de 120 kilos, ils partent pour l'abattoir. La nourriture est stockée dans des silos et pompée automatiquement vers les box où sont entassés les cochons, grâce à un réseau de tuyaux.

 

Les conditions d'élevage sont indignes : les cochons séjournent sur un sol en caillebotis qui occasionne des blessures et des inflammations articulaires... le sol ajouré permet l'écoulement des déjections qui sont ensuite récoltées en sous-sol et pompées vers d'énormes citernes à lisier, soit 40 mètres cubes de lisier par jour !

Dans des bâtiments, sont entassées 1200 truies reproductrices : elle sont inséminées artificiellement et nourries d'aliments concentrés.

Les truies passent la moitié de leur vie enfermées dans des cages : chaque truie donne naissance à environ 20 porcelets par portée, c'est le rendement qui compte !

Ces animaux ne voient jamais la lumière du jour : le bruit, la chaleur, le manque d'espace induisent des comportements agressifs.

 

Afin de réduire les coûts, la plupart des tâches sont automatisées : 5 employés seulement s'occupent de 10 000 bêtes. Les abattoirs fonctionnent 24 heures sur 24, sauf le dimanche.

Ainsi, grâce aux élevages industriels, la viande de porc allemande est la moins chère d'Europe et du marché mondial. Et, bien sûr, les boucheries traditionnelles souffrent de cette concurrence.

 

La plupart des salariés employés dans les abattoirs sont des travailleurs à bas prix venus d'Europe de l'Est : ils sont plus de 90 000. Ces salariés sont exploités en vue d'une production intensive.

On leur fait souvent miroiter des emplois qualifiés, mais une fois sur place, ils sont affectés à des tâches subalternes et peu ragoûtantes.

A l'usine, les découpes s'effectuent à la chaîne et les cadences sont infernales.

 

De plus, les sous-traitants qui utilisent cette main d'oeuvre louent à ces travailleurs des appartements en piteux état pour des loyers exorbitants. Les salariés sont entassés dans ces logements et doivent payer 250 à 350 euros par lit !

On peut parler d'une nouvelle forme d'esclavage moderne : les ouvriers ne sont même pas rémunérés en fonction du nombre d'heures qu'ils ont effectuées.

 

Depuis l'arrivée d'Angela Merkel au pouvoir, des subventions ont été accordées aux éleveurs et le ministre de l'agriculture a modifié la législation en matière de fertilisant.

 

Les épandages excessifs de lisier ne sont plus sanctionnés et les conséquences sur l'environnement sont désastreuses, le lisier contient des nitrates qui polluent l'eau, les terres et les nappes phréatiques.

On connaît les effets néfastes des nitrates sur la santé, l'Allemagne enfreint des directives européennes. Bruxelles a même engagé une procédure en manquement contre l'Allemagne pour infraction à la directive sur les nitrates.

Le gouvernement allemand s'expose, ainsi, à des amendes de plusieurs centaines de milliers d'euros par jour,  pourtant, ces amendes ne sont pas payées par les pollueurs mais par les contribuables allemands.

 

Les éleveurs français, eux, soumis à une réglementation plus stricte, souffrent de cette concurrence du porc allemand : 20 élevages disparaissent tous les mois en France et des abattoirs sont contraints à la fermeture.

 

Le marché européen du porc est donc complètement déséquilibré : l'Allemagne a les coûts de production les plus bas.

 

De grands groupes industriels font des profits considérables au détriment de la santé, de l'environnement, du travail même des petits producteurs.

L'élevage industriel fait, aussi, appel à des produits médicamenteux : il faut éviter les épidémies et combattre les maladies. Les éleveurs utilisent à outrance des antibiotiques, ce qui entraîne une prolifération de germes résistants aux antibiotiques.

On apprend que l'Allemagne utilise le plus d'antibiotiques par animal : en moyenne 150 mg d'antibiotiques par kilo de viande. Les élevages de masse rendent ainsi certains antibiotiques inefficaces.

Les bactéries multirésistantes pourraient causer le décès de 10 millions de personnes par an, selon certaines études.

 

On le voit : ces élevages intensifs sont une véritable plaie pour l'environnement, pour la santé et pour le bien-être animal.

L'Allemagne, dont on vante souvent l'économie florissante, obtient ces résultats en faisant fi des travailleurs, en polluant les sols : un tableau fort peu reluisant pour ce pays...

 

 

 

 

Source : un documentaire sur ARTE 

 

https://www.arte.tv/fr/videos/064368-000-A/le-vrai-cout-de-la-viande-pas-chere/

 

 

 

L'élevage industriel des cochons en Allemagne...
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7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 07:44
Un monde de faux-semblants...

 

 

Nous vivons dans un monde de faux-semblants et d'illusions permanentes...

 

Ainsi, dans l'enseignement, on invite les professeurs à sauvegarder les apparences : il faut, surtout, ne pas faire de vagues, lorsque surviennent des problèmes de discipline.

 

L'administration n'apprécie pas que les enseignants évoquent leurs difficultés : indiscipline, drogue, insolence...

 

Il faut surtout ne pas alarmer, ne pas inquiéter les parents d'élèves, les recteurs, la direction de l'établissement.

"Tout va bien, tout est pour le mieux"...

 

Il faut aussi faire en sorte que le plus grand nombre d'élèves obtiennent le baccalauréat, quitte à fausser les résultats, à brader cet examen.

Chaque année, les inspecteurs invitent les enseignants à faire preuve d'indulgence, lors de la correction des épreuves : il convient d'atteindre le quota annuel de 85% de réussite.

 

Par ailleurs, la France s'est lancée dans l'aventure de l'EPR et on sait les difficultés que l'entreprise EDF rencontre dans la construction de ces nouvelles technologies : des retards, des surcoûts exorbitants, des malfaçons. 

Et comble du faux semblant ! On a vendu cette technologie à la Finlande, puis à la Grande-Bretagne. C'est une véritable fuite en avant !

Et, pourtant, on continue à faire comme si tout allait bien, comme si cette technologie était fiable.

 

L'illusion ! Elle est partout.

Certaines entreprises, apparemment florissantes, sont au bord du gouffre : ainsi, le constructeur européen Airbus multiplie les retards de livraison de son avion de transport militaire l'A 400M...

En perspective : un véritable gouffre financier qui dépasse les 30 milliards d'euros. Des problèmes techniques sont apparus, notamment l'usure trop rapide d'une boîte de vitesses.

 

Là encore, on évite d'évoquer ces problèmes. Il faut faire semblant à tous les niveaux de la société.

L'authenticité, la sincérité, le franc-parler ne sont plus de mise.

La démesure, le chiffre, la performance sont à la mode, si bien qu'on en oublie l'essentiel : la qualité du travail.

 

Dans un tout autre domaine, le gouvernement se réjouit que la ville de Paris ait obtenu l'organisation des JO de 2024. Partout, fleurissent des articles élogieux sur ce projet : on nous assure et on nous annonce un budget en équilibre, mais on sait par expérience que le plus souvent les coûts explosent et là encore on nous berce d'illusions.

Ce budget doit surtout réjouir les entreprises du BTP ! Mais, inévitablement, qui paiera l'addition si ce n'est le contribuable ?

Aux Etats-Unis, on a appris que près d'un tiers des abonnés du président Trump sur Twitter ne seraient en fait que des bots, ces programmes informatiques automatisés qui simulent le comportement d'une personne humaine.

Encore un trompe-l'oeil qui met en évidence l'illusion qui gouverne le monde...

 

En fin de compte, dans nos sociétés, la vérité importe peu, il s'agit de gérer avec habileté le mensonge et l'imposture...

 

 

 

 

 

 

 

Un monde de faux-semblants...
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