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2 juin 2023 5 02 /06 /juin /2023 11:50
Vendredi, le jour de Vénus...

 

Avez-vous vu Vénus ? "Avez-vous vu Vénus à travers la forêt ? Avez-vous vu Vénus au sommet des collines ?", écrit Victor Hugo dans un poème intitulé Crépuscule...

Vénus, déesse de la beauté et de l'amour... Vénus est aussi la planète soeur de la Terre, Vénus la brillante, que l'on connaît encore sous le nom d'étoile du berger...

 

De plus, Vénus a donné son nom à ce jour de la semaine : Vendredi, étymologiquement le jour de Vénus...

Vendredi, "Veneris dies" ; nous devons à la mythologie romaine et aux astres les noms des jours de la semaine, lundi, jour de la lune, mardi, jour de Mars, Mercredi, jour de Mercure, jeudi, jour de Jupiter...

On voit, à travers ces exemples, l'empreinte qu'a laissée le latin sur notre langue : le latin est présent dans de nombreux mots de vocabulaire, il nous accompagne tous les jours sans qu'on en ait conscience.

Notre langue, notre culture sont latines et grecques.

 

Le vendredi, jour de Vénus devient ainsi un jour idyllique, associé à l'amour, la tendresse, il est vrai qu'il annonce de jolies perspectives avec l'arrivée de la fin de semaine et du repos dominical...

Le vendredi apparaît alors comme revêtu d'une dimension mythique, associé au nom d'une déesse, l'une des plus belles, des plus connues du Panthéon romain...

Le vendredi associé à l'amour, à la beauté, à la séduction ; quelle belle étymologie !

 

En ces jours de printemps, il nous est loisible aussi d'admirer la planète Vénus : à l'ouest, au couchant, elle brille, à la nuit tombée, d'un éclat particulièrement lumineux...

Un spectacle éblouissant !

Elle est repérable à l’œil nu au-dessus de l’horizon nord-ouest dès le coucher du Soleil et devient éclatante à mesure que le crépuscule s’installe.

Quelle brillance ! 

"Avez-vous Vénus ?" Le spectacle est magnifique...

 

Chaque soir, je l'observe quand le ciel est dégagé : on ne voit qu'elle, la brillante !

Elle scintille, lance des éclats dorés, elle rutile... elle se donne en spectacle !

Avez-vous vu Vénus ? "Avez-vous vu Vénus à travers la forêt ? Avez-vous vu Vénus au sommet des collines ?"

 

 

 Le poème de Victor Hugo :

 

http://rosemar.over-blog.com/article-avez-vous-vu-venus-123955814.html

 

 

Photos : Pixabay

Vendredi, le jour de Vénus...
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26 mai 2023 5 26 /05 /mai /2023 11:34
Il y avait un jardin...

 

En hommage à Georges Moustaki qui disparaissait il y a dix ans...

 

Une chanson sous forme de plaidoyer pour défendre la nature, notre terre si belle, si féconde et si malmenée... une chanson de Georges Moustaki : Il y avait un jardin...

 

Dans le premier couplet, le poète évoque le monde moderne dans lequel naissent et vivent les enfants d'aujourd'hui, un monde fait "d'acier, de bitume, de béton et d'asphalte"... L'énumération vient souligner un univers artificiel, étouffant, à l'inverse de l'image d'un "jardin".

Ce jardin qu'était autrefois la terre, comme le suggère l'emploi de l'imparfait, les enfants, eux, ne le connaîtront peut-être jamais... 

L'image du "jardin" évoque un lieu protégé où l'homme et la nature se côtoient dans une belle harmonie...

La terre assimilée à un jardin appartient alors au passé, comme le montrent les nombreux imparfaits récurrents : 

"Il y avait un jardin qu'on appelait la terre
Il brillait au soleil comme un fruit défendu
Non ce n'était pas le paradis ni l'enfer"

Ce jardin est valorisé, il apparaît comme un joyau dans l'expression : "Il brillait au soleil", il est comparé à un "fruit défendu", belle image biblique qui évoque le jardin d'Eden...

Pourtant, dit le poète, "ce n'était pas le paradis ni l'enfer", mais un lieu unique, inédit donc exceptionnel :  "rien de déjà vu ou déjà entendu".

 

Dans le couplet suivant l'image de ce jardin est esquissée en quelques mots :

"Il y avait un jardin une maison des arbres
Avec un lit de mousse pour y faire l'amour
Et un petit ruisseau roulant sans une vague
Venait le rafraîchir et poursuivait son cours"

La description suggère un lieu accueillant et protecteur : présence d'une nature bienveillante, idyllique, propice à l'amour et au bonheur. L'énumération traduit une abondance : "un jardin, une maison, des arbres, un lit de mousse, et un petit ruisseau."

Les sonorités de gutturales "r", "g", "k" nous font entendre le murmure du ruisseau : "ruisseau roulant, une vague, rafraîchir, poursuivait son cours".

La sifflante "s" réitérée donne une impression de bonheur et d'apaisement...

 

Ce jardin était aussi une terre nourricière offrant ses fruits et ses fleurs malgré la rudesse du climat fait de contrastes : "Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée"...

Présence des fleurs, des arbres, de l'eau sous la forme d'un ruisseau : tous les éléments sont réunis pour favoriser la vie.

 

Dans la strophe suivante, le poète insiste sur l'idée de transmission :

"Il y avait un jardin qu'on appelait la terre
Il était assez grand pour des milliers d'enfants
Il était habité jadis par nos grands-pères
Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents"

La terre est un héritage qu'il nous faut préserver et chérir... et cette strophe a encore plus de résonances de nos jours où on sait notre belle planète de plus en plus menacée, où on assiste à une extinction de nombreuses espèces, où la biodiversité est en danger.

 

Tout au long de la chanson, le poète nous fait entendre la voix des enfants qui regrettent ce monde perdu : la terre...

Et dans la dernière strophe, on entend ces enfants poser des questions insistantes :

"Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus
Où est cette maison toutes portes ouvertes
Que je cherche encore et que je ne trouve plus?"

L'emploi de la première personne du pluriel, le recours au discours direct soulignent la présence de ces enfants, on entend leur désarroi, leur tristesse, leur regret suggéré par les conditionnels passés.

Le passage à la première personne du singulier dans le dernier vers permet d'individualiser le reproche qui peut nous être adressé...

 

La mélodie très douce et mélancolique restitue le bonheur perdu procuré par cette terre...

 

Les paroles :

 

https://www.paroles.net/georges-moustaki/paroles-il-y-avait-un-jardin

 

 

En complément de cette chanson :

Vivant, un film de Yann Arthus-Bertrand :

https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/05/23/dans-vivant-sur-france-2-yann-arthus-bertrand-remet-l-humain-au-c-ur-de-la-biodiversite_6174532_3246.html

 


 

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30 avril 2023 7 30 /04 /avril /2023 13:42
La saison des lilas...

 

Des teintes de mauves, de roses pâles, des grappes abondantes de fleurs dans les jardins...

 

 


Des parfums suaves qui s'envolent dans l'air du printemps...

 

 

 

Les fleurs serrées en grappes compactes, étoiles lumineuses rayonnent sous le soleil et sous le murmure des oiseaux...

 

 

Sentez vous l'odeur des lilas ?

 

 

 

Les fleurs s'épanouissent en panaches,  bercées par le vent léger du printemps...

 

 

 

Des camaïeux de mauves, des embruns de teintes délicates et subtiles !

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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16 avril 2023 7 16 /04 /avril /2023 12:48
Soudain des bouquets de rose tendre...

 

Soudain des bouquets de rose tendre surgissent dans les jardins...

 

 

 

Des couleurs lumineuses sur un ciel bleu d'azur... des teintes de pourpres flamboyantes...

 

 

 

 

Les arbres de Judée, au nom biblique, nous offrent leurs éclats de fleurs aux teintes éblouissantes...

 

 

 

 

Des embruns de roses qui se mêlent au vert des frondaisons nouvelles... Des guirlandes, des grappes de fleurs sur les branches...

 

 

 

 

Des teintes chaleureuses qui annoncent le printemps...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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9 avril 2023 7 09 /04 /avril /2023 12:01
Fleurs légères sur l'azur...

 

Des nuées de fleurs blanches si fragiles, si légères... des étoiles vaporeuses, aériennes sur l'azur...

 

 

 

Les fleurs semblent comme suspendues dans l'air du printemps... tant les branches des arbustes sont graciles...

 

 

 

Des fleurs délicates qui frémissent et frissonnent sous le vent du printemps...

 

 

 

Des fleurs cotonneuses aux teintes éclatantes... des fleurs neigeuses qui ressemblent à des flocons...

 

 

 

 

Amélanchiers aux fleurs subtiles, si douces, si belles dans leur simplicité !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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19 mars 2023 7 19 /03 /mars /2023 14:19
Soleil couchant...

 

Derrière le pin, des éclats dorés des lueurs du couchant : le soleil se love entre les branches, les éclaire de ses rayons...

 

 

 

Le soleil redessine les rameaux, des dentelles de branches entrelacées, toutes les résilles de l'arbre...

 

 

 

Des brumes roses dorées surgissent sur l'horizon... alors que les branches peignent des motifs ténébreux...

 

 

Délicatesses, subtilités de branches, volutes  d'une finesse inouïe...

 

 

 

Ombres et lumières dans ce tableau de fin du jour...

 

 

 

Des nuées irisent aussi le ciel de teintes douces : des embruns, des nuances de blancs, de gris, de rose, de bleus...

 

 

 

Magnifique tableau d'un soir d'hiver !

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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5 mars 2023 7 05 /03 /mars /2023 13:31
La neige !

 

La neige ! La voici, au petit matin, qui recouvre le paysage environnant de son habit de lumières...

 

 

Une neige lourde, compacte transforme les arbres qui revêtent soudain des plumeaux emplis de douceurs...

 

 

Une neige qui nous fait admirer des bouquets de splendeurs ouatées...

 

 

Le paysage se fige sous cet amoncellement de poudre épaisse... les arbres balancent à peine les plumeaux de leurs branches...

 

 

Quel spectacle ! Les toits disparaissent sous des nuées blanches, les balustres se couvrent de guirlandes dentelées... un paysage de montagne se dessine...

 

 

Les cyprès pointent encore leurs fuseaux de verdure dans le ciel, alors que les pins, les sapins se parent d'une toison nouvelle...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 13:24
Un dimanche d'hiver aux Jardins...

 

Que d'animations aux Jardins en ce dimanche parmi les arbres dépouillés de l'hiver ! Que de monde dans les allées ! Une foule joyeuse déambule sous un soleil rayonnant...

 

Un décor de branches sinueuses, d'arabesques élégantes...

 

 

Des pigeons aux teintes chamarrées paradent sur les murs près du jet d'eau étincelant sous le soleil...

 

 

On découvre déjà quelques bourgeons sur les branches dénudées...

 

 

On admire des reflets d'eau ondoyants sur le canal... tandis que des cygnes caracolent fièrement sur les ondes dorées de lumières...

 

 

Des pigeons encore s'envolent majestueusement près du plan d'eau... 

 

 

 

Non loin de là, le temple de Diane garde ses mystères,  et révèle tout son charme romantique...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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14 février 2023 2 14 /02 /février /2023 13:28
J'ai rendez-vous avec vous...

 

Un rendez-vous qui comble un amoureux... un rendez-vous avec celle qu'on aime plus que tout : tel est le thème de cette chanson célèbre de Georges Brassens...

 

Dans le premier couplet, c'est "Monseigneur l'astre solaire" qui est mis en concurrence avec l'amoureuse... La personnification du soleil, l'emploi de la périphrase et le titre de noblesse lui donnent une importance évidente... 

Et, pourtant, l'amoureux ne s'en soucie guère : ce titre ronflant ne l'impressionne pas, comme le suggère bien l'expression familière : "j'm'en fous".

 

Peu lui importe d'être privé du feu solaire, ses préférences vont à la lumière des yeux de son amoureuse.

Voilà un bel hommage adressé au regard de la jeune femme, une jolie façon de souligner l'éclat de ses yeux.

Et le refrain vient souligner toute l'importance du rendez-vous amoureux :

"Tout le restant m'indiffère
J'ai rendez-vous avec vous"

 

Dans le deuxième couplet, apparaît un autre personnage qui s'enfle aussi de son rôle, et de ses prérogatives, comme l'indique l'expression : "Monsieur mon propriétaire"... puisqu'il est prêt à chasser son locataire, mais l'amoureux n'en a cure... 

C'est la "robe à froufrous" de la jeune femme qui devient alors sa "demeure".

Evidemment, on note une progression coquine dans les idées : il ne s'agit plus seulement d'admirer les yeux de l'amoureuse, mais de s'abriter sous sa robe...

 

Encore un autre personnage avec "Madame ma gargotière" qui use de son pouvoir pour chasser l'amoureux de sa table, ce qui permet encore de ménager une malicieuse progression : le poète pourra, à la place, se rassasier d'un autre menu : la chair du cou de la jeune femme...

 

Enfin, dans le dernier couplet, une autre instance est convoquée : "sa majesté financière", encore une appellation pompeuse... et c'est alors le coeur de la jeune femme qui devient un trésor inestimable : "une fortune" ! C'est alors l'amour qui est présenté comme l'essentiel.

On retrouve dans cette chanson un Brassens dédaigneux des biens matériels : Brassens refusait le luxe, l’argent étant fait pour être redistribué.

 

La mélodie enjouée, pleine d'entrain vient souligner le bonheur de l'amoureux comblé par le rendez-vous à venir.

 

On aime la simplicité du texte qui se présente comme un discours direct, avec l'emploi du présent, l'alternance de la première et de la deuxième personne.

On aime la progression malicieuse de cette jolie déclaration d'amour...

 

 

Les paroles :

 

https://www.paroles.net/georges-brassens/paroles-j-ai-rendez-vous-avec-vous

 

 

Photo : Pixabay

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5 février 2023 7 05 /02 /février /2023 13:24
Ballet de cygnes, un soir d'hiver...

 

Ils s'avancent majestueux, dans leur robe éblouissante, sur l'eau qui se dore des dernières lueurs du jour...

 

 

Des reflets d'or et d'argent sur l'eau de la source antique...

 

 

Les cygnes aux teintes de neige forment alors un ballet somptueux, sur l'eau irisée...

 

 

Leur plumage est  comme magnifié par cette eau féerique....

 

 

Des vagues argentées ponctuent leur ballet...

 

 

Un des cygnes s'approche sur l'eau d'un bleu profond, les plumes frémissantes, il nous fait admirer sa silhouette et sa parure éclatantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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