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2 juin 2021 3 02 /06 /juin /2021 08:09
Les déclarations de Didier Raoult : un EGO exacerbé...

 

Didier Raoult s'est confié à deux journalistes, Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin qui ont écrit un livre, intitulé "Raoult. Une folie française." L'ouvrage paraît jeudi 3 juin chez Gallimard. 

Des extraits de cet ouvrage ont été publiés dans le journal Le Point.

 

Première anecdote révélatrice de la personnalité du professeur :

"Je vais vous raconter une chose que je n'ai confiée à personne", lance Didier Raoult aux deux journalistes, alors qu'elles sont assises dans son bureau, qui lui sert de QG à Marseille. "Un jour, alors que j'avais 14 ans, un pédopsychiatre a dit à mon père : Écoutez, votre gosse a 180 de QI. Laissez-le faire. Tout ira bien."

Comme on dit familièrement à Marseille : il se la pète ! Un Ego surdimensionné, une personnalité narcissique qui se vit comme quelqu'un d'exceptionnel.

Il ne doute de rien. Or, le doute doit faire partie de la démarche scientifique.

A propos de Macron, voici ce qu'il déclare : "Vous savez, parfois, on a l'impression que les cervelles se frottent les unes contre les autres. Quand cela arrive, comme avec le président, c'est agréable." Il ajoute : "Macron est comme moi, ça se voit assez rapidement, il sait reconnaître les gens qui sont intelligents. En plus, il est horriblement sympathique."

Un bel éloge du président mais surtout un éloge personnel : en évoquant Macron, il se vante et se flatte lui-même.

Il se vante encore quand il déclare :

" Vous ne vous rendez pas compte du poids que j'ai eu. Si vous aviez une idée de ce que j'ai pesé dans le monde, c'est inédit. Même moi je ne pensais pas que c'était possible", affirme ce personnage haut en couleur, qui "rêvait de rentrer dans l'histoire" avec la chloroquine.

 

Il faut oser ! Et Didier Raoult ose ! Il a toutes les audaces...

Serait-il mégalomane ? Aurait-il pris la grosse tête ? comme on dit familièrement à Marseille.

 

Qui est vraiment Didier Raoult ?

Héros des antisystèmes, cet homme qui se vante d'avoir 180 de QI, ( à titre de comparaison, Einstein, c'était 160 ), peut-il être crédible ?

Il a aussi installé dans son salon un buste à son effigie.

 

Quel était donc le moteur de Didier Raoult ? "Au départ, l'intention de Raoult, c'est essayer de soigner à tout prix, quitte à s'arranger un peu avec la réalité.", déclare Didier Houssin, ancien directeur général de la santé, président du comité d'urgence coronavirus de l'OMS.

 

"Expert mondial reconnu en virologie, à un moment, il est sorti des rails, mais il y croyait vraiment, ça lui a échappé, malheureusement..." précise Françoise Salvadori, docteur en immunologie.

 

D'autres médecins sont plus sévères à son encontre : voici ce que déclare à son sujet un médecin sur le journal Le Point :

"J’ai honte …

… d’avoir comme confrère cet individu. Oh, c’est sûr, il est professeur ! Mais quel mal il a fait à notre pauvre pays et au monde, en situation si difficile. Uniquement par orgueil. Personne n’osera jamais lui en demander des comptes, alors que nous, pauvres médecins soignant vraiment, nous sommes traînés devant les tribunaux pour la moindre erreur d’appréciation ! Quand je lis encore ici des gens qui s’accrochent, sans rien en connaître, à la fable Chloroquine. Soigner n’est pas prescrire un peu de poudre de perlimpinpin pour se donner un genre et faire plaisir au patient."

Un jugement sans appel...

 

 

 

Source :

 

https://www.lepoint.fr/sante/didier-raoult-vous-ne-vous-rendez-pas-compte-du-poids-que-j-ai-eu-31-05-2021-2428920_40.php

 

Les déclarations de Didier Raoult : un EGO exacerbé...
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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 08:50
La discrimination des femmes en santé...

 

Un document sur la santé des femmes, diffusé sur la Cinq montre toutes les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes dans le domaine médical...

 

"C'est une fatalité méconnue : aujourd'hui, en France et partout dans le monde, en matière de santé, naître femme est un désavantage.

 

La discrimination des femmes en santé peut aller jusqu'à mettre leur vie en danger. On la retrouve dans toutes les grandes pathologies, à commencer par les maladies du coeur.

Les maladies cardiovasculaires en France tuent 200 femmes par jour, dans le monde 12000 femmes par jour. Les symptômes des femmes sont méconnus, voire ignorés : elles sont moins bien diagnostiquées et moins vite soignées.

 

Il n' y a pas si longtemps, la médecine considérait les femmes comme des hystériques qui se plaignent sans raison.

Aujourd'hui, la charge mentale et la précarité économique les empêchent de prendre soin d'elles.

 

Une autre raison explique cette discrimination : une certaine vision de la femme dans le milieu médical qui perpétue une méconnaissance de leur corps. L'infarctus ne se manifeste pas exactement de la même façon chez les femmes que chez les hommes, mais on ne l'apprend pas au cours des études de médecine.

A l'institut coeur poumon de Lille, on a vu de plus en plus de femmes se présenter aux urgences, ces dernières années : face à l'explosion des cas de femmes victimes d'infarctus et d'AVC, une cardiologue sonne l'alerte.

"Dans l'imaginaire collectif, aujourd'hui, les femmes vivent plus longtemps que les hommes, et finalement, c'est les femmes qui restent et les hommes qui décèdent avant. Cet adage là ne sera peut-être pas vrai dans 20 ans, quand on voit la vitesse à laquelle va la progression des maladies cardiovasculaires qui tuent les femmes."

Aujourd'hui, en France une femme sur trois meurt d'une maladie cardiovasculaire, pourtant, ces pathologies sont encore considérées comme plutôt masculines... Les femmes sont sous dépistées, sous traitées, sous évaluées. Des journées chargées au travail, à la maison : les femmes ne prennent plus de temps pour prendre soin d'elles.

La cardiologue connaît bien ce profil de femmes que le surmenage et la charge mentale ont menées à l'infarctus. Les femmes ont tendance à malmener leur corps et à  le pousser plus qu'il ne faudrait. Les femmes ont tendance aussi à cacher leurs douleurs.

Les femmes ne s'écoutent pas, quand elles ont des symptômes, souvent, c'est de l'angoisse, c'est du stress, elles se sous dépistent.

 

Il y a aussi un autre problème : les femmes peuvent avoir des symptômes qui, non seulement, sont différents de ceux des hommes, mais qui, en plus, prêtent à confusion.

Dans un cas sur deux, les symptômes sont sournois : fatigabilité à l'effort, un essoufflement à l'effort qui va s'aggraver dans le temps, des signes digestifs, des brûlures à l'estomac.

 

La prise en charge des femmes peut poser problème, et en cas de suspicion d'accident cardiovasculaire, il faut aller vite, mais les femmes et les hommes ne réagissent pas de la même manière en cas de douleurs dans la poitrine. 

Des études ont montré que les femmes appellent les services d'urgence en moyenne 15 minutes après les hommes.

La crise cardiaque chez la femme est en général considérée comme plus grave : plusieurs études l'ont démontré, avec une plus grande mortalité, parce que les prises en charge peuvent être retardées, chez les soignants eux-mêmes... on pense, pour la femme, plutôt à des crises d'angoisse.

 

Le travail et la famille passent aussi avant la santé des femmes.

Il y a, en plus, une dégradation de la condition féminine : les femmes d'aujourd'hui ne sont pas nos grands-mères ou même nos mères, ces femmes là étaient relativement protégées, elles étaient à la maison, elles n'avaient pas ce triple boulot qui est de travailler, d'être performante au boulot, de s'occuper de son mari ou de son compagnon, de s'occuper de ses enfants...

L'accident cardiaque a triplé ces dernières années chez les femmes de moins de 50 ans.

 

Le cancer du poumon est l'autre grande maladie qui se féminise à toute vitesse : en France, le cancer du poumon explose chez la femme, alors qu'il stagne chez l'homme.

Les femmes sont victimes d'une double injustice : l'inégalité par rapport au tabac, on sait que, à tabagisme égal, les femmes ont plus de risques de faire un cancer du poumon, de plus, comme dans l'inconscient, c'est un cancer qui touche moins les femmes, souvent, on a tendance à minimiser les symptômes : toux qui persiste, fatigue.

 

Il y a des raisons à cette discrimination massive des femmes en santé : on communique beaucoup sur tout ce qui est gynécologique, mais on oublie tout le reste.

Les femmes ont appris à s'occuper de leur corps pour les problèmes liés à leur féminité, quitte à oublier qu'elles avaient aussi des organes et des artères. La médecine elle-même les a confortées dans cette idée, comme si une femme se résumait à un utérus et une paire de seins.

Cette médecine sexuée porte même un nom : c'est la médecine "bikini". On regardait la santé de la femme principalement au travers de ses organes de reproduction, et des seins.

 

Cette vision de la femme a même débordé du cadre de la médecine, l'exposant parfois directement aux dangers : ainsi, pendant plusieurs décennies, les industriels de l'automobile ont utilisé un mannequin d'homme pour étudier les accidents et certifier les véhicules.

Les airbags ont été conçus sans tenir compte des spécificités de la femme majoritairement plus petite et dont les muscles du cou sont plus fragiles. Une étude américaine a calculé que dans un accident une femme avait 47 % de risques de plus qu'un homme d'être blessée.

 

Dans un monde où 52 % des humains sont des femmes, la référence reste encore bien souvent le masculin : un sexisme qui imprègne la société.

Catherine Vidal a étudié les préjugés liés aux femmes en santé : il y a l'idée qu'elles étaient par nature le sexe faible, qu'elles avaient une constitution physique très fragile, qu'elles avaient sur le plan cérébral pas du tout les mêmes capacités d'intelligence que les hommes.

Ce cliché de la femme inférieure physiquement et mentalement s'est traduit dans les pratiques médicales.

Il y a 150 ans cette idée à trouvé une validation scientifique, dans les recherches du neurologue Jean Martin Charcot sur l'origine de l'hystérie. Mais l'étiquette d'hystérique colle aux femmes depuis beaucoup plus longtemps. Dans l'antiquité, on pensait que l'utérus n'était pas fixé et pouvait remonter dans le cerveau. Il en est resté quelque chose dans l'imaginaire commun. L'idée continue à influencer le diagnostic des médecins.

Il est rare qu'on diagnostique un homme hystérique, pourtant, il y en a beaucoup...

Ainsi, l'endométriose est une pathologie qui touche un certain nombre de femmes, plus de 10% avec des douleurs extrêmement fortes au moment des règles et pendant très longtemps, cette maladie a été complètement ignorée. On parle aujourd'hui davantage de cette maladie qui peut prendre des formes graves.

Pendant longtemps, les femmes ont été exclues des essais cliniques et des tests sur les médicaments sous prétexte que leurs variations hormonales biaisaient les résultats !

Quand la production de nouvelles molécules a explosé dans les années 50, les femmes ont enfin été prises en compte dans les essais cliniques, mais pas pour longtemps. Jusqu'à des scandales retentissants...

Cet essor de l'industrie pharmaceutique a conduit à traiter souvent les femmes, en particulier les femmes enceintes, avec des produits qui se sont avérés avoir des effets catastrophiques sur le développement du foetus, en entraînant des malformations, des cancers, ce sont les fameux scandales de la Thalidomide et du Distilbène.

Des enfants sans bras, sans jambes, sans oreilles, la Thalidomide se vendait sans ordonnance et était spécialement recommandée contre les nausées pendant la grossesse.

Le Distilbène était, quant à lui, censé empêcher les fausses couches : cancers, malformations génitales, trois générations plus tard, les conséquences de ce médicament se font toujours sentir.

Par principe de précaution, les femmes sont de nouveau exclues des essais cliniques à la fin des années 70. Il faudra attendre 20 ans de plus pour que les choses changent.

A partir des années 90, sous l'impulsion de féministes américaines qui s'étaient déjà battu pour le droit à la contraception, le droit à l'avortement : elles ont mis en évidence le fait que dans les maladies cardiovasculaires, les femmes n'étaient pas assez représentées.

Souvent, les manuels de médecine ne sont pas à jour : sur un atlas médial, c'est un modèle masculin qui est présenté, comme si le corps masculin était universel. On a ainsi formé des générations de médecins sur un standard masculin. Le corps des femmes est ignoré.

Que dire du machisme dans le milieu médical et du sexisme auquel sont confrontées les femmes au cours de leurs études médicales ?

Violences verbales, harcèlement sexuel, agressions, humiliations, sentiments de dévalorisation et de honte...ces dérives sont souvent passées sous silence...

Et même les patientes sont concernées par des abus sexistes : remarques sur leur physique, allusions sexuelles, harcèlement.

De plus, les douleurs des femmes sont systématiquement sous évaluées : on a tendance à les psychiatriser...

La médecine au féminin a encore bien des progrès à faire !"

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/documentaires/science-sante/2387159-femmes-les-oubliees-de-la-sante.html

 

 

 

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14 mai 2021 5 14 /05 /mai /2021 08:50
Les autotests dans les lycées : encore de l'amateurisme...

 

Lundi 10 mai, des centaines de milliers d'autotests devaient être distribués dans les lycées, une semaine après la rentrée, mais les livraisons ont pris du retard...

De plus, des problèmes logistiques viennent entraver l'utilisation de ces tests.

Il faut une salle et du personnel, car les tests doivent être supervisés et réalisés au lycée.

 

Mais voilà : aucun personnel n'a été prévu pour surveiller la réalisation de ces tests.

Beaucoup de parents n'ont pas encore donné leur autorisation. Quant aux lycéens, ils sont très peu informés. Certains sont inquiets à l'idée de réaliser eux-mêmes ces tests.

Il est certain qu'ils doivent être encadrés.

 

En primaire, aussi, la campagne de tests patine : le rythme des prélèvements salivaires est moins soutenu que prévu. Entre le 26 avril et le 3 mai, un peu plus de 200 000 tests ont été réalisés au lieu des 400 000 envisagés par le gouvernement. 0,18 % étaient positifs.

 

Les syndicats d'enseignants dénoncent un manque de personnel : il faut faire appel à des personnels extérieurs, soit des personnels de laboratoire, soit des étudiants en médecine, soit des personnels de la protection civile, mais ce n'est pas facile d'en trouver partout.

Le ministère a promis des renforts : 1700 médiateurs Covid ont été recrutés.

Bref, une campagne laborieuse et incertaine... Beaucoup d'improvisations et de désorganisation dans les lycées et les écoles.

Manque de place, manque de personnel, manque de temps et parfois aussi manque de tests... Les chefs d'établissement sont à la peine : même quand les tests sont là, le personnel fait défaut...

 

Et face à ce nouveau fiasco, le Premier ministre a affiché un optimisme sans faille, lundi, dans une interview au "Parisien". Une déclaration vite tempérée par des épidémiologistes qui appellent à la prudence.

« Je le dis de la façon la plus claire : nous sommes enfin en train de sortir durablement de cette crise sanitaire. Evidemment, cette sortie va se faire de façon progressive, prudente et accompagnée. Mais la tendance est claire, nous touchons au but et c’est une bonne nouvelle", a déclaré Jean Castex.

 

Mais, pour ce qui concerne le déploiement des tests, on le voit, ce n'est pas une réussite.

Encore un certain amateurisme préjudiciable dans une situation de crise : c'est bien de déployer des tests, à condition que la logistique suive !

Rémi Salomon, le président de la commission médicale de l'AP-HP  met en garde, quant à lui, contre un rebond de l'épidémie : "Les établissements de santé sont toujours saturés et tout dépendra du rythme de la vaccination. On n'est sûr de rien. On rentre dans une période d'incertitudes et de risques."

 

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-la-campagne-de-depistage-patine-dans-les-ecoles_4619019.html

 

https://www.marianne.net/societe/education/les-autotests-dans-les-lycees-nouvel-echec-de-la-strategie-anti-covid

 

 

 

 

 

Les autotests dans les lycées : encore de l'amateurisme...
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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 12:54
Michel Houellebecq et l'euthanasie...

 

J'apprécie l'oeuvre de Michel Houellebecq, sa clairvoyance, sa vision sombre mais non dénuée de romantisme de la modernité... pourtant, en se déclarant farouchement opposé à l'euthanasie, il se fourvoie et se livre à des déclarations pour le moins douteuses.

L'écrivain prend la plume dans les colonnes du Figaro pour s'opposer à une mesure revenue au centre du débat public : le droit au suicide assisté.

 

"Personne n’a envie de mourir, dit Houellebecq. On préfère en général une vie amoindrie à pas de vie du tout ; parce qu’il reste de petites joies. La vie n’est-elle pas de toute façon, par définition presque, un processus d’amoindrissement ?"

Voilà une affirmation qui va à l'encontre du désir de certaines personnes très amoindries, en souffrance, de recourir au suicide assisté : d'ailleurs ces personnes se rendent, quand elles en ont les moyens, dans des pays où cette possibilité existe, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne.

 

Selon Michel Houellebecq, on peut supprimer la souffrance grâce à certains médicaments comme la morphine.

Sur ce point, Michel Houellebecq argumente : "Début du XIXe siècle : découverte de la morphine ; un grand nombre de molécules apparentées sont apparues depuis lors. Fin du XIXe siècle : redécouverte de l'hypnose ; demeure peu utilisée en France."

Mais, c'est méconnaître les méfaits de la morphine sur le corps et le psychisme.

 

Quant à l'hypnose, elle ne permet pas d'éliminer toutes les souffrances.

 

«Une civilisation qui légalise l’euthanasie perd tout droit au respect», affirme-t-il.

Mais que dire d'une civilisation qui ignore la souffrance de l'autre, qui fait comme si elle n'existait pas, comme si on pouvait vraiment la supprimer ?

Et que dire de la souffrance morale ?

La médecine a fait des progrès, c'est indéniable, mais en même temps, elle maintient parfois en vie des gens qui ont atteint la limite du supportable.

De plus, une vie végétative est-elle encore une vie ?  

Quant à la souffrance physique, si elle peut être atténuée par des sédatifs, elle reste parfois difficile à supporter. En ce domaine, la médecine ne peut pas tout.

 

Enfin, un écrivain est-il à même de donner un avis personnel sur un sujet aussi grave ? A-t-il lui-même connu l'expérience de la souffrance ? 

L'euthanasie bien encadrée est nécessaire : n'est-il pas inhumain de laisser les gens souffrir moralement et physiquement ?

 

Hélas, en France, beaucoup de gens meurent encore très mal, dans des souffrances atroces... La mort lente est inadmissible, quand on peut apaiser et abréger des douleurs physiques, morales.

 
Arrêtons d'agiter le vieux spectre de la religion, la science a évolué : elle permet à tous de s'épargner une fin de vie douloureuse.


 On voit bien aussi que les motifs religieux ne tiennent pas, n'ont aucune raison d'être : assez d'hypocrisie ! Quand il s'agit de couper court à la douleur, c'est bien la compassion religieuse qui intervient, c'est elle qui nous relie et nous unit aux autres : on ne peut souhaiter la douleur des autres, de ceux que l'on aime...

 

 

 

 

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/michel-houellebecq-une-civilisation-qui-legalise-l-euthanasie-perd-tout-droit-au-respect-20210405

 

https://www.liberation.fr/debats/2020/02/13/on-meurt-mal-en-france-en-2020_1778317/

Michel Houellebecq et l'euthanasie...
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24 février 2021 3 24 /02 /février /2021 09:19
Nice et sa région : inefficacité d'un confinement partiel ?

 

 

Face à une recrudescence inquiétante de l'épidémie de Covid-19, le gouvernement a décidé un confinement pour deux week-ends  successifs dans la région niçoise.

Les habitants d’une zone urbaine du littoral de Menton à Théoule-sur-Mer devront désormais se plier à un confinement le week-end. Cette zone concentre près de 90 % de la population du département. Le confinement entrera en vigueur du vendredi 18 h au lundi 6 h.

 

Que penser de cette demi-mesure ?

On peut craindre l'inefficacité d'un tel confinement...

Les gens vont continuer à se voir, à circuler dans l'arrière-pays et sur le littoral pendant la semaine. Le variant anglais étant particulièrement contagieux, il sera difficile de juguler l'épidémie avec quelques "mesurettes."

 Quelles sont les autres dispositions ?

Le préfet a décidé la fermeture des enseignes commerciales de plus de 5 000 m2 à l’exception des commerces alimentaires et des commerces de santé. Les activités de vente à emporter et de livraison sont maintenues.

Par ailleurs, pour les commerces de plus de 400 m2, la jauge d’accueil est portée de 10 à 15 m2 par visiteur. Ils sont également invités à se doter d’un "médiateur Covid" pour faire respecter les règles par les clients.


De plus, le masque sera désormais obligatoire dans tout le département, a annoncé le préfet. Par ailleurs la diffusion de musique amplifiée et la consommation d’alcool sur la voie publique seront interdites. Les contrôles aux frontières seront renforcés, notamment dans les aéroports.

 

Mais pour le Dr Benoît Lepage, épidémiologiste au CHU de Toulouse, un confinement partiel le week-end "n'empêchera pas les contacts". Il estimait en octobre que cette réponse était insuffisante. "Elle ralentirait probablement la circulation mais je ne pense pas qu'elle la bloquerait", expliquait-il.

 

En fait, il semble que ces mesures interviennent bien tardivement, alors que l'épidémie a flambé : le taux d'incidence est déjà très élevé dans les Alpes-Maritimes. Les urgences sont déjà quasi saturées. Or on sait que le confinement a un effet retard...

 

Le maire d'Antibes, Jean Leonetti, dénonce, pour sa part cette mesure. Pour lui, "ces mesures de confinement partiel ont une efficacité sur le plan sanitaire très limitée et sont extrêmement pénalisantes sur la vie sociale, estime-t-il. C'est la raison pour laquelle il me semble qu'on devrait agir plus médicalement. On sait très bien que c'est traiter, dépister et vacciner qui sont les bonnes méthodes. Le confinement, c'est une méthode archaïque qu'on utilise par défaut parce qu'on ne peut pas être efficace." 

 

Dans tous les cas, le gouvernement est à la peine : retard dans la campagne de vaccinations, flambée de l'épidémie dans certains territoires : la Moselle, Dunkerque, Nice et sa région, difficulté à mettre en place des tests et un traçage efficace des malades...

Comment juguler l'épidémie ? Pour l'instant, la situation reste incertaine...

 

 

 

 

 

 

Nice et sa région : inefficacité d'un confinement partiel ?
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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 09:23
La valse des vaccins...

 

Astra-Zeneca, Moderna, Spoutnik, Pfizer.... ils ont des noms pittoresques, ces vaccins, presque sympathiques parfois avec leurs finales féminines en "a", ils nous emmènent même pour certains dans le monde des étoiles !

Ils portent des jolis noms, ces vaccins, mais ils peuvent être inquiétants.

 

La course aux vaccins est lancée, une course effrénée pour les laboratoires : seuls, l'approvisionnement et la logistique font défaut... 

La France est à la traîne et à la peine...

 

Mais quid de l'efficacité et de l'innocuité de ces vaccins ?

Avec les nouveaux variants, l'efficacité est problématique, d'autant que ces variants se multiplient...

Quant à l'innocuité, l'avenir nous le dira : quand des millions de personnes seront vaccinées, on peut craindre de voir apparaître des effets dits "secondaires" inattendus.

 

Quid du principe de précaution ?

Il est vrai que le temps presse : la crise s'éternise, a des impacts gravissimes sur l'économie, les emplois, le travail...

Il faut agir et le plus rapidement possible... 

Afin de promouvoir la vaccination, le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a reçu, sous les objectifs des caméras, lundi, une première injection du vaccin Astra-Zeneca contre le COVID-19 lors d’une visite dans un centre de vaccination à Melun, en Seine-et-Marne.

 

Il convient, comme le dit le philosophe André Comte-Sponville de "mettre en place des procédures de contrôle auprès des personnes vaccinées."

Les risques sont possibles, il faudrait donc les accepter... pas de risque zéro, de toutes façons.

 

De plus, selon William Dab, directeur du laboratoire de recherche Modélisation et Surveillance des Risques pour la Sécurité Sanitaire, trois questions se posent à propos des vaccins : la durée de l'immunité qui est incertaine, l'efficacité en cas de mutations du virus, et la contagiosité en cas de vaccination.

Il faut aussi des dispositifs de surveillance pour repérer le plus vite possible des effets indésirables.

Or, le problème est qu'en France on n'a mis aucune procédure sérieuse en place derrière le principe de précaution.

Selon William Dab, les dirigeants actuels n'ont pas suffisamment recours au dialogue avec la société civile...

C'est un problème : selon le ministère de la Santé, 139 cas d'effets indésirables graves ou inattendus sont recensés en France. 

Oui, mais on aimerait connaître le détail de ces effets indésirables graves ?

 Cinq personnes sont décédées après avoir reçu le vaccin Pfizer-BioNTech. Trois décès sont enregistrés à Nancy. 

Point commun entre ces personnes décédées : elles avaient toutes plus de 75 ans et elles souffraient de comorbidités précise le ministère de la Santé dans une annonce effectuée le mardi 19 janvier 2021. 

Le vaccin ne serait donc pas responsable de ces décès, mais on emploie le conditionnel, car rien n'est sûr...

 

 

Source : un article de Youness Bousenna paru dans Marianne

 

La valse des vaccins...
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5 février 2021 5 05 /02 /février /2021 12:21
Covid-19 : inquiétudes à Mayotte...

 

Pas de reconfinement pour l'instant en France, a annoncé hier le premier ministre Jean Castex, à l'exception de l'archipel de Mayotte où le virus circule fortement.

Le gouvernement a décidé un reconfinement pour au moins trois semaines, à compter de vendredi, de ce département français de l'océan Indien. Cette mesure est destinée à faire face à la progression de l'épidémie de Covid-19 et à l'apparition de variants britanniques et sud-africain.

 

A Mayotte, le virus touche de plus en plus de jeunes qui font des formes graves de la maladie : des patients qui ont entre 45 ans et 60 ans sont ainsi admis en réanimation, avec des détresses respiratoires.

Une personne de 25 ans est même décédée.

Des nouvelles assez inquiétantes : certains variants du virus semblent particulièrement dangereux.

Mais, le confinement résoudra-t-il les problèmes ?

Pour le député LR de Mayotte, Mansour Kamardine, ce confinement n'est pas la solution. "Les conditions de vie et d'accès aux services de base (eau, électricité) de la moitié de la population rendent le confinement impossible à respecter". Le député demande au gouvernement d'accélérer la vaccination à Mayotte.

 

Effectivement, dans de telles conditions, un confinement ne peut être une solution adéquate.

Il faut sans doute changer de stratégie : vacciner le plus rapidement .possible.

 

Mais nous manquons de vaccins : l'approvisionnement est en panne.

Décidément, le gouvernement est à la peine : après la pénurie de masques, c'est la pénurie de vaccins.

La situation est donc préoccupante : il faudra surveiller en métropole les évolutions et les mutations du virus...

Si des jeunes connaissent des formes graves, notre système de santé risque de ne pas faire face à la situation.

 

Décidément, nous n'avons pas su anticiper de telles crises.

Manque de personnels dans les hôpitaux, manque de matériels, manque de lits, manque de moyens, manque d'argent...

On peut lire à ce sujet le témoignage de Thomas Lilti, médecin et réalisateur : "On vit dans un pays où l’on méprise nos soignants".

Il décrit "un hôpital qui se fissure de partout."

 

 Il évoque "le peu de reconnaissance, et pas seulement salariale, dont souffrent les infirmiers, les aides-soignants et les autres. Tous travaillent dans des conditions qui n’ont cessé de se dégrader au fil des ans : manque de personnel, locaux vétustes, médecins vacataires en grand nombre qui bossent dans plusieurs hôpitaux pour gagner leur vie, injonction à la performance... Ces réalités ont des conséquences dramatiques, surtout dans des hôpitaux comme Robert Ballanger, en plein cœur de la Seine-Saint-Denis, où sévit la misère sociale."

 

 

Sources :

 

https://www.capital.fr/economie-politique/il-y-aura-bien-un-reconfinement-en-france-a-mayotte-1393170

 

 

https://www.marianne.net/societe/sante/thomas-lilti-medecin-et-realisateur-on-vit-dans-un-pays-ou-lon-meprise-nos-soignants

Covid-19 : inquiétudes à Mayotte...
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3 février 2021 3 03 /02 /février /2021 09:36
Quand la science devient une croyance...

 

 

Nous sommes au XXIème siècle mais nous avons eu parfois l'impression, au cours de cette pandémie du Covid-19, de retourner à l'époque de Molière où la médecine était l'expression d'une croyance.

 

A l'acte III scène 1 du Dom Juan de Molière, on voit Sganarelle le valet de Dom Juan revêtu d'un habit de médecin : ce seul habit lui donne de la considération si bien que des malades viennent le consulter et qu'il leur prescrit des médications.

Dom Juan ironise alors sur l'art des médecins : "un art de pure grimace"... " Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard, et des forces de la nature."

 

Bien sûr, la médecine a fait des progrès considérables depuis le 17ème siècle.

Mais certains médecins se sont comportés, au cours de cette crise du Covid, comme des bonimenteurs de foire...

 

Ce fut d'abord le cas de Didier Raoult : il affirma de manière péremptoire l'efficacité de l'hydroxychloroquine pour traiter le Covid.

Ce faisant, il se fondait sur une étude parcellaire, insuffisante.

 

Sa prise de parole a eu valeur de preuve pour beaucoup de gens, car Didier Raoult est un scientifique renommé. Il est un infectiologue reconnu en France et dans le monde.

 

Mais, il a ainsi sans doute "contribué à empêcher la recherche d'autres solutions en France et dans bien des pays du monde, ce qui est dommageable pour une sommité médicale aussi compétente qui devrait permettre de résoudre la crise plutôt que de l'attiser.", comme l'écrit Christian Clot dans son ouvrage "Covid et après ?"

 

Il y eut aussi une autre sommité médicale : Luc Montagnier, directeur de recherche au CNRS, prix Nobel de médecine pour la découverte en 1983 du VIH responsable de l'épidémie du SIDA.

 

Luc Montagnier a jeté un pavé dans la mare, en déclarant que le SARS-CoV 2 n'était pas d'origine naturelle, mais de création humaine, de quoi accréditer toutes sortes de théories complotistes.

Il avait détecté dans le génome du virus une séquence similaire à celui du VIH, ce qui prouverait que cette séquence a été intégré volontairement.

Et ce professeur proposait de débarrasser le virus de ces éléments étrangers grâce à des ondes !

Quel délire !

En fait, cette séquence ne prouve rien, elle est minuscule et récurrente dans de nombreux virus.

 

Dès lors, comment s'étonner que la science devienne suspecte ? Comment s'étonner que les gens se défient des médecins, des vaccins, des médicaments ?

 

Quand des sommités scientifiques se fourvoient dans des déclarations infondées, fracassantes, le commun des mortels ne peut que se mettre à douter...

 

 

 

 

 

Source : Covid, et après ? Christian Clot

 

Quand la science devient une croyance...
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29 janvier 2021 5 29 /01 /janvier /2021 11:32
Covid-19 : hésitations... retournements...

 

 

Simple grippe ou virus féroce ? Le masque ou pas le masque ? Vaccin ou pas, seconde vague ou pas ? Confinement urgent ou pas ?

Comme l'écrit Christian Clot, "chacun a son avis, ses certitudes... Les persuasions sont fortes", les convictions aussi...

 

Et face aux contradictions qui nous submergent, nous sommes tout de même un peu perdus.

Certaines sommités médicales ont minimisé l'épidémie, d'autres l'ont peut-être dramatisée ?

Qui détient la vérité ?

 

D'ailleurs, il leur arrive de se contredire... La science elle-même hésite...

Jean-François Delfraissy déclarait dimanche : "On a affaire à un virus diabolique et beaucoup plus intelligent qu'on ne le pense". Une curieuse personnification du virus ! Une déclaration alarmiste propre à semer la panique... "un abus de langage", disent certains scientifiques.

 

Il faut dire que le professeur Delfraissy se montrait favorable à un nouveau troisième confinement...

"Plus on prend une décision rapide, plus elle est efficace et peut être de durée limitée", a déclaré, dimanche, le président du conseil scientifique. 

Puis, revirement : 

Le professeur nuançait ce mardi 26 janvier ses propos sur l’urgence d’un troisième confinement dans une interview. Un changement de tempo également martelé par plusieurs membres du gouvernement. 

Un rétropédalage qui déroute alors que le gouvernement s’interroge sur la pertinence d’un troisième confinement.

 

A quel scientifique se vouer ? On a l'impression que tous se contredisent... une véritable cacophonie.

Dans tous les cas, il serait plus sage pour des hommes de science de ne pas faire de déclaration à l'emporte-pièce !

 

Les décisions politiques sont difficiles à prendre dans un tel contexte : que faire ?

Le gouvernement temporise et remet sa décision à plus tard.

 

Il est sûr que les conséquences d'un troisième confinement peuvent être dramatiques : fatigue des familles, surcharge mentale démesurée, avenir incertain, sombre, notamment pour les jeunes et les étudiants, chômage, dette qui explosent.

 

Qui paiera ?

Une chose est sûre : nous ne pourrons pas continuer à poursuivre une croissance exponentielle, à épuiser la nature et ses ressources : comme l'écrit Christian Clot, "parmi les causes prouvées du virus, nous pouvons pointer la réduction des espaces naturels et notre consommation débridée d'animaux sauvages."

Le Covid devrait être une opportunité pour changer notre rapport au monde : il y va sans doute de notre propre survie.

 

 

 

 

 

Covid-19 : hésitations... retournements...
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28 décembre 2020 1 28 /12 /décembre /2020 11:52
Des masques non conformes...

 

Le masque s'est imposé partout, dans les lieux publics : oui, mais comment choisir son masque ?

Un reportage diffusé lors du journal de 20 heures, sur France 2, évoque ce sujet d'actualité particulièrement sensible...

 

Nous sommes des millions à l'enfiler chaque jour pour lutter contre la propagation du coronavirus.

Des masques dits chirurgicaux, médicaux, non médicaux, des dénominations et des origines différentes, mais des produits équivalents...

 

Sont-ils tous vraiment efficaces et comment sont-ils contrôlés ?

L'enquête commence à l'aéroport de Roissy, sur le tarmac : la plupart des masques sont importés d'Asie, évidemment...

 

Des produits parfois contrôlés dès leur sortie de l'avion par des douaniers qui se doivent de rester discrets.

Est-ce qu'il y a de l'humidité, est-ce que les masques sont mouillés ? Ce qui peut entraîner un risque de détérioration de leur qualité...

Quand la livraison semble suspecte, la douane regarde ces masques de plus près... objectif : vérifier qu'ils sont aux normes, et affichent clairement leur origine...

 

En fait, ces derniers mois, les douaniers ont eu beaucoup de mauvaises surprises : parfois des masques sans véritable emballage, sans marquage, typiquement des masques dont on ne peut pas savoir s'ils sont conformes ou non.

Le risque est que ces masques arrivent chez les professionnels de santé qui pourraient les porter, et ces masques n'ont peut-être aucun effet.

780 000 masques suspects ont été saisis.

 

Mais ces contrôles sont-ils suffisants pour déceler les masques frauduleux ?

Un bon masque chirurgical est un produit qui filtre au minimum 95 % des bactéries, des masques testés par la répression des fraudes.

Dans un labo, les masques sont mis à l'épreuve avec de vraies bactéries : on teste les masques contre les bactéries...

Les masques ne sont donc jamais testés avec des virus, ce qui est aussi problématique... mais la recherche a démontré qu'un bon masque chirurgical agit comme un rempart contre les gouttelettes dans lesquelles se loge le Covid-19.

L'efficacité du masque dépend aussi de la qualité du produit.

Si la plupart des masques testés sont conformes pour la filtration des bactéries, de nombreux masques ont un autre problème : leur tissage les rend irrespirables.

Sur 13 masques, 11 ne respectent pas la norme européenne ! Notamment des masques pour enfants...

C'est énorme !

Ces masques irrespirables sont particulièrement dangereux : on risque de les retirer du visage, dans ce cas, on n'est plus protégé.

On le constate à l'issue de ce reportage : de nombreux masques ne sont pas conformes... dès lors, comment les choisir ? 

En fait, on ne sait pas... et c'est inquiétant...

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/coronavirus-des-masques-sanitaires-qui-ne-sont-pas-toujours-conformes_4235343.html

 

 

Des masques non conformes...
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