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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 13:55
Yémen : cette guerre qui dérange et dont on ne parle pas...

 

 


 

Le Yémen saccagé par la guerre, des enfants qui meurent de faim, des milliers de victimes, la famine qui fait des ravages : ce conflit qui secoue ce pays semble oublié du monde.

 

Des rebelles venus du nord du pays, les Houthis, alliés à des partisans de l'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh, combattent le camp de l'actuel président Rabbo Mansour Hadi. Celui-ci est soutenu par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, qui a déclenché, en mars 2015, une offensive pour empêcher les rebelles de prendre le contrôle de tout le territoire.

 

Qui s'intéresse aux yéménites ? Affamés, meurtris, sans ressources, sans infrastructures, ils subissent les conséquences terribles d'une guerre civile qui les anéantit.

 

Dans un pays pauvre soumis à la guerre, la population civile souffre de carences alimentaires graves.

Des écoles, des hôpitaux ont été détruits, des villes anéanties.

Après la Syrie, le Yémen connaît une guerre sans merci.

 

Et la France vend des armes à l'Arabie Saoudite engagée dans ce conflit : ainsi prospère ce commerce indigne.

 

Au Yémen 2 millions d'enfants ne sont pas scolarisés et sont forcés de travailler, ils connaissent la peur, la famine, le désarroi, 7 millions d'habitants sont dans une situation d'urgence alimentaire.

 

Dans nos médias, cette guerre dévastatrice semble oubliée et passée sous silence, alors que ce conflit risque de déboucher sur une catastrophe humanitaire terrifiante.

 

Il est vrai que la France a signé pour 10 milliards d'euros de contrat avec l'Arabie Saoudite. : l'argent prime sur toute autre considération.

 

Dès lors, mieux vaut ne pas évoquer l'infamie d'une guerre dans laquelle la France se trouve engagée : on vend des armes et on oublie la misère et la violence d'une guerre qui apparaît bien lointaine.

 

Le silence français et international sur cette guerre au Yémen se traduit également par le sous financement de la réponse humanitaire : la France ne s'est pas mobilisée pour apporter une aide significative à ces populations en danger.

 

Pendant ce temps, des enfants sont enrôlés de force dans cette guerre, d'autres dénutris, privés de soins, de médicaments, d'eau potable, meurent lentement.

 

Le Yémen, un des pays les plus pauvres du monde, ne peut faire face à un conflit meurtrier, dans lequel la population civile se retrouve prise au piège.

Ce pays exsangue soumis à la guerre est en train de vivre une catastrophe humanitaire sans précédent.

 

 

 

https://www.franceinter.fr/emissions/un-jour-dans-le-monde/un-jour-dans-le-monde-06-avril-2016

 

 

 

Yémen : cette guerre qui dérange et dont on ne parle pas...
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13 août 2016 6 13 /08 /août /2016 13:28
La lecture sur internet...

 

 

 

 

La lecture suppose attention et concentration, elle exige une certaine rigueur... Or, la lecture sur internet est, souvent, perturbée par des publicités, des annonces de toutes sortes.

 

Comment se concentrer face à tous ces écrans qui nous sollicitent de toutes parts ?

Ordinateurs, tablettes, i-phones, tant d'écrans sont mis à notre disposition pour délivrer des informations.

Mais, comment lire attentivement un journal dont la page unique est fondée sur la dispersion et des informations multiples ?

 

Quand on ouvre un article sur internet, on voit s'afficher sur les côtés, de nombreux autres titres.

Et même si on utilise un bloqueur de publicités, l'attention se disperse souvent  sur certains sites qui font leur propre promotion, de manière tapageuse.

On est face à une mosaïque de messages qui attirent l'attention si bien qu'on est tenté de passer d'un site à un autre...

Certains articles sont surchargés de liens qui conduisent le lecteur à une dispersion plus grande, encore...

 

Par ailleurs, l'écran d'un ordinateur, par ses reflets, sa brillance, fatigue, rapidement, les yeux du lecteur.

 

Internet, c'est, aussi, le règne de l'immédiateté et de l'instantanéité : il faut s'informer vite, parcourir les titres, on en vient à grappiller sans vraiment approfondir...

 

La profondeur, c'est ce qui manque dans le monde moderne.

Et internet a tendance à aggraver et encourager une certaine légèreté dans la lecture.

 

Notre monde de sollicitations permanentes, avec des loisirs qui se sont diversifiés, n'aime plus la profondeur et la rigueur de l'analyse : à l'ère de Twitter, les internautes se délectent de propos à l'emporte-pièces, ils apprécient les réactions immédiates, lancées à la volée.

A l'heure d'internet, la tendance est, souvent, à l'émiettement et à la dispersion.

 

Partout, et même sur internet, la propagande va bon train, car cette propagande ne se cantonne pas aux médias traditionnels, comme la télévision ou la radio.

 

La propagande se trouve aussi sur internet, et comme nous sommes abreuvés d'informations, il est difficile de faire le tri.

 

Des erreurs se propagent, car chacun peut diffuser toutes sortes d'articles et de messages. Ces erreurs peuvent être volontaires, ou, parfois, elles sont dues à une forme d'ignorance...

 

Lire sur internet demande un esprit critique : il faut vérifier les sources, s'interroger, et souvent le monde moderne qui nous bouscule, ne nous en laisse pas le temps.

 

En fait, pour lire en toute sérénité, rien ne vaut le livre : on peut facilement souligner des phrases, des extraits, le regard est sollicité par un seul message, et l'attention est bien meilleure.

Le livre doit rester une référence essentielle : il permet de trouver une vraie sérénité et une concentration accrue dans la lecture.

 

 

 

 

 

La lecture sur internet...
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1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 13:40
La connerie se banalise sur internet...

 

 

 

Internet est un merveilleux outil de connaissances : il offre à chacun la possibilité de s'informer rapidement, les sources sont nombreuses, variées, et pourtant, force est de constater que la connerie se répand et se banalise de plus en plus sur la toile.

 

Le prêt-à-penser se développe : le copié-collé connaît un succès grandissant, certains ne pensent plus par eux-mêmes, mais se contentent d'une argumentation toute faite, en laquelle ils croient aveuglément.

 

Copier plutôt que réfléchir et raisonner ! C'est une tendance à laquelle se laissent aller volontiers les adolescents, les élèves de collège et de lycées.

 

Mais, bien sûr, les adultes ne sont pas en reste et eux aussi se laissent entraîner volontiers vers cette tentation.

 

Internet, il faut le savoir, n'est pas une garantie de vérité, ce n'est pas parce que c'est écrit sur internet que c'est vrai ! Combien de sites répandent de fausses rumeurs, combien de sites comportent des erreurs !

Il faut, bien sûr, faire le tri.... il faut choisir, et faire preuve d'une attitude critique, en maintes occasions.

 

Or, certains préfèrent se dispenser de l'effort de la réflexion...

Ils "recrachent" textuellement ce qu'ils ont lu sur internet : la réflexion se délite et s'évanouit.

D'autres se lancent dans des affirmations hasardeuses, sans se soucier de vérité et d'exactitude. 

Par ailleurs, on voit de plus en plus les internautes se livrer à des assauts d'insultes, des propos grossiers, vulgaires : la mauvaise foi se manifeste sous forme d'injures. Bien sûr, il est plus facile d'invectiver que de raisonner.
Le réflexe remplace la réflexion : l'insulte immédiate, spontanée fuse... 

 

Internet devient une foire à la bêtise, à la haine : on aimerait que chacun mesure l'impact de certains propos, que chacun prenne conscience de ce qu'il affirme.

Certains s'amusent à émettre de fausses rumeurs, parfois dangereuses, inquiétantes : c'est ce qui s'est produit, lors du récent attentat de Munich, par l'intermédiaire de Twitter et de Facebook.

 

"Un con, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît", disait Michel Audiard.

Et, effectivement les cons osent tout sur internet, d'autant plus volontiers qu'ils bénéficient d'un anonymat et d'une impunité totale.

 

Certains n'hésitent pas à mentir, s'inventent des titres honorifiques ou universitaires, se font même "mousser", afin d'attirer la confiance des autres.

Les EGO s'exacerbent et s'imposent. On en vient à mépriser l'autre, à le vilipender sans raison.

On en vient à oublier la réflexion qui permet de raisonner avec mesure et en pleine conscience.

En ces temps où le fanatisme gagne du terrain, il est plus que jamais nécessaire de combattre l'ignorance et la bêtise.

Hélas ! La connerie se banalise sur internet : cet outil de connaissances devrait être utilisé avec plus de discernement et de précautions.

 

 

 

 

 

 

 

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21 juillet 2016 4 21 /07 /juillet /2016 15:16
Quand Windows 10 s'empare de nos ordinateurs...

 

 

Le nouveau système d'exploitation appelé Windows 10 est, indubitablement, imposé aux utilisateurs d'internet.

C'est comme si on ne pouvait pas y échapper : encore "un progrès" auquel il faut se soumettre, de gré ou de force.

Pour ma part, je disposais, il y a peu, d'un ordinateur sous windows 7, mais soudain, de nombreux messages d'alerte ont déferlé sur mon PC pour m'inciter à changer de système : un véritable harcèlement publicitaire !

Pendant des mois, j'ai résisté à ces sollicitations incessantes, me méfiant de ces méthodes. Une véritable offensive et un matraquage publicitaire indécent !

Puis, un jour, j'ai reçu un autre message très ambigu, où l'on me proposait de programmer une installation de windows 10 : maladroitement, j'ai cliqué sur une case et la programmation a été enregistrée, sans que je l'aie vraiment décidée.

 

Quelques jours plus tard, mon ordinateur s'est mis à télécharger ce nouveau système : impossible de l'arrêter et d'empêcher le processus.

 

Le lendemain, plusieurs fonctionnalités avaient disparu : mon imprimante n'était plus disponible, je n'avais plus accès sur Google à certains sites, notamment ma boîte mail.

Il me fallait utiliser Mozilla Firefox pour retrouver ces sites, bref, mon ordinateur était complètement chamboulé.

Quelques jours après, j'ai pu récupérer Google, mais toujours pas mon imprimante.

 

Ainsi, Microsoft nous contraint à adopter un système dont on connaît, maintenant, les défauts : Microsoft se livre à une collecte massive de données, traçant les utilisateurs et leur vie privée.

La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés, la CNIL a mis en demeure Microsoft, ce jeudi 20 juillet, de "cesser la collecte excessive de données et le suivi de navigation des utilisateurs sans leur consentement".

Un voeu pieux, sans doute ! Car Microsoft semble avoir la main mise sur internet et sur nos ordinateurs.

 

On imagine comment peuvent être exploitées toutes ces données : publicités ciblées, par exemple, en fonction du profil de l'utilisateur.

 

Dans tous les cas, les méthodes utilisées par Microsoft sont indignes : finalement, nous n'avons plus vraiment la possibilité de choisir le système d'exploitation qui nous convient.

Il nous faut suivre les évolutions et les "progrès", de gré ou de force.

 

Il est, d'ailleurs, probable que, bientôt, un nouveau système d'exploitation verra le jour et qu'il nous sera à nouveau imposé.

 

De la même façon qu'on nous oblige à posséder un téléphone portable, on nous vend toutes sortes de produits que l'on nous "inflige"

.

Certes, le système Windows 10 que j'utilise maintenant est attrayant et performant, mais on aimerait avoir la possibilité de choisir et j'ai de plus en plus l'impression que de nombreuses nouveautés nous sont, ainsi, imposées.

 

Ainsi, s'établit le règne de BIG BROTHER : un monde où nos moindres faits et gestes sont épiés, à des fins mercantiles ou peut-être dans des buts plus pervers que nous ne connaissons pas encore.

 

 

 

Quand Windows 10 s'empare de nos ordinateurs...
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18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 10:24
Attentat de Nice : la grande curée verbale a commencé...

 

 

 

Les morts sont à peine tombés, les victimes n'ont même pas encore été identifiées, et les hypothèses les plus farfelues sur les attentats de Nice circulent, déjà, sur la toile !

Chacun y va de ses solutions, de ses certitudes, sans attendre la suite de l'enquête.

 

Un peu de pudeur et de retenue seraient les bienvenues !

 

Certains affirment à grands cris qu'il ne peut s'agir d'un attentat terroriste : "c'est l'oeuvre d'un fou, d'un désaxé, d'un paumé, en instance de divorce !"

 

Comment expliquer, dès lors, la préméditation, puisque ce massacre a été préparé longtemps à l'avance ?

Comment expliquer la date du 14 juillet, un symbole fort, notre fête nationale qui représente, pour tous les français, la fête de la  liberté, le refus d'un pouvoir arbitraire ?

Cette date n'a sûrement pas été choisie, par hasard : c'est une façon de frapper la France dans ses fondements les plus forts.

Une façon de contester des valeurs qui, pour nous, sont essentielles...

Cet attentat vient même d'être revendiqué par Daesh : est-ce une récupération ? On peut en douter, car les revendications de cette organisation terroriste sont, en général, fiables.

 

La liberté ! Elle est accordée à chacun, dans ce pays, et chacun a le droit d'exprimer ce qu'il pense.

La liberté, un bien précieux dont on oublie toute la valeur !

La culture, aussi, notre culture que beaucoup s'appliquent à dénigrer !

 

Il s'agit, bien sûr, de clouer au pilori le gouvernement en place qui utiliserait cet attentat pour maintenir l'état d'urgence.

Il s'agit de détruire toutes les institutions, de les mettre à bas.

Les théories du complot se propagent, et sont favorisées par toutes sortes de publications sur internet.

Les insultes, les propos arrogants pleuvent, chacun déverse sa haine, son mépris, ses rancoeurs.

Chacun y va de sa diatribe, au lieu de se livrer à une réflexion sereine et pondérée.

Chacun prétend détenir la vérité, la sienne.

Les victimes des attentats, leurs familles sont en droit d'attendre un minimum de respect et de décence.

Leur colère, leur désarroi sont légitimes.

 

Mais on assiste, sur internet, à un déferlement de violences verbales inouies, et c'est comme si la violence entraînait la violence, comme si elle exerçait une sorte de fascination sur des lecteurs toujours plus avides de sensations.

La grossièreté, l'insulte sont aussi des formes de violences modernes, et sur la toile, il n'est pas rare de voir ce déchaînement et ce défoulement d'injures.

 

L'heure est au "défouloir" , à la grande braderie verbale, au grand déballage d'idées lancées dans le vide, au hasard.

La grande curée verbale a commencé et elle n'est pas près de s'arrêter !

 

 

 

 

 

 

Attentat de Nice : la grande curée verbale a commencé...
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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 12:16
Euro de football : après le rire, les larmes...

 

 

 

Que d'outrances dans cet Euro de fooball qui s'achève sur une "défaite" des Bleus !

 

Et aujourd'hui, encore, la presse en fait des tonnes soulignant la déception, "la cruauté" de cette finale entre le Portugal et la France.

Une finale assez ennuyeuse et crispante comme le sont beaucoup de matchs de football, d'après les commentaires que j'ai pu lire...

 

Les rêves de gloire s'étiolent... mais dans cette affaire, la gloire tient à fort peu de choses, un ballon qui rentre miraculeusement dans un but, un tir mal évalué par un gardien, etc.

 

L'équipe de France avait eu, jusqu'alors, une certaine chance dans cette compétition, et la chance a tourné hier soir.

 

Les médias sont là pour maintenir l'intérêt d'une compétition tapageuse, racoleuse : tout est fait pour attirer le public vers cet euro de foot : publicités, fan zones, titres des journaux.

 

Par curiosité, j'ai simplement regardé la "cérémonie d'ouverture" de cette finale annoncée comme épique.

Fanfare, musique pompeuse autour d'un trophée géant, puis David Guetta qui se trémousse dans une ambiance survoltée, puis l'arrivée d'une suédoise blonde platine qui chante l'hymne de l'Euro.

Une cérémonie très kitsch, un show à l'américaine, une façon de chauffer la foule en délire qui agite des drapeaux français...

Que d'artifices ! "Nous allons vivre une très très grande finale ! Ce France-Portugal promet énormément", annonce le présentateur !

L'hyperbole est partout dans le spectacle et dans les commentaires.

 

En fait, ce match n'a séduit personne, il a généré l'ennui et le jeu a été assez terne.

 

L'Euro s'achève enfin dans les larmes, disent certains.

Encore et toujours cette démesure !

Il ne faut pas s'en étonner : elle fait partie de notre monde, elle est partout, cette hybris.

Et le football, un des sports préférés des français, n'y échappe pas.

 

Bon, tout n'est pas perdu pour les joueurs de l'équipe de France : ils recevront chacun la coquette somme de 250 000 euros ! Voilà de quoi consoler les footballeurs de leur défaite, voilà de quoi les rassurer ! "Oh les pauvres ! Ils ont perdu la finale !" Mais ils ont tout de même empoché une prime conséquente...

Un pactole qui fait rêver en période de crise...

On peut remarquer, aussi, que le battage médiatique a bien fonctionné puisque plus de 20 millions de spectateurs ont regardé cette finale... encore un record qui a été battu !

La chaîne M6 qui a diffusé ce match a pu vendre des écrans publicitaires supplémentaires, une bonne affaire !

 

Le sport devient un enjeu, un argument de vente essentiel.

Quant à la performance sportive, elle est reléguée au second plan : dommage !

 

 

 

 

 

 

Euro de football : après le rire, les larmes...
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6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 13:44
Le narcissisme triomphant...

 

 

 

 

Les vies privées qui s'affichent sur les réseaux sociaux, le culte de la beauté, et du corps, les selfies, les clichés de SOI qui envahissent la toile, le MOI JE qui déborde... notre monde est bien celui du narcissisme triomphant...

 

Certains publient, sans vergogne, leur Curriculum vitae sur internet, se présentant de manière avantageuse, mettant en avant leurs diverses compétences, parfois même des diplômes réels ou imaginaires... 

On a l'impression que chacun veut se "vendre" et faire sa propre promotion !

 

Il est vrai que la publicité nous cerne et nous encercle : sommes-nous à ce point influencés et aveuglés par l'univers publicitaire ?

Sommes-nous tous devenus des "vendeurs" de rêves ?

Sommes-nous tous englués dans une société de consommation sans âme ?

 

Les hommes politiques eux-mêmes n'hésitent pas à faire étalage de leurs prétendues qualités : c'est Bruno Lemaire qui considère que son intelligence est un obstacle dans la course à l'élection présidentielle, par exemple...

C'est François Hollande qui lors de sa campagne déclamait : "MOI, président..."

C'est Nicolas Sarkozy qui affiche, sans cesse, une forme d'autosatisfaction et de suffisance démesurées...

Le débat d'idées tend à s'évanouir au profit d'un affrontement d'EGO. C'est l'image qui prime sur les idées.

 

Les adolescents, eux, passent leur temps à se photographier, à échanger des photos sur les différents réseaux sociaux. Accrochés à leur portable, ils sont sollicités, sans cesse, par des écrans.

 

Sur certains sites, des individus se donnent de l'importance, s'enflent de qualités, prétendent même donner des leçons aux autres.

L'EGO se répand sur la toile, à tel point que tout un chacun se satisfait de soi-même, et que certains se gargarisent de leurs propres discours.

 

Et quand l'EGO triomphe, l'autre n'existe plus, l'autre s'efface et disparaît.

 

Nous vivons dans une société où l'individualisme se développe : il faut parler plus que les autres, s'imposer par le verbe, si bien que certains ne savent même plus écouter !

 

Ils se complaisent dans un verbiage incessant, refusant la parole aux autres.

 

Et pourtant, l'écoute et le respect des autres sont essentiels :  ils ont, pourtant, tendance à être dévalorisés.

Le mépris, l'orgueil, la suffisance s'imposent sur la toile... ce qui va, souvent, de pair avec un manque de réflexion...

 

Les gens s'isolent devant leur écran : "googuelisés", ils n'ont qu'une envie... dominer, gagner, triompher de l'autre, dans une compétition d'EGO permanente.

 

Ne serait-il pas temps de revenir à une forme d'attention aux autres, à un respect, une forme de modération ?

 

Les réseaux sociaux, internet ne devraient pas servir à annihiler les autres, ils devraient, au contraire, constituer un lien...

 

Or, le plus souvent, hélas, c'est la compétition qui l'emporte. C'est l'EGO qui s'impose et qui triomphe !

 

 

 

 

http://www.marianne.net/dictature-du-moi-je-les-reseaux-sociaux-nous-menent-superficialite-100242595.html

 

 

 

 

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 16:38
Nous devenons des marionnettes...

 


Le mot "marionnette" issu du prénom Marion, diminutif de Marie, désignait à l'origine une petite figurine de la Vierge. Ce terme a donc des origines religieuses, mais on connaît le sens actuel de ce nom : une figurine que l’on fait mouvoir, ordinairement par des fils, quelquefois par des ressorts, quelquefois simplement avec la main.

La marionnette est un jouet merveilleux pour des enfants, car elle permet une créativité : on peut inventer des histoires, des personnages, les faire se mouvoir, les faire parler.

On peut fabriquer des marionnettes en chiffons, avec des morceaux de bois articulés, des bouts de tissus.

On peut créer de véritables petites pièces de théâtre, les mettre en scène dans un décor...

Ce mot, avec son suffixe de diminutif, renvoie bien à l'enfance : labiale initiale, gutturale, dentale, voyelles variées, "a", "i", "o", la marionnette semble virevolter sans cesse et s'agiter sous nos yeux : image de mobilité permanente, pirouettes, envols...

Personnages mécanisés, les marionnettes symbolisent, aussi, une forme de manipulation.

Ne sommes-nous pas tous des marionnettes ? Manipulés par les médias, par la société de consommation, conditionnés pour acheter, nous devenons, souvent, des pantins dans une société de masse.

Nous sommes comme mus par des ressorts : nous subissons l'envahissement des écrans, nous sommes comme happés par les médias, les portables, les ordinateurs.

Nous sommes dépendants d'ojets divers dont nous ne pouvons plus nous passer : voiture, télévison, ordinateur, tablettes...

Véritables marionnettes des temps modernes, nous ne réfléchissons plus par nous mêmes, nous devenons des objets, des jouets facilement manipulables.

Les médias nous façonnent, nous formatent, et même si nous sommes abreuvés d'informations, nous n'avons plus le temps de faire le tri, de choisir.

Les publicités font de nous des pantins de la consommation : nous sommes conditionnés pour gagner de l'argent et le dépenser le plus rapidement possible.

Les hommes politiques nous manipulent sans cesse, par des discours trompeurs et fallacieux : vaines promesses qui ne sont jamais tenues.

Nous devenons des jouets, nous ne savons plus vers qui nous tourner pour ne pas être manipulés.

Oui, nous sommes tous des marionnettes : sans cesse surveillés, épiés, nos faits et gestes semblent être contrôlés.

Il nous faut réagir contre cet envahissement des médias, par la lecture, la culture, l'ouverture sur les autres...

Il nous faut préserver nos libertés de penser, de juger, de réfléchir.

 




 

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 16:57
La cave, décidément un lieu symbolique...

 

 

 

Mon dernier article paru sur Agoravox, intitulé La cave, avait provoqué un tollé de réactions négatives : devant les insultes, le mépris, j'ai pris la décision de ne plus publier sur ce journal...

Et la cave restera, ainsi, un lieu plein de symboles, comme je l'évoquais au cours de cet article.

La cave, lieu de souvenirs, de peur, d'angoisses enfantines, est aussi le lieu du repli, où l'on peut se mettre à l'abri de la vindicte populaire...

Je ne suis pas remontée de la cave, pour éviter ce déchaînement verbal : il est vrai que cet article avait révélé, aussi, le désoeuvrement de certains agoranautes venus se défouler sur un article qui évoquait, pourtant, des réalités auxquelles tout le monde peut être sensible : des peurs enfantines, le manque de commodités et de confort qui était la caractéristique de nombreuses maisons d'autrefois...

Au lieu de commenter l'article, certains l'avaient jugé d'emblée, sans intérêt...

Attitude de mépris hautaine, effet de foule, aussi, et réactions en chaîne bien connues dans le phénomène de harcèlement...

La cave, lieu de l'obscurité et de la pénombre, lieu du repli, du souvenir n'a pas eu l'heur de plaire à certains lecteurs...

Pour ma part, je trouve, désormais, après ces réactions, que la cave est un lieu éminemment symbolique. Je me souviens qu'un des commentateurs m'avait demandé quelques jours plus tard si j'allais remonter de la cave.

Eh bien, non ! Je ne suis pas remontée de la cave, de manière symbolique, bien sûr, car j'ai pu à cette occasion, mieux profiter, encore, de mon temps de loisir, m'attarder au jardin, me balader, au lieu de répondre à des lecteurs hargneux et méprisants...

Et la cave, dernier article sur agoravox signe une sorte de renouveau, je me consacre désormais à mon blog et je m'adonne encore au plaisir d'écrire sur toutes sortes de sujets, en pensant que l'éclectisme est essentiel et que tous les sujets méritent d'être traités...

La cave reste, pour moi, un lieu plein d'ambiguité : le mot, d'ailleurs, en lui-même, rassemble une gutturale assez rude, une fricative plus douce...

Lieu du souvenir, de la peur, des angoisses, le mot semble révéler ces aspects contrastés...

A la fois lieu protecteur (nos parents et grands parents qui ont connu la guerre peuvent en témoigner) et lieu de terreurs, la cave est bien un espace riche de symboles et de significations...

La cave nous fait, aussi, remonter le temps, on y rédécouvre de vieux objets, des souvenirs qui ressurgissent. Certains auteurs de science fiction ont, ainsi, imaginé un voyage dans le temps.

Eh bien, la cave nous offre cette possibilité : on remonte les années, on retrouve des souvenirs perdus, une vieille valise de voyage, une malle pleine de livres, des cahiers d'autrefois, tant de vestiges du passé.

La cave nous permet de redécouvrir des moments qu'on avait oubliés, des objets qu'on a mis au rebut et dont on perçoit parfois à nouveau la valeur, de vieux dessins, des tableaux....

Au fond, on peut se passer de moyens sophistiqués pour remonter le temps, la cave nous donne l'opportunité de le faire, ainsi que tous les souvenirs que nous avons engrangés et accumulés, tout au long des années...


 

 

 

 

La cave, décidément un lieu symbolique...
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