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30 juin 2019 7 30 /06 /juin /2019 13:43
Un soir d'été...

 

 

Des flocons gris de nuées sur l'horizon... des cripures légères, des embruns vaporeux, alors que le soleil vient de disparaître dans le lointain...

 

 

Les nuées s'embrasent de lumières, des laves incandescentes s'épanouissent.

 

 

Des lueurs orangées, dorées parcourent l'azur...

 

 

Les nuées s'étirent, paresseuses et alanguies... tandis que l'obscurité envahit le paysage...

 

 

Quelques silhouettes obscures de pins sur l'horizon se détachent en ombres chinoises... magnifique contraste de lumières et de ténèbres, bel effet de clair-obscur...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Un soir d'été...
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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 10:39
Dangereuses canicules...


 

Le réchauffement climatique se précise : on nous annonce de plus en plus de canicules à venir. L'homme saura-t-il résister à ces chaleurs lourdes et torrides que nous promettent les scientifiques ?

Les prochains jours vont être étouffants sur la majeure partie de la France : on prévoit des températures de plus de 40 degrés.

 

Le soleil source de vie va-t-il devenir le pire ennemi de l'homme ? Sommes-nous voués à une apocalypse solaire ?

 

Le soleil, après nous avoir apporté sa douce énergie vitale va-t-il entraîner la disparition de notre espèce et de notre planète ?

 

Les canicules extrêmes tendent à se généraliser : une étude menée par l'institut de Potsdam et une université de Madrid prévoit des vagues de chaleur de plus en plus importantes.

 

Les responsables seraient les hommes eux-mêmes, leurs activités produisant des gaz à effet de serre.

Avec les grosses chaleurs, de plus en plus de gens installent une climatisation : or, la climatisation est particulièrement polluante, elle aspire l'air chaud des bâtiments qu'elle rejette à l'extérieur... un effet qui peut faire grimper de 2,5 degrés la température.

Ces appareils consomment aussi beaucoup d'électricité...

 

A prévoir : des récoltes perdues, des incendies, une mortalité accrue due à la chaleur...On en a vu déjà les prémisses avec une multiplication des feux de forêts en Espagne, au Portugal, aux Etats-Unis, en Californie.

 

Quand des forêts sont dévastées par des incendies, l'équilibre général de la planète est rompu et menacé. Les arbres sont les poumons de la terre, sans eux, nous ne saurions vivre.

 

Et l'homme ne fait pas suffisamment d'efforts pour résoudre les problèmes qu'il génère. Partout, on se livre à une exploitation à outrance des ressources : pétrole, gaz de schiste avec tous les risques qui découlent des méthodes d'extraction souvent douloureuses pour la planète : pollution chimique, destruction des écosystèmes, dégradation de sites naturels.

 

L'homme semble courir à sa propre perte, refusant de prendre en compte la belle harmonie du monde, créant sans arrêt des déséquilibres, saccageant la nature pour assurer son propre confort et assouvir sa soif de profits.

 

Nous vivons dans un monde limité, sur une petite planète minuscule à l'échelle de l'univers, ne négligeons pas notre demeure, elle est tellement belle, si diversifiée : elle mérite tous nos soins, toute notre attention.

 

Nos besoins en énergie doivent sans doute être réduits : il faut veiller à modérer nos consommations et chacun doit oeuvrer dans ce sens.

 

Nous pouvons encore infléchir la tendance mais les hommes doivent prendre conscience que notre terre ne peut être exploitée à outrance, comme elle l'est encore trop souvent...

 

 

 

 

Dangereuses canicules...
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24 juin 2019 1 24 /06 /juin /2019 13:33
Mais où sont les cigales ?

 

L'été est arrivé : dans la campagne alentour, les arbres bruissent du chant des oiseaux, merles, passereaux, bergeronnettes, rouges-gorges, hirondelles... on peut aussi entendre un murmure d'insectes qui sifflent légèrement.

Mais les pins ne résonnent pas du chant des cigales... Où sont-elles ?

 

Bien sûr, on ne les voit presque jamais, car elles vivent bien cachées sous les branches des arbres, à l'abri des regards.

Pourtant, en cette période de l'année, on  peut entendre leurs voix harmonieuses : elles commencent alors à envahir les paysages du sud de leurs murmures insistants et répétés.

 

La chaleur est déjà là, on annonce même une canicule pour les jours à venir... Mais les cigales restent étrangement muettes.

Quel est ce mystère ? Est-ce là un effet du bouleversement climatique ?

 

Ce doux murmure de l'été me manque et je m'inquiète : les cigales, divines enchanteresses de l'été sont-elles menacées, elles aussi, de disparaître ?

 

Elles qui scandent l'été de leurs chants redoublés, elles qui peuplent les paysages du sud de leurs voix mélodieuses...

Elles sans qui la Provence ne serait plus la Provence...

Elles qui inondent les jardins de leurs musiques douces comme le miel...

 

Partout, les insectes sont menacés par le développement humain, par les industries, la pollution, les insecticides, les pesticides.

Partout, on assiste à une disparition de certaines espèces.

 

Mais que serait le sud sans les cigales ?

Les hirondelles traversent l'horizon, elles lancent leur cri dans le ciel, comme pour déplorer  le silence des cigales...

 

Vont-elles enfin se manifester ou l'été va-t-il être désespérément privé de leurs paroles mélodieuses ?

Les cigales brunes, aux ailes diaprées, messagères de l'été, vont-elles enfin se mettre à faire vibrer les jardins de leurs divines mélopées ?

 

Certains touristes ont osé se plaindre de ces cigales qu'ils jugeaient importunes.

"Trop de bruits", disaient-ils, mais les cigales ne font pas de bruits, elles murmurent et nous disent tous les bonheurs de la belle saison : une nature accueillante qui s'anime, des arbres à l'ombre bienveillante, les senteurs exacerbées des pins, les oiseaux qui enchantent les jardins, les brises marines apaisantes et douces, l'odeur des vagues sur la peau, le bonheur des fruits savoureux de l'été, l'ivresse de la chaleur accablante et écrasante du midi...

 

 

 

 

Mais où sont les cigales ?
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23 juin 2019 7 23 /06 /juin /2019 13:50
Papillon doré sur le tilleul...

 

 

Un tilleul en fleurs : tout autour, ça tourbillonne, ça virevolte... un ballet incessant d'abeilles, de bourdons, de nymphes des bois...

 

L'arbre répand des senteurs enivrantes qui s'épanouissent dans l'air du printemps...

 

L'arbre resplendit de fleurs qui retombent en épis dorés et abondants...

 

Soudain, un papillon danse autour de l'arbre, le courtise, il se pose et s'attarde sur une feuille.

 

De ses antennes, il goûte les sucs, il déploie ses ailes sombres, mordorées, et chavire sous le vent...

 

Puis, c'est une fleur qu'il va butiner longuement... en suspension, il se laisse doucement bercer par le vent et savoure les parfums capiteux...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 juin 2019 7 16 /06 /juin /2019 13:52
Une pie sur le mur...

 

 

Une pie survole le mur, traverse l'espace, éclats lustrés de blancs et de noir qui illuminent le jardin... elle se pose, et promène sa silhouette élégante, son corps effilé sur les pierres anciennes.

 

 

Elle enfouit sa tête dans l'épaisseur du lierre, elle disparaît soudain, la queue en éventail largement déployée, plumet sombre et soyeux...

 

 

Elle fouille sous les feuilles, puis réapparaît soudain sur le mur... elle s'ébroue, dans un léger frisson..

 

 

Elle s'envole encore, somptueuse, vers un grand pin dont elle observe les hautes branches, savourant les senteurs de ce matin de printemps, admirant l'arbre et sa ramure imposante...

 

 

Elle s'envole encore dans l'espace du jardin et disparaît dans les arbres... belle vision fugitive...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 12:11
Les chanteurs d'oiseaux aux Jardins de la Fontaine...

 

Ils arrivent, à pas feutrés, dans leur costume sombre, ils scrutent attentivement le ciel et les arbres, ils écoutent le silence.... et soudain, après un geste d'envol, le cri strident d'un oiseau traverse le jardin... puis on écoute un autre chant, modulé. aux notes variées...

 

Les chanteurs d'oiseaux parlent aux oiseaux qui leur répondent... 

Et le public alentour tend l'oreille... un moment de recueillement intense... c'est si rare dans notre monde de bruits où tout s'accélère.

 

Les arbres bruissent de chansons : les oiseaux sont là, bien cachés dans les bosquets, fauvettes, rouges-gorges, mésanges, passereaux...

Sur le chemin, dans la montée vers les hauteurs du jardin, les oiseaux se font de plus en plus présents, leurs voix rayonnent et les deux chanteurs nous invitent à les suivre d'un coup de sifflet.

On ne voit pas les oiseaux, qui fuient les regards, mais on écoute avec bonheur leurs chants mélodieux.

 

Un peu plus haut dans le jardin, soudain, la réponse des oiseaux aux sifflets des chanteurs se fait plus nette, plus précise... et réitérée...

Quel est ce mystère ? C'est, en fait, une mise en scène bien orchestrée : entre les arbres, on voit apparaître un musicien avec son saxophone. Lui aussi imite les oiseaux avec son instrument. Il descend lentement les marches et rejoint le public.

 

Puis, on assiste à une sorte de duel musical entre le musicien et les chanteurs d'oiseaux : c'est à celui qui fera le plus de bruit pour impressionner l'autre.

Le musicien accompagne les sifflets des chanteurs et les voix des oiseaux.

Les chanteurs imitent ensuite des gallinacés en quête de nourriture, scrutant le sol avec avidité.

Et ça caquette allègrement, en choeur,  avec le musicien qui joue un air de Carmen, le tout s'achevant sur un cocorico tonitruant.

En chemin, on rencontre une promeneuse avec son chien : les gallinacés défient l'animal de leur caquètements insistants, et le chien s'éloigne après un moment de stupeur.

Le concert se poursuit au son du saxophone...

Une canne empruntée à un des spectateurs devient perchoir pour les chanteurs d'oiseaux qui finissent par se disputer la place.

Les chanteurs font aussi participer le public à leur conversation avec les oiseaux : ils interpellent les spectateurs par des cris et ceux-ci leur répondent.

Sur l'air de la Vie en rose, on assiste alors à une scène cocasse et amusante de séduction amoureuse entre deux oiseaux qui ont des attitudes bien humaines...

 

Humour, invention, poésie... Jean Boucault et Johnny Rasse captivent leur auditoire : ils nous entraînent dans leur sillage à la rencontre des oiseaux, de leurs chants, de leurs moeurs...

Les deux chanteurs nous offrent un beau moment de détente et d'harmonie dans un cadre magnifique : les hauteurs sauvages et boisées des Jardins de la Fontaine, à Nîmes.

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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10 juin 2019 1 10 /06 /juin /2019 10:30
La fête des jardins...

 

Nouvelle édition des rendez-vous aux jardins, en ce début du mois de juin : l'occasion de découvrir la biodiversité des Jardins de la Fontaine à Nîmes, une biodiversité étonnante, stupéfiante, même... il suffit de regarder toutes les espèces d'escargots qui peuplent les jardins pour en être convaincu... Quelle diversité dans les formes, les dimensions, les couleurs des coquilles !

 

L'occasion aussi d'apprendre à nourrir les oiseaux pendant la saison hivernale, ou encore de s'initier à la construction d'un nichoir pour les mésanges, les rouge-gorges, les bergeronnettes...

Il est bon aussi de leur offrir de l'eau en hiver dans une assiette creuse ou une coupe.

 

L'occasion encore de découvrir toutes sortes de plantes sauvages présentes dans les rues de la ville, chénopode blanc, cymbalaire, vergerette, euphorbe, lierre, oxalis corniculé, pariétaire de Judée, pâturin annuel, renouée des oiseaux, pourpier, sétaire verticillée, morelle noire, laiteron délicat, herbe dorée... autant de dénominations mystérieuses aux sonorités emplies de poésie...

 

A travers des illustrations, on pouvait aussi admirer lézards, couleuvres, papillons somptueux, araignées...

Des jeux étaient organisés pour les enfants et permettaient de se familiariser avec la faune et la flore du sud.

 

Des livres consacrés à la nature étaient exposés et disponibles à la lecture. Une lectrice nous faisait même découvrir La conférence des oiseaux de Jean-Claude Carrière...

 

Des photos montages mettaient en scène des animaux insolites à l'intérieur des jardins : cerf, ours, zèbre, moutons, autruche, oiseaux exotiques...

 

Les enfants étaient invités dans des ateliers de dessins : coloriage d'oiseaux, de papillons, d'écureuils, ou encore dans un atelier de gravure.

 

On pouvait découvrir aussi les richesses insoupçonnées du lierre : cette liane se fixe sur des supports divers, troncs, murs de pierre, poteaux de bois ou de ciment grâce à ses racines crampons. Le lierre abrite et nourrit toute une faune : les chenilles de plusieurs papillons, de minuscules coléoptères, et le plus grand intérêt du feuillage très épais et persistant du lierre est certainement l'abri confortable qu'il procure en toutes saisons à de nombreux animaux... Les oiseaux aiment son fouillis pour y dormir... ou y bâtir leur nid comme la fauvette, le verdier, le merle, le troglodyte, le rouge-gorge, le pigeon ramier.

Les lézards, les petits mammifères arboricoles et les chauves-souris peuvent le fréquenter assidûment.

 

De nombreuses plantes aromatiques étaient aussi exposées : romarin, thym, différentes variétés de basilics, sarriette, sauge, dictamne...

Ces journées au jardin ont été pour tous une belle initiation à l'écologie et à la protection de la nature menacée par l'homme.

 

 

 

 

 

La fête des jardins...
La fête des jardins...
La fête des jardins...
La fête des jardins...
La fête des jardins...
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9 juin 2019 7 09 /06 /juin /2019 13:40
Le rêve du pêcheur...

 

 

 

Une chanson qui nous fait rêver, qui nous transporte vers le sud, les océans : comment ne pas se laisser bercer ?

Ce rêve du pêcheur que nous chante Laurent Voulzy, tout le monde y est sensible...

 

La chanson s'ouvre sur une formule réitérée avec un effet de chiasme à valeur d'insistance : 

"J'ai un rêve
Le rêve que j'ai
Tout l' monde le fait"...

La simplicité du vocabulaire, l'emploi des verbes "avoir, faire" souligne la sobriété de la vie évoquée dans ce rêve puisqu'il s'agit de "vivre de pêche"...

 

L'emploi de la première personne "je" donne une tonalité lyrique au texte qui prend une allure de confidence personnelle.

 

Le mot "océan" répété, souligné par une interjection et une exclamation, est mis en valeur et magnifié.

Le complément circonstanciel "au sud" vient compléter le rêve du poète.

 

Soudain une formule plus générale vient briser ce rêve d'évasion : "Mais les rêves, on les empêche..."

Et le rêve revient inlassablement, comme le soulignent la répétition du verbe "jeter" et de l'expression "jeter des filets"...

Il se concrétise avec l'évocation d'un bateau et d'un bonheur simple, évident, ce que suggère bien la répétition du verbe "être".

"Être heureux dessus
Être sur un bateau
Je rêve d'eau..."

 

L'activité associée à ce bonheur est elle-même simple : "pêcher des poissons".

 

Faisant, alors, appel à un jeu de mot, le poète oppose le verbe "pécher", symbole du mal, dans nos sociétés, à ce plaisir de "pêcher".

Il oppose un "ici" coercitif à un "là-bas" empli de libertés.

 

Ces libertés sont bien représentées par l'expression imagée : "pêcher le vent".

 

Ainsi, l'océan est bien le symbole d'un espace de libertés et les "poissons moqueurs"sont même capables de "donner bon coeur".

 

L'océan permet aussi de vivre près de la nature, d'admirer "la lune, les étoiles, le soleil levant...."

Et l'amour est aussi suggéré par l'expression : "pêcher des baisers dans le vent..."

 

Et cet ailleurs est également une occasion de devenir "meilleur" .

Le rêve se parachève dans ce souhait : "vivre d'amour et d'eau fraîche", oublier les soucis, s'évader loin d'un monde étriqué.

 

La mélodie rythmée nous emporte sur les flots de ces océans du sud évoqués par le poète.
 

 

 

 

 

 


 

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7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 10:34
Un concert dédié aux chants des oiseaux...

 

A l'origine de ce concert : Cinq contes de la Petite Forêt... Composé par Dominique Jayles, ce madrigal ornithologique est fondé sur la transposition musicale d'une soixantaine de chants et de cris d'oiseaux...

 

Organisé en cinq actes, il épouse le déroulement d'une journée, de l'aube au crépuscule, en passant par le grand silence de midi.

 

Il s'ouvre sur l'évocation d'une nuit d'été dans une forêt du sud de la France et se referme sur le retour de l'obscurité.

Le spectateur se retrouve ainsi plongé dans une ambiance feutrée, mystérieuse, au coeur d'une forêt où bruissent les oiseaux...

Etrangeté de ces sons qui habitent la forêt... Une nature vibrante de cris et de chants d'oiseaux enveloppe l'auditoire.

Magie des instruments de musique et de la voix humaine qui reconstituent les bruits d'une forêt !

 

Ce concert a été donné par les élèves des classes de piano et de musique de chambre du Conservatoire de Nîmes.

 

Puis, on écoute le Prince de la nuit, le Grand Duc, un hibou, le plus grand d'Europe, avec ses 60 centimètres de hauteur, il se confond souvent avec les falaises dans lesquelles il aime nicher... quand la lune apparaît, un long hululement déchire le silence, alors, le Prince de la nuit part en chasse pour traquer hérissons, rongeurs et renardeaux.

Bienheureux ceux qui ont pu apercevoir sa silhouette noire, posée sur un arbre mort, se découpant sur le bleu d'un ciel de pleine lune, il semble alors imposer son règne comme on ne sait quel dieu terrible et respecté... le tout sur une musique de Jean-Denis Michat... un morceau pour saxophone alto et percussions. 

 

Un autre instrument, le piano nous permet d'entendre le coucou, grâce à une musique de Claude Daquin....

 

C'est ensuite un morceau de Claude Debussy qui emporte l'auditoire dans ses arabesques : Clair de Lune de la Suite Bergamasque...

 

On se laisse encore bercer par une musique de Philippe Gaubert, Soir d'automne, des Trois Aquarelles.

 

On peut rêver en écoutant toute la poésie et la douceur de l'Andante du trio avec piano en Sol Majeur de Mozart.

Puis, c'est une musique d'Astor Piazzola qui nous emporte dans ses méandres rythmés.

 

Le concert s'achève sur La Notte de Vivaldi : un air pour flûte, cordes, et basse continue en sol mineur...

Douceur et vivacité alternent... une musique particulièrement adaptée pour évoquer l'univers des oiseaux...

 

Ce concert se déroulait dans le prestigieux Musée d'art contemporain de Nîmes, le Carré d'art, en face de l'antique Maison Carrée.

 

 

 

 

 

Cinq contes de la petite forêt...

Cinq contes de la petite forêt

Le grand Duc

Le coucou

Clair de lune de la suite bergamasque Debussy

Soir d'automne

Mozart

Astor Piazzola

Vivaldi La notte

Vivaldi La notte

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2 juin 2019 7 02 /06 /juin /2019 13:23
L'arbuste répand des senteurs douces et enivrantes de citron...

 

L'arbuste répand des senteurs douces et enivrantes de citron... feuilles vernissées, fleurettes aux teintes légères de xanthe et de lys...

 

Les feuilles s'emparent de la lumière du soleil... les feuilles épaisses se parent de reflets solaires...

 

Les fleurs en bouquets se pressent, rayonnent.

 

Une abeille corsetée de noir courtise les bouquets, s'enivre de parfums, chavire sur les fleurs...

 

Une abeille légère se balance sur les calices, se gorge de sucs odorants... Elle se délecte de toutes les saveurs, de la lumière et des éclats des fleurs.

 

Quelle ivresse ! Quel éblouissement !

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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