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17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 09:26
La médecine est dépassée...

 

 

 

La médecine est dépassée, obsolète, et c'est un médecin qui l'affirme !

Il s'appelle Laurent Vercoustre, il est gynécologue-obstétricien au Groupe Hospitalier du Havre, retraité depuis peu...

 

A quoi se résume le plus souvent la médecine de nos jours ? On soigne les patients à coup de médicaments  délétères : ces substances entraînent parfois des effets "secondaires" gravissimes...

Des effets secondaires qui peuvent même conduire à la mort du malade...

 

Au fond, on n'est pas loin des médecins du temps de Molière qui prétendaient guérir leurs patients à coups de clystères et de purgatifs.

Ces médecins que raille Molière dans son oeuvre théâtrale, ces médecins qui parlaient latin pour mieux impressionner les malades, ces faux médecins à la science factice...

 

Que font les médecins d'aujourd'hui ? 

Souvent, ils n'incluent pas le malade dans le processus de guérison, ils utilisent un jargon, et se contentent de prescrire des "médicaments" dont ils connaissent les effets pervers et nocifs.

 

En fait, comme le démontre Laurent Vercoustre, c'est la prévention qui "devrait être la priorité, en réponse aux maladies chroniques de plus en plus fréquentes. La prévention, hors de l’hôpital donc."

C'est souvent le mode de vie, c'est l'alimentation qui déterminent la santé. Les conditions de travail sont aussi importantes.

Les maladies chroniques qui explosent sont dues essentiellement à une mauvaise hygiène de vie.

Mais il est vrai que certains médecins sont des serviteurs zélés de l'industrie pharmaceutique. Ils se contentent de prescrire des médicaments en niant leurs effets secondaires ou en refusant d'en parler.

 

Encore une fois, des enjeux financiers colossaux sont en cause. Les labos vendent leurs produits : c'est tout ce qui compte.

On en vient même à inventer des maladies...

 

Mais qu'est devenu le serment d'Hippocrate ?

Le médecin oublie trop souvent de donner des conseils, d'expliquer comment prendre un médicament, quels en sont les risques...

Souvent, le médecin est trop pressé, il ne prend plus le temps d'examiner le patient, de le traiter comme un être humain responsable...

Il est temps de revenir à une médecine plus humaine, plus à l'écoute des patients et de leur attente.

 

 

 

 

 

Source :

 

https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20180814.OBS0884/notre-medecine-est-depassee-elle-doit-s-attaquer-a-l-alimentation-a-la-pollution-au-travail.html

 

 

 

 

 

La médecine est dépassée...
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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 09:38
Ces médecins qui nient les effets secondaires des médicaments...

 

 

 

La crise du Levothyrox a révélé de graves dysfonctionnements : le laboratoire Merck en a changé soudain la formule, avec l'aval des autorités sanitaires... modification apparemment anodine...

 

Pourtant, des dizaines de milliers de patients ont été victimes d'effets indésirables insupportables.

 

Une pétition a dépassé les 300 000 signatures.

7000 patients ont porté plainte pour mise en danger de la vie d'autrui.

 

Difficultés à respirer, fatigue extrême, douleurs, perte de mémoire, nausées, diarrhées, vertiges, palpitations cardiaques, état dépressif... comment vivre normalement avec de tels effets secondaires ?

Face à ces symptômes, de nombreux médecins sont allés jusqu'à parler d'hystérie collective, niant les effets délétères du Levothyrox.

 

"C'est impossible d'obtenir de la plupart des médecins, qu'ils soient généralistes, ou même endocrinologues d'avoir une possibilité de parler de sa souffrance, parce qu'ils ne veulent pas entendre... donc, quel est le problème des médecins et pourquoi sont-ils si récalcitrants à la souffrance de leurs patients ?" Telle est la question posée par une des victimes du Levothyrox...

 

Un médecin doit pourtant, en priorité, entendre les douleurs ressenties par les malades, c'est là un minimum.

Beaucoup de patients estiment avoir été très mal reçus par leur médecin.

Et pourquoi est-il ainsi interdit d'évoquer ce que l'on appelle pudiquement "les effets secondaires" des médicaments ? Un doux euphémisme pour masquer les conséquences parfois terribles de ces substances...

 

Les médecins seraient-ils de connivence avec les laboratoires pharmaceutiques ?

C'est inquiétant : pour eux, à priori, le médicament n'est jamais responsable d'un quelconque trouble.

 

Il suffit, pourtant, de regarder la notice pour prendre conscience des dangers encourus...

Mais non ! La notice est faite pour ne pas être lue !

 

Et, puis, les effets secondaires sont mis, parfois, sur le compte d'une dépression : le patient a besoin d'un psychiatre !

De tels manquements à la déontologie médicale sont ignobles : nier ainsi la réalité devant des patients en détresse, c'est d'une irresponsabilité totale.

 

Que devient la profession de médecin quand les docteurs se voilent la face et font semblant de ne pas voir les effets des substances qu'ils prescrivent ?

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-du-samedi-12-mai-2018_2738377.html

 

 

 

 

 

 

Ces médecins qui nient les effets secondaires des médicaments...
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14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 12:26
SAMU : une faute inadmissible...

 

 

Une jeune femme âgée de 22 ans, est décédée le 29 décembre dernier, après avoir demandé aide et secours au Samu. 

L'enregistrement qui a été fait de son appel téléphonique est accablant : l'interrogatoire de la jeune femme a été très sommaire, et les propos de l'opératrice sont particulièrement choquants : "Vous allez mourir certainement un jour, comme tout le monde..."dit-elle de manière totalement inadaptée, alors que Naomi Musenga exprimait sa souffrance.

 

La procédure n'a même pas été respectée : en cas de douleur abdominale, il faut transmettre à un médecin régulateur qui doit juger de la gravité de l'état du patient...

Face à une personne en détresse, le ton moqueur adopté par l'opératrice fait peur... aucune écoute réelle, aucune empathie.

Quel manque d'humanité ! On entend une voix pleine de dureté.

Une prise en charge indigne : comment peut-on s'adresser ainsi à une patiente qui essaie de dire sa souffrance ?

 

Certes, les opérateurs du Samu sont surchargés d'appels et débordés, mais leur devoir est d'écouter les souffrances des patients et de répondre à leur détresse.

Certes, ce travail est stressant, certains appels ne sont pas motivés, mais l'opératrice n'a pas su entendre le désarroi de la jeune femme.

Certes, l'hôpital public manque de moyens, mais en l'occurrence, l'opératrice a simplement conseillé à la jeune femme d'appeler SOS médecins, alors qu'elle aurait dû le faire elle même.

 

Cette prise en charge défie la raison : serait-ce un symptôme d'une médecine de plus en plus déshumanisée ? 

Le patient se voit ainsi parfois maltraité par le personnel médical, il n'est plus un individu, il devient un objet.

C'est inquiétant : une prise de conscience s'impose... dans un monde de technicité grandissante, l'humanisme ne serait-il plus à l'honneur ?

 

On ne peut que dénoncer de tels manquements à la déontologie médicale : porter attention à une personne gravement malade est un devoir.

Le Samu a pour vocation de porter secours aux malades, de les écouter avec humanité et sérieux.

Un drame s'est produit : il faut en prendre la mesure. C'est là une remise en cause de la vocation même du Samu.

De telles tragédies ne doivent plus se reproduire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAMU : une faute inadmissible...
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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 13:52
Nîmes, sous le signe des celtes...

 

 

 

 

La ville de Nîmes a vécu à l'heure celte, le temps d'un week-end... l'occasion de découvrir le monde gaulois, la vie quotidienne des Volques Arécomiques...

Les Volques Arécomiques auraient émigré au 3ème siècle av. J.-C., depuis les régions danubiennes jusque dans le sud de la Gaule, plus précisément dans les départements actuels du Gard et de l’Hérault. Nemausus (Nîmes) était leur capitale. 

 

Les magnifiques jardins de la Fontaine ont accueilli différentes animations, des ateliers permettant de s'initier à la construction de cabanes, à la fabrication de savons, au tissage de vêtements, à l'art de la teinture...

 

Les enfants ont pu, ainsi, apprendre la technique du pisé : un mélange d'argile et de paille.

 

La médecine celte était aussi à l'honneur : recours à la phytothérapie pour soigner différentes affections avec des plantes diverses... gilaros, serpolet, camomille, chélidoine, consoude, coquelicot, fenouil...

 

Une consultation médicale était mise en scène grâce à deux personnages, Biena et Alexikakos... une maîtresse de maison et un médecin : une présentation vivante de ce que pouvait être la médecine gauloise à mi-chemin entre la magie, la divination et les connaissances empiriques.

La consultation se déroulait en 4 temps : des questions au malade, un examen clinique basé sur les 5 sens, le pronostic et enfin, la prescription d'un traitement...

 

On peut le rappeler : la médecine était exercée par les druides. Ils connaissaient les plantes médicinales et leur usage, ainsi que leurs interactions, faisaient toutes sortes de préparations thérapeutiques, sirops, baumes, onguents...


Les gaulois n’ont pas laissé d’écrits dans ce domaine. Pourtant, les praticiens avaient développé un véritable arsenal thérapeutique. De plus, la médecine celte, fruit de connaissances empiriques et de pratiques magiques, s’était, très tôt, enrichie au contact du monde grec.

 Soucieux d’hygiène, les Gaulois ont également développé les soins du corps...

 

La cuisine gauloise, quant à elle, n’est connue qu’à travers des textes grecs ou romains... Composée de plats simples, la cuisine gallo-romaine utilise des produits locaux. 

Si les textes manquent, l’archéologie a permis de retrouver des détritus alimentaires, par exemple, des traces de sauce piquante, des résidus d’oseille dont on sait qu’elle parfume, mais aussi qu’elle permet de nettoyer le chaudron, sans doute par son acidité... Près de l'étang de Berre, on a découvert des traces d’escargots, de crustacés, d’huîtres, une imprégnation de saumure de thon. Dans le Cantal, en Lozère, est attestée la présence de fromages.

 

Un repas dans la tradition gauloise était l'occasion d'apprécier une soupe, à base de farine complète mêlée d'un peu d'orge, d'un bouillon de poule, de jaunes d'oeufs battus avec de la crème fraîche... Une véritable potion magique !

Puis, on pouvait déguster des poireaux au miel, accompagnés d'une terrine de pois cassés.

Pour terminer le repas, étaient servies des poires au cidre ou à la cervoise, cuites au bain-marie, aromatisées avec de l'épilobe, puis macérées dans du miel.

 

Ces journées festives ont fait découvrir un peu mieux le monde celte qui reste un mystère pour beaucoup d'entre nous.

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Nîmes, sous le signe des celtes...
Nîmes, sous le signe des celtes...
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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 12:15
Etudes de médecine...

 

 

Un reportage diffusé lors du journal de 20 heures sur France 2 était consacré aux études de médecine : l'accent était mis sur les difficultés et les obstacles rencontrés par les étudiants au cours de la première année.

 

Des témoignages étaient recueillis, mettant en évidence l'intensité du travail fourni par les élèves : on y voyait notamment une étudiante en train de réviser ses cours tôt le matin, dès 6 heures 30...

"Des cours denses, techniques, comme une langue étrangère à ingurgiter... seul 1 étudiant sur 10 décrochera une place en médecine...", explique la journaliste qui commente le reportage...

Des journées chronométrées, une charge de travail colossale, du stress, pas de week-end, pas de soirée...

 

Certains étudiants craquent, et abandonnent en cours d'année : c'est le cas d'une étudiante de Grenoble dont l'objectif était de devenir sage-femme.

Après avoir redoublé sa première année, elle a dû renoncer : insomnie, perte de poids, chute de cheveux...

Les larmes aux yeux, elle exprime son désarroi : elle se cherche désormais un nouvel avenir...

 

Le doyen de l'université de Saint-Quentin est alors interrogé : il dénonce un concours trop stressant, une sélection drastique par le par-coeur....

"On doit changer la façon dont on évalue, davantage préparer les étudiants à l'exercice de ces métiers, c'est à dire à une dimension telle que l'empathie, l'ouverture d'esprit, et pas simplement aux sciences dites dures..." explique-t-il.

Eh oui, ce doyen pointe du doigt les lacunes de cette formation : "l'empathie, l'ouverture d'esprit", des qualités essentielles qui manquent à nombre de médecins dans l'exercice de leur fonction...

 

On forme des techniciens, mais on oublie la dimension humaine et humaniste de la médecine.

Beaucoup de médecins se contentent d'être des prescripteurs de médicaments, refusant d'en voir les effets secondaires, les niant...

Beaucoup de médecins ne sont pas dans l'empathie et négligent la relation avec le patient, oubliant le fait qu'un contact humain et chaleureux est une part importante de ce métier.

 

Pourtant, c'est là une dimension essentielle de la médecine : c'est ainsi que s'établit une relation de confiance entre le patient et le professionnel de santé.

Trop souvent, de nos jours, la médecine devient impersonnelle, froide, inhumaine, hélas !

 

Il faut revoir aussi, sans doute, le système du numerus clausus puisque la France se retrouve face à une pénurie dramatique de médecins...

 

 

 

 

 

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/etudes-de-medecine-une-premiere-annee-de-sacrifice_2696228.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Etudes de médecine...
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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 09:18
Le Viagra : une chance ?

 

 

Nous vivons une période de progrès médicaux spectaculaires : c'est du moins, ce que l'on veut nous faire croire...

Désormais, en cas de panne sexuelle, une nouvelle molécule peut aider les hommes contre l'impuissance...

 

Un article paru récemment sur le journal Le Monde fait ainsi l'éloge du Viagra.

Intitulé "La découverte du Viagra est un grand coup de chance", cet article évoque avec de nombreux détails cette pilule qui aurait révolutionné la sexualité masculine...

Une façon de promouvoir ce produit, qui est cher : 20 euros le comprimé... une façon d'inciter les hommes à tester le Viagra.

 

Et on  donne même des explications très techniques : 

"La molécule bloque l’enzyme responsable de la dégradation du médiateur qui permet l’érection. En clair, il prolonge la qualité de l’érection en permettant un meilleur contrôle du temps qui précède l’orgasme masculin. Mais si le Viagra a un effet de quatre à huit heures, cela ne veut pas dire qu’il maintient une érection aussi longue. Elle sera juste facilitée durant ce laps de temps."

L'article s'achève sur cette question :

"Y a-t-il des limites à l’usage du Viagra ?"

Avec cette réponse :

"Pourquoi mettre une limite ? Un jour peut-être, on pourra proposer une pilule qui booste pour douze heures les capacités intellectuelles… Pourquoi ne pas la prendre le jour où vous savez que vous avez plusieurs réunions ou un gros dossier à présenter ? C’est pareil pour le Viagra."

Et c'est un urologue, un médecin, Nicolas Thiounn qui le dit !

 

Alors là, on tombe des nues, avec ce raisonnement par analogie...

Bientôt une pilule pour renforcer les capacités intellectuelles ?

Mais, vers quel monde médicalisé à l'extrême se dirige-t-on ?

 

S'agit-il de médication ou de dopage ? On peut légitimement se poser la question...

Le désir masculin devrait être mû par l'amour, par la capacité d'une femme à séduire.

 

Vouloir le remplacer par une pilule dont les effets sur la santé peuvent être néfastes, n'est-ce pas dangereux ?

En fait, la médecine devient une vaste entreprise commerciale...

 

Il s'agit de vendre des produits de toutes sortes, au prix le plus juteux pour l'industrie pharmaceutique...

De plus en plus, sur internet, des publicités proposent aussi du Viagra sans prescription médicale : on imagine le danger que peut représenter la vente du Viagra hors prescription médicale...

Ce n'est pas un produit anodin : le risque d'addiction est réel et certaines contre-indications existent.

La pilule bleue : une chance ? C'est surtout un pactole et une manne pour l'industrie du médicament...

Le viagra reste une molécule chimique dont on ne mesure pas bien les effets sur la santé... d'ailleurs certains utilisateurs évoquent des "effets secondaires" dangereux : maux de tête, congestion...
 

 

Source :

 

http://www.lemonde.fr/sante/article/2018/04/01/la-decouverte-du-viagra-est-un-grand-coup-de-chance_5279259_1651302.html

 

 

Le Viagra : une chance ?
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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 12:33
Thyroïde : quand on invente des maladies pour vendre des médicaments...

 

 

Encore une surprescription de médicaments !

 La crise du Levothyrox a ainsi révélé de graves dysfonctionnements dans la prise en charge des "malades" de la thyroïde...

Il a suffi d'une modification de la formule du Levothyrox pour que de nombreux patients se plaignent de malaises graves : vertiges, douleurs, troubles digestifs...

 

Le lactose a été supprimé de la nouvelle formule : pourquoi ? Parce qu'il existe des intolérances au lactose, nous dit-on... Or, il est un pays dont les habitants tolèrent très mal cette substance : la Chine...

Et la Chine, on le sait, représente un marché colossal... il s'agirait donc d'une stratégie commerciale, avant tout, et ce, au détriment des patients français... ?

 

La crise du Levothyrox a mis en évidence un autre problème : une dérive inquiétante, la hausse spectaculaire de patients traités par ce médicament, 3 millions de personnes prennent en France ce produit ! Un phénomène qui n'est pas raisonnable...

L'hypothyroïdie est diagnostiquée trop facilement au moindre prétexte : fatigue, déprime, constipation, frilosité. Les médecins ont tendance à prescrire cette substance trop souvent... On s'est mis, depuis quelques années, à traiter à tort et à travers des TSH à peine élevées.

 

85% de prescriptions seraient inutiles ! Des traitements à vie pour de petites hypothyroïdies ! On voit bien là de graves dérives de la médecine et de l'industrie pharmaceutique.

"On persuade les gens qu'ils sont malades ! Une médecine qui crée des malades, chez des gens qui vont bien ! c'est comme dans la pièce de Jules Romains, avec le docteur Knock..." et c'est un médecin qui le dit !

 

L'excès de traitements n'est pas seulement médicamenteux, il est aussi chirurgical...

Chaque année en France, 45000 personnes subissent une ablation de la thyroïde, notamment pour une suspicion de cancer.

Puis, vient un traitement à vie... Or, la majorité des nodules thyroïdiens sont bénins...

Et comme les échographies permettent de détecter des nodules de plus en plus petits, le nombre de cancers a explosé, mais ces cancers souvent n'évoluent pas et ne sont pas dangereux.

Et pourtant, on les opère... le surdiagnostic génère ainsi des chirurgies inutiles.

De plus, ces interventions ne sont pas sans risque pour les patients : lésions de nerfs, altération de la voix, par exemple...

"On fait croire aux gens qu'on leur a sauvé la vie, voire même on a altéré leur qualité de vie" affirme un médecin oncologue...

Comment expliquer une telle dérive ? C'est la tarification à l'activité qui en vient à provoquer des traitements totalement inutiles.

C'est scandaleux !

La médecine se doit de préserver les patients, non de les traiter en dépit du bon sens...

"Primum non nocere", "d'abord ne pas nuire"...  C'est le principal dogme abstentionniste appris aux étudiants en médecine et en pharmacie. 

Et ce principe simple n'est même plus respecté !

Vers quels abus se dirige désormais la médecine moderne ?

Vers quelles dérives ? Le profit reste hélas au centre de notre système de santé.

De nombreux médicaments sont ainsi lancés sur le marché alors qu'ils sont inefficaces ou même dangereux pour la santé.

 

 

 

Source : 

 

https://www.allodocteurs.fr/emissions/enquete-de-sante/enquete-de-sante-du-21-03-2018_26684.html

 

 

 

 

Thyroïde : quand on invente des maladies pour vendre des médicaments...
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24 janvier 2018 3 24 /01 /janvier /2018 13:04
Quand les médecins deviennent des fonctionnaires...

 

 

Avez-vous fait ce constat, vous aussi ? Les médecins sont devenus des fonctionnaires...

Aussitôt que l'on entre dans leur cabinet, ils réclament à leur patient ce fameux sésame : la carte vitale... 

 

D'ailleurs, dès que le patient commence à évoquer ses problèmes de santé, le médecin l'interrompt et exige de lui ce passeport indispensable pour la suite de la visite.

Une fois la carte vitale insérée dans l'ordinateur, voilà notre médecin rassuré, il sait qu'il pourra percevoir sa rémunération.

Dès lors, il a tout le loisir de vous écouter... encore le fait-il le plus souvent d'une oreille assez distraite.

 

N'ayez pas la prétention de lui faire savoir quelles sont les pathologies dont vous souffrez, car de toutes façons, vous n'y comprenez rien, vous n'avez pas fait d'études de médecine, vous êtes un Béotien stupide et ignare.

Et puis, de toutes façons, la carte vitale lui donne tous les renseignements dont il a besoin.

Vous êtes donc invité à vous taire...

Il consentira  ensuite peut-être à vous examiner : peut-être vérifiera-t-il votre tension, votre rythme cardiaque ?

Mais ce n'est pas sûr... et s'il le fait, il peut arriver qu'il vous dise : "votre rythme cardiaque est rapide mais mon appareil n'est pas trop fiable..." De quoi décontenancer et déstabiliser complètement le patient...

 

Mais, ce n'est pas grave car le patient doit être dans tous les cas satisfait du service rendu. Le patient, comme l'indique son nom, est là pour supporter et subir toutes sortes de brimades.

 

N'ayez surtout pas l'audace d'émettre des hypothèses sur le mal dont vous souffrez : c'est inutile, et si vous énumérez les symptômes que vous ressentez, c'est ennuyeux, sans intérêt... C'est lassant, c'est trop long, il faut vraiment abréger la séance.

 

Le médecin refuse aussi d'évoquer les effets secondaires des médicaments, comme s'ils n'existaient pas. Il faut que le patient se débrouille avec ces "désagréments" et fasse en sorte de ne pas trop se plaindre et récriminer.

Dans tous les cas, le patient doit être content et satisfait du traitement qui lui est appliqué...

Qu'il n'ose surtout pas se plaindre des effets secondaires ! Ils n'existent pas !

Et même s'ils existent, le médicament soigne la pathologie dont souffre le patient, peu importe si d'autres pathologies surviennent !

 

Ainsi, le médecin ne prend plus le temps de dialoguer avec son patient, il devient un fonctionnaire froid, lointain, inaccessible.

Il perd tout sens du contact humain : il devient une machine à encaisser des émoluments...

Il devient une mécanique, un robot sans âme, sans conscience....

Triste simulacre de médecine qui ne tient plus compte de l'humain ! Triste médecine qui n'est plus à l'écoute du patient !

 

 

 

 

 

 

 

Quand les médecins deviennent des fonctionnaires...
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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 12:56
Bientôt le Meilleur des mondes d'Huxley ?

 

 

 Une émission diffusée sur Arte, intitulée Bébés sur mesure nous montre les progrès fulgurants de la médecine dans le domaine de la génétique et de la procréation assistée.
 

Aldous Huxley l'avait imaginé dans son roman Le Meilleur des mondes : une société basée sur la sélection des personnes... et voilà que ses prédictions sont en train de se réaliser.

 

La procréation médicalement assistée a vu le jour pour aider les couples infertiles en détresse ou condamnés par de graves maladies héréditaires. Et les progrès dans ce domaine sont tels qu'on peut maintenant choisir le sexe ou la couleur des yeux des bébés à naître.

Notre société est fascinée par le pouvoir de tout corriger : le bébé à la carte est désormais possible. Allons-nous  programmer des bébés sur mesure ?

 

Tout a commencé avec la fécondation in vitro : en 1982, Amandine fut le premier bébé éprouvette français... et cette pratique est désormais devenue courante. La procréation médicalement assistée est, de nos jours, une routine : elle a essaimé jusqu'en Inde avec une des meilleures cliniques au monde, baptisée : "le désir, le souhait..."

Le choix à portée de mains... C'est bien là l'objectif du transhumanisme : un eugénisme qui veut passer de "la chance au choix".

1000 fécondations in vitro par an dans cette clinique... Avec cette méthode médicale, on peut sélectionner les embryons les plus viables.

 

Certains couples ne pouvant procréer peuvent, aussi, faire appel à des donneurs. Il existe, ainsi, des banques de spermes, notamment au Danemark, le désir d'enfants n'étant plus réservé aux couples hétérosexuels.

Un nouveau marché apparaît alors et explose : on peut choisir le donneur approprié, la couleur de peau, la nationalité, la taille, le poids, la corpulence, la pointure ! On choisit sur catalogue, en quelque sorte !

 

Dans des cuves, sont abrités des échantillons, potentiellement des milliers d'enfants, conservés dans de l'azote liquide, une "matière" qui peut être, ainsi, conservée pour toujours. Les prix vont de 40  à mille euros...

 

Seuls 10 % des candidats donneurs sont sélectionnés pour la qualité satisfaisante de leur sperme. Les gens cherchent des donneurs qui leur ressemblent, avec la même culture, les mêmes caractéristiques... C'est un véritable marché qui s'organise.

La banque Cryos livre dans le monde entier, au nez et à la barbe des législations.

En France, le don de sperme est anonyme, gratuit et strictement réservé à des couples stériles. Aux Etats-Unis, au contraire, tout est permis, à condition d'avoir les moyens... Le marché de l'ovule y est florissant. Vendre ses ovules peut rapporter jusqu'à 25000 dollars.

Avec les progrès de la technique, survient la tentation de sélectionner l'embryon qui sera implanté : choisir l'enfant qui naîtra, choisir son sexe, par exemple...

Mais où commence le confort, où s'arrête la médecine ?

Les couples peuvent choisir aussi la couleur des yeux de leur enfant ! Il suffit de payer un supplément...

 

Une banque dite des "génies" a même existé dans les années 80 : les donneurs de sperme étaient triés en fonction de leur QI. 218 enfants sont nés de cette expérience. Cela s'appelle de l'eugénisme.

 

Autre pratique : la gestation pour autrui ou GPA qui permet à des femmes dont l'utérus est anormal ou à des couples d'hommes de faire appel à une mère porteuse pour avoir un bébé.

Des couples aisés payent 25000 dollars pour ce type de prestation : les mères porteuses reçoivent un tiers de la somme pour chaque grossesse, dix ans de revenu pour une famille en Inde.

"C'est de la main d'oeuvre", explique un des médecins chargés de ces inséminations artificielles en Inde.

La GPA est, ainsi, autorisée dans de nombreux pays.

 

Le diagnostic pré implantatoire est une recette pour forger un enfant en parfaite santé : en Espagne, une firme offre à ses clients de trier de nombreux caractères génétiques avant l'implantation des embryons.

Dans certains pays, comme en Angleterre, on peut éliminer des embryons certains défauts, le strabisme par exemple.

Ainsi, pourrait apparaître une population dont les caractères génétiques seront normés.

Les utopies que l'on imaginait au vingtième siècle sont en train de se réaliser avec une rapidité absolument insolente. "Nous sommes lancés dans le toboggan eugéniste", affirme Laurent Alexandre.

Se pose alors un problème éthique et philosophique.

Qu'est ce qu'un enfant handicapé, qu'est-ce qu'un enfant normal ? Difficile de le délimiter.

Plus inquiétant, encore : une firme américaine travaille depuis des années à rajeunir des ovules pour permettre à l'horloge biologique des femmes de remonter le temps... une femme ménopausée pourrait retrouver sa fertilité. Des cellules souches pourraient même être transformées en ovules. On peut, alors, produire des ovules à l'infini.

Une start up lyonnaise revendique même la création de spermatozoïdes humains en laboratoire : il reste à prouver que ces spermatozoïdes soient fécondants.

On pourra même bientôt modifier l'ADN des embryons.

Une nouvelle ère de l'histoire humaine a commencé...

Mais on voit bien les dangers de toutes ces mutations : l'être humain est fait d'imperfections, de défauts, de difficultés.

Vouloir supprimer ces défauts, n'est-ce pas renoncer à notre humanité ?

 

 

 

 

Source : une émission sur Arte : Bébés sur mesure

 

http://www.tv-replay.fr/redirection/10-10-17/bebes-sur-mesure-arte-12619094.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Bientôt le Meilleur des mondes d'Huxley ?
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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 14:22
Le levothyrox : quand les médicaments rendent les patients malades...

 

 

 

Maux de tête, vertiges, désordres digestifs, crampes, fatigue, faiblesse musculaire, symptômes cardiaques... autant d'effets secondaires de la nouvelle formule du Lévothyrox, un médicament pour lutter contre les dysfonctionnements de la thyroïde.

On imagine le désarroi des malades qui ont dû subir tous ces troubles...

 

Le laboratoire Merck a soudainement changé la formule de ce médicament, à la fin du mois de mars et les patients n'ont même pas été informés de ce changement.

 

Le laboratoire Merck aurait-il transformé les patients en cobayes afin de tester un nouveau produit ? On peut se poser la question.

 

Face au tollé provoqué par cette nouvelle formule, face aux troubles des malades, le gouvernement a décidé de rappeler l'ancienne version du médicament.

Mais les stocks de cette ancienne formule restent très limités et certains malades en sont privés.

 

De fait, certains médicaments deviennent de véritables poisons aux effets secondaires dévastateurs.

Ils soignent certains troubles mais entraînent d'autres problèmes de santé.

 

De plus, la tendance actuelle est à la surmédication : les personnes âgées se voient prescrire des listes impressionnantes de médicaments.

Bien sûr, les laboratoires pharmaceutiques poussent à cette surconsommation de produits médicamenteux. Ils engrangent, ainsi, des profits colossaux, sans se soucier de la santé des patients.

 

En France, 3,6 % des hospitalisations, soit 144 000 chaque année, sont liées aux effets indésirables des médicaments. Ce chiffre est inquiétant.

De nombreux seniors de plus de 65 ans prennent au moins sept médicaments différents par jour, et beaucoup d'entre eux bien davantage, le double en moyenne, selon le mensuel 60 Millions de consommateurs qui alerte sur les dangers de la surconsommation de médicaments.

 

Les médecins ont souvent la main lourde dans leurs prescriptions : seraient-ils récompensés par les laboratoires ?

 

Il suffit de regarder les notices des médicaments : la liste des effets secondaires est souvent impressionnante, même pour des médicaments qui sont en vente libre.

Il convient de mettre en garde les patients : on ne le fait jamais assez.

 

L'industrie et les lobbies du médicament sont tout puissants, à tel point que la publicité sur ces substances est autorisée et diffusée amplement.
J'estime que de telles publicités devraient être interdites.

 

Un médicament n'est pas un produit anodin : il contient des substances chimiques parfois dangereuses.

L'affaire du Lévothyrox est révélatrice : elle met bien évidence le danger de certaines substances délétères.

 

 

 

 

 

Le levothyrox : quand les médicaments rendent les patients malades...
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