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3 septembre 2020 4 03 /09 /septembre /2020 08:55
Des élèves sans visages...

 

Une rentrée scolaire inédite : en début d'année, les professeurs doivent faire connaissance avec des nouveaux élèves, souvent plus de 150 élèves...

 

Oui, mais comment faire connaissance avec des élèves masqués dont on ne voit pas le visage, le sourire, les expressions ?

Comment les connaître, les reconnaître ?

C'est déjà difficile en temps ordinaire où il faut mémoriser rapidement autant de noms, de visages nouveaux, mais là, c'est encore plus compliqué. 

 

Bien sûr, on peut demander aux élèves de déposer un carton sur leurs bureaux pour y inscrire leur identité.

Mais ce système reste bien imparfait : l'enseignement est un métier de communication, de partage, de transmissions...

 

La communication passe par la parole, mais aussi par les expressions du visage...

Enseignant masqué, élèves masqués... une situation compliquée.

 

La voix de l'enseignant est voilée, déformée par le masque et celle des élèves également...

La contrainte est énorme : vous imaginez des élèves portant le masque pendant des heures ? Et le masque est même obligatoire pendant les récréations...

Tout le monde va étouffer sous le masque... d'autant que les températures sont encore estivales dans certaines régions de France, notamment dans le sud...

Un élève pourra-t-il être sanctionné s'il ne porte pas de masque ? Quelles seront ces sanctions ?

On ne sait pas trop pour l'instant... Il faudra voir au cas par cas, sans doute...

 

Mais on ne peut admettre de dérogations à cette règle : le port du masque...

Si on commence à accorder des dérogations, des exceptions, on n'en finit plus...

 

Comment va évoluer la situation sanitaire ? Certains spécialistes affirment que l'épidémie est finie, d'autres évoquent une recrudescence des cas de Covid-19.

Décidément, la science est bien incertaine : nous sommes face à des opinions divergentes.

Qui croire ?

Comme l'écrit le romancier Paolo Giordano, "dans la contagion, la science nous a déçus. Nous voulions des certitudes et nous avons trouvé des opinions... Nous regardons les spécialistes se quereller, comme des enfants assistant aux disputes de leurs parents. Puis nous nous querellons entre nous."

 

Beaucoup de questions se posent : seront-elles résolues dans les mois qui viennent ?

 

 

 

 

 

Des élèves sans visages...
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19 août 2020 3 19 /08 /août /2020 08:40
L'inconfort du masque...

 

 

C'est l'été : il fait chaud... porter un masque en pleine canicule peut devenir une torture, notamment pour les personnes âgées, les plus fragiles.

Le masque est étouffant, peut donner des nausées, il gêne la respiration.

 

Et puis, on ne peut oublier la contrainte de l'entretien des masques : il faut laver les masques en tissu régulièrement, après un usage de 4 heures, les laver dans des conditions particulières : à 60 degrés pendant 30 minutes... cela demande toute une logistique.

 

Bien sûr, on peut aussi acheter des masques jetables mais on sait que ces masques en plastique sont particulièrement polluants pour la planète : on en retrouve partout, dans les rues, sur les trottoirs, dans les mers, les océans.

De plus, les masques jetables représentent un budget conséquent : c'est un investissement inaccessible pour des gens modestes.

 

Le masque est d'autant plus inconfortable quand on doit le porter dans la rue, alors qu'on est en train de marcher. Au bout d'un certain temps, on étouffe, on s'essouffle.

 

Le masque nous fait vivre aussi dans un monde sans visage qui devient encore plus inhumain et plus impersonnel : plus de sourire, plus d'individualité.

 

Dès la rentrée scolaire qui est proche maintenant, tous les élèves à partir de 11 ans devront porter le masque : on imagine toute une journée passée sous un masque pour des adolescents... une contrainte difficile à respecter !

Il faudra aussi équiper tous les collégiens et les lycéens de masques : ces masques leur seront- ils fournis ?

On le voit : encore beaucoup d'incertitudes à venir...

 

Pourtant, le masque est un des seuls moyens à notre disposition pour nous protéger du virus.

 

Pour l'instant, pas de vaccin : en trouvera-t-on un dans la mesure où le virus peut muter et rendre inefficaces tous les vaccins qui font l'objet de recherches actuelles ? Pour l'instant, pas de remède vraiment efficace contre le coronavirus.

 

Le masque, les gestes barrières, la distanciation sont les seuls moyens de nous protéger du virus : ce sont là des contraintes qui perturbent nos habitudes de vie.

 

Nous sommes pourtant contraints de nous y soumettre afin d'éviter ce qui serait une catastrophe pour la rentrée de septembre : un reconfinement qui serait dommageable pour notre économie et la survie de notre société.

 

 

 

 

 

 

 

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9 mai 2020 6 09 /05 /mai /2020 10:56
Au bal masqué...

 

 

Une chanson emplie de gaieté qui invite à la fête, à la danse, au bal masqué, un rythme endiablé, une musique entraînante... voilà de quoi inciter à la bonne humeur...

Dès le début de la chanson, on nous invite à observer un personnage féminin en train de danser... ce personnage désigné simplement par le pronom "elle" n'est pas nommé, ni décrit : ainsi, l'auditeur, l'auditrice peuvent s'identifier à elle. 

Le verbe "danser" réitéré à plusieurs reprises souligne le bonheur, et même l'exaltation du personnage...

On perçoit comme une ivresse accordée par la danse... ivresse soulignée par cette expression : "elle ne peut pas s'arrêter..."

Le texte ponctué par l'interjection "ohé" est aussi une invitation à s'amuser....

D'autant que ce bal, cette fête ont été préparés de longue date...


"Pendant tout' l'année,
On prépar' les costumes
Dracula,
Casanova
C'est un vrai plaisir
De respecter les coutumes
Cendrillon (Cendrillon)
Napoléon (Napoléon)"

 

Dans cette fête, on perçoit ainsi tout un bonheur de l'attente, de la préparation minutieuse... c'est un bonheur qui se mérite grâce à la confection des costumes qui se prolonge "toute une année."

Le bonheur aussi de se conformer à des "coutumes"qui sont anciennes.

 

L'énumération des personnages "Dracula, Casanova, Cendrillon, Napoléon" souligne l'éclectisme des déguisements : personnages imaginaires et historiques alternent...

 

Soudain, on entend un discours direct à la première personne : 

"Aujourd'hui,
Je fais ce qui me plaît, me plaît
Devinez, devinez, devinez qui je suis..."

 

Le bonheur de la fête vient aussi d'une envie de liberté, et du plaisir du jeu : il s'agit de deviner qui se cache derrière chaque déguisement...

C'est aussi une occasion de rencontres, de "changer de partenaire", une occasion de rêver, suggérée par l'expression : "On peut s'envoler en gardant les pieds sur terre..."

La fête offre ainsi  toutes sortes de libertés : changer de personnalité, de vêtements, embrasser les autres, aller à leur rencontre...

 

On retrouve une longue énumération de personnages qui met en évidence la diversité des costumes, des époques...

"Joséphin' (Joséphin')
Dracula (Dracula)
D'Artagnan (D'Artagnan)
Cendrillon (Cendrillon)
Jul's César (Jul's César)
Arlequin (Arlequin)
Superman (Superman)
Colombin' (Colombin')"

 

Ainsi, cette chanson évoque un bal masqué haut en couleurs, empli de dynamisme, de joie de vivre...

La musique et le texte pleins de vivacité nous entraînent dans un tourbillon de masques...

 

Mais, pourrons-nous un jour à nouveau connaître cette simple joie des bals, ce bonheur de danser avec les autres, cet épanouissement offert par la rencontre avec les autres ?

Pourrons-nous un jour utiliser des masques seulement dans le but d' aller au bal ?

 

 

 

 

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