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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 08:43
Bikini et burkini...

 

 

Bikini, burkini... Voilà deux mots qui pourraient prêter à confusion, ce que l'on appelle, en terme savant, des paronymes ! Les deux mots se ressemblent, certes, mais est-il possible de les confondre ? Ils évoquent, en fait, des réalités bien différentes : on se souvient de la célèbre chanson de Dalida qui a connu un vif succès dans les années soixante, et, depuis cette époque, le bikini, ce maillot deux pièces pratique et confortable, est devenu une tenue habituelle sur nos plages.

 

Quant au burkini, il désigne, comme chacun sait, un maillot intégral qui recouvre le corps de la femme de confession musulmane, depuis la tête jusqu'aux chevilles.

N'est-ce pas, là, une tenue inhabituelle pour profiter d'un bain de mer ?  Voilà une tenue surprenante pour se baigner !

Une tenue bien encombrante, quand on veut être libre de ses mouvements, nager... un carcan qui emprisonne la femme et qui a pour but de la préserver du regard des hommes.

 

Le vêtement devient, alors, une sorte de bouclier qui permettrait à la femme d'inspirer le respect.

La mode islamique exige que l'on ne fasse pas étalage de son corps. 

Les hommes ne sont-ils pas des "prédateurs" ? Et la femme aurait, ainsi, le devoir de se protéger, et de faire preuve de pudeur.

 

On voit bien toutes les conséquences de ces règles vestimentaires : une femme vêtue d'un bikini ou d'une jupe courte, est forcément considérée comme impudique par un musulman...

Autrement dit, une femme vêtue, selon la mode occidentale, ne peut que susciter la convoitise et le manque de respect.

 

Comment concilier ces deux façons de se vêtir ? Est-ce même conciliable ?

On voit bien toute la distance qui sépare une femme occidentale et une musulmane qui se plie à ces lois religieuses, un fossé qui semble infranchissable.

 

La femme vêtue d'un burkini est-elle, d'ailleurs, vraiment décente, étant donné que ce vêtement moule le corps, notamment au sortir du bain ? Certains musulmans condamnent, aussi, cette tenue.

La femme devrait donc se baigner avec une armure, pour satisfaire aux diktats de la religion ?

 

L'homme, lui, est-il obligé de porter un burkini ? 

On le voit : ces codes vestimentaires appartiennent à un autre temps, un temps où la femme était asservie et soumise aux hommes.

 

L'homme musulman n'est-il pas capable de réfréner ses désirs et ses ardeurs ?

 

Comment faire cohabiter, sur une même plage, bikini et burkini ?

Comment un musulman peut-il considérer une femme en bikini ?

Qu'est-elle, pour lui, si ce n'est un être impudique, une dévergondée ? Comme si le vêtement permettait de classer, ainsi, les personnes...

 

Avec cet exemple, on prend conscience que le monde musulman doit évoluer, pour une meilleure intégration dans nos sociétés.

Certains diktats religieux sont périmés, appartiennent à un autre temps.

Les femmes ne peuvent être, ainsi, contraintes dans des carcans vestimentaires qui les empêchent de profiter librement d'un simple bain de mer.

Le burkini est indubitablement une entrave à la liberté des femmes.

D'ailleurs, certaines femmes, faisant preuve d'émancipation, se sont libérées de ces contraintes vestimentaires, une façon de ne plus se soumettre à des injonctions religieuses d'un autre temps.

 

 

La chanson de Dalida :

 

https://youtu.be/hVUwra22e-Q

 

 

 

Bikini et burkini...
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27 juillet 2016 3 27 /07 /juillet /2016 12:10
Et si le ciel était vide...

 

 

 

 Quand le fanatisme ressurgit et s'attaque à notre pays et nos racines, il est essentiel de réécouter cette chanson...

 

 
Beau texte qui dénonce le fanatisme et l'intolérance, cette chanson, écrite par Alain Souchon, intitulée Et si en plus il n'y a personne, souligne, avec force et subtilité, toutes les incohérences des religions : au lieu d'apporter un réconfort, elles en viennent, parfois, à provoquer des conflits, des haines irréconciliables, elles sont, aussi, un instrument de manipulation redoutable...
 
La chanson s'ouvre sur trois prénoms : "Abderhamane, Martin, David", trois prénoms représentatifs des religions les plus répandues : mis sur le même plan, les trois prénoms devraient signifier une unité, une harmonie, une union...
 
Et, c'est, pourtant, la division qui l'emporte, comme le prouve la suite de la chanson.
 
Après ces apostrophes, qui interpellent chaque lecteur, l'expression : "Et si le ciel était vide" montre toutes les incohérences, la vanité des conflits religieux qui peuvent opposer les uns et les autres... On se bat, en fait, pour une entité hypothétique...
 
L'énumération qui suit restitue toutes les coutumes religieuses : "Tant de processions, tant de têtes inclinées, Tant de capuchons, Tant de mains pressées, Tant de prières empressées." L'anaphore de l'adverbe d'intensité "tant" souligne des pratiques parfois outrancières, un certain fanatisme.
 
Au passage, à l'intérieur de cette énumération, Alain Souchon nous rappelle, aussi, "les peurs" liées, depuis des siècles, à la religion, peurs entretenues, savamment, par les instances religieuses et politiques.
 
Le but est de dominer les peuples, de les asservir, ce que suggère le mot "démagogues" qui rime avec le terme "synagogues".
 
La chanson évoque, également, tous les cantiques religieux visant à endormir le peuple, à le soumettre, par des "musiques antalgiques", belle expression imagée qui insiste sur l'idée d'endoctrinement...
 
L'antithèse "tant de compassions, tant de révolvers" vient montrer que, derrière des apparences chaleureuses, se cache, parfois, une religion de haine, de violence : le fanatisme peut conduire au pire, à des actes monstrueux et inhumains...
 
On entend, ensuite, des prières représentatives de toutes les religions : "Arour hachem, Inch Allah, Are Krishhna, Alléluia", autant de références à Dieu, à sa puissance, sa volonté, sa bonté...
 
Mais des images de violence apparaissent, soudain : "Toutes les balles traçantes, Toutes les armes de poing."
On perçoit, enfin, les causes et les conséquences du fanatisme : "Toutes les femmes ignorantes, ces enfants orphelins, ces vies qui chavirent, ces yeux mouillés."
 
Et, derrière, transparaît "le vieux plaisir de zigouiller", inhérent à l'être humain. Cette expression triviale, familière vient renforcer l'idée de violence et de haine...
Le refrain vient insister, encore, sur l'inanité de tant de ferveurs et d'antagonismes : 
"Tant d'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne..."
L'angélus ou prière de l'ange met en évidence tous les bienfaits que devrait apporter la religion, mais c'est, trop souvent, l'intolérance qui l'emporte...
 
Ce texte contient l'essentiel : on y perçoit la collusion des pouvoirs religieux et politiques, les ravages provoqués par le fanatisme, la soumission et l'aveuglement des peuples...
La mélodie lancinante et entraînante, à la fois, souligne les douceurs inspirées par les religions et la façon dont elles sont dévoyées et détournées par la violence des hommes.

 

 

https://youtu.be/JvkMnHXtHzc
 

 

 

 

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23 juillet 2016 6 23 /07 /juillet /2016 08:18
Le bon Dieu me le pardonne, mais chacun pour soi...

 

 

Une chanson qui fait du bien, en ces temps où le fanatisme religieux réapparaît... dérision et humour au service de la dénonciation...


Brassens nous livre, dans une de ses chansons, une histoire d'amour qui reste, à jamais, gravée dans sa mémoire, il semble, aussi, éprouver le besoin de l'évoquer, pour la faire revivre par les mots et la poésie.


Cette chanson intitulée "Je suis un voyou" commence par l'évocation de ce souvenir dont on perçoit toute la valeur, pour le poète : c'est"une histoire ancienne, un fantôme", certes, mais le vocabulaire de l'affectivité "coeur, amour" en suggère toute l'importance...

L'absolu de cet amour est aussi souligné par l'adverbe "à jamais"... Et le temps personnifié dans l'expression familière :"Le temps, à grand coups de faux, peut faire des siennes", ne peut effacer ce souvenir.

L'alternance du passé "j'aimais" et du présent "mon bel amour dure encore" met en évidence cet écoulement du temps...


 Le récit de la rencontre amoureuse fait songer à un véritable coup de foudre, puisque le poète en a perdu tout repère :

"J'ai perdu la tramontane

En trouvant Margot,
Princesse vêtue de laine,
Déesse en sabots..."

La jeune femme divinisée, transformée en "princesse" a bouleversé la vie du poète amoureux : on perçoit, là, un des lieux communs de la littérature sentimentale, mais Brassens sait renouveler ce thème en jouant du contraste entre les mots... la métamorphose de la "belle" n'en est que plus frappante... "La laine, les sabots" évoquent une personne d'origine humble et modeste, une simple paysanne, devenue une "déesse" pour les yeux de l'amoureux.

L'opposition entre les verbes "perdre" et "trouver" souligne bien, aussi, ce bouleversement...

Le thème de la femme-fleur vient compléter le portrait élogieux de la jeune femme. 
Margot comparée à une fleur, est, encore une fois, magnifiée par cette image :

"Si les fleurs, le long des routes,
S'mettaient à marcher,
C'est à la Margot, sans doute,
Qu'ell's feraient songer..."

Puis, le discours du poète insiste, à nouveau, sur son éblouissement, puisqu'il assimile son amoureuse à la "Madone"... une image qui suggère, encore, le thème religieux..

Quant à l'allusion au Bon Dieu, il s'agit d'un clin d'oeil de Brassens, lui qui a, si souvent, fustigé la religion et les bigots...

Les propos qui suivent montrent, d'ailleurs, le peu de cas qu'il fait de la religion :

"Qu'il me le pardonne ou non,
D'ailleurs, je m'en fous,
J'ai déjà mon âme en peine :
Je suis un voyou."

C'est ainsi que le poète a séduit la jeune fille, et a "mordu ses lèvres" alors qu'elle "allait aux vêpres, se mettre à genoux"...
Brassens restitue cette scène avec humour, en jouant à nouveau des contrastes, en évoquant les paroles de la "belle" :

Ell' m'a dit, d'un ton sévère :
"Qu'est-ce que tu fais là ?"
Mais elle m'a laissé faire,
Les fill's, c'est comm' ça..."

Le poète se met, aussi, avec dérision, en concurrence avec Dieu :

"Le Bon Dieu me le pardonne,
Mais chacun pour soi..."

On retrouve le vocabulaire religieux dans la suite du récit, ainsi que l'impatience de l'amoureux qui ne se retient plus.

"J'ai croqué dans son corsage
Les fruits défendus...
Puis j'ai déchiré sa robe,
Sans l'avoir voulu..."

La rupture est, enfin, racontée brièvement à la fin de la chanson, dans le dernier couplet...
Et la chanson se termine en boucle, avec cette expression : 

"J'ai perdu la tramontane
En perdant Margot,
Qui épousa, contre son âme,
Un triste bigot..."

On perçoit, encore, une "pique" contre certains fous de Dieu, des bigots, dont le poète se démarque, lui qui est un "voyou"...
Le poète imagine, alors, le destin de Margot entourée de "deux ou trois marmots qui pleurent, pour avoir leur lait..." Il rappelle, à cette occasion, qu'il a lui-même "têté leur mère", quand il était amoureux.

Le vocabulaire familier, la liberté de ton, les jeux de contrastes rendent cette chanson particulièrement savoureuse...

La mélodie rythmée et vivante nous entraîne avec elle dans cette histoire d'amour inoubliable et pleine d'humour...


 


 

Photo : rosemar

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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 15:31
Le pape et le voile...

 

 



Le pape François, dans une interview accordée au journal La Croix,  ce mardi 17 mai, a notamment déclaré : "La petite critique que j’adresserais à la France est d’exagérer la laïcité". Et il ajoute : "Si une femme musulmane veut porter le voile, elle doit pouvoir le faire" . 


Tout d'abord, il convient de rappeler que le voile n'est nullement interdit en France dans l'espace public.

Il convient aussi de préciser que le voile n'est qu'un signe religieux et qu'il n'accorde aucune transcendance à celle qui le porte : on peut être chrétien, sans arborer une croix, comme on peut être musulmane, sans se couvrir d'un foulard ou d'un voile.

D'ailleurs, le voile est-il vraiment un libre choix pour nombre de musulmanes ?

On peut se poser la question... Le poids des traditions, les diktats des hommes exercent une influence considérable dans ce "choix".

Dès lors, on peut rétorquer au pape François que si une femme mumsulmane ne veut pas porter le voile, elle doit pouvoir le faire, aussi.

Mais il faut craindre qu'un tel choix ne soit pas vraiment possible pour nombre de femmes.

Ainsi, à vouloir défendre tous les signes religieux, le pape se fourvoie et oublie le sort qui peut être réservé aux femmes auxquelles on impose le voile.

Certes, le pape a raison de souligner les racines multiples de l'Europe, et d'affirmer que "la coexistence entre chrétiens et musulmans est possible."

Mais quand il dit :"La France devrait faire un pas en avant à ce sujet pour accepter que l’ouverture à la transcendance soit un droit pour tous", il semble oublier que ce droit à la transcendance existe bel et bien dans notre pays.

Et la transcendance ne passe pas par des signes religieux, elle est affaire de conscience, d'intime conviction et elle peut se passer de tout ce fatras d'objets ou de symboles ostentatoires.

En se faisant le chantre de ces traditions anciennes et d'un autre âge, le pape ne défend pas la cause des femmes.

L'indépendance, la liberté, la dignité des femmes doivent être respectées, et le voile n'est, en aucun cas, le garant d'une liberté, bien au contraire : seule la femme doit le porter, l'homme, lui, en est dispensé.


Seule la femme doit se plier à ce diktat religieux. Pourquoi ?

Est-elle impure, doit-elle se cacher pour s'effacer et disparaître de l'espace public ?

Doit-elle marcher derrière l'homme, comme une ombre ?


Quand un signe religieux est discriminant, il faut s'en inquiéter, sans doute...

Le voile, qui avait tendance à régresser il y a quelques années, se voit de plus en plus dans notre espace public.

On ne peut que le regretter...


 


 


 

Le pape et le voile...
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 13:07
Le voile, un signe de décence ?

 

 

 

 

Il suffit de se promener dans les rues ou les jardins de nos villes pour apercevoir des femmes en groupe, voilées du haut jusqu'en bas : tenues longues, cheveux couverts d'un voile qui ne laisse rien dépasser.

 

On peut le constater : le port du voile se développe, s'amplifie, et il devient même une mode, puisque des marques de grands magasins proposent, dorénavant, différents modèles de ces vêtements issus de la religion.

 

Il n'est pas question, ici, de condamner ces femmes qui se conforment à ces impératifs vestimentaires.

 

Ce serait, pour elles, une double peine : elles qui se soumettent à des codes religieux stricts seraient, en plus, montrées du doigt, vilipendées, et condamnées.

 

Le voile n'en est pas moins aliénant, il contraint la femme à s'habiller à l'ancienne, en cachant toutes les parties du corps.

Le voile serait-il, donc, une marque et un signe de décence ?

Dans ce cas, comment concilier notre façon de nous habiller très librement avec cette conception du voile ?

 

Pour nous, le voile n'est pas une signe de décence ou de pudeur, mais il symbolise un  enfermement de la femme, soumise à des diktats et des impératifs religieux.

Est-ce que les hommes portent le voile ? Les hommes subissent-ils ces contraintes vestimentaires ?

Les hommes sont-ils décents quand ils montrent leurs bras, leur corps, alors que les femmes ne le seraient pas ?

 

Pourquoi cette discrimination ? Qu'est ce qui condamne les femmes à vivre cachées, à s'enfermer dans des vêtements couvrants et longs ?

Pourquoi seraient-elle contraintes de mettre un burkini pour aller à la plage ?

Ainsi, le voile constitue une barrière, un obstacle qui sépare les communautés, et les divise.

Comment concilier nos bikinis avec ces voiles encombrants ?

 

Sommes-nous des femmes impudiques, pour tout bon musulman qui voit dans la chair un appel irrépressible des sens ?

 

Sommes-nous coupables d'impudeur et d'indécence, parce que nous dévoilons nos bras, nos jambes, nos cheveux ?

 

Dans ce cas, il sera difficile de concilier des façons de vivre et de s'habiller si différentes.

C'est pourquoi, une évolution du monde musulman paraît indispensable... d'ailleurs, quelques femmes de confession musulmane ont renoncé au voile, à ces vêtements marqués par la religion qui nient les droits des femmes et les infériorisent.

Certaines femmes se sont libérées de ces contraintes vestimentaires...

 

Il paraît essentiel de les encourager à suivre cette tendance, à abandonner tout ce qui relève de la soumission, de l'injonction religieuse.

Il paraît essentiel que les femmes soient, enfin, libérées de ces carcans vestimentaires d'un autre temps, souvent peu pratiques, et contraignants.

 

 

 

 

http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Soufiane-Zitouni-Le-voile-est-l-etendard-de-l-islam-941307

 

 

 

Le voile, un signe de décence ?
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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 12:51
Vive la mini-jupe !

 

 

 

Il n'est pas vraiment question, ici, de défendre la mini-jupe en tant que telle, mais plutôt la liberté, pour les femmes, de s'habiller de différentes façons, sans contraintes et sans diktat : on aime bien varier les tenues, en fonction du temps, de l'humeur,  jupe, pantalon, caleçon, short, talons plats ou plus hauts.

 

 

Pourquoi la femme devrait-elle être contrainte de se vêtir d'un voile, de tenues et de manches longues ?

 

Pourquoi, si ce n'est au nom de principes religieux bien éculés ?

 

Pourquoi, si ce n'est au nom de diktats d'un autre âge ?

 

Pourtant, la sénatrice Esther Benbassa a déclaré dans une tribune, parue récemment sur le journal Libération :"Le voile n’est pas plus aliénant que la mini-jupe"...

 

Ah ! Voilà qui est étonnant ! 

Le voile correspond, pourtant, à des injonctions religieuses, il est bien imposé à la femme musulmane qui n'a, souvent, pas vraiment le choix...

A l'inverse, aucune femme ne se voit contrainte, dans notre pays, de porter une mini-jupe, et c'est la liberté vestimentaire qui prévaut...

Vive la liberté de se vêtir, comme on le veut !

 

C'est cette liberté que nous défendons, comme la liberté d'exprimer toutes sortes d'idées, de débattre, de discuter...

 

Parler d'aliénation pour la mini-jupe, n'est-ce pas inverser le cours de l'histoire ?

 

Certes, nos sociétés accordent beaucoup de place à l'apparence, à la mode... Mais les femmes restent libres de s'habiller, comme elles le désirent, de varier les tenues...

 

Certes, nos sociétés sont aliénées à une surconsommation néfaste, mais ce travers se retrouve dans nombre de pays, et même dans des pays d'obédience musulmane...

Les riches saoudiennes semblent, elles aussi, soumises à ce diktat de la consommation...

D'ailleurs, l'une d'entre elles,  Maha al-Sudairi, épouse d'un prince, ministre de l’Intérieur saoudien, est devenue une sorte de cliente honnie des grands joailliers, couturiers et hôteliers de la capitale. En une année, cette "fondue"de mode et de shopping a, en effet, accumulé 15 millions d’euros de dettes dont 10 millions auprès del’hôtel Crillon, un des plus prestigieux établissements de la capitale !

Et, aux dernières nouvelles, elle n'a toujours pas payé ses dettes !!

 

Et ces femmes sont, aussi, contraintes de se voiler, de porter des tenues conformes à leur religion, tout au moins dans la rue.

 

C'est ainsi qu'on a vu de riches saoudiennes, revêtues du niqab, faire du tourisme près du lac d'Annecy et elles n'étaient même pas verbalisées : il fallait, sans doute,  préserver la susceptibilité de ces femmes richissimes !

 

Non, décidément, on ne peut affirmer que la mini-jupe est une aliénation, elle n'est, en aucun cas, une contrainte et on ne peut la mettre sur le même plan que le voile.

N'inversons pas le cours de l'histoire ! La liberté de se vêtir comme on le souhaite est une conquête des années 60...

 

Gardons cette liberté si précieuse !

 

 

 

L'article de Libération, et à la suite, une interview de Laurence Rossignol :

 

http://www.liberation.fr/debats/2016/04/05/le-voile-pas-plus-alienant-que-la-minijupe-par-esther-benbassa_1444176

 

Vive la mini-jupe !
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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 14:47
Quand le voile islamique devient une mode...

 

 

 

 

C'est un fait ; on voit de plus en plus de femmes portant le voile, en France... il avait, pourtant, quelque peu disparu de nos paysages, mais il revient en force, comme l'affirmation d'une identité et d'une communauté.

 

Les marques de vêtements s'emparent, même, de ces tenues qui, pour nous, appartiennent à un autre temps : burkini, maillot intégral, robes et jupes longues...

 

Des enseignes comme Marks&Spencer, H&M commercialisent des hidjabs ou des maillots de bain couvrant l'intégralité du corps, excepté le visage et les mains. La marque italienne Dolce & Gabbana a, aussi, imaginé toute une ligne de voiles et de tuniques longues, destinée spécialement aux femmes musulmanes. 

Des hôtesses d'Air France se sont vues, également, contraintes de porter le voile, dès lors qu'elles posent le pied sur le sol iranien...

 

Ne sommes nous pas en droit de nous inquiéter de ce déferlement de vêtements qui ont pour but de cacher et de couvrir le corps de la femme ?

Dans le pays des droits de l'homme, on nous dira que chacun peut s'habiller comme il le désire et le souhaite...

 

Mais, dans notre pays , la femme est aussi considérée comme l'égale de l'homme.

Or, le vêtement islamique reste, quoi qu'on en dise, un signe de soumission de la femme : la femme doit demeurer cachée, dans l'ombre et ne peut guère s'affirmer...

 

C'est cette contradiction qu'il nous faut résoudre et ce n'est pas une mince affaire !

 

Un article paru sur le journal Marianne, ces derniers jours, évoque, avec justesse, le fait que l'antiracisme prévaut de plus en plus, dans nos sociétés, sur l'antisexisme...

Alice Schwarzer, la fondatrice et rédactrice en chef du magazine allemand "Emma" revient notamment sur les agressions sexuelles de Cologne et réclame un débat sur les femmes face à l'islamisme.

"Les femmes musulmanes doivent avoir les mêmes droits que les autres", affirme cette éditorialiste.

 

Comment concevoir, dans notre pays, que des femmes soient soumises à des règles vestimentaires drastiques ?

 

Comment peut-on admettre ces maillots qui couvrent intégralement le corps, ces vêtements qui conduisent la femme à être cachée sous des voiles encombrants ?

 

Nous sommes, bien sûr, tentés d' y voir des régressions inadmissibles pour les droits des femmes...

Quand on voit ces "burkinis" qui couvrent intégralement le corps des femmes, qui les transforment en "femmes grenouilles", on ne peut que s'inquiéter de ces tendances que la mode permet de développer...

 

Longtemps après l'invention du "bikini" et l'époque de la libération de la femme, voilà qu'apparaît le "burkini" qui réduit la femme à l'enfermement.

 

Une mode qui cultive le communautarisme est-elle souhaitable ?

 

 

L'article du journal Marianne :

 

http://www.marianne.net/alice-schwarzer-aujourd-hui-antiracisme-prime-antisexisme-100241591.html

Quand le voile islamique devient une mode...
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1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 14:41
La femme, cette pestiférée...

 

 

Sommes-nous bien au XXIème siècle ? On pourrait en douter, en lisant ce fait divers, qui s'est produit sur un vol Newark-Tel Aviv : un passager, juif, ultra-orthodoxe n'a pas accepté la présence d'une femme, à ses côtés, et a demandé que la dame, octogénaire soit déplacée...

 

Et, effectivement la compagnie aérienne "El Al" a obtempéré : la dame a dû changer de place, pour satisfaire aux desiderata de cet individu.

On hallucine face à un tel comportement !

Nous voilà, donc, retournés des siècles en arrière... or, cela se passe dans un avion, au XXIème siècle...

 

La femme maudite, impure, souillée : cette représentation date des premiers textes bibliques et il semble que certains ne puissent s'en détacher.

Je connaissais l'ostracisme que subissent, parfois, les femmes dans la religion musulmane, mais j'ignorais totalement le fait que la "torah" pouvait interdire à ses adeptes de côtoyer la gent féminine...

 

Aussitôt, ressurgissent des siècles de malédiction qui ont accompagné la représentation de la femme : la femme tentatrice, coupable de tous les péchés du monde, la femme maudite, à qui revient le triste rôle de répandre tous les malheurs sur le monde, avec le personnage de Pandore, dans la mythologie grecque...

 

La femme responsable tous les péchés du monde, couverte d'opprobres, la femme, cette pestiférée !

 

Et ces images d'un autre temps perdurent dans des religions bien établies !

Ainsi, la femme reste, encore, dans beaucoup de pays, asservie, reléguée au rang d'esclave, soumise et consentante.

Elle se doit d'obéir aux désirs et aux injonctions des hommes, et n'est-ce pas ce qui s'est produit dans cet avion qui reliait Newark à Tel Aviv ?

 

On est stupéfait devant tant de lâcheté, d'ignominie à l'égard des femmes.

La compagnie aérienne israélienne "El Al" a accepté de céder à la demande de cet intégriste religieux et d’éloigner la vieille dame, qui a rejoint une autre place, avec une canne à la main, à cause de son genou douloureux.

 

"Pour moi ce n'est pas une question personnelle, c'est une question intellectuelle, idéologique, et juridique... Je me dis : je suis là, une femme âgée, éduquée, j'ai voyagé, et un type peut décider, comme ça, qu'il ne veut pas que je m'asseye près de lui. Au nom de quoi ?", a commenté la dame, à qui cette mésaventure est arrivée...

 

Au nom de quoi ? En effet...

Au nom d'une religion toute puissante ? Au nom de textes sacrés dont l'interprétation est souvent douteuse ?

Au nom d'une malédiction qui pèse sur les femmes, depuis la nuit des temps ?

Au nom d'une certaine fragilité de la femme qui lui imposerait de se soumettre aux diktats masculins ?

 

Il faut changer ces conceptions ancestrales, ces réflexes d'un autre temps...

Des fous de Dieu ne peuvent, ainsi, imposer aux autres une vision rétrograde du monde.

La femme, quelles que soient les religions, a droit au respect, et ne peut subir des affronts d'une telle ignominie.

La bêtise, l'intolérance, le fantatisme aveugle des intégristes religieux se manifestent, de plus en plus, dans de nombreux pays : comment ne pas voir le danger de ces régressions ?

 

 

Source :

 

http://www.marianne.net/surtout-pas-femme-cote-lui-compagnie-aerienne-cede-demande-juif-ultra-orthodoxe-100240683.html

 

La femme, cette pestiférée...
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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 12:38
Condamné à 10 ans de prison pour athéisme...

 

 

 

 

Mais dans quel monde vivons nous ? Un monde fracturé, divisé, comme jamais : en Arabie Saoudite, l'athéisme est assimilé à du terrorisme...  un jeune homme de 28 ans a été, ainsi, condamné à 10 ans de prison et 2000 coups de fouet... parce qu'il ne croit pas en Dieu et qu'il a osé l'affirmer publiquement sur Twitter...

 

Pour le royaume wahhabite, celui qui ne croit pas en Dieu, celui qu'on nomme un mécréant est, donc, considéré comme un terroriste !

Dans ce pays, le fanatisme, l'intolérance religieuse conduisent aux pires extrémités : on condamne et on exclut irrémédiablement ceux qui sont différents, ceux qui ne se soumettent pas à la croyance officielle.

 

La religion placée sur un piédestal, les athées, les impies, les hérétiques recherchés et poursuivis par l'Inquisition... c'est, pour nous, un passé révolu.

Depuis le combat mené par les philosophes des Lumières, Voltaire, Montesquieu, Diderot, Rousseau, chacun a le droit d'avoir ses propres convictions, selon les principes mêmes de la loi de la laïcité instituée en 1905.

 

La femme soumise à l'homme, considérée comme une mineure, c'est, aussi, pour nos sociétés, un passé que nous voulons oublier.

La femme peut être, désormais, l'égale de l'homme, elle a conquis, après des siècles d'asservissement, une liberté qui lui permet de s'épanouir, comme elle le désire.

L'Islam doit, ainsi, combler des siècles de retard et évoluer vers un humanisme fait de tolérance, d'égalité, d'ouverture sur le monde.

 

Par ailleurs, si les islamistes voient dans l'athéisme un danger terroriste, ne sommes-nous pas tous perçus comme des terroristes en puissance, et ne devenons-nous pas, par là-même, des ennemis de l'Islam ?

Ne sommes-nous pas tous visés par une secte religieuse qui veut s'emparer de nos esprits ?

Ne sommes-nous pas tous coupables, selon cet Islam, de ne pas croire en un Dieu tout puissant ?

Nous serions, donc, tous passibles de peines de prison, et de multiples condamnations, nous sommes tous des "mécréants" !

 

Pouvons-nous le concevoir et l'admettre ?

On perçoit toute l'horreur d'une telle inversion des valeurs : un islamiste est, dans ce cas, pleinement justifié à venir commettre des attentats terroristes contre tous les mécréants que nous sommes.

Comment ne pas être terrifié par une religion qui condamne tous les mécréants à la relégation, l'exclusion ?

 

On le voit : l'Islam doit évoluer, il ne peut en rester à une vision arriérée du monde où les gens sont poursuivis, traqués pour leur impiété.

 

La femme ne peut plus être tenue sous le joug de l'homme, soumise à un esclavage qui la rabaisse et l'avilit :  elle est un être humain, à part entière, à l'égal de l'homme, elle doit avoir les mêmes droits...

L'Islam ne peut plus en rester à une vision dépassée et étriquée du monde.

 

Et c'est bien cette évolution que réclament certains musulmans eux-mêmes, cette évolution est nécessaire, faute de quoi, nous ne pourrons jamais vivre dans un monde apaisé...

Si l'Islam radical n'évolue pas, nous sommes tous condamnés à la division, la discorde et la guerre.

Et, si nous continuons à encourager cet Islam, si nous persistons à lui vendre des armes, à le flatter, nous sommes, nous-mêmes, dans l'incohérence la plus totale.

 

 

Source :

 

http://www.marianne.net/arabie-saoudite-10-ans-prison-2000-coups-fouet-atheisme-100240672.html

 

 

 

 

Condamné à 10 ans de prison pour athéisme...
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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 09:45
L'incroyable insolence d'une enseignante de confession musulmane...

 

 

On a assisté à une scène assez incroyable sur le plateau des Paroles et des actes, ce jeudi 21 janvier, sur France 2 : une jeune enseignante de confession musulmane, Wiam Berhouma, a pris à partie le philosophe Alain Finkielkraut, avec un aplomb qui frise l'impolitesse et l'indécence...

Refusant un véritable dialogue, cette prof d'anglais a dénoncé de manière virulente le racisme qui vise les musulmans en France, cibles privilégiées, selon elle, des institutions, et des médias. 

Ces attaques contre les musulmans seraient même "encouragées et alimentées par les politiques, des pseudo-intellectuels, les médias"... 

On le voit : une véritable mise en accusation de la société française....

Bien sûr, elle oubliait au passage de mettre en évidence toute autre forme de racisme qui peut viser d'autres communautés...

Ce faisant, cette enseignante de confession musulmane a révélé, comme l'a souligné son interlocuteur Alain Finkielkraut, une incapacité de l'Islam à se remettre en question, la victimisation servant d'alibi pour refuser toute évolution de l'Islam...


Or, cette remise en cause est plus que jamais nécessaire : "la femme, dans l'Islam est asservie", contrainte, dans de nombreux cas, de porter le voile, "l'homme tout puissant est entraîné dans un culte de la virilité délirant", comme l'a souligné Alain Finkielkraut...

Le sourire aux lèvres, l'air triomphant, l'enseignante a esquivé ce débat, affirmant qu'elle même ne portait pas le voile et qu'elle n'était pas opprimée, passant sous silence toutes les femmes qui, en France, se voient contraintes de porter le voile et elles sont de plus en plus nombreuses.

"Vous me parlez des femmes en dehors de la France", a-t-elle continué à affirmer, avec une évidente mauvaise foi !

Par son attitude et ses propos, elle s'est elle-même discréditée et a gravement déconsidéré la cause des musulmans qu'elle voulait défendre.

On ne peut, ainsi, nier les faits, d'autant que la jeune femme est allée plus loin encore intimant à Alain Finkelkraut l'ordre de se taire !

"Pour le bien de la France, taisez-vous !"

Parlant d'islamophobie institutionnelle, cette enseignante a esquivé certaines questions, elle a parlé de théories vaseuses et approximatives émises par le philosophe et elle lui a dénié toute légitimité et toutes compétences pour évoquer le sujet de l'Islam...

"Une remise en question de l'Islam est, pourtant, indispensable", a répondu Alain Finkielkraut.

L'insulte à la bouche, cette enseignante a vraiment "déraillé" dans ses propos, dans sa façon de ne pas argumenter, si ce n'est en faussant le débat...

Désolant !

D'autant plus désolant qu'il s'agit d'une enseignante, et qu'elle se contente d' affirmer, d'insulter et de dénoncer, sans se livrer à une véritable argumentation !
 

 

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/des-paroles-et-des-actes/des-paroles-et-des-actes-du-jeudi-21-janvier-2016_1269257.html




   Vidéo : à 43 minutes

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