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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 09:38
Le téléphone du futur : effrayant !

 

95 % des Français ont un appareil mobile, un smartphone dans la majorité des cas. Ils l’utilisent environ quatre heures par jour. Les jeunes ne peuvent plus s'en passer : on les voit devant leur lycée, entre midi et deux, penchés sur leur portable. On les voit encore déambuler leur portable à la main.

Des portables qui sont de plus en plus sophistiqués et de plus en plus performants...

 

Des innovations encore et toujours ! 

"À clapet, puis tactile, le téléphone portable n’a cessé d’évoluer au fil des années. Mais à quoi pourrait ressembler le portable du futur ?

Transparent, projeté sur notre bras comme un hologramme, grâce à un bracelet, ou sur nos lunettes...

 Comment regarderons-nous nos messages et réseaux sociaux dans le futur ?  À quoi ressemblera le téléphone de demain ?

 

Deux jeunes femmes passent plusieurs jours sur leur portable, et elles ont déjà leur petite idée :

“On aura peut-être quelque chose qui apparaît sur notre main en 3D”.

 

 Les modèles déjà existants sur le marché en sont toutefois encore loin. Celui le plus à la pointe de la technologie se déplie pour devenir une tablette. C'est déjà une révolution, pour un spécialiste. 

"Un écran qui se plie, c'est quand même quelque chose d'assez fabuleux !  On commence à avoir des prototypes qui se plient en trois. Potentiellement, plus tard on aura de vraies tablettes, de gosses tablettes qu'on va pouvoir replier et avoir juste dans sa poche..."

C'est aussi l'un des plus chers : jusqu'à 2000 euros !

 

Aujourd'hui, les constructeurs ne cherchent plus à améliorer la performance technique mais travaillent plutôt sur l'aspect pratique.

Par exemple, un nouveau prototype de lunettes connectées spécialement équipées d'un mini projecteur.

Des lunettes classiques sur lesquelles on ajoute un petit écran avec lequel on pourra voir les notifications ou des appels.

Mais on ne voit pas trop l'intérêt de ces lunettes connectées qui risquent de perturber la vision et l'attention au monde extérieur. Une innovation qui paraît dangereuse...

 

Aujourd'hui, le téléphone portable remplace nos objets du quotidien : depuis sa création il y a 50 ans, sa technologie n'a cessé d'évoluer et cela devrait continuer, jusqu'à peut-être sauver des vies, selon le créateur du premier téléphone portable.

"Je sais que cela semble exagéré, mais d'ici une ou deux générations, nous allons vaincre des maladies, les éliminer." affirme Martin Cooper.

Il pense même que les portables pourraient être intégrés directement sous notre peau, grâce à une puce, par exemple.

Alors là, il y a vraiment de quoi s'inquiéter...

 

C'est d'ailleurs l'un des projets d'Elon Musk : une puce implantée dans le cerveau capable d'interagir avec les machines par la pensée. Un projet insensé !

Une prouesse technologique qui pose des questions éthiques.

"Aujourd'hui, nous avons la liberté de poser le téléphone, si vous l'avez sous votre peau, vous n'avez plus de liberté, il sera tout le temps en vous, il va tout le temps vous déranger, envoyer des notifications, notre liberté sera en péril." commente Jacques Henno, spécialiste du bon usage des écrans."

 

Autant d'innovations qui se révèlent inquiétantes et dangereuses...

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/internet/technologie-a-quoi-pourrait-ressembler-le-telephone-du-futur_5748221.html

 

 

https://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/technologie-les-francais-accros-a-leur-telephone-portable_5748251.html

 

 

 

Le téléphone du futur : effrayant !
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28 mars 2022 1 28 /03 /mars /2022 11:08
Les Ukrainiens chantent pour leur liberté...

 

Musiciens et chanteurs de l’Opéra d’Odessa se sont réunis samedi 12 mars devant le bâtiment où ils se produisent habituellement alors que la ville est sous la menace de bombardements par l’armée russe. Drapeaux ukrainiens à la main, ils ont interprété l’hymne national et de grands airs d’opéra.
Les artistes de l’Opéra d’Odessa ont notamment chanté Nabucco...

 

Ils ont interprété un des airs les plus célèbres de l'opéra de Verdi : Va, pensiero ou Va, pensiero, sull'ali dorate, le Chœur des esclaves hébreux (Va, pensée, sur tes ailes dorées, en italien).

Magnifique chant de liberté, magnifique interprétation de ces artistes qui vivent dans un pays en guerre, après l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe...

Ce chant incarne une volonté farouche de se libérer du joug russe.

Chanter, c'est aussi une façon de résister et de remonter le moral es troupes... chanter, c'est un acte de liberté...

 

De fait, on a pu voir durant ce premier mois de guerre initiée par Vladimir Poutine, l'âpre résistance dont sont capables les Ukrainiens.

L'armée russe est pourtant particulièrement puissante mais les Ukrainiens, malgré une offensive préparée de longue date, ont su affronter les forces russes.

Les Ukrainiens défendent une cause juste : leur liberté, leur droit à l'autonomie, leur droit de choisir...

Face au déferlement des chars russes, les Ukrainiens se défendent vaillamment, avec ferveur et courage !

 

Depuis plusieurs jours maintenant, la ville portuaire d’Odessa, ville stratégique dans le plan d’invasion de Vladimir Poutine, se prépare aux bombardements russes. Certains habitants ont fui la ville, d’autres se mobilisent et participent à la mise en place de barricades avec des sacs de sable un peu partout dans la ville. C’est notamment le cas devant le grand théâtre d’opéra d’Odessa, qui est maintenant entouré de barricades et de barrières de sécurité.

 

 Cet air chanté par les artistes de l'opéra d'Odessa, issu de l’opéra Nabucco du compositeur italien, éminemment symbolique, est aussi un hymne de paix et d’espoir.

Un espoir encore fragile car l'armée russe progresse sur le territoire ukrainien. Un espoir fragile car les négociations en vue de la paix n'ont toujours pas abouti.

Cependant, des négociations entre Kiev et Moscou s'ouvrent en ce début de semaine à Istanbul, l'Ukraine se disant prête à discuter en profondeur de sa neutralité, un point que Moscou ne lâche pas depuis l'ouverture du dialogue.
 

 

 

 

Voici la traduction du texte italien :

"Va, pensée, sur tes ailes dorées ;
Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines,
Où embaument, tièdes et suaves,
Les douces brises du sol natal !

Salue les rives du Jourdain,
Les tours abattues de Sion ...
Oh ma patrie si belle et perdue !
Ô souvenir si cher et funeste !

Harpe d'or des devins fatidiques,
Pourquoi, muette, pends-tu au saule ?
Rallume les souvenirs dans le cœur,
Parle-nous du temps passé !

Semblable au destin de Solime
Joue le son d'une cruelle lamentation
Ou bien que le Seigneur t'inspire une harmonie
Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances !"

 

 

 

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1 mars 2021 1 01 /03 /mars /2021 12:52
Un passeport vaccinal ?

 

L'idée d'un passeport vaccinal fait son chemin : après avoir refusé cette possibilité, le gouvernement pourrait instaurer ce passeport.

C'est inquiétant....

 

Pour ce faire, il faudrait, bien sûr, que la vaccination contre le Covid soit généralisée : c'est loin d'être le cas, le rythme de vaccination étant plutôt lent, en France, on ne peut viser une vaccination généralisée avant 2023.

Or, pour l'instant, la vaccination n'est pas obligatoire... mais, de fait, avec ce passeport, elle deviendrait nécessaire à moins de se mettre en marge de la société.

 

Alors, comment imposer un passeport vaccinal ?

Notre droit le tolère : la vaccination des enfants est obligatoire, elle l'est aussi quand on voyage dans certains pays.

 

Pour autant, certains ne pourront pas se faire vacciner : il existe des contre-indications. Comment traiter les gens qui ne peuvent être vaccinés ?

Et puis, peut-on conditionner tous nos actes au fait que l'on soit vacciné ?

 

C'est une nouveauté : pour l'accès à un restaurant, à une salle de spectacle, à une salle de concert ou de sport, peut-on imposer un passeport vaccinal ?

Selon l'entrepreneur Jean Bernard Falco, sur notre territoire, on n'aurait pas le choix : le passeport vaccinal doit s'imposer "pour faire tourner le business, les restaurants, les bars."

"Les restaurateurs ont un besoin urgent de rouvrir leurs établissements, sinon, c'est la mort assurée de leur activité.

Que vont faire les autres états ? Les restaurants, les bars risquent de subir une concurrence déloyale si le passeport est instauré dans les autres pays."

 

Mais les vaccins sont-ils vraiment efficaces ? Peut-on être contaminant, même quand on a été vacciné ?

Pour l'instant, on manque de recul sur les vaccins et leur efficacité.

 

Pourtant, décidément, le passeport vaccinal a le vent en poupe : il permettrait d'éviter la tension dans les hôpitaux... le risque zéro n'existant pas, il faudrait donc instaurer le passeport, et limiter ainsi le nombre de cas.

Ne serait-il pas plutôt judicieux d'augmenter le nombre d'infirmiers, de médecins et de lits dans les hôpitaux ? Face au risque de pandémies qui nous menacent, il serait temps de donner plus de moyens aux hôpitaux et de revaloriser ces métiers liés à la santé !

Jean Bernard Falco insiste : "Le passeport vaccinal est indispensable, le risque, si on ne l'institue pas, c'est de voir détourner le flot des touristes vers d'autres pays."

 

 Une nouveauté  en Europe : ce mardi 23 février, la Galice  -région la plus à l’ouest de l’Espagne-, a décidé de préparer des amendes pour ceux qui refuseront de se faire inoculer le vaccin contre le Covid-19.

C’est le parlement régional, dominé par une majorité de droite, qui a voté cette réforme permettant l’instauration d'un dispositif punitif. Les amendes iront de 1.000 à 3.000 euros, mais peuvent s’élever jusqu’à 60.000 euros dans le cas de “refus injustifié” et “lorsqu’il existe un risque très grave ou une atteinte à la santé de la population.

Ces sanctions sont prévues si un jour la vaccination est déclarée obligatoire.

On le voit : il s'agit là d'une atteinte grave aux droits fondamentaux...

 

Ainsi, ce passeport sanitaire d'abord écarté serait finalement mis en place !

De quoi menacer et annihiler nos libertés !

 

 

Source :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/le-temps-du-debat-emission-du-jeudi-25-fevrier-2021

 

 

 

Un passeport vaccinal ?
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10 décembre 2020 4 10 /12 /décembre /2020 13:49
L'Ancien Temps...

 

Un Temps béni ! l'Ancien Temps, vous vous souvenez ? Le Temps d'avant le Virus...

 

Un Temps où il était possible de sortir dans les rues sans masque, où il était loisible pour chacun de voir des visages humains, des sourires, des mimiques...

Un Temps où on pouvait contempler les jolis minois des garçons et des filles...

 

Un Temps où on pouvait respirer librement sans l'entrave d'un masque...

 

Un Temps où les masques étaient réservés au carnaval, pour des occasions de fêtes...

Un Temps où les humains avaient encore le droit de se côtoyer sans problème...

Un Temps heureux : celui de l'insouciance, du bonheur sans entraves...

 

On pouvait alors, sans crainte, s'aventurer dans les rues, serrer des mains, embrasser des connaissances...

On pouvait s'attabler à un café, discuter avec des amis, manger au restaurant...

On pouvait draguer sur les terrasses et ailleurs...

 

C'était le temps d'autrefois : on pouvait sortir de chez soi, sans une autorisation écrite, datée, signée, sans contrainte, sans laissez-passer.

Pas d'attestation pour aller travailler, pour effectuer des achats de biens, pas d'attestation pour aller consulter un médecin, pas d'attestation pour se livrer à une activité physique... etc.

 

Le Temps de la liberté... un Temps où toutes les fêtes, les spectacles, les manifestations sportives, les réunions étaient possibles...

 

Un Temps où on pouvait assister à des concerts, en direct... voir de près les musiciens, leurs instruments, écouter de la musique en direct.

Un Temps où on pouvait célébrer Noël en toute liberté... où on pouvait retrouver toute sa famille au complet pour les fêtes de fin d'année...

 

Qu'il paraît loin ce Temps d'avant !

Un Temps où tout était permis, tout était possible...

 

Un Temps où les magasins, les rues ne ressemblaient pas à des films de science-fiction...

Un Temps que nous avons hâte de retrouver...

Mais pourrons-nous vraiment vivre comme avant, pourrons-nous un jour retrouver l'Ancien Temps ?

 

 

"Il est plus difficile de retrouver une liberté perdue que de défendre celles qui existent..." David Dufresne dans Corona Chroniques.

 

 

L'Ancien Temps...
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5 septembre 2020 6 05 /09 /septembre /2020 07:54
Le port du masque à l'extérieur : une mesure contre-productive ?

 

"Porter le masque partout et toute la journée : est-ce une bonne idée ? On est en droit de se poser la question...

Le port du masque à l'extérieur est devenu obligatoire dans de nombreuses villes en France, le premier ministre Jean Castex exhortait récemment les préfets à prendre des décrets en ce sens pour tenter de limiter la progression de l'épidémie.

 

Pourtant, il n'existe pas de réel consensus scientifique sur le sujet et certains affirment même que la mesure est contre-productive.

 

Ainsi, le collectif Victimes Coronavirus France a-t-il décidé de saisir la justice : des recours ont été déposés auprès du tribunal administratif pour demander l'annulation des arrêtés préfectoraux à Paris, Marseille, Lyon et Nice...

L'attaque est portée par des personnes qui ont été contaminées, qui appartiennent à ce collectif...

 

Elles ont été contaminées par le Sars-Cov-2 et elles redoutent qu'à force d'obliger les gens à porter un masque en permanence, eh bien ce geste barrière ne soit plus effectué avec la rigueur nécessaire et qu'il soit à terme rejeté par la population."

Si le collectif salue "les mesures de juillet instaurant le port du masque obligatoire en lieux clos, notamment dans les magasins", il ne comprend pas l'élargissement de cette mesure à l'extérieur.

 

L'avocat de ce collectif déclare : "Alors qu'il n'y a aucun consensus scientifique à l'extérieur, alors que le Haut comité de santé publique nous dit que le masque à l'extérieur n'est pas recommandé sauf circonstances particulières, alors que le plan sanitaire déposé lundi pour les entreprises prévoit que les travailleurs à l'extérieur n'ont pas besoin d'être masqués, eh bien les préfets imposent le port du masque général et obligatoire à la population... ça n'a aucun sens, ces mesures n'ont pas de fondement épidémiologique, pas de fondement scientifique, elles ont un fondement politique..."

 

"Plus de 13 000 communes prônent déjà l'usage du masque à l'extérieur, parfois la pratique est limitée aux heures de pointe ou aux rues les plus touristiques, à l'inverse certaines métropoles l'ont rendu obligatoire partout et en permanence.

Ce sont ces villes qui sont attaquées."

 

L'avocat explique : "Le principe de précaution, cela ne veut pas dire faire tout et n'importe quoi, cela veut dire : proportionner... il y a une atteinte aux libertés, elle est nécessaire parce qu'il y a une épidémie qui circule, mais il faut qu'elle soit proportionnée."

"A Strasbourg, le tribunal administratif vient de donner raison à d'autres plaignants qui réclamaient la même chose."

 

On le voit : même le masque est un sujet de controverse...

Et le coronavirus n'a pas fini de susciter des débats, des discussions, des points de vue contrastés, des prises de position, des décisions surprenantes.

 

 

Source :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-vendredi-04-septembre-2020

 

Le port du masque à l'extérieur : une mesure contre-productive ?
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11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 12:03
Etat d'urgence sanitaire : une situation inédite... une démocratie est malade lorsqu'on porte atteinte aux libertés...

 

 

Dominique Rousseau, professeur de Droit public interrogé sur France Inter évoque les mesures d'exception qui s'appliquent en ces temps de crise. 

 

"Un état d'urgence sanitaire, c'est une première dans notre pays... on a connu l'état d'urgence sécuritaire au moment des attentats de 2015 mais jamais un état d'urgence sanitaire et la loi qui l'a établi est encore plus restrictive des libertés que l'état d'urgence adopté en novembre 2015.

 

Le déconfinement ne va pas revenir sur les mesures attentatoires aux libertés qui ont été prises lors de la loi du 23 mars 2020.

Le parlement est encore mis en sommeil pendant deux mois supplémentaires, donc 4 mois d'état d'urgence... et rien ne garantit que le gouvernement ne redemandera pas au mois de juillet la prolongation de cet état d'urgence. Et ce fameux système d'information dont le ministre nous dit que ce n'est pas l'application Stop covid, y ressemble beaucoup puisque c'est la constitution d'un fichier dans lequel il y aura le nom de toutes les personnes infectées par le virus...

 

L'état d'urgence est une décision politique qui a été prise en dehors du droit puisque la constitution ne permet pas de mettre en place un état d'urgence sanitaire.

Le parlement est mis en sommeil : les députés deviennent des spectateurs de décisions qui sont prises par le gouvernement et on lui demande de valider après coup ces décisions...

 

 

Ce qui est d'autant plus grave, c'est que ces décisions  limitent, voire restreignent gravement toutes les libertés, pas simplement la liberté d'aller et venir, mais aussi le droit du travail : les ordonnances permettent aux employeurs de déroger au code du travail, notamment sur les congés, sur la question de la durée de la semaine de travail, sur la question de la récupération des RTT...

Il y a une atteinte à toutes les libertés : le parlement est dessaisi de son rôle habituel de gardien et d'acteur du régime des libertés...

C'est un vrai problème qui met en balance l'impératif de la santé et l'impératif des libertés.

 

On considère aujourd'hui presque indécent de mettre en avant les libertés ou la démocratie dans la mesure où il y aurait un impératif qui serait supérieur : celui de la santé.

Or, la santé dans une démocratie, c'est précisément le respect des libertés essentielles et on voit qu'une démocratie est malade non pas du fait du coronavirus mais une démocratie est malade lorsqu'on porte atteinte aux libertés.

Or, actuellement nous portons atteinte aux libertés, ça c'est certain, sans avoir la certitude que cette limitation des libertés favorise l'impératif de santé.

 

La bonne cause ne doit pas conduire à opposer santé et libertés, santé et démocratie, et ne doit pas oublier qu'il existait en dehors même de la loi sur l'état d'urgence les moyens juridiques et sanitaires pour répondre à cette crise du coronavirus.

 

Un seul exemple : le gouvernement a créé un comité de scientifiques pour que ce comité lui donne des conseils sur la manière de gérer la maladie, mais il existe déjà un Haut conseil de la santé publique, il existe déjà une Haute autorité de la santé, autrement dit, il y avait des institutions qui existaient déjà et qu'on a mises à l'écart.

En quelque sorte, on a mis en place un Etat parallèle à l'Etat institutionnel, et c'est cela qui est grave, parce que nous sommes actuellement dans un état d'urgence depuis deux mois, cela va durer encore deux mois, avec le risque que cela continue et que nous passions d'un état d'urgence à un autre et que finalement l'Etat de droit disparaisse ou s'affaiblisse et laisse monter l'Etat de puissance. 

 

Toutes les libertés, liberté de réunion, liberté d'expression, liberté du travail, liberté du commerce, toutes les libertés sont mises en cause et, en plus, on augmente le nombre de personnes qui vont être habilitées à faire des contrôles, rédiger des procès-verbaux, et faire payer des amendes, donc, on augmente l'aspect sécuritaire, nous devenons une société de surveillance généralisée avec partout des personnes qui sont habilitées pour nous sanctionner.

 

De plus, un fichier centralisé va recenser les personnes qui ont été contaminées, puis les personnes susceptibles d'être contaminées, et les personnes qui ne sont pas contaminées mais qui ont été en contact avec les personnes contaminées.

Ce fichier va recueillir des informations sur les traitements qui ont été donnés à ces personnes et les résultats de ces traitements.

On ne sait pas comment ce fichier va être géré, qui va le gérer... ce qu'on sait, c'est que des personnes qui ne sont pas médecins, donc qui ne sont pas tenues au secret médical, vont être autorisées à pratiquer ce type de fichage...

Ce fichier est censé durer un an alors que la loi prolonge l'Etat d'urgence de deux mois. Que deviendra ce fichier au bout de cette année ?"

 

Cette mise en garde faite par un professeur de Droit public suscite bien des inquiétudes pour la survie de notre démocratie.

Les mesures mises en place pour préserver la santé risquent d'être reconduites, par crainte de la réapparition du virus ou de l'émergence d'une nouvelle pandémie.

Dans ce cas, nos libertés seraient considérablement et durablement réduites, et on se dirigerait vers un état dictatorial, un régime autoritaire, comme l'est le régime chinois, par exemple...

 

Ainsi se met en place le règne de BIG BROTHER...

 

 

 

Source :

https://www.franceinter.fr/programmes/2020-05-02

 

 

Etat d'urgence sanitaire : une situation inédite... une démocratie est malade lorsqu'on porte atteinte aux libertés...
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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 09:05
Liberté, liberté chérie... vraiment ?

 

Liberté, égalité, fraternité, telle est la devise de notre République, Liberté en tête...

Et nous la chérissons notre liberté... et pourtant, n'y avons nous pas renoncé par bien des aspects ?

Evidemment, la crise du coronavirus, le confinement restreignent fortement nos libertés de circuler, de vivre à l'air libre, de sortir...

 

Mais, de fait, nous sommes de plus en plus soumis et dociles face à une société de consommation qui nous intime l'ordre de produire, d'acheter, d'être performants, efficaces...

Comme l'écrit si bien Michel Erman, notre "idée de la liberté n'est qu'un vernis convenu"..

Nous nous soumettons à un ultra-libéralisme qui nous conduit au pire : destruction de la planète, surconsommation, gaspillages en tous genres, pollutions...

 

Nous suivons le mouvement perpétuel d'une société qui nous invite aux changements permanents : réformes de retraites, réformes de l'enseignement qui se succèdent au fil des gouvernements qui parviennent au pouvoir...

Reconversions dans le monde du travail, etc.

De plus, nous nous soumettons volontiers à toutes sortes de distractions diffusées par les médias, nous nous laissons séduire par un "despotisme doux", selon l'expression de Michel Erman.

 

Et de citer Tocqueville qui "dans son ouvrage intitulé "De la démocratie en Amérique", se demandait quelle forme douce prendrait le despotisme dans les temps modernes avec un pouvoir qui se contenterait de veiller sur le sort des gens, de les protéger, d'assurer leurs besoins, de faciliter leurs plaisirs afin de leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre."

C'est ainsi que l'individu consent à sa soumission.

 

Et avec la crise que nous vivons, la peur de la contagion, la terreur suscitée par cet ennemi invisible qu'est le coronavirus sont de nature à nous faire accepter une surveillance de masse dans un souci de protection.

 

La santé n'est-elle pas notre bien le plus précieux ?

Les mesures de confinement prises par les gouvernements sont évidemment indispensables, quand on voit les ravages produits par le virus.

 

Mais, on voit bien que cette chasse au virus nous conduit à perdre toutes nos libertés : on peut évidemment espérer que ces mesures de restriction des libertés seront provisoires.

Mais qu'adviendra-t-il ensuite ?

 

Le virus va-t-il persister ? D'autres virus peuvent-ils émerger ? Peut-on les stopper ?

On peut craindre des restrictions de liberté que nous accepterons pour préserver la santé de ceux que nous aimons, et notre propre santé.

Nous perdrons alors totalement cette chère liberté qui est bien "le sel de la vie".

 

 

 

 

 

 

Liberté, liberté chérie... vraiment ?
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3 avril 2020 5 03 /04 /avril /2020 08:48
Imaginez un monde...

 

Imaginez un monde où les gens ne peuvent plus se toucher, se serrer la main, un monde où ils ne peuvent plus s'embrasser, où ils sont contraints de se tenir à distance...

Imaginez-vous un monde où les gens avancent masqués ? Un monde où tout contact peut être dangereux ?

 

Un monde où les objets eux-mêmes deviennent inquiétants, suspects ?

Un monde de défiance permanente...

 

Et aussi, un monde où les gens ont l'obligation de rester chez eux, confinés, où il ne peuvent sortir qu'après avoir rempli un papier officiel dûment daté et signé...

 

Un monde encore où tous les êtres humains sont contrôlés, surveillés, obligés de se soumettre à des tests de santé, ou à des contrôles de température...

Un monde où les gens vivent cachés, terrés dans leur appartement...

 

Un monde où toutes les fêtes, toutes les réunions, toutes les manifestations culturelles, sportives sont prohibées et interdites ? 

Un monde où les vacances sont supprimées...

Un monde où l'on traque la moindre toux, le moindre essoufflement ?

Un monde où les malades sont entassés dans des hôpitaux débordés, où les soignants sont obligés de les trier en fonction de leur âge, de leur état de santé...

 

Imaginez encore un monde où il faut se protéger de l'air ambiant, porter des lunettes, des masques, des gants...

Un monde où l'on ne peut se parler qu'à distance...

Une société qui communique essentiellement grâce à des machines, des ordinateurs, des téléphones...

Un monde où il peut être dangereux de prendre des transports en commun...

Un monde où les enfants, les adolescents ne peuvent plus se rendre à l'école, où ils doivent recevoir des cours à distance...

 

Un monde où des messages d'alerte au coronavirus sont diffusés régulièrement sur les médias...

ALERTE AU CORONAVIRUS ! Si VOUS AVEZ DE LA TOUX ET DE LA FIEVRE...

 

Un monde où l'on fait chaque jour le décompte des victimes. Un monde où règnent la peur et l'angoisse.

Comment appeler un tel monde ? 

Un univers concentrationnaire ? Un régime dictatorial qui ne dit pas son nom, une dictature consentie, puisque, de toutes façons, nous n'avons pas le choix...

 

Bien sûr, on peut espérer que toutes ces mesures soient provisoires...

Mais le fait est que le confinement et les contraintes risquent de se prolonger plusieurs mois : il faudra vérifier l'état de santé de chacun, repérer ceux qui ont été immunisés après avoir contracté le virus...

Jusqu'à quand devrons-nous subir toutes ces restrictions à la vie ordinaire ?

Hélas, on peut craindre que cette situation perdure, tant que le virus sera actif. Et sommes-nous sûrs que d'autres virus ne vont pas apparaître ?

 

Comment en est-on arrivé là ?

 

 

 

"Par un petit matin d'été / Quand le soleil vous chante au coeur / Qu'elle est belle, la liberté, la liberté."

Henri Colpi : Heureux qui comme Ulysse, un texte chanté par Georges Brassens

 

 

En contrepoint : la chanson de Lennon...

 

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19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 11:07
En Algérie, vive le bikini !

 

 

Des Algériennes se mobilisent en faveur du bikini, afin que les femmes aient le choix de leur tenue, à la plage.

 

C'est "l’opération maillot de bain", à Annaba. Le mouvement né sur internet convie les habitantes de la ville à revêtir leur maillot de bain à la plage. 

 

Belle initiative pour défendre la liberté et l'émancipation des femmes...

De nombreuses femmes ont répondu à cet appel.

Mais les résistances sont vives : des hommes se sont mis à encourager des milliers d'internautes à prendre en photo toute femme aperçue en maillot de bain. Une tenue qu'ils jugent "représentative de l'Occident" et contraire aux normes islamiques. 

 

Aussitôt des commentaires haineux et injurieux ont été postés à l'encontre de ces femmes : "Où sont vos pères ?!", "Allez vous rhabiller", "Filles faciles"... 

 

Une campagne a même été lancée pour contrecarrer l'opération maillot de bain, avec ce commentaire : "Je me baigne avec mon hijab, je laisse la nudité aux animaux."

 

On le voit : il reste beaucoup à faire pour changer les mentalités et la référence aux pères est lourde de significations.

 

Les femmes doivent encore lutter pour combattre des préjugés d'un autre âge...

Ces codes vestimentaires appartiennent à un autre temps, un temps où la femme était asservie et soumise aux hommes, à l' autorité d'un père, d'un frère, d'un mari...

 

Les femmes ne peuvent être, ainsi, contraintes dans des carcans vestimentaires religieux qui les empêchent de profiter librement d'un simple bain de mer.


Le burkini est indubitablement une entrave à la liberté des femmes.

 

On ne peut qu'encourager de telles initiatives venues des femmes et souligner leur courage : leur résistance est une preuve de détermination et de volonté contre l'asservissement qu'on veut leur imposer.

Elles sont déjà plus de 3000 femmes à avoir rejoint ce mouvement d'émancipation...

Il faut souhaiter que ce mouvement prenne de l'ampleur et permette aux femmes de s'épanouir à la plage.

Il faut souhaiter que ces baignades républicaines fassent de plus en plus d'adeptes, pour la défense de la liberté des femmes...

D'ailleurs, le mouvement né à Annaba se propage dans tout le pays.

 

La lutte contre l'obscurantisme ne fait que commencer : elle sera âpre et difficile pour ces femmes qui subissent nombre de menaces et d'intimidations.

Pouvoir profiter librement du soleil en été sur une plage, c'est un droit élémentaire : les femmes ne sauraient en être privées.

 

 

 

 

 

 

En Algérie, vive le bikini !
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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 08:19
L'Obs ferme ses blogs...

 

 

 

En cette fin du mois de juin, le journal L'Obs a décidé de fermer ses blogs accessibles jusqu'à ce jour aux internautes, un espace de liberté qui s'évanouit, encore...

 

Voici le message que j'ai reçu : 

"Fermeture de la plateforme des blogs
Cher blogueur, 

Vous recevez ce message car vous êtes actuellement utilisateur de la plateforme des blogs de l’Obs. Certains d’entre vous y écrivent depuis plusieurs années et nous vous remercions de votre fidélité. 

Pour des raisons à la fois éditoriales et techniques, l’Obs a décidé de fermer cette plateforme à compter du 30 juin 2017. "

 

On le voit : le message est laconique et l'explication qui nous est donnée est sibylline...

 

Cette disparition me rappelle celle du Post où tout un chacun pouvait écrire sur toutes sortes de sujets...

 

Les blogs des internautes permettaient de diffuser des articles, de recevoir des commentaires, d'y répondre.

 

Que penser de cette disparition ?

On a l'impression qu'une certaine forme de liberté d'expression ouverte à tous dérange...

On a l'impression que certaines idées ne sont pas les bienvenues, même si elles peuvent être soumises à la critique et à la controverse...

 

Curieuse impression en ce début de règne d'un nouveau président : des journalistes sont évincés de certains médias, Natacha Polony, Frédéric Taddeï... certains sites s'évanouissent...

 

Voilà de bien mauvais signes, alors que commence une nouvelle présidence...

Voilà de bien mauvais signes alors qu'Emmanuel Macron annonce aussi que l'interview traditionnelle du 14 juillet n'aura pas lieu.

Comme si les journalistes pouvaient poser des questions gênantes, comme s'il fallait maîtriser à l'extrême la communication présidentielle...

Un Président qui se défile devant les journalistes, pour le 14 Juillet, voilà qui n'est pas de bon augure...

Va-t-on entrer dans une ère où les médias seront surveillés et verrouillés ?

Va-t-on entrer dans un monde où la liberté de s'exprimer sera réservée à une élite triée sur le volet ?

Un président jupitérien qui se retranche derrière sa fonction : c'est ainsi qu'apparaît Emmanuel Macron.

Bien sûr, il semble vouloir rompre avec les habitudes de son prédécesseur trop proche des journalistes, mais il tombe dans un excès inverse qui risque aussi de lui nuire...

 

Tout cela est inquiétant.

 

 

 

 

 

 

 

L'Obs ferme ses blogs...
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