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9 juin 2019 7 09 /06 /juin /2019 13:40
Le rêve du pêcheur...

 

 

 

Une chanson qui nous fait rêver, qui nous transporte vers le sud, les océans : comment ne pas se laisser bercer ?

Ce rêve du pêcheur que nous chante Laurent Voulzy, tout le monde y est sensible...

 

La chanson s'ouvre sur une formule réitérée avec un effet de chiasme à valeur d'insistance : 

"J'ai un rêve
Le rêve que j'ai
Tout l' monde le fait"...

La simplicité du vocabulaire, l'emploi des verbes "avoir, faire" souligne la sobriété de la vie évoquée dans ce rêve puisqu'il s'agit de "vivre de pêche"...

 

L'emploi de la première personne "je" donne une tonalité lyrique au texte qui prend une allure de confidence personnelle.

 

Le mot "océan" répété, souligné par une interjection et une exclamation, est mis en valeur et magnifié.

Le complément circonstanciel "au sud" vient compléter le rêve du poète.

 

Soudain une formule plus générale vient briser ce rêve d'évasion : "Mais les rêves, on les empêche..."

Et le rêve revient inlassablement, comme le soulignent la répétition du verbe "jeter" et de l'expression "jeter des filets"...

Il se concrétise avec l'évocation d'un bateau et d'un bonheur simple, évident, ce que suggère bien la répétition du verbe "être".

"Être heureux dessus
Être sur un bateau
Je rêve d'eau..."

 

L'activité associée à ce bonheur est elle-même simple : "pêcher des poissons".

 

Faisant, alors, appel à un jeu de mot, le poète oppose le verbe "pécher", symbole du mal, dans nos sociétés, à ce plaisir de "pêcher".

Il oppose un "ici" coercitif à un "là-bas" empli de libertés.

 

Ces libertés sont bien représentées par l'expression imagée : "pêcher le vent".

 

Ainsi, l'océan est bien le symbole d'un espace de libertés et les "poissons moqueurs"sont même capables de "donner bon coeur".

 

L'océan permet aussi de vivre près de la nature, d'admirer "la lune, les étoiles, le soleil levant...."

Et l'amour est aussi suggéré par l'expression : "pêcher des baisers dans le vent..."

 

Et cet ailleurs est également une occasion de devenir "meilleur" .

Le rêve se parachève dans ce souhait : "vivre d'amour et d'eau fraîche", oublier les soucis, s'évader loin d'un monde étriqué.

 

La mélodie rythmée nous emporte sur les flots de ces océans du sud évoqués par le poète.
 

 

 

 

 

 


 

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2 juin 2019 7 02 /06 /juin /2019 13:23
L'arbuste répand des senteurs douces et enivrantes de citron...

 

L'arbuste répand des senteurs douces et enivrantes de citron... feuilles vernissées, fleurettes aux teintes légères de xanthe et de lys...

 

Les feuilles s'emparent de la lumière du soleil... les feuilles épaisses se parent de reflets solaires...

 

Les fleurs en bouquets se pressent, rayonnent.

 

Une abeille corsetée de noir courtise les bouquets, s'enivre de parfums, chavire sur les fleurs...

 

Une abeille légère se balance sur les calices, se gorge de sucs odorants... Elle se délecte de toutes les saveurs, de la lumière et des éclats des fleurs.

 

Quelle ivresse ! Quel éblouissement !

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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31 mai 2019 5 31 /05 /mai /2019 10:35
La poésie pour échapper au conformisme de notre époque...

 

 

Nous vivons cernés par toutes sortes d' images et d' écrans, nous sommes abreuvés de vidéos, de photos, de films, de publicités...

Dès lors, notre imagination s'émousse, se délite...

Or, la poésie est à même de susciter et d'éveiller notre imaginaire, elle fait appel à des métaphores, à des associations de mots, elle vivifie le langage, le renouvelle à l'infini.

La poésie met aussi en oeuvre des sensations, et les met en valeur. 

"D'une certaine façon, la poésie est un sensualisme qui rappelle l'homme à l'ordre de sa condition naturelle...", écrit fort justement Jean-Pierre Siméon dans son ouvrage intitulé La poésie sauvera le monde.

Or, nous avons tendance à perdre cette relation aux sens : saturés d'images et d'informations, nous ne savons plus vraiment regarder, écouter...

Nos sens sont anesthésiés, paralysés...


Et bien souvent, nous l'oublions : nous ne percevons plus nos propres sens, nous ne nous en servons plus, nous sommes comme aveugles, sourds, dépourvus d'odorat, de goût, de sensation tactile...

 Ces sens nous permettent pourtant de mieux appréhender le monde, de mieux en saisir les composantes.

Ainsi, le goût disparaît avec la mode des fast-food, on nous interdit même par mesure d'hygiène de serrer des mains, ou d'embrasser quiconque.

 

La poésie nous révèle aussi toute l'importance du langage.

Notre langue est de plus en plus uniformisée, polluée par des anglicismes.

La poésie faite de subtilités, de nuances s'oppose à la "logorrhée médiatique, au discours technocratique"qui sont envahissants.

 

Dans un monde où règne le divertissement, où tout est érigé en spectacle, la poésie a tendance à s'effacer, à disparaître, c'est bien elle justement qui exige une lecture attentive, lente, et même une relecture qui permettent d'en découvrir toutes les beautés et toutes les nuances.

C'est la poésie qui nous fait redécouvrir le monde, ses beautés, son harmonie.

C'est la poésie qui nous apprend la lenteur, le sens de l'effort, elle s'oppose à la paresse intellectuelle de notre monde voué au divertissement.

 

"L'insurrection poétique" n'est-elle pas, comme l'écrit Jean-Pierre Siméon, une arme contre les discours médiatiques qui nous submergent ?

"Parce que son terrain d'action est la langue et que la langue est le medium universel où tout se joue, le pire et le meilleur. Le mensonge, la censure, la manipulation, l'aplatissement ou le détournement de la réalité pour le pire, le lien social, l'émancipation de la conscience, l'expression de la singularité, le creusement et l'invention (au sens premier de "découverte") du réel pour le meilleur".

 

 

Source : La poésie sauvera le monde de Jean-Pierre Siméon

 

 

 

La poésie pour échapper au conformisme de notre époque...
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26 mai 2019 7 26 /05 /mai /2019 12:30
Roses blanches si délicates...

 

Roses blanches si délicates.... aux pétales ourlés, vaporeux, sinueux... 

 

Les boutons s'empourprent de teintes légères de rose...

 

 

Les boutons saupoudrés de candeurs s'illuminent d'éclats de rose sous le soleil du printemps... de tendres incarnats révélés par le coeur de la fleur...

 

 

Tout autour, les allées embaument : odeurs de romarins, d'immortelles, de thym...

 

Tout autour, la verdure foisonne... feuilles de roses, feuilles d'acanthe, buissons...

 

 

Dans cet écrin de verdures, les fleurs blanches de lys rayonnent...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Roses blanches si délicates...
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19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 13:23
Rose des valérianes...

 

 

Bouquets de fleurs aux teintes de rose douces, fleurs légères, aériennes qui se hissent sur les tiges...

 

 

Feuilles souples, aux embruns de verts tissés de blanc...

 

 

Bouquets ondoyants du printemps, courtisés par les nymphes des bois...

 

 

En grappes somptueuses, les Valérianes offrent aux regards des nuées de fleurs... 

 

Tout autour, bourdons, abeilles, sylphes, aspioles, psylles, hespéries, mélitées tourbillonnent dans un ballet incessant...

 

Tout autour, le printemps s'éveille... les bouquets exhalent des parfums légers, dont s'emparent des brumes d'insectes subtils...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Rose des valérianes...
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17 mai 2019 5 17 /05 /mai /2019 10:41
Voyage au pays des oiseaux...

 

 

Elles cherchent le pays des oiseaux, plus précisément Coucouville-les-nuées, la cité idéale fondée par deux personnages dans la célèbre pièce d'Aristophane intitulée Les oiseaux.

Après avoir longtemps voyagé, elles croient être parvenues à destination, mais elles ne sont pas sûres.

 

Les deux protagonistes de ce spectacle, deux femmes essaient alors d'entrer en communication avec le monde des oiseaux, pour rétablir leur royauté usurpée il y a bien longtemps par les dieux et mise à mal tous les jours par les hommes...

L'une d'entre elles porte un baluchon, l'autre tient une harpe et une cage d'oiseau.

 

Les deux personnages discutent, c'est l'occasion de commenter d'abord le nom "oiseau" qui contient toutes les voyelles et la consonne "s". Comment ne pas voir que d'autres consonnes étaient plus appropriées ? Le "l" bien sûr, ou encore le "v" des ailes déployées, ce que souligne bien le poète Francis Ponge.

 

Soudain, une voix off déclare : "Coucouville-les-nuées, vous êtes arrivés à destination !"

Avec des jumelles, une des dames observe alors les alentours : elle voit un signe, un temple, un observatoire d'oiseaux... "temple, templum, templare, contempler... au départ, un temple, c'est simplement un rectangle qui est tracé par les devins, on y observait le passage des oiseaux, et ça servait à prédire l'avenir..."

 

Et les deux dames vont s'attacher à amadouer les oiseaux, les appeler au son d'instruments de musique, d'abord une flûte au son enchanteur, puis une autre minuscule flûte magique...

Ainsi, ce spectacle musical nous fait découvrir toutes sortes d'espèces d'oiseaux.

 

Sont tour à tour évoqués bécasseaux, pluviers, camarguais, aigrettes, martinets, goélands, bécasses, chouettes, rossignols, cigognes, faucons pèlerins...

Tant de noms d'oiseaux évocateurs, tant d'espèces que l'on connaît si mal... L'occasion de découvrir leurs caractéristiques, leurs moeurs étonnantes.

 

Un message est lancé aux oiseaux : "Pardon pour les cages, les fusils, les filets, les collets, la glu, pardon pour les ULM, les drones, pardon pour les lignes à haute tension, pardon pour le glyphosate et tous les insecticides, pardon pour les élevages en batterie, les pâtés, les tourne-broches, le coq au vin, la poule au pot..."

 

Bien sûr, la poésie est aussi convoquée au cours du spectacle : 

"Oiseau tranquille au vol inverse oiseau
Qui nidifie en l’air
A la limite où notre sol brille déjà
Baisse ta deuxième paupière la terre t’éblouit
Quand tu lèves la tête

Oiseau tranquille au vol inverse oiseau
Qui nidifie en l’air
A la limite où brille déjà ma mémoire
Baisse ta deuxième paupière
Ni à cause du soleil ni à cause de la terre
Mais pour ce feu oblong dont l’intensité ira s’augmentant
Au point qu’il deviendra un jour l’unique lumière..."

Le son de la harpe vient ponctuer ce poème de Guillaume Apollinaire.

 

Aux textes se mêlent des messages radios, des images vidéos, des enregistrements phono, des morceaux de musique, des sifflements, des chansons, des cris d’appeaux…

Ce spectacle enchanteur délivre avec humour et poésie un message écologique : les oiseaux doivent être protégés, alors que tant d'espèces disparaissent.

 

La compagnie Mistral gagnant est spécialisée dans les spectacles à la fois drôles, poétiques et scientifiques, traitant des relations de l’homme avec la Nature à travers de grands textes de la littérature (les arbres avec
Armand Gatti, les fleurs avec Colette, la botanique avec Jean-Jacques Rousseau, les insectes avec Jean Henri Fabre.)

Le titre du spectacle : Pinsons, rires et tétras lyres... un spectacle de et avec Pauline Tanon et Barbara Schröder.
 

 

 

Vidéo 4 :

https://youtu.be/pmTG4_PLA3Q

 

 

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12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 13:53
Le soleil lance des étoiles sur le canal...

 

 

Eblouissement du printemps : le soleil irise l'eau de reflets argentés...

 

Le soleil lance des étoiles sur le canal, il parsème des lueurs sur l'eau, des traînées de lumières en guirlandes...

 

Le soleil dessine des éclats scintillants qui s'éparpillent en une course miroitante...

 

Flamboyances, flaques de lumières !

 

L'eau sombre, ridée par le vent se pare de reflets chatoyants...

 

C'est une pluie d'étoiles sur le canal, c'est une cascade de lumières qui s'épanouissent sous le soleil rayonnant du printemps...

 

C'est un ruissellement éblouissant sur les ondes...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Le soleil lance des étoiles sur le canal...
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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 15:08
Soleil couchant et nuages dorés...

 

 

Un brasier s'illumine derrière les pins qui dessinent leurs silhouettes et leurs branches légères en ombres chinoises...

 

Le soleil s'évanouit peu à peu, dans une auréole éblouissante, les nuées se teintent, alors, de pourpre et d'or...

 

Somptueux paysage du printemps qui commence !

 

Quelques fines nuées grises se teintent de roses et d'or : légères, vaporeuses, les nuées flottent sur l'azur, îles aériennes, oasis de lumières...

 

Les nuées forment des archipels qui s'étirent sur l'horizon...

 

Les nuées s'éparpillent sur l'azur et s'embrasent de lueurs...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Soleil couchant et nuages dorés...
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1 mai 2019 3 01 /05 /mai /2019 14:12
Fleurette légère, aux teintes d'opale...

 

 

Fleurette légère, aux teintes d'opale, aux parfums anisés... cascades de fleurs sur les tiges...

 

Doux embruns du printemps, volutes graciles, fleurs de Mai, serties de feuilles oblongues...

 

Les sous-bois se parent de ces festons lumineux, les parfums se répandent, enivrants.

 

Les fleurs rayonnent près des feuilles aux teintes d'un vert profond....

 

Les fleurs rayonnent et disent la douceur du printemps, des lumières qui s'attardent, des soleils apaisants, des feuillages somptueux...

 

Les fleurs annoncent le temps de Beltane et de Belisama, tous les bonheurs du mois de Mai...

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Pixabay

Fleurette légère, aux teintes d'opale...
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28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 12:34
Reflets dans l'eau...

 

 

Le ciel bleu, un arbre se reflètent dans l'eau du canal : tableau lumineux du printemps qui commence...

 

 

L'arbre diffuse ses branches aux feuilles naissantes, aux embruns de verdures encore légères et vaporeuses.

 

L'arbre dessine des arabesques, des vrilles, des ondoiements de branches.

 

 

Les branches graciles aux teintes de vert tourbillonnent dans l'eau... 

 

 

A la surface de l'onde, des pollens s'éparpillent... pétales de fleurs, lumières neigeuses, éclats d'opales, clartés de nuées....

 

 

L'eau, le ciel, la terre s'unissent dans de somptueux camaïeux...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Reflets dans l'eau...
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