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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 17:32
Le regain de l'helleborus niger...



Eclats d' opalines et de rubicelles !


L'helleborus niger refleurit, enfin ! Une éclosion de blancs et de roses, des teintes douces qui annoncent le printemps...


Les corolles délicates montrent leur candeur éclatante : le centre des fleurs se nimbe de vert pâle, de xanthe....


Des teintes légères, subtiles sur les pétales, des teintes de lys, de feuilles, de soleils...


Certaines fleurs se bordent d'un rose tendre... toutes les couleurs du printemps surgissent avec délicatesse.


Plante magique, rose de Noël, l'hellébore s'illumine de teintes éclatantes de blancheur : sur le vert des feuilles, les corolles font voir des ciels lumineux, des fleurs de neige, des pétales éblouissants !


Chaque fleur dessine des nuées, des écumes, des embruns d'un blanc éclatant.


Albe fleur ! Les pistils rayonnent de luminosité, de couleurs de jacinthe, de mimosa !


Rose noire aux fleurs blanches ! Fleur vénéneuse si belle, si délicate, si frêle et si robuste, en même temps...


Les fleurs moutonnent de blancs, semblables aux parures de l'arbre de Syrinx.


Fleurs de pêchers, de lys, camélias, anémones, crocus, fleurs de nénuphars ! L'hellebore réunit toutes ces fleurs !


Helleborus niger, nom mystérieux, étrange ! Fleur d'autrefois à la floraison précoce !

Nom fascinant, magique et ténébreux !

Fleur de Mars, l'hellébore nous fait espérer toutes les éclosions du printemps...


Photos : rosemar

Le regain de l'helleborus niger...
Le regain de l'helleborus niger...
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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 16:21
Quel bonheur d'entrer dans une mercerie !

La mercerie ! Voilà un univers d'autrefois qui a tendance à disparaître ! La mercerie, c'était le monde des bobines de fils de toutes les couleurs, des rubans, des aiguilles, rangés dans une multitude de petits casiers en bois !


Entrer dans une mercerie, c'était entrer dans un lieu de paix, où l'on entrevoyait toutes sortes de couleurs, où l'on percevait des senteurs de fils de coton, de soie, de laines.


Les petits casiers de la boutique recélaient mille trésors, que l'on avait tous envie de découvrir.

La mercière nous accueillait, avec un grand sourire, et cherchait, dans ses casiers, la marchandise demandée.

Le nom lui-même de la boutique révèle un endroit plein d'harmonie : labiale à l'initiale, gutturale "r", adoucie par la sifflante qui suit, des voyelles feutrées, la mercerie nous offrait toutes sortes de plaisirs : des teintes, des odeurs de bois, un bonheur de trouver le fil, le tissu servant à ravauder ou à confectionner les vêtements d'autrefois.


Le mot vient d'un terme latin "merx, mercis" qui désignait les marchandises, nom générique très large qui montre que la mercière avait vocation, dès les origines, à vendre toutes sortes de produits.

Le mot s'est ensuite spécialisé pour les boutiques qui faisaient commerce d'articles servant à la confection.


Les merciers étaient, aussi, des marchands parfois ambulants.


Aiguilles, fils et passementeries, cordons, dentelles, rubans..., boutons, agrafes, craies de tailleur : on trouvait toutes ces marchandises, dans les merceries...


Et les boîtes à couture recueillaient tous ces objets : un bric à brac de bobines, de boutons de toutes les couleurs et de toutes les dimensions, des pressions, des épingles...

Ma mère, mes grands mères prenaient soin de conserver toutes ces babioles, les collectionnaient, même, car elles avaient l'habitude de confectionner toutes sortes de vêtements : robes, manteaux, vestes, jupes, pantalons... tout un art de la couture qui a tendance à se perdre, de nos jours.


Quel bonheur d'entrer dans une mercerie ! Un lieu qui permettait de créer, de ses mains, de broder, de coudre, d'assembler des tissus, de confectionner des rideaux.

La mercerie était un univers plein de
charmes et de poésie : poésie des couleurs, du secret, de la trame des tissus...

La mercerie recelait toutes sortes d'objets : les tiroirs semblaient contenir toutes les couleurs, toutes les textures, tout un monde mystérieux...

Quel bonheur d'entrer dans une mercerie !
Quel bonheur d'entrer dans une mercerie !
Quel bonheur d'entrer dans une mercerie !
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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 13:59
La mandoline nous séduit de ses sonorités dansantes...

La mandoline nous séduit de ses sonorités dansantes, labiale à l'initiale, dentale "d", voyelle nasalisée virevoltante, "an", voilà un mot qui nous entraîne dans un tourbillon de consonnes et de voyelles variées.

La mandoline nous fait entendre des airs venus d'Italie : le mot est, lui même, italien, "mandolino" !

Diminutif du terme "mandola", la mandoline désigne un luth de petite taille, un petit luth à manche court, répandu tout autant pour la musique classique que populaire ou traditionnelle, notamment dans les pays méditerranéens : c'est la chanson napolitaine qui lui a donné ses lettres de noblesse.

Ce mot chante les paysages du sud, la Méditerranée, il évoque la langue italienne, ses échos sonores pleins d'éclats : "bravo, bravissimo, andiamo, buona sera, grazie !" !


Les sons de la mandoline s'égrènent, pleins de légèreté, de gaieté : le Sud et ses couleurs éclatantes apparaissent, des musiques pleines d'entrain surgissent et donnent envie de rire et de danser.

On entend le concerto pour deux mandolines de Vivaldi ! Quelle vivacité, quel charme, quel brio !

On aime le concerto en la majeur pour mandoline de Carlo Cecere, autre compositeur italien, moins connu mais si élégant !

Quelle virtuosité dans ces concertos ! On a l'impression que la mandoline nous emporte dans des éclairs de lumières et de soleils !


La mer déroule ses horizons de bleus, ses vagues infinies, ses tourbillons, ses replis tumultueux !

La mer nous emporte dans des volutes, des roulis, nous fait voir la variété de ses flots, nous fait goûter à la vie, à la danse perpétuelle des ondes amères...

Domenico Caudioso, Giuseppe Giuliano, Gaspare Gabellone, Gian Francesco Eterardi, des noms de compositeurs italiens se bousculent et nous charment de leurs musiques aériennes...


Le mot "mandoline" pourrait venir, aussi, du grec "pandoura, pandore" qui désignait un instrument de musique ancien à trois cordes...
Ainsi, on reste, avec cette étymologie, dans le monde méditerranéen, dans les lumières du sud, dans des paysages inondés de soleils...

La mandoline évoque tant d'images lumineuses, la Sicile, l'île aux trois pointes, des airs napolitains pleins de gaieté, des farandoles, la tarentelle si vive, des danses pleines d'envolées et de
gaieté...

La mandoline, c'est le sud, le pays de mes ancêtres, l'Italie radieuse, un accent chantant, des paysages iradiés de soleil, des arbres du sud, les senteurs iodées de la mer, la mandoline, c'est la vie, le mouvement !


Santa lucia, Funiculi, funicula, O sole mio, des airs connus nous emportent vers des paysages du sud, des oliviers, la baie de Naples, la Grande Grèce et ses temples venus du passé, des îles, des légendes anciennes, des côtes et des rochers escarpés, les parfums ambrés de la mer...

Illustrations : Tableaux de Bettera / Corot / Gauguin / Corot / Charles Aimable Lenoir / Julie Wilhelmine Schwarz

http://youtu.be/ODeDM4_dScc

http://yout
u.be/xWe1Syrq_Io

http://youtu.be/4S3Q9t6l61E

http://youtu.be/ZnWQbHFn4ws

http://youtu.be/3HnAPSY0Vdw


http://youtu.be/FSLc7P8N7Lo

http://youtu.be/xpCodZTI_NA

http://youtu.be/YDlkbfKL5gw
http://youtu.be/HFGu59WG3Nc
http://youtu.be/VnaEA90lJQg

http://youtu.be/PYszh8hRHYo

La mandoline nous séduit de ses sonorités dansantes...
La mandoline nous séduit de ses sonorités dansantes...
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La mandoline nous séduit de ses sonorités dansantes...
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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 17:41

Photo2257.jpg

 

 

Le froid glacial, la bise heurtent le paysage... l'air froid envahit l'espace et le submerge...


Pourtant, le ciel se pare de roses, aux teintes douces, il flamboie au soleil couchant, il semble vouloir lutter contre le vent de l'hiver...


Le ciel devient un embrasement de lumières, il s'auréole de couleurs du printemps, le ciel semble fleurir et s'épanouir de nuées de roses.

 

Belle éclaircie dans le ciel de l'hiver, étonnante embellie de braises légères sur l'horizon, étonnant contraste du froid et de la beauté rayonnante de l'azur.

 

De douces et subtiles cotonnades couvrent le ciel, imitant des fleurs subtiles, dans leur éclat.

 

Le ciel devient une brouée de roses, il fait jaillir des embruns de douces clartés, il peint des paysages de printemps, il nous éblouit de ses effilures de gris et d'or...

 

Le ciel nous promet des lumières, des jours plus sereins, des envolées d'oiseaux, des fleurs délicates.

 

Le ciel nous annonce des clartés nouvelles, des soirées d'albes lumières, des renouveaux, des bonheurs et des ardeurs...

 

Le froid semble s'atténuer, grâce à ce tableau aux éclats de printemps.

 

Le soir aux écumes de rose nous parle de nouveaux horizons, il nous enivre de ses éblouissements, nous emporte dans ses tourbillons de couleurs...

 

Des nuées grises viennent ombrer les lueurs de roses qui irisent l'azur, le soir tombe dans un épanouissement de lueurs transparentes...

 

 

http://youtu.be/Q0ajM7aL-Vc

 

http://youtu.be/6QAAZ29cvfU

 

 

 

 

http://youtu.be/-HQyXWkABo0

 

http://youtu.be/WUIRt1s9Bjc

 

 

 

 

 

 

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Photos : rosemar



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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 15:43

guitare-Pierre-Auguste_Renoir_-_Jeune_Espagnole_jouant_de_l.jpg

 

 

"Deux tziganes sans répit
Grattent leur guitare,
Ranimant du fond des nuits
Toute ma mémoire
Sans savoir que roule en moi
Un flot de détresse,
Font renaître, sous leurs doigts,
Ma folle jeunesse."


Dans cette chanson, aux accents mélancoliques, intitulée Les deux guitares, Charles Aznavour rend hommage à cet instrument, la guitare qui lui rappelle sa jeunesse.

Le mot "guitare" nous éblouit de ses sonorités de gutturale "gu" et "r", de sa dentale "t", de ses voyelles variées, un "i" aigu, un "a" plus ouvert et épanoui...

 

La guitare, l'Espagne, la Perse, la Grèce réunies ! Ce mot venu d'ailleurs a probablement des origines très lointaines : la cithare, instrument de la Grèce antique, lui a donné son nom... mais il est, aussi, issu de l'espagnol "guitarra" et de l'arabe...

Etonnant mariage pour ce nom aux sonorités évocatrices !

 

Ce mot de trois syllabes nous fait entendre des airs de fandangos, de villanelle...

Ce nom chante de ses éclats de consonnes et de voyelles.

 

La guitare suggère tant d'images ! Le bois travaillé, sculpté, vernis, des formes élégantes, des arrondis, une envolée de cordes, des gestes précis, des mains souples et agiles sur les cordes...

 

La virtuosité des doigts qui forment, dans une harmonie, les notes, la dextérité, la limpidité de la musique.

La précision, l'attention du musicien qui tient en mains son instrument, qui le caresse, le fait vibrer de mille harmonies.

 

La beauté du geste ! Les sons qui s'envolent, comme par magie, de la guitare, des trilles, des éclats de soie, des murmures qui s'emportent soudain.

L'émotion provoquée par un simple instrument, la tristesse, la joie, la mélancolie, la révolte, le désarroi, le bonheur.

 

La musique même suggère des paysages proches ou lointains, elle nous fait rêver, nous emporte vers d'autres univers...

 

Elle sublime le monde, nous transporte, nous exalte, elle nous fait vivre tant d'émotions !

La guitare ! Tant de clartés, de pureté, d'élégance, de délicatesse, de force !

Que de sensibilité, que de finesse dans cet instrument !

 

Des noms illustres viennent à l'esprit : Joaquin Rodrigo, Francisco Corbetta, Gaspar Sanz, Vivaldi, Bach ! Des oeuvres que l'on n'a pas fini de découvrir ! Des musiques de tous les temps qui nous touchent et nous transportent !

 

La guitare associée à l'Espagne nous fait entendre des airs de flamencos, on entrevoit des danses rythmées, des costumes somptueux, des mantilles espagnoles, des volutes, des tourbillons de robes qui s'envolent...

La guitare évoque des images de liberté, des parfums du sud, la lumière, des envols soudains d'oiseaux dans les arbres, une douceur et une force, des larmes, et une joie infinie.

 

La guitare nous fait ressentir des sanglots, des accords, des harmonies, des ruptures, des élans : elle réunit et rassemble le monde dans ses formes, ses éclats, ses douceurs...

 

 

 

http://youtu.be/zuQ1Hfy_DNA

 

http://youtu.be/JNEnzNHTkd8

 

http://youtu.be/OG-c2bvMO68

 

http://youtu.be/WedDZ7pL-Qg

 

http://youtu.be/MKyMKzGzXjE

 

http://youtu.be/oX2yBGyNQa4

 

http://youtu.be/vgt4jVbd8SI

 

http://youtu.be/pbxxyUSAuoM

 

http://youtu.be/v8p2C8ELAHs

http://youtu.be/xTDtWP0BThg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

guitare-Carolingian_Psalter-_9th_century_manuscript-_108r_p.jpg

 

 

guitare-Jan_Vermeer_van_Delft_013.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

guitare--Joseph_DeCamp_The_Guitar_Player_1908.jpg

 

 

guitare Pierre-Auguste Renoir jean pierre Dalbéra creat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Photos : tableaux de Renoir /Vermeer/ Joseph de Camp / Renoir (dernière photo de ce tableau : auteur : Jean Pierre Dalbéra  creative commons )



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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 16:51

 

baiser Francesco Hayez libre

 

                  

Dans un de ses poèmes les plus célèbres, Catulle, auteur latin du premier siècle avant J. C., fait l'éloge du baiser et de l'amour : "Donne-moi mille baisers" écrit-il, en s'adressant à sa jeune maîtresse...

 

"Vivons, ma Lesbie, aimons-nous et, à tous les commérages des vieillards trop sévères, donnons la valeur d'un sou.
Les rayons du soleil peuvent mourir et renaître ; pour nous, une fois que la brève lumière s'est éteinte, c'est une seule nuit éternelle qu'il faut dormir.
Donne-moi mille baisers, et puis cent, et puis mille autres, puis une seconde fois cent, puis encore mille autres, puis cent.
Ensuite, lorsque nous nous serons embrassés des milliers de fois, nous brouillerons les comptes pour ne plus les reconnaître, de peur qu'un esprit malin ne puisse nous jeter le mauvais oeil, lorsqu'il connaîtra le nombre de nos baisers."

 
"Vivamus, mea Lesbia, atque amemus,
rumoresque senum severiorum
omnes unius aestimemus assis.
Soles occidere et redire possunt ;
nobis cum semel occidit brevis lux,
Nox est perpetua una dormienda.
Da mi basia mille, deinde centum,
dein mille altera, dein secunda centum,
deinde usque altera mille, deinde centum.
Dein, cum milia multa fecerimus,
conturbabimus illa, ne sciamus,
aut ne quis malus invidere possit,
cum tantum sciat esse basiorum.

 

On retrouve un éloge du baiser, empli de poésie, dans le Cantique des Cantiques :

 

"Qu'il me baise des baisers de sa bouche !

Car ton amour vaut mieux que le vin,

 Tes parfums ont une odeur suave ;

Ton nom est un parfum qui se répand..."

"Que de charmes dans ton amour, ma sœur, ma fiancée !

Comme ton amour vaut mieux que le vin,

Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates !

 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ;

Il y a sous ta langue du miel et du lait,

Et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban."

 

Issu du verbe latin "basiare", et du nom "basium", le mot "baiser" résonne de sonorités éclatantes : la labiale "b" qui se prononce avec les lèvres rapprochées semble être l'image même du baiser, la sifflante sonore "s" apporte une note de douceur, et les voyelles forment comme un écho...

Il existe quelques variantes de ce mot : "bise, bisou, bécot", jolis mots avec des suffixes de diminutif à valeur affective : le "bécot" est un dérivé du nom "bec".

 

Le terme "bécot" est plus particulièrement familier et sympathique : il nous rappelle une célèbre chanson de Georges Brassens...

Et chaque fois, on retrouve la labiale "b" à l'initiale de ces mots qui dessinent, ainsi, l'image du baiser amoureux.

En latin, le nom "osculum" qui signifie "petite bouche" était employé, aussi, pour désigner le baiser... Le suffixe de diminutif -culum comporte, à nouveau, une valeur et une nuance affectives.

 

En Grec ancien, le mot "φίλημα, le baiser"est associé à l'amour et vient du verbe φιλώ, philo, "aimer".

 

On peut utiliser, aussi, le verbe "embrasser", "enlacer de ses bras", geste plein d'affection qui implique une intimité.

 

Le baiser associé à l'amour, à l'affectivité, à la sociabilité, marque une familiarité, un rapprochement.

Le baiser permet une proximité, il peut être discret ou plus appuyé : il peut s'accompagner d'un claquement des lèvres qui suggère le bruit du baiser.

Le baiser peut être amical, amoureux : il signe une ambiance chaleureuse.

 

Le mot "bise" désigne, aussi, curieusement un vent glacial : on est loin de la douceur du baiser ! On perçoit, là, une homonymie étrange et étonnante ! Un même mot peut évoquer, ainsi, en français, des réalités très différentes ! 

Le mot "baiser" empoyé comme substantif, lui, ne laisse place à aucune ambiguité !

 

N'oublions pas l'usage du baiser qui a tendance à se perdre dans le monde moderne... tout juste si on serre la main des gens !

 

Le baiser amoureux aurait, en plus, des vertus inégalables : il offre un bien-être, une détente, il a des effets relaxants inouis.

 

Le baiser peut se multiplier à l'infini : une façon de décupler ses effets bénéfiques, comme le suggère Catulle dans son poème !

 

Enfin, tous ne sont pas de cet avis : on connaît la célèbre chanson : un baiser, pas sur la bouche !

http://youtu.be/vNF8o2Bazzs

http://youtu.be/awcB2M4pfTA

 

 

 

Pour réhabiliter le baiser, la chanson de Brassens...

http://youtu.be/eztSYUFUe8I

 

 

 

 

Et celle de Souchon : 

http://youtu.be/ZYO0iSaB0q0

 

 

http://youtu.be/P5weqdVaChQ

 

 

 

 

 

baiser--William-Adolphe_Bouguereau_-1825-1905-libre.jpg

 

 

 

baiser tristan et iseult libre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 16:53

europe-titien-libre.jpg

 

 

 

L'Europe, le vieux continent, notre Europe ! Nous évoquons et nous utilisons, tous, ce terme, sans en connaître les origines et l'étymologie...

 

Ce mot remonte, en fait, à l'antiquité grecque : Εὐρώπη, (Europé) est, dans la mythologie grecque, le nom de plusieurs héroïnes. Mais, la plus célèbre de toutes est une princesse originaire de Phénicie, fille d'Agénor et de Téléphassa qui attira le regard de Zeus, le roi des Dieux.

Séduit par la beauté de la jeune fille, et pour ne pas éveiller les soupçons de son épouse, la déesse Héra, extrêmement jalouse, Zeus choisit de se transformer en un magnifique taureau blanc, aux cornes dorées, ayant la forme d’un croissant de lune. Il vint se coucher aux pieds de la jeune fille. Celle-ci, d'abord effrayée, puis enhardie caressa l'animal, se mit sur son dos et fut emportée par Zeus vers l'île de Crète : là, Zeus s'unit à la jeune fille.

Elle donna naissance à trois fils : Minos, Sarpédon et Rhadamante.

Tel est le mythe ancien...

 

Le mot grec Europé est, tout de même, plein de poésie : il signifie "aux grands yeux" et souligne la beauté de la jeune fille séduite par Zeus ! Composé de deux radicaux, "eurus, grand, large" et "ops, le regard", ce nom met en évidence le charme de la jeune fille...

 

La légende de la princesse Europe établit, sans doute, un parallèle avec les réalités historiques, économiques et culturelles de l’époque. Il s’agit en effet de la période au cours de laquelle le "foyer de civilisation" s’est déplacé du Proche-Orient (la Phénicie) vers les régions d’Occident, appelées par la suite "Europe". Le déplacement de la jeune princesse de la rive asiatique vers la rive grecque de la méditerranée symbolise donc cette évolution.

 

L'Europe est, d'après l'étymologie même du mot, belle, elle est diverse, elle est pleine de richesses...

Et pourtant, qu'en ont fait les politiques ? Quel gâchis !

 

L'Europe traversée par des guerres dans les siècles passés reste un lieu d'incertitude, de désarroi pour de nombreux peuples, un lieu de régressions.

 

L'Europe et ses instances n'ont pas tenu compte de la volonté des peuples, le référendum européen sur l'Europe était, déjà, une première trahison : les français ont rejeté le traité européen... mais contre toute logique démocratique, les gouvernants ont bafoué ce vote.

 

L'Europe est donc devenue l'inverse de ce que souhaitaient les peuples : une Europe de l'euro, de l'argent, de la finance, une Europe dévoyée.

Une Europe sans âme, représentée par une Troïka inflexible, inébranlable, une Europe de l'injustice et de la misère, une Europe des dettes qui accablent les plus humbles, une Europe de la corruption, où l'évasion fiscale perdure, où les plus pauvres sont sacrifiés par la montée du chômage.

Une Europe saccagée, secouée de scandales liés à l'argent, en Espagne, en France, en Grèce, en Allemagne, même : partout, sévissent la corruption, les injustices...

 

Qu'est devenue la belle Europe, celle qui offrait tant de promesses ?

Qu'est devenue cette magnifique jeune fille ? Zeus l' avait déjà transformée en une proie dont il s'était emparé...

Et les instances européennes en ont fait, aussi, une proie abandonnée à la cupidité des banques et des financiers.

 

L'Europe a été livrée aux pouvoirs de la finance, à la pression de la dette, aux grands financiers qui ont pu s'enrichir et prospérer au mépris des peuples.

L'Europe a été sacrifiée, méprisée par les pouvoirs qui la représentent.

 

Tel le Zeus de l'antiquité, ce pouvoir tyrannique a abusé de sa force, a renié la volonté des peuples, a imposé des décisions iniques.

Tel le Zeus tout puissant de la mythologie grecque, ce pouvoir se présente sous la forme d'une apparence trompeuse... une belle idée de départ : réunir les peuples, les assembler mais il s'agit, en fait, de mieux les asservir !

Une belle étymologie pour le nom de l'Europe, un beau projet ! Mais ce projet a été dévoyé, et a surtout servi les intérêts des plus puissants !

 

Ainsi, la mythologie nous montre que le monde est construit sur des rapports de force, que ces rapports de force s'aggravent au fil du temps, et qu'ils annihilent les êtres les plus faibles...

 

Quelle ironie du sort ! La Grèce qui a donné son nom à l'Europe, se  retrouve, maintenant, menacée et acculée par les instances européennes !

 

 

 

 

 

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europe libre Bibi Saint-Pol

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

europe carte libre 2

 

Photos : wikipédia

 



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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 17:05

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Branche lavée, roulée, emportée par les eaux, aux mille reliefs, aux aspérités qui dessinent des hachures, des brisures, des rectangles, des formes diverses : cercles, rainures, éclats...


On trouve, parfois, dans les lits des rivières, ces bois malmenés et polis par les eaux...

 

On voit, encore, les noeuds du bois, on voit des couleurs de roses qui laissent des traînées, des impressions multiples : ocres, bruns, roses, rouges vineux se mêlent sur la branche.

 

Le bois est, à la fois, rude et lisse : rude de brisures, de chocs, lisse de l'érosion de l'eau.

La branche suit une courbe et dessine comme des ruisseaux de roses, des courants de bruns, des enluminures d'ocres...

 

Le bois cassé, fracturé à certains endroits, laisse voir une rugosité, des cratères, fait songer à une pierre striée et meurtrie.

 

La branche devient objet d'art, comme sculptée par les eaux : couleurs, formes, motifs, impressions de lumières, la branche devient sculpture, oeuvre d'art.

 

Elle déroule des ruisseaux de couleurs, elle dessine des reliefs, des ombres, des éclats...

 

Elle devient, elle-même, rivière lumineuse, mimant le fleuve qui l'a portée.

On y décèle des emportements, des colères, des violences infinies, on y observe la transparence des ondes, leur limpidité...

 

On y voit tout un monde d'harmonie et de révoltes. Le bois cassé, brisé, emporté par les eaux nous laisse entrevoir un monde, à la fois, tourmenté et serein, un monde fait de contrastes inouis.

 

Le bois revêt des formes, des couleurs variées, il se pare des splendeurs du ruissellement de l'eau, devient fluidité, transparences...

 

http://youtu.be/ur_X4pn5tg0

 

http://youtu.be/vJgGs9WpGt0

http://youtu.be/L25hMOeXvg0

 

http://youtu.be/kdtoIUqZuC8

 

 

 

 

 

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Photos : rosemar



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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 16:22

 

icone

 

 

Le mot "icône" nous étonne par sa voyelle "o", surmontée d'un accent circonflexe, belle graphie qui fait songer à une interjection marquant l'admiration...

 

Comment ne pas admirer ces icônes religieuses aux teintes d'or, images pleines de sérénité, d'harmonie ?

 

Des auréoles d'or enserrent les visages, les magnifient, soleils éblouissants autour des personnages divins...

Divines et somptueuses images ! Icônes des églises orthodoxes aux teintes éblouissantes ou ténébreuses !

 

Le mot vient du grec ancien, "εἰκών, eikôn, l'image, le portrait, la ressemblance"... L'accent circonflexe est issu de la voyelle longue oméga "ώ", que l'on restitue par une prononciation prolongée.

Ce nom en acquiert une sorte de solennité qui correspond bien au sens qu'a pris ce terme religieux...

 

L'icône est sacrée, on la trouve à l'ombre des églises, dans des lieux de mystères et de ténèbres.

 

En même temps, l'icône est modeste, empreinte d'austérité et de sobriété, peinte sur un simple support en bois, de dimensions réduites. 

 

Le mot nous éblouit de ses voyelles contrastées, le "i", très aigu, le "o" tout en rondeur, de sa consonne gutturale éclatante.

 

On perçoit des contrastes de couleurs, des éclats d'or, des étincelles de lumières, on admire des oeuvres d'art...

 

Des images de paix nous bercent, des visages bienveillants, de grands yeux sombres, de légers sourires...

Ange Gabriel aux yeux lourds et sombres, aux cheveux d'or, tressés...

Icône de la vierge de Kazan, aux éclats d'or, aux lumières irisées...

Que de beautés sereines dans ces images ! Que d'harmonies !

 

L'icône nous emmène vers l'orient, vers la Grèce, ses monastères perchés sur des hauteurs vertigineuses, ses églises.

On admire les escarpements des météores, on entre dans un monde mystique, plein de beautés.

Les météores touchent le ciel comme pour l'atteindre et nous élever vers des sommets...

 

Les icônes elles-mêmes subliment les visages, leur donnent un air divin, transmettent et disent toutes les beautés du monde...

 

Ces visages nous donnent des leçons de sérénité, de modération, d'élégance !

Mains jointes, visages harmonieux, les icônes restituent un mysticisme, une croyance faite de paix, de bonheur...

 

 

 

 

http://youtu.be/pqZanVXQ_H0

 

http://youtu.be/ut7-xO7S-w4

 

http://youtu.be/RwFYUJb03d0

 

http://youtu.be/Da9FeNoFIm0

 

 

 

 

 

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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 17:31

houx-Howaldt.jpg

 

 

Le houx aux baies de rouge pourpre répand des senteurs boisées : feuilles et branches rigides exhalent des parfums de bois étonnants...

Le houx nous fait voir une campagne verdoyante, aux feuilles glacées de lumières.

 

Un simple bouquet de houx nous emmène dans des bosquets, aux senteurs douces de miel et de fleurs légères...

 

Le bouquet exhale des effluves subtils, des embruns de couleurs vertes brillantes ou plus mates.

 

Les feuilles luisent de brillances, deviennent des éclats miroitants, des torsions de verdures aux replis généreux d'odeurs de forêts...

 

Les baies rutilantes explosent sur le vert, grappes rougeoyantes qui ornent les branches.

 

L'odeur du houx nous emmène dans des sous-bois, éclairés par quelques rayons de soleil, elle nous enivre de sa douceur, de ses brumes de mousse, de ses reflets de verts.

 

Le houx révèle une campagne hivernale aux parfums voilés, aux éclats tourmentés de vent, de tempêtes.

 

Le houx aux teintes contrastées de vert et de feu nous berce de légers frissons de senteurs, nous exalte de ses parfums doux comme le miel...

 

On entrevoit des parfums de pins, de chênes, de terre boisée, on perçoit des chemins de campagne remplis de mousse, de lichen, de petit houx, on est ébloui par des paysages d'hiver aux teintes douces et rayonnantes.

 

Les senteurs de houx, bonheurs de l'hiver exaltent les sens, avec douceur, harmonie...

 

Les couleurs s'entrelacent, se heurtent, vert-rouge flamboyant, les couleurs se superposent, s'exacerbent, s'illuminent au coeur de l'hiver...

 

 

 

http://youtu.be/fo1nzFWKYmU

 

 

 

 

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Houx rouge Semnoz créative

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

houx libre

 

Photos : en haut de l'article  auteur : Howaldt / deuxième photo sous l'article auteur : Semnoz     creative commons

 



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