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1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 10:45
Et on appelle ça de l'esthétique ?

 

De plus en plus de jeunes femmes ont recours à la médecine et à la chirurgie esthétiques : la mode des lèvres pulpeuses fait des ravages... 

Et on appelle ça de l'esthétique ? On en perçoit tout de suite le côté artificiel et même franchement laid.

Ces jeunes femmes qui ont recours à cette chirurgie ressemblent à des poupées gonflables.

Aucun naturel, de l'artifice avant tout... la tyrannie du look qui s'impose...

La beauté n'est-elle pas liée à la personnalité et à l'individualité de chacune ?

 

"Des lèvres charnues, des poitrines généreuses, une peau sans aspérité. Sur les réseaux sociaux, la beauté est souvent stéréotypée. La chirurgie esthétique n’est plus taboue, même chez les plus jeunes. 

 À 21 ans, une jeune fille est déjà habituée aux injections. Dans la seringue, de l’acide hyaluronique, une molécule aux propriétés hydratantes, qui gonfle la lèvre artificiellement. "J’avais des lèvres vraiment très, très fines. Pour ma part, c’était un complexe", se justifie-t-elle. Son amie, 21 ans elle aussi, a reçu une injection il y a une semaine, et reconnaît à demi-mot l’influence des réseaux sociaux sur sa décision.

"Je suis beaucoup sur les réseaux sociaux et je pense que inconsciemment, ça nous influence beaucoup, même si aujourd'hui, je dis ; Non, c'est personnel, je pense que ça joue aussi beaucoup."

 

En 2019, les 18-34 ans ont gagné une place au classement du nombre d’interventions esthétiques. Ils devancent désormais les 50-60 ans. Un médecin dit même parfois refuser des mineures, et confirme le rajeunissement de sa patientèle. Parmi ses patients, il y a aussi de jeunes actifs, comme une femme de 25 ans, complexée par ses cernes, qui dit-elle, "la desservent au travail".

"Je suis très contente, un changement radical. Merci beaucoup !" témoigne la jeune femme.

"Il y a beaucoup de réunions à faire, tout le temps, tout le temps, tout le temps. C'est très important d'avoir un visage qui est lisse, très important d'avoir un visage qui est bien."

 

 Et pour ceux dont l’image est le principal outil de travail, la chirurgie et la médecine esthétique sont souvent comme une seconde nature.

Ainsi, une influenceuse réalise chaque jour des vidéos où elle se met en scène avec son compagnon. Sur les réseaux, elle se filme aussi lors de ses rendez-vous à la clinique.

En échange de cette mise en avant, son médecin lui offre des séances gratuites.

"ça coûte un certain prix, 400 euros l'injection, oui, ça coûte assez cher..." dit-elle.

De nouveaux seins à 19 ans, des injections dans les lèvres, le front, les cernes, la jeune fille a bien changé depuis les photos prises avant les interventions !

Mais elle est ravie du résultat, elle se rend chez son chirurgien tous les 6 mois...

"Dans ma vie, c'est devenu un acte banal", dit-elle...

 

Une banalisation contre laquelle mettent en garde certains professionnels.

Seul un médecin peut réaliser des injections.

Dernièrement, de nombreux patients ont été victimes de faux praticiens peu scrupuleux quant à l’hygiène et à la qualité des produits injectés."

 

Comment peut-on se laisser influencer par ces modes absurdes, coûteuses, dangereuses ?

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/patient/chirurgie-esthetique-les-jeunes-accros-aux-injections-et-au-bistouri_5664818.html

 

 

Et on appelle ça de l'esthétique ?
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2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 09:48
"Cette publicité qui rend désirable tout ce qui détruit la planète..."

 

"La force, le pouvoir, les puissances de l'argent viennent inonder de publicités diverses et variées tous nos imaginaires. Cet argent vient faire de la publicité et rendre désirable tout ce qui détruit la planète.", déclare l'écologiste Marie Toussaint.

"On ne lutte pas à armes égales et tant qu'on n'aura pas fait tomber ce pouvoir, alors, on continuera à nous vendre ce qui constitue des forces de mort."

 

Et que nous vendent les publicités ?

Des grosses voitures, des SUV, des bolides... au lieu de fabriquer des petites voitures économes en énergie, les constructeurs automobile s'acharnent à sortir des modèles puissants, coûteux, énergivores.

 

Que dire des écrans de télévision ? Toujours plus grands, toujours plus impressionnants, à tel point qu'ils atteignent des dimensions gigantesques.

 Des écrans "led", ultra-plats, certes, mais aux dimensions écrasantes.


Qui peut avoir envie d'acquérir des appareils si envahissants ?

Pour ma part, je me refuse à une telle mégalomanie, à cette gabegie technologique, qui n'a aucune utilité.

En passant dans le rayons des téléviseurs d'un grand magasin, on se sent comme écrasé par cette débauche d'écrans surdimensionnés. C'est un monde effrayant où les écrans dévorent l'espace, où les objets s'emparent de l'environnement, où l'on se sent minuscule...
Des téléviseurs de plus d'un mètre, parfois un mètre cinquante, qui sont si encombrants qu'on en est, à la fois, étonné et inquiet.

 

Les smartphones eux, s'ils  sont d'une taille raisonnable, deviennent de plus en plus sophistiqués : on nous incite à acheter le dernier modèle présenté comme toujours plus performant.

Michel Houellebecq se moque ainsi de cette fuite en avant au début de son roman Anéantir : "Bastien Doutremont prenait souvent des photos avec son iPhone désuet- on devait en être à la génération 23, il s'était arrêté à la 11."

 

Dans les publicités, c'est le luxe qui s'affiche le plus souvent : un luxe éhonté, d'autant que certains n'ont pas les moyens d'y accéder.

Des sacs, des parfums, des montres, des voitures de luxe...

C'est ainsi que l'on crée des besoins nouveaux et totalement superflus.

L'industrie du vêtement fonctionne de la même manière : on nous incite à acheter une mode qui se renouvelle sans cesse... nouvelles formes, nouvelles couleurs, nouveaux tissus...

Aucune limite et nous nous laissons emporter par ce système productif.

Comment y résister ?

Les hommes politiques eux-mêmes se soumettent au pouvoir de l'économie et de l'argent.

 

 

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-2/3035293-l-ecologie-peut-elle-faire-rever.html

"Cette publicité qui rend désirable tout ce qui détruit la planète..."
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11 octobre 2021 1 11 /10 /octobre /2021 11:21
Facebook sur la sellette...

 

"Après 6 heures d’une panne mondiale sans précédent ce lundi 4 octobre, les services de Facebook Instagram et WhatsApp ont réémergé dans la nuit...

 

L’impact de cette panne est néanmoins sévère. Elle a montré comment Facebook, utilisé par 3 milliards et demi de personnes, est devenue une plateforme pivot dans le monde entier, avec ses services de messageries, de vidéo en direct ou de réalité virtuelle. Dans certains pays, Facebook est synonyme d’Internet, comme en Inde, au Birmanie..."

 

3 milliards et demi de personnes connectées à Facebook !

C'est fou !

Pour ma part, je refuse de m'inscrire sur ce site : quel est donc ce besoin de montrer sa vie, d'étaler sa vie privée, photos à l'appui ? 

 

Notre temps est celui de la "culture du narcissisme.", écrivait déjà Christopher Lasch en 1979.

"Nous sommes sans cesse et en tout lieu confrontés à des personnes égocentriques, qui ne sont pas intéressées par des relations à long terme et par l'avenir, qui ne ressentent pas le besoin de se voir intégrées à quelque chose qui les dépasse, qui n'ont pas le sens de l'histoire, qui n'obéissent qu'aux injonctions du moment et sont constamment à la recherche d'elles-mêmes. Vivre dans l'instant est la passion dominante-vivre pour soi-même et non pour ses ancêtres et la postérité."

 

On constate aussi une posture exhibitionniste... on se montre, on s'exhibe, on se met en scène...

La plupart des adolescents ont un compte Facebook : ils se conforment à une mode, un phénomène de société, et certains voient dans ce réseau social un moyen indispensable de rester connectés avec une multitude d'amis... Plus on a d'amis, plus on est valorisé...

Mais quelle illusion ! L'amitié, la vraie, se vit en direct.

Michel Onfray évoque ainsi "une ivresse de la virtualité", dans son ouvrage L'art d'être Français... "une ivresse qui permet aux adolescents et aux adultes d'accumuler des amis qu'ils n'ont jamais vus et ne verront jamais. Ces amis numériques contribuent au narcissisme des propriétaires des comptes à partir de leur seul nombre : le règne de la quantité plutôt que la qualité..."

 

Cette panne mondiale survient , en plus, au moment où une ex-employée de Facebook,  Frances Haugen, accuse, documents à l’appui, le groupe de choisir "les profits plutôt que la sûreté" de ses utilisateurs dans un entretien diffusé par la chaîne américaine CBS.

 

Selon Frances Haugen, le réseau social préférerait mettre en avant, avec ses algorithmes, des contenus "haineux" ou "polarisants", qui amèneraient les internautes à passer davantage de temps sur le réseau social, permettant ainsi à l’entreprise d’engranger davantage de recettes publicitaires.

Eh oui, Facebook est une société commerciale qui détient, en plus, un monopole sur la toile...

Retenir l'attention des internautes, c'est là une pratique qui se généralise et se banalise sur les réseaux sociaux.

 

Illustration de cette tendance, selon Frances Haugen ? L’attaque du Capitole de Washington par des partisans de l’ex-président Donald Trump, le 6 janvier 2021. Facebook, de son côté, se défend d’avoir joué tout rôle dans ces faits.

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-des-reseaux-sociaux/facebook-attaque-sur-tous-les-fronts

 

 

Facebook sur la sellette...
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27 août 2021 5 27 /08 /août /2021 08:33
Une société du prêt-à-jeter...

 

Nous vivons dans une société où tout nous pousse à consommer : les publicités omniprésentes, la mode, les cartes de crédit, les soldes, les petits prix, les commerces qui regorgent de toutes sortes de produits...

Et si nous ne consommons pas, l'économie est à la peine, la sacro-sainte croissance est menacée.

Nous vivons dans une société d'hyperconsommation...

 

Et comme l'écrit Konrad Paul Liessman, "la société de consommation devrait en fait s'appeler la société du prêt-à-jeter, et pas seulement, parce que la stratégie dominante pour se débarrasser des objets consiste encore et toujours à les jeter au lieu de les recycler.

Au delà de cette pratique, jeter devient l'une des formes essentielles de l'utilisation d'un bien : on le voit, on l'achète, on le jette."

"Jette, achète...", telle est la devise de nos sociétés...

 

Les fabricants eux-mêmes font en sorte que les produits soient rapidement périmés : c'est le règne de l'obsolescence programmée.

La mode vestimentaire ne cesse de se renouveler : nouveaux modèles, nouvelles formes, nouveaux coloris, nouvelles longueurs, etc.

Les smartphones sont conçus pour ne durer que deux années.

Et Konrad Paul Liessmann d'évoquer les pics de consommation à Noël : "On achète une énorme quantité d'articles qui, sans avoir été utilisés -ils sont même souvent restés dans leur emballage d'origine- prennent très vite le chemin de la poubelle."

 

Nous jetons aussi des tonnes de nourriture. Chaque année, ce sont 1,3 milliards de tonnes de nourritures qui sont jetées ou perdues sur l’ensemble du globe !

Cette masse correspond à 1/3 des aliments que l’on produit sur la planète ! Paradoxalement, quelque 815 millions d’individus souffrent de la faim dans le monde.

 Plus on a accès à de grandes quantités de nourriture, plus on gaspille. Un Malien jette en moyenne 9 fois moins qu’un Français ou un Américain par an : 11kg contre 95kg ! Plus on peut consommer, plus on consomme. Rien qu'avec ce que l'Europe jette chaque année, on pourrait nourrir 1 milliard de personnes.

 

Ainsi, comme l'écrit Konrad Paul Liessmann, "les déchets sont l'affaire de l'homme. La nature ne connaît pas de déchets : tout ce qui voit le jour et meurt au cours du cycle naturel est réintroduit dans celui-ci, se transforme, change d'apparence, de forme, de fonction, mais rien n'est mis au rebut... Seul l'homme produit des déchets."

 

Et le philosophe de conclure : "Aller jusqu'à produire des objets, ce qui est parfois très énergivore, pour qu'ils se retrouvent à la poubelle sans même avoir été utilisés, frôle le cynisme quand d'innombrables personnes n'ont toujours pas le strict nécessaire pour vivre."

Le recyclage est sans doute une des solutions au problème... mais il faudrait aussi repenser notre façon de produire et de consommer... 

Vaste programme !

 

 

 

https://toogoodtogo.fr/fr/blog/penseataplanete-gaspillage-alimentaire-2019

 

 

 

 

Une société du prêt-à-jeter...
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6 avril 2021 2 06 /04 /avril /2021 09:19
Le succès de la mode jetable...

La mode jetable, vous connaissez ? Une industrie particulièrement prospère ! J'avoue que je suis moi-même tentée par cette mode facilement accessible, peu chère, et plutôt jolie.

Notre planète est submergée par les vêtements : 56 millions de tonnes sont vendues chaque année ! Une industrie qui a quintuplé en quelques années.

Pourquoi cette progression exponentielle ? Les coûts de production ont chuté et, grâce à la mode jetable, on peut renouveler sans arrêt sa garde-robe.

Il n'est pas rare qu'un consommateur ne porte jamais ou ne porte que très peu un vêtement acheté.

De plus, cette surproduction est toxique pour l'environnement.

 

A l'origine de cette mode jetable, une entreprise : Zara qui appartient au groupe espagnol, Inditex, leader mondial de cette industrie du vêtement.

Inditex possède plusieurs marques : Zara et Zara Home, Pull and Bear, Massimo Dutti, Bershka, Stradivarius, Oysho et Uterqüe.

Le patron de l'entreprise Amancio Ortega est la 6ème fortune mondiale.

 

Le secret de son succès : Ortega s'inspire des modèles haut de gamme, mais il vend ses vêtements à bas prix. Ainsi une mode élitiste devient accessible à tous.

La marque possède toute la chaîne de production, depuis les usines jusqu'aux boutiques... Ainsi, pas de perte de temps pour produire et vendre...

Une idée marketing de génie ! Les magasins vendent sans cesse des nouveautés, ce qui incite les consommateurs à revenir, une façon d'attirer la clientèle avec des prix peu élevés, afin d'éviter ce que l'on appelle "le remords du consommateur."

Autre idée de génie : Zara ne fait pratiquement pas de publicité, ce qui génère des économies.

 

Dans le passé, la mode obéissait à des critères stricts, elle ne concernait que les élites, désormais, la mode touche tout le monde.

On s'habille en fonction de ce qui nous va et nous plaît. Et grâce à des petits prix, la mode permet d'améliorer l'image de soi.

La mode jetable est, en fait, une copie du luxe à bas prix, avec juste quelques différences, pour que les marques ne soient pas traînées devant les tribunaux.

 

Depuis des décennies, on nous a inoculé le virus de la nouveauté. Pendant des millénaires, les gens vivaient dans la répétition. Désormais, nous sommes des drogués de la nouveauté : la tradition n'est plus légitime.

Pourquoi ? Sans doute, parce que les gens sont tout le temps exposés sur les réseaux sociaux : être bien habillé, c'est être bien accepté.

De plus, les gens ont l'impression de faire des économies en achetant ces produits à bas prix.

 

Les marques font aussi appel à des "influenceuses" avec des applications de shopping qui créent un effet de drogue. Internet devient un grand centre commercial.

Et cette frénésie d'achats touche aussi les hommes, notamment les plus jeunes.

 

La demande explose : les livraisons de ces vêtements représentent 10 % des gaz à effet de serre des transports. L'impact écologique est donc important.

 

De plus, à vêtement jetable, travail jetable : ce business génère légion de travailleur précaires, les livreurs.

Il existe aussi ce que l'on appelle "l'ultra fast fashion" : une industrie qui vend des vêtements encore moins cher et qui s'adresse aux jeunes. Certains vêtements sont vendus à 5 euros, des vêtements tape à l'oeil, vite jetés.

 

Certains de ces vêtements sont fabriqués au Royaume Uni, à Leicester qui est un centre de production de fast fashion : les conditions de travail y sont dignes du tiers monde.

Dans les ateliers de confection, les fenêtres sont obstruées, les locaux ne sont pas chauffés en plein hiver, le travail est très mal rémunéré.

A Leicester, la moitié de la population est d'origine étrangère : c'est une main d'oeuvre fragile, peu éduquée, facilement exploitable. Les journées de travail sont harassantes, interminables, les ouvriers n'ont pas de contrat de travail.

On peut parler d'un véritable esclavage moderne. Les conditions de travail ont favorisé la propagation de l'épidémie de Covid.

 

Il faut savoir aussi que l'industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole.

On présente souvent la viscose, cette soie artificielle, comme un produit écologique issu de la fibre de bois.

Mais c'est une illusion : il faut de nombreux produits chimiques pour transformer le bois en tissu, des produits toxiques, très dangereux , acide sulfurique et CS2.

En Inde, dans la région où sont fabriquées ces fibres synthétiques, les gens sont atteints de symptômes neurologiques graves, cécité, atteintes vasculaires, handicaps, des problèmes de santé liés à la pollution de l'eau.

L'entreprise Birla fournit finalement de l'eau potable aux habitants, car les dirigeants savent qu'ils sont responsables de a pollution.

Mais, pour cultiver, les paysans utilisent encore l'eau polluée des puits. Et comme l'usine donne du travail aux gens, les habitants de la région laissent faire... 

 

Avec la mode jetable,  la demande mondiale de viscose explose.

De plus, la durée de ces vêtements est souvent limitée : les fibres s'abîment vite. Seulement 10 % peuvent être revalorisés.

Est-il possible de freiner la "fast fashion" ? En fait, si l'on arrête d'acheter ce type de vêtements, ce n'est pas une bonne solution pour l'économie.

On ne verra donc pas la fin de la mode jetable !

Encore un problème pour lequel nous n'avons pas de solutions...

 

 

Source :

 

https://www.arte.tv/fr/videos/089135-000-A/fast-fashion-les-dessous-de-la-mode-a-bas-prix/

 

Le succès de la mode jetable...
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23 octobre 2020 5 23 /10 /octobre /2020 10:56
La mode Covid est arrivée...

 

La mode Covid est arrivée dans les boutiques : une mode étrange, un peu triste, avec le traditionnel jean troué, alors que la saison automnale invite à se couvrir et se protéger des premiers frimas.

 

Que dire de certains pull-overs raccourcis dont les mailles s'arrêtent sous la poitrine ? On reste perplexe devant de tels modèles si peu pratiques...

 

Mais la mode ne doit-elle pas aussi se renouveler ?  Il s'agit d'inventer de nouvelles formes, quitte à produire des vêtements délirants...

Il s'agit d'innover à tout prix !

 

Que dire encore de ces bottes noires aux semelles épaisses compensées ? Quelle tristesse ! Quelle lourdeur !

Qui a envie de porter de tels modèles ?

 

On voit aussi des couleurs ternes, du noir, du bordeaux sur des robes larges, à plis... ou encore des pantalons larges qui laissent la cheville découverte.

 

Le motif zébré revient en force... ainsi que l'écossais sur des vestes larges qui ressemblent à des sacs.

Les capes font un retour remarqué, ainsi que les épaulettes en forme de triangles... Effrayant !

 

Et si, par dessus ces tenues, on rajoute un masque noir, très tendance, on atteint des sommets d'angoisse !

Mais on nous vend n'importe quoi !

 

Et les jeunes se laissent souvent séduire par ces nouveautés...

Halte à la tristesse et à l'innovation ringarde !

Il semble que la mode se met au diapason de l'épidémie et de la tristesse ambiante.

 

On aimerait plus de gaieté, de fantaisies élégantes et pratiques, plus de couleurs pour nous faire oublier la morosité du temps.

On aimerait une mode pratique, confortable, coquette, chic.

Heureusement, d'autres modèles plus classiques sont disponibles : des leggings, des pulls moelleux, des jupes confortables.

 

 

 

 

https://www.vogue.fr/mode/article/tendances-mode-automne-hiver-2020-2021

 

 

 

 

La mode Covid est arrivée...
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11 septembre 2020 5 11 /09 /septembre /2020 10:26
Les masques au supermarché...

 

Il fut un temps où je cherchais désespérément un masque et je n'en trouvais nulle part : ni en pharmacie, ni au supermarché.

 

Et maintenant, voici que les masques sont partout : ils s'affichent même en tête de gondole le long de la file d'attente du supermarché.

 

Ils ont même remplacé une partie des friandises qui s'offraient au regard des gamins dans la file d'attente : masques en tissus, de toutes sortes de couleurs, masques chinois jetables à des prix intéressants... 2, 80 les dix masques !

Et les gens dans la file d'attente regardent avec curiosité ces masques, ils s'attardent, ils farfouillent, cherchent...

 

Le masque devient tendance : comment y échapper ? Il est obligatoire dans les magasins, dans les lieux clos, et parfois aussi à l'extérieur, dans les grandes villes.

On en voit parfois de très élégants assortis à la tenue vestimentaire... dans ce cas, le masque devient accessoire de mode.

 

Au supermarché, on peut ainsi observer comment les gens portent masques : assez souvent, sous le nez, parfois sur le menton... Ainsi, beaucoup font semblant de porter masques...

Dans les rues, on peut observer le même phénomène...

Comment s'en étonner ?

 

Alors que le masque n'est pas obligatoire sur les terrasses bondées des cafés et des restaurants, il devient obligatoire dans les rues passantes.

N'est-on pas là en pleine incohérence ? On a du mal à saisir la différence.

 

Bien sûr, il s'agit de satisfaire les tenanciers de bars et de restaurants qui ont éprouvé de grosses difficultés financières à la suite du confinement...

Mais comment s'étonner de la propagation du virus quand  les masques ne sont pas exigés sur des terrasses bondées ?

Le virus se propage-t-il facilement à l'extérieur ? Oui, probablement, si les contacts sont rapprochés...

 

Depuis le début de la pandémie, le masque est sujet de controverses...

Où est la vérité ? Le masque protège-t-il du virus ou est-ce un cache-misère ?

Dans le doute, mieux vaut porter tout de même un masque... c'est un moindre mal, si on le compare au confinement.

 

 

 

 

 

 

 

Les masques au supermarché...
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22 mai 2020 5 22 /05 /mai /2020 08:45
Voici venu le temps du trikini...

 

On connaissait le bikini, voici venu le temps du trikini...

On n'arrête pas les innovations de la mode : la mode s'adapte à l'air du temps, et même au coronavirus... désormais, on peut acheter un trikini, mais qu'est-ce que c'est ?

 

Une marque de maillots de bain italienne du nom d'Elexia Beachwear a imaginé des masques assortis à des tenues de bain...

 

Ainsi, le masque devient un véritable accessoire de mode que les élégantes porteront cet été sur les plages...

Le masque n'est plus simplement protecteur, si tant est qu'il le soit vraiment, il devient un signe d'élégance, de distinction...

 

Il est vrai que ces tenues sont seyantes, mais Il doit être inconfortable de se baigner avec un masque...

Peut-être le masque est-il  destiné à être enlevé le temps de la baignade ?

On imagine les marques de bronzage que vont laisser ces masques sur les visages... pas très joli comme effet...

 

L'univers de la mode s'adapte à toutes les situations : c'est là une occasion de vendre de nouveaux accessoires, même s'ils ne sont pas forcément utiles.

Certains créateurs ont aussi imaginé des masques assortis à des robes : alors, là, c'est le total look...

 

Ainsi va notre monde voué à la consommation, aux achats inutiles, à une certaine futilité...

Tout est fait pour nous inciter à consommer : les fêtes, les promotions, les ventes privées se succèdent sans arrêt.

Et même le coronavirus permet de lancer de nouveaux produits...

Le plus souvent, on nous vend des apparences : voitures de luxe, vêtements clinquants, médicaments miracle...

 

Il s'agit de nous vendre des faux-semblants, des illusions, des chimères : il faut que les gens achètent et recommencent !

"Jette-achète", telle est la devise de nos sociétés : peu importe la qualité de ce que l'on nous propose, ce qui importe, ce sont les apparences.

 

En l'occurrence, se soucie-t-on de la qualité de ces masques de protection  assortis aux maillots de bain ? Sont-ils vraiment protecteurs ?

Encore une fois, on nous vend du rêve, du clinquant, des apparences...

Or, ce qui importe pour un masque, c'est le fait qu'il soit efficace, fonctionnel, pratique...

 

 

Sources :

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/ceci-sappelle-un-trikini-ou-lart-dassortir-son-masque-a-son-bikini_fr_5ec4dd44c5b6d90bc30f08f9?utm_hp_ref=fr-homepage

 

 

 

https://fr.blastingnews.com/buzz/2020/05/ete-le-trikini-la-tendance-imposee-par-la-pandemie-003140579.html

 

 

Voici venu le temps du trikini...
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25 avril 2020 6 25 /04 /avril /2020 09:06
Désormais, le port du masque est recommandé dans l'espace public...

 

Le masque a fait longtemps débat : désormais il est recommandé de le porter dans l'espace public.

Seulement, voilà, on ne trouve pas de masques dans les pharmacies qui auraient dû être approvisionnées depuis longtemps...

On peut consulter des tutoriels sur internet qui permettent de confectionner des masques en tissus mais certains de ces tutoriels se révèlent parfois très compliqués à réaliser... c'est un problème.

 

Dans tous les cas, les masques en tissu promettent d'être les stars inattendues de la collection mode printemps/été 2020.

Colorés, à motifs, siglés, on en voit déjà de toutes les sortes.

La mode printanière va mettre le masque à l'honneur !

 

Pourtant, avant la crise du coronavirus, il était impensable de circuler dans les espaces publics avec un voile qui cache le visage...

Dorénavant, le masque sert de protection contre le virus, il est donc autorisé et même recommandé... 

Quel changement de paradigme ! Tous et toutes masqués !

 

Nous voilà contraints de cacher notre visage, de le confiner et de le protéger de l'air ambiant...

Oui, mais les yeux ? Ils ne sont pas protégés par un masque...

Nous faudra-t-il aussi porter des lunettes étanches pour échapper au virus ?

Nous faudra-t-il revêtir des combinaisons de cosmonautes pour nous déplacer sur notre planète ?

On voit tous les dangers de ce phénomène pour nos démocraties : les visages étant cachés, les individus ne sont plus reconnaissables dans l'espace public.

 

 En France, il existe une loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public.

 Entrée en vigueur le 11 avril 2011, elle a été adoptée lors du mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy dans un contexte marqué par un vif débat sur la place du voile intégral, et notamment le niqab, vêtement religieux islamique, dans l'espace public, notamment la rue et les établissements recevant du public.

La loi s'applique sur l'ensemble du territoire de la République

"La République se vit à visage découvert. Parce qu'elle est fondée sur le rassemblement autour de valeurs communes et sur la construction d'un destin partagé, elle ne peut accepter les pratiques d'exclusion et de rejet, quels qu'en soient les prétextes ou les modalités."

 

Curieux renversement de situation qui nous oblige à porter des masques !

Ironie du sort qui rend une loi obsolète, qui nous invite à faire l'inverse de ce que dit la loi...

Il est vrai que si tout le monde est masqué, de fait, nous nous retrouvons autour de valeurs communes : la lutte contre le virus, la protection de soi-même et des autres.

On prend conscience combien cette crise bouleverse nos vies et toutes nos habitudes : le masque, le confinement, l'autorisation de sortie, les contrôles de police, le télé-travail, les enfants à la maison, la distanciation sociale...

La méfiance envers l'autre, c'est aussi le risque de cette crise inédite.

 

 

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-l-hallucinante-notice-officielle-pour-fabriquer-son-masque-23-04-2020-2372580_2134.php

 

 

 

Désormais, le port du masque est recommandé dans l'espace public...
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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 12:51
Questions de modes...

 

 

On nous a vanté ces dernières années les vertus du chou kale : un aliment santé, une "healthy food", nous disait-on, en utilisant des termes anglais qui se veulent "branchés". Le chou kale est ainsi devenu à la mode...

Bien longtemps ignoré par les cuisinières de la deuxième moitié du XXème siècle, le chou frisé, ou chou Kale a fait son grand retour. Les amateurs de détox et les vegans avaient remis cet ancien légume au goût du jour.

 

Il est vrai que cette variété de chou n'est pas à priori très appétissante : un chou frisé aux feuilles hérissées, au goût assez fade.

Aussi l'a-ton paré de toutes les vertus...

Qu'en est-il vraiment ? Difficile de démêler le vrai du faux.

 

Si le chou kale contient des nutriments intéressants, il est néanmoins très difficile à digérer... Il malmène l'estomac : ballonnements, brûlures...

Sa richesse en oxalates pourrait aussi, selon certaines études, provoquer des calculs rénaux. Toutes les plantes crucifères sont déconseillées en cas de problèmes thyroïdiens.

Il faut tout de même se méfier des modes...

Mieux vaut consommer avec modération un tel légume, voire ne pas le consommer du tout.

 

Ainsi, la mode nous pousse à consommer tout et n'importe quoi...

Dans un autre domaine, les grosses baskets remportent un vif succès auprès des jeunes : d'où vient cette mode du moche ?

Il s'agit d'introduire des nouveautés pour vendre des produits différents d'une année sur l'autre.

Ces chaussures sont particulièrement inconfortables, lourdes, massives, de mauvais goût, les couleurs sont criardes...

Mais, c'est à la mode.

 

Que dire des jeans troués, déchirés ? On en voit de plus en plus... On arrive même à nous vendre des produits abîmés !

Cette année, l'imprimé animal est aussi très tendance : le léopard, le python, le zèbre... Et pourtant, c'est assez vulgaire...

On vit dans une société de consommation à outrance : on nous vend du moche, des vêtements usagés, des aliments aux vertus douteuses.... et ça marche !

 

 

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-jour-emission-du-vendredi-04-octobre-2019

 

 

 

Questions de modes...
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