Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 janvier 2020 5 10 /01 /janvier /2020 13:11
Le triomphe des émoticônes...

 

 

Les images sont partout, sur internet, sur nos écrans, téléviseurs, ordinateurs, téléphones portables...

 

Elles s'imposent même dans les messages que nous envoyons sur internet : certains ont pris l'habitude de les ponctuer de ces figurations symboliques qui représentent des émotions, des états d'esprit, des sentiments : les émoticônes...

 

Mais quelle puérilité !

On voit ainsi apparaître un visage hilare pour signifier la moquerie... un autre en train de pleurer, ou de s'étonner, un autre qui rougit de honte... etc.

On retombe en enfance ! Il est vrai qu'internet ne nous incite pas toujours à la réflexion...

 

Certains manient l'émoticône avec enthousiasme et ferveur, comme si ces figures étaient indispensables dans la communication.

Certains usent de l'émoticône pour terrasser l'interlocuteur, l'impressionner, comme si cela avait valeur d'argument.

 

Cet usage est favorisé et encouragé par les réseaux dits "sociaux", les messageries sur internet....

 

Ainsi, l'image est au centre de nos sociétés, elle envahit tout... elle pollue les messages, s'invite partout...

Elle pollue aussi  la réflexion...

 

Michel Onfray dénonce cet usage abusif dans son Dictionnaire :

"Le texte va disparaître, le livre aussi, au profit des signes iconiques, pixélisés, scannérisés, le réel recule dans son épaisseur charnelle au profit de sa modalité virtuelle : nous atteignons le comble de l'image."

 

Pour ma part, je refuse d'utiliser ces signes régressifs que sont les émoticônes...

Les mots existent pour exprimer des sentiments : pourquoi avoir recours à des images stéréotypées ?

 

Dans une société où le langage s'affaiblit, perd de sa consistance, il est important de passer par les mots, les phrases pour s'exprimer et communiquer.

Dans un monde où triomphe la rapidité, il est important de prendre le temps de réfléchir et de peser ses mots...

 

 

 

 

 

Le triomphe des émoticônes...
Partager cet article
Repost0
18 décembre 2019 3 18 /12 /décembre /2019 09:32
Cadeaux de Noël : trop d'écrans !

 

Noël approche : désormais, les enfants sont couverts de cadeaux... et les jeux électroniques, les écrans connaissent un vif succès dans le choix des achats de Noël.

Ordinateurs, téléphones, télévisions, i-pads, les écrans se multiplient dans les foyers...

 

Les enfants, les adolescents et même les adultes ont tendance à passer beaucoup trop de temps devant des écrans... et ils n'en ont pas conscience.

Le chercheur Michel Desmurget, spécialiste des écrans, étudie les apprentissages et le cerveau. Il recommande pour les enfants et les adolescents 30 minutes ou une heure maximum par jour. Et ce temps est trop souvent largement dépassé.

 

Plutôt que des écrans, offrons des livres !

Le livre permet une véritable attention et une concentration que n'offrent pas les écrans.

 

Lire est une invitation à la réflexion et à l'analyse.

Sur internet, nous sommes attirés par toutes sortes de messages, de publicités, de titres, d'images, alors que le livre nous apporte une intensité de concentration.

 

Le livre suscite en lui-même des images, favorise le rêve, l'imagination, mais aussi la réflexion.

"Sans câble, sans circuits électriques, sans batteries, compact, le livre peut être utilisé n'importe où ! Il n'a besoin d'être rechargé... il est donc disponible à tout instant. Il suffit de l'ouvrir pour profiter de ses énormes avantages..."

 

Face aux jeux vidéos qui remportent tant de succès de nos jours, il est important de donner aux enfants le goût des livres et ce, dès le plus jeune âge...

 

Romans, poésies, livres d'art ou d'histoire, les choix sont multiples.

 

Une façon d'éveiller la curiosité des enfants et des adolescents, une façon de les inciter à se cultiver, et à se concentrer.

 

Car les jeunes connaissent de plus en plus de difficultés à être attentifs : en classe, leur attention se disperse, ils ne savent plus écouter.

Dès qu'ils sortent d'un cours, les adolescents s'empressent de dégainer leur portable : ils sont victimes d'une addiction aux écrans et ils ne peuvent plus s'en passer.

 

Il faut redonner le goût de la lecture aux jeunes : offrons-leur des livres !

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/culture/noel-fetes-de-fin-annees/les-ecrans-rois-des-cadeaux-de-noel_3744893.html

 

 

 

Cadeaux de Noël : trop d'écrans !
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2019 5 29 /11 /novembre /2019 12:50
Un déferlement publicitaire pour un vendredi noir...

 

 

Un vendredi pollué par la publicité : sur internet, c'est un déferlement publicitaire en continu... Un vendredi NOIR annoncé à grand renfort de publicités tapageuses.

 

Les écrans clignotent pour mieux séduire et attirer le client : une explosion de couleurs sur tableaux noirs.

Des promotions alléchantes, livraison gratuite, sur un fond noir, -50, -60%, -1000 euros !

Vêtements, bijoux, ordinateurs, téléphones, télévisions, appareils ménagers, tout est bradé ou presque !

La publicité est particulièrement efficace sur internet : elle cible nos centres d'intérêt, nos goûts.

 

BLACK FRIDAY ! En anglais, s'il vous plaît !

Eh oui, c'est une coutume qui nous vient d'Outre Atlantique.

C'est dans les années 1970 que les enseignes américaines décident d'adopter cette expression pour désigner le début des achats de Noël. Au cours de ce vendredi, les boutiques et magasins lancent des périodes de soldes pour cibler les consommateurs à la recherche des meilleures remises.

 

C'est la folie du consumérisme qui nous gagne... c'est la frénésie des achats de Noël qui commence dès la fin du mois de Novembre... c'est la course à la promotion...

Et les gens se précipitent pour "faire de bonnes affaires"...

Mais quelle illusion de bonheur consumériste les pousse à acheter ?

Tout est fait pour nous inciter à consommer : les fêtes, les promotions, les ventes privées se succèdent sans arrêt.

 

Refusons cette frénésie ! Boycottons ce vendredi noir !

C'est une incitation scandaleuse à la surconsommation...

 

N'oublions pas la pollution engendrée par internet et ce déferlement publicitaire...

Internet génère une pollution astronomique d’autant plus inquiétante qu’elle est invisible. 

La facture énergétique des e-mails envoyés  donne le vertige, les chiffres sont tellement énormes qu’il devient impossible de se les représenter concrètement. 

 

Ainsi va notre monde moderne : un monde tourné vers la production à outrance et la consommation.

Un monde où les inégalités sont criantes : les uns surconsomment, les autres crèvent la faim.

Les uns se goinfrent, alors que les autres n'ont même pas de quoi survivre...

 

 

 

 

Un déferlement publicitaire pour un vendredi noir...
Partager cet article
Repost0
21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 12:40
Vive le tableau noir !

 

 

Le tout numérique envahit les écoles, les lycées et les collèges... c'en est bientôt fini du tableau noir et de la craie...

Les tableaux blancs numériques tendent à supplanter le bon vieux tableau d'autrefois...

 

Et pourtant, ce tableau permet à l'enseignant et aux élèves de prendre le temps : le temps de l'écriture faite à la main, le temps de la réflexion, de la maturation.

 

Face à l'importance que prennent les écrans, les enfants, les adolescents ont de plus en plus de difficulté de concentration... ils ne savent plus regarder, écouter attentivement, ils ne savent plus admirer...

 

Nous avons tous des souvenirs de ces tableaux noirs qui nous faisaient rêver ! Ecrire au tableau ! C'était comme un jeu, c'était comme imiter la maîtresse, se donner de l'importance...

Et ce tableau serait donc voué à disparaître ?

 

Alors que les élèves ont tendance à utiliser toutes sortes d'écrans, le tout numérique à l'école pose problème...

Selon les études PISA,  les pays qui ont introduit le numérique dans le système scolaire n'ont aucun avantage pédagogique par rapport aux autres.

 

De plus, l'usage du numérique est très énergivore : pour préserver notre planète, il conviendrait de modérer ces usages envahissants.

 

En fait, on assiste à une course à la numérisation initiée et voulue par les GAFAM.

 

Ainsi, de nombreuses start-up françaises prétendent révolutionner la pédagogie grâce au numérique, sans rien connaître de l'enseignement.

C'est un comble ! Il s'agit pour ces sociétés de vendre leurs produits : nous vivons dans une société de consommation où tout s'achète et se vend.

 

Or, les enseignants voient bien les dangers du numérique : ce n'est pas une panacée...

Les écrans isolent les jeunes, les rendent parfois dépressifs, agressifs, moins attentifs... moins empathiques. Les écrans les rendent obèses.

Les écrans font perdre le contact avec la réalité...

 

Rien ne remplace l'expérience, le contact avec l'autre... 

Rien ne remplace le geste d'écrire attentivement à la craie sur un tableau....

 

 

 

Source : un dossier paru sur Marianne : Le tout digital, enjeu du siècle...

 

 

 

 

Vive le tableau noir !
Partager cet article
Repost0
25 septembre 2019 3 25 /09 /septembre /2019 08:25
Le bonheur de ne rien faire...

 

Nous vivons une époque où nous sommes invités à occuper nos loisirs de toutes sortes d'activités : sport, sorties, cinéma, mondanités, internet... plus notre emploi du temps est rempli, plus nous sommes satisfaits.

Et même le temps que nous consacrons au travail s'allonge : recherche de rentabilité, réorganisations, restructurations, recul de l'âge de la retraite...

 

 

Et nous ne prenons plus le temps de nous poser, de rêver, de ne rien faire...

Nous ne prenons plus le temps de lire, de marcher...

Nous ne prenons plus le temps de savourer l'instant. On en arrive à se sentir coupable, si l'on ne fait rien.

 

Qui est désormais capable de passer une journée sans technologie, sans internet ?

Nous sommes sans arrêt connectés pour répondre à toutes sortes de messages, de sollicitations...

Certains passent des heures sur internet, devant des séries ou des jeux débiles : quel intérêt ?

 

Retrouvons ces plaisirs simples : marcher, rêver, admirer le spectacle de la nature.

 

Les enfants et les adolescents eux aussi doivent être sans cesse occupés : cours de sport, de musique, de danse... Pourtant, les enfants ont besoin de passer du temps à ne rien faire : c'est une porte ouverte vers le rêve et l'imaginaire. Il est bon de s'ennuyer quelquefois, ce qui permet de développer l'imagination.

 

En fait, c'est la société de consommation qui nous invite sans arrêt  à ne pas rester inoccupés.

Les publicités nous incitent à acheter toutes sortes de produits connectés, des vêtements, des loisirs onéreux, alors qu'on peut fort bien s'en passer.

Pourquoi certains magasins ont-ils désormais la possibilité d'ouvrir leurs portes le dimanche ?

Il s'agit d'inciter les gens à passer leurs loisirs dans les nouveaux temples de la consommation.

Nous devenons ainsi des consommateurs dociles, nous nous laissons happer par un système qui nous entraîne vers toujours plus de besoins et d'insatisfactions.

 

Le vrai bonheur est ailleurs : il convient de retrouver des plaisirs simples, accessibles à tous, gratuits.

Il convient de retrouver le bonheur de ne rien faire...

 

 

 

Deux articles sur le droit à la paresse :

 

https://www.liberation.fr/societe/2011/11/28/le-droit-a-la-paresse-a-relire-d-urgence_777701

 

https://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/eloge-de-la-paresse/

 

 

 

 

 

Le bonheur de ne rien faire...
Partager cet article
Repost0
24 juillet 2019 3 24 /07 /juillet /2019 08:49
Les robots de Free...

 

Ce jour-là, je me rends dans une boutique Free afin de prendre un abonnement à deux euros pour mon téléphone portable...

Deux euros par mois, c'est vraiment pas cher... 

 

J'entre dans la boutique : quelques personnes sont là à attendre la disponibilité des deux employés.

 

Soudain, un vendeur s'approche et nous demande si nous avons rendez-vous. Evidemment, ce n'est pas mon cas, et je précise que viens pour un nouvel abonnement.

On me dit alors qu'une prise de rendez-vous n'est pas nécessaire et je suis invitée à attendre. On me demande seulement si je dispose d'une carte bleue et d'une adresse mail.

 

Un peu plus tard, finalement, un employé me dirige vers une borne, autrement dit un robot qui sera chargé de la tâche.

Il lance simplement l'application et me laisse me débrouiller face à la machine.

 

Je tâtonne, j'hésite... le robot me demande quelle carte Sim je souhaite pour mon appareil...

Je ne sais pas trop quoi répondre : heureusement, à côté de moi, un couple de clients me renseigne et me dit quelle est la carte adaptée pour mon téléphone.

Je les remercie... je continue à remplir un questionnaire et enfin, je dois acquitter la somme de 12 euros pour mon inscription.

L'appareil finit par me dire : "Récupérez votre carte Sim". Je cherche partout, mais je ne vois pas apparaître la carte.

A nouveau, je pose la question au couple de clients qui se trouvent près de moi : la carte Sim est en fait tout en bas de la machine, bien cachée sous une grande lamelle métallique.

Je la récupère mais je ne sais pas comment l'insérer dans mon téléphone. Je me rends alors auprès d'un employé très occupé, j'attends et finalement, le vendeur se charge de le faire...

Ouf ! Le vendeur me précise, à toutes fins utiles, qu'avec cet abonnement à deux euros, je ne pourrai pas utiliser internet : en fait, le temps d'utilisation sera dérisoire, environ 10 minutes.

Peu importe, je ne me connecte presque pas à internet, avec mon téléphone.

J'essaie alors de déverrouiller ma carte Sim, sans succès, je demande l'aide d'une employée, mais elle me répond qu'elle n'a pas le temps. Je réussis enfin à la déverrouiller, grâce aux conseils d'un client.

 

Je constate ainsi que les robots prennent de plus en plus de place dans nos sociétés et qu'ils suppriment des emplois.

Seulement, deux employés dans cette boutique... et ils sont peu disponibles.

Je comprends pourquoi les abonnements sont peu onéreux, chez cet opérateur : utilisation de robots, un minimum de personnel...

Je ressors de la boutique, avec un abonnement à deux euros, un petit prix certes, mais cela implique la disparition de nombreux emplois, le recours inhumain à des robots...

 

C'est ainsi que fonctionnent nos sociétés : réduction des personnels, automatisation, course à la rentabilité... 

C'est ainsi que se réduisent les rapports humains, c'est ainsi que se perd une forme d'humanisme essentiel.

 

 

 

 

 

Les robots de Free...
Partager cet article
Repost0
22 juillet 2019 1 22 /07 /juillet /2019 09:22
Ce mépris de l'orthographe...

 

De plus en plus, l'orthographe est piétinée, maltraitée sur la toile : fautes d'usage grossières, accords élémentaires non respectés, mépris de la syntaxe et de ses règles...

 

Il est vrai que, désormais, tout le monde a la liberté d'écrire sur internet, mais on trouve aussi ces manquements à la grammaire sur de nombreux sites journalistiques.

Il est vrai que nous vivons dans un monde où tout s'accélère : il faut aller vite, et on ne se soucie plus de vérifier ce que l'on a écrit.

Il est navrant de voir notre langue française ainsi massacrée par des rédacteurs négligents.

 

Que dire des insultes qui se multiplient sur la toile ?

Là encore, c'est le réflexe qui l'emporte sur la réflexion : on méprise l'autre, on l'écrase, on l'annihile, on le piétine sans vergogne.

 

Et la langue est aussi abîmée par nombre de rédacteurs.

Sur un journal comme Agoravox, les fautes se multiplient, se répandent comme une sorte de contagion : on ne se donne pas la peine de relire... une façon de mépriser le lecteur.

 

Pourtant, la langue, c'est notre culture : c'est grâce à la langue que nous nous exprimons et que nous pensons.

La langue mérite respect et déférence : n'est-elle pas un patrimoine essentiel ?

 

Le travail de rédaction exige rigueur et attention, des qualités qui se perdent... Les journalistes devraient pourtant donner l'exemple de cette rigueur.

Les textes qu'ils écrivent sont destinés à un grand nombre de lecteurs... ainsi se perpétuent des erreurs de vocabulaire, des fautes de syntaxe, des barbarismes...

 

On sait que la concentration a tendance à se perdre dans un monde où les écrans sont omniprésents, où les images s'imposent.

 

C'est pourquoi, il est essentiel de réhabiliter notre langue : c'est elle qui nous permet de nuancer notre pensée, c'est grâce à elle que nous pouvons raisonner, argumenter.

 

Les images ont tendance à être de plus en plus envahissantes, elles peuvent être trompeuses et elles ne suffisent pas à la réflexion...

 

 

 

 

Ce mépris de l'orthographe...
Partager cet article
Repost0
8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 11:31
Mais où est passé Robert ?

 

Je lui avais consacré un article en juin 2018. Mais il semble que Robert soit devenu "persona non grata" sur Agoravox. Son profil a disparu.

Ouf ! nous ne lirons plus ses commentaires empoisonnés, nous ne subirons plus ses invectives assassines, ses insultes outrancières...

Robert était un déversoir de haine : un spécialiste de la diatribe et de la méchanceté.

 

Hargneux, haineux, il se faisait un plaisir pervers de peaufiner des commentaires destructeurs.

Mais où est passé Robert ? Il a dû être évincé par la direction d'Agoravox.

Trop de haine, trop de malveillance, aucune aménité, aucune empathie...

Triste Sire, tout de même ! Il n'hésitait pas à traiter les autres d'attardés, de nullité... une haine constante et pathologique... un dénigrement permanent.

 

Il est vrai que les messages de haine, les insultes se multiplient sur internet et sur les réseaux sociaux. Le réflexe l'emporte sur la réflexion...

C'est encore plus facile sur internet où l'anonymat favorise tous les excès, toutes les démesures : sous un masque, sous un pseudonyme, parfois sous un faux profil, tout est permis.

Des adultes se livrent à ce défoulement, à ces débordements de paroles : certains passent leur temps sur internet à déverser leur haine, preuve indéniable de leur désoeuvrement et de leur vacuité.

 

La haine se répand ainsi sur la toile et devient même parfois harcèlement.

Il est bon de mettre à l'index des gens qui prennent un malin plaisir à détruire, annihiler, anéantir les autres.

 

C'était aussi le cas de Henry Canant : le pseudo choisi était déjà révélateur d'une volonté de dénigrer et de se moquer.

Henry Canant utilisait régulièrement des insultes... attitude systématique qui le discréditait complètement...

"Démente, débile, vieille rombière, pauvre fille limitée, vieille toquée etc.", une litanie d'invectives...

N'oublions pas Bernie qui balançait régulièrement des vannes, qui dénigrait systématiquement mes articles.

 

Internet regorge de contenus et d'informations publiés et actualisés chaque seconde : difficile de contrôler toutes ces publications.

C'est à chacun de se montrer responsable de ses propos, à chacun de faire preuve d'une certaine correction : on peut critiquer sans insulter, et cela passe par un raisonnement argumenté.

 

 

 

 

 

 

 

Mais où est passé Robert ?
Partager cet article
Repost0
1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 09:12
Réseaux sociaux : la compétition permanente...

 

La compétition est partout, dans nos sociétés, même dans un secteur comme l'enseignement, qui devrait en être bien éloigné... 

De plus en plus, les lycées sont dirigés comme des entreprises : il s'agit pour chaque lycée d'obtenir les meilleurs résultats au Baccalauréat, quitte à fausser les résultats, car de plus en plus on incite les professeurs à valoriser les copies, à être indulgents.

Les enseignants eux-mêmes sont en concurrence : ils doivent se battre pour obtenir les meilleures classes quitte à faire la cour aux chefs d'établissement.

Partout, des relations de marché, partout, une concurrence qui vise à servir des intérêts économiques...

Tout doit devenir entreprise : la santé, la justice, la police, l'état lui-même se réorganisent dans ce sens.

 

Et sur internet, aussi, sur les réseaux sociaux, la compétition est permanente : c'est partout la course à l'attention il s'agit d'obtenir le plus grand nombre de fidèles ou de "followers".

Certains internautes n'hésitent pas à acheter des "followers" pour gagner en influence.

 

Eh oui, certains achètent des "fans" afin de satisfaire leur ego. Il est vrai qu'on vit dans un monde où tout se vend et s'achète...

Ainsi, comme souvent, la compétition favorise le mensonge, la tromperie.

 

Bruno Patino analyse ce phénomène dans son ouvrage intitulé La civilisation du poisson rouge. Comme il l'écrit, " les techniques du laboratoire nous ont tous plongés dans une adolescence numérique qui n'en finit pas. Car, c'est l'observation des comportements adolescents qui a inspiré la captologie."

"Les teenagers sont totalement tournés vers la compétition" explique BJ Fogg  lui qui fut le premier scientifique à éoquer le concept de " captologie ", ou l'étude de la manière dont les ordinateurs peuvent être utilisés pour persuader les gens de changer leurs attitudes ou leurs comportements : "il analyse les motivations de cette classe d'âge qui aime la comparaison, les indicateurs de performance, et les préfère dans le cadre protecteur du jeu, isolés de la vraie vie."

"La compétition sans ses conséquences réelles forme une bulle de satisfaction qui développe l'idée que le monde à portée tactile est plus satisfaisant que celui qui nous entoure..."

 

Nous sommes ainsi happés par un monde virtuel qui nous incite à la performance : sur Facebook, il s'agit d'accumuler le plus grand nombre d' "amis", comme si ces amitiés n'étaient pas illusoires. Sur certains sites, ou blogs, il faut atteindre le meilleur score, la meilleure audience... ainsi des rivalités, des jalousies se créent entre les adeptes de Facebook ou d'autres plate-formes de discussions : il faut surpasser l'autre, le vaincre, le dominer...

Les réseaux sociaux sont-ils encore "sociaux", dans la mesure où ils instaurent une concurrence acharnée entre les internautes ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Réseaux sociaux : la compétition permanente...
Partager cet article
Repost0
3 juin 2019 1 03 /06 /juin /2019 12:06
"Des manuels adaptés à la génération Z"...

 

 

Les nouveaux programmes du lycée sont arrivés : les professeurs ont droit à une déferlante publicitaire vantant les mérites de nouveaux manuels.

Tous les jours, sur internet, déboulent des pubs pour présenter ces ouvrages, vidéos à l'appui.

Et voici qu'une de ces publicités a particulièrement attiré mon attention :

"Des manuels adaptés à la génération Z...

Au centre de nos préoccupations, la réussite de toute une génération !
Cette nouvelle génération, nous l’étudions et l’associons à la création de nos manuels. Les élèves ont bien changé, c’est une évidence… et nos manuels ont su changer avec eux, c’est une réalité."

"Des manuels dynamiques et stimulants"... peut-on lire au cours de la vidéo de présentation...

Et encore ce commentaire d'un élève : "Moi, j'adore ça, je travaille comme ça. D'avoir les cartes mentales et de tout visualiser rapidement et pouvoir parler du cours en ayant juste quelques mots clés..." signé Lucas.

Il s'agit donc de privilégier la rapidité, le résumé très bref.

 

En voyant ce type de publicité, je me dis que l'on va favoriser un peu plus, avec ces manuels, la tendance à une forme de paresse intellectuelle : il faut aller vite, synthétiser, simplifier au risque de tronquer.

Quelques mots clés peuvent être utiles, mais il faut aussi approfondir et travailler certaines notions importantes. Un simple vernis ne suffit pas et trop souvent on s'en contente, dans nos sociétés d'apparence...

 

Mais, c'est quoi, au juste, la génération Z ? 

Voici la définition que l'on peut trouver sur un internet :

"Une toute nouvelle génération commence à faire parler d'elle : la génération Z. Hyper-connectée et ambitieuse, cette nouvelle génération élevée au milieu de la crise se veut indépendante mais souffre aussi de nombrilisme."
 

"L'hyperconnexion est une caractéristique clé de cette nouvelle génération. La génération Z utilise en moyenne le smartphone 4 heures par jour. C'est un couteau suisse multi-usages puisqu'il permet de s'informer mais surtout d’interagir avec un réseau élargi. L'usage des dispositifs digitaux est intuitif et permanent."

Nous y voilà ! Les jeunes sont déjà saturés de messages rapides, d'informations instantanées, tronquées et on va encore en rajouter avec ces nouveaux manuels ?

 

Autre caractéristique de cette génération Z :

"La pratique de l'autorité connaît depuis plusieurs décennies des évolutions notoires au sein de la famille et de l'école et il serait utopique d'imaginer que dans l'entreprise les nouvelles générations acceptent de se soumettre à l'ordre établi sans revendiquer un partage du pouvoir. Ils veulent être traités d'égal à égal. Ce sont des partenaires et pas des subordonnés."

Une école où l'autorité perd de sa valeur, on en voit aujourd'hui les résultats : une baisse des exigences qui entraîne des difficultés croissantes dans l'apprentissage de la langue, si essentiel.

Ainsi, tout est fait pour conforter cette génération Z dans une paresse, un laisser-aller dommageables.

Et même les éditeurs semblent favoriser ce penchant.

 

 

 

https://www.atlantico.fr/decryptage/1635627/et-maintenant-la-generation-z--et-ca-ne-va-pas-en-s-arrangeant-eric-delcroix

 

https://www.journaldunet.com/management/expert/68272/voila-pourquoi-la-generation-z-est--vraiment--a-part.shtml

 

"Des manuels adaptés à la génération Z"...
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de rosemar
  • : Pour le plaisir des mots : poésie, chanson, littérature, actualités, politique, éducation...
  • Contact

Profil

  • rosemar
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire

Texte Libre

fleurs 4fleurs 3coqulicot

Recherche

Http://Fatizo.over-Blog.com/