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17 novembre 2021 3 17 /11 /novembre /2021 09:28
Le vaccin ne suffit pas !

 

Le vaccin ne suffit pas !

 

" Le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, a annoncé ce vendredi 12 novembre le reconfinement partiel du pays pendant trois semaines au moins. Les bars, restaurants, et commerces essentiels, comme les supermarchés, devront fermer leurs portes à partir de 20h. Pour les magasins non-essentiels, ce sera 18h. 

73% de Néerlandais sont vaccinés avec deux doses, un bon pourcentage de la population, donc.

 

Pourtant, la situation sanitaire est préoccupante : du 1er au 8 novembre, 29 personnes touchées par le virus ont, en moyenne, été admises en soins intensifs et 172 hospitalisées.

 

69% des personnes admises en soins intensifs ne sont pas vaccinées, et plus de la moitié, 55%, des hospitalisées ne le sont pas non plus. Autre facteur avancé : la baisse d'efficacité des vaccins avec le temps, en particulier pour les personnes âgées, qui ont, dans de nombreux cas, été les premiers vaccinés."

 

En Allemagne aussi, l'épidémie s'emballe : le taux de vaccination en Allemagne est de 67%. 

Ce taux semble ne pas être suffisant.

 

Mais le fait est que la vaccination n'empêche pas la circulation du virus : on peut être vacciné et porteur du virus. On peut donc tout en étant vacciné propager la maladie.

Une propagation d'autant plus problématique que les gens vaccinés se sentent eux-mêmes protégés et ont tendance à ne plus pratiquer les gestes barrières.

 

On le constate aussi en France : les clients dans les magasins utilisent de moins en moins le gel hydroalcoolique, nettoient de moins en moins leur caddie, dans les supermarchés.

En fait, le vaccin ne protège que le vacciné et cette protection n'est pas absolue.

Les vaccins perdent de leur efficacité avec le temps et il faudrait donc les recommencer à 'infini.

 

Donc, le vaccin ne suffit pas !

Il faut continuer à pratiquer les gestes barrières, le port du masque à l'intérieur, l'aération des locaux, la distanciation physique, etc.

 

Décidément, ce virus paraît difficile à endiguer : l'hiver arrive et avec le froid, les risques de propagation s'intensifient encore.

Au Royaume-Uni aussi, on s'inquiète à cause d'une forte poussée de nouveaux cas. 

Depuis le 19 juillet, le premier ministre Boris Johnson a aboli toutes les restrictions. Cela veut dire plus de masques obligatoires, même en intérieur, plus de jauge dans les théâtres, les cinémas, ou par exemple, dans les transports en commun. Autre raison : le vaccin a perdu de son efficacité au fil du temps.

On peut redouter aussi l'apparition de nouveaux variants sur lesquels la vaccination serait inefficace.

 

 

 

 

Le vaccin ne suffit pas !
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15 novembre 2021 1 15 /11 /novembre /2021 12:32
L'enfer du tri des déchets...

 

Vous vous souvenez de cet extrait des Temps Modernes de Chaplin ? L'univers de l'usine est bien évoqué avec ses cadences infernales, la mécanisation de l'homme, conditionné pour travailler le plus possible : le travail aliène l'individu, transforme l'homme en une machine, car on lui demande toujours plus de rendements et d'efficacité.

On pourrait penser qu'à notre époque de telles conditions de travail auraient disparu en France.

Eh bien non !

 

Dans la série Cash investigation, sur France 2, on nous montre l'envers du décor du tri des déchets : terrifiant !

"Dans une usine Paprec de la Courneuve, les ouvriers dénoncent des conditions de travail difficiles et dangereuses : des manutentionnaires sans casque à proximité d'un engin dont les griffes métalliques se balancent près de leurs têtes...

Au lieu de trier les bennes de papiers au sol, des travailleurs sont en équilibre sur des tapis roulants sur lesquels sont déversés directement les déchets...

D'autres ouvriers relégués dans des cubes en béton, des trieurs ramassent à la main des tas de papiers dans des nuages de poussières.

 

Un journaliste s'est fait embaucher en 2020 comme agent de tri dans un centre de tri dernier cri.

Une employée est alors chargée de le former. D'emblée, elle évoque ses problèmes de santé qui seraient liés au travail : "D'après ce que disait ma rhumato, elle trouve que c'est pas normal que la douleur soit aussi intense malgré tous les cachets que je prends..."

La formatrice revient d'arrêt-maladie mais ne semble pas guérie.

 

Le poste de travail se trouve dans ce qu'on appelle : la cabine... c'est la dernière étape du tri après les machines automatisées.

Le journaliste prénommé Grégoire va alors commencer à travailler sur les tapis de tri : journaux, revues, magazines. Il faut enlever les cartons, les plastiques.

Une cadence infernale ! Car le tapis déroule les déchets à vive allure....

Deux heures de tri non stop, puis changement de tapis et nouvelles consignes : là encore, il faut repérer les intrus en un clin d'oeil.

Des gestes automatisés, le corps qui devient une machine, l'esprit qui doit suivre la cadence et qui s'emballe...

 

Mettre tous ces emballages dans la poubelle jaune, pour les habitants, c'est sûr, c'est plus simple. Mais pas pour les ouvriers des centres de tri : c'est beaucoup plus de déchets et plus d'emballages différents à identifier.

Alors, forcément, pour son premier jour, le nouvel employé a un peu de mal pour suivre le rythme.

Sa formatrice le rappelle à l'ordre...

"Tu es vite débordé... je te trouve dépassé : après deux jours, je fais un rapport au chef, je dis qu'il y a des lacunes, que tu comprends bien mais que tu bosses pas, et tu ne reviens pas... ce serait con."

A la fin de sa première journée de travail, voici ce que dit le journaliste : "C'est comme si on était un scanner humain, je suis à moitié hypnotisé par le truc : j'ai l'impression que ce n'est plus le tapis qui avance mais que c'est moi, ça défile, ça défile, et ça défile, ça défile... ouh là je vais tomber, quoi."

Au terme de sa formation de deux jours, Grégoire gagne finalement sa place sur la chaîne de tri... avec des cadences encore plus rapides.

Le journaliste remarque une ouvrière paralysée par la douleur, une collègue vient à sa rescousse et lui prodigue des massages.

Ici, beaucoup souffrent au quotidien et prennent des antidouleurs.

"On a tous mal au dos", dit un ouvrier.

L'entreprise Paprec fait-elle tout ce qu'il faut pour prévenir les maladies professionnelles ?

"Répétitivité, vitesse, intensité physique, amplitude de mouvements... des situations qui vont porter atteinte à la santé des personnes. Ce travail provoque des troubles musculosquelettiques mais aussi un épuisement mental.

Un travail qui risque de produire des déchets sur le marché de l'emploi, c'est à dire des gens qui seront tellement usés ou abîmés qu'ils ne seront plus en capacité d'occuper un emploi." commente un ergonome.

 

Le code du travail prévoit que l'employeur a la responsabilité de concevoir des organisations du travail qui soient adaptées aux personnes qu'il va employer.

Travailler sur la chaîne de tri comporte d'autres risques : sur le tapis, il peut y avoir des intrus, métal coupant, bris de verres, seringues pouvant transmettre des maladies infectieuses graves.

Pour éviter de se blesser, les ouvriers portent des gants, mais les employés n'ont droit qu'à une seule paire de gants par semaine, et en plus, ces gants ne seraient pas totalement adaptés aux risques."

 

En bref, des conditions de travail inhumaines, indignes : "Le travail effréné est le plus terrible fléau qui ait jamais frappé l'humanité", a écrit Paul Lafargue.

 

 

Source : à 37 minutes...

https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/2874175-dechets-la-grande-illusion.html

 

 

 

 

 

 

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8 novembre 2021 1 08 /11 /novembre /2021 12:32
Les éoliennes : la mauvaise solution ?

 

Dans le Tarn, la justice a donné raison à un couple qui considérait les éoliennes comme nocives pour leur santé. Cette décision sonne le glas d'une bataille juridique de près six ans.

 

"Dans la brume, les éoliennes sont à peine visibles, mais le bruit des pales est bien audible.

Six éoliennes en plein coeur du parc régional du Haut-Languedoc sont au coeur d'une bataille juridique que vient de gagner un couple de riverains.

 

"Là, se trouvent les éoliennes et 700 mètres plus bas, il y a notre maison. Du coup, on est tout près.", précise le mari.

Il y a quelques années, ce couple de Belge développe des symptômes qui se résorbent dès qu'ils s'absentent pour quelques semaines.

 

Les flashs lumineux émis par les éoliennes, ou encore les infrasons qu'elles produisent viennent d'être reconnus responsables de leur mal être : "des nausées, des maux de tête, un mal être, on se sentait vraiment écrasé par la présence de ces machines.", témoigne le mari.

Insomnies, malaises, détresse... des troubles graves.

 

Après des années de combat, la cour d'appel de Toulouse leur a donné raison, une décision inédite... Sur les impacts sur la santé, "le syndrome éolien est reconnu, et la démonstration des troubles anormaux du voisinage est établie". 

Depuis, ce couple de Belges a déménagé à quelques kilomètres et leurs symptômes ont disparu.

La bataille se termine enfin. Un combat de six ans !

La décision pourrait inciter d'autres riverains confrontés aux mêmes difficultés, à se lancer à leur tour dans des poursuites judiciaires.

Contactés, les exploitants des éoliennes ne se sont, quant à eux, pas exprimés à ce sujet..."

 

Dans les faits, les implantations d'éoliennes sont de plus en plus contestées : enlaidissement des paysages, perturbation de la faune, nuisances sonores.

De plus, les éoliennes produisent une énergie que l'on ne sait pas stocker.

"Ce qu'on peut reprocher à l'écologie officielle, c'est d'aggraver la dévastation dans sa façon d'y porter remède", écrit Alain Finkielkraut dans son ouvrage L'après littérature.

Et il rajoute : "Les sonneurs de tocsin contribuent à la propagation du sinistre qu'ils annoncent. Ils prétendent faire revivre le maître des vents, et ils détruisent, pour accélérer la transition énergétique, les paysages de Crète..."

Et Alain Finkielkraut en vient à citer le témoignage d'une pharmacienne de la petite ville de Zakros : "Ces montagnes sont nos monuments naturels, c'est notre culture, notre régime alimentaire, notre histoire- elles furent le refuge de nos résistants à toutes les occupations de l'île. Comment trouver les mots pour expliquer à l'extérieur que l'énergie verte est devenue notre cauchemar, alors que de nouveaux projets sont lancés sans limite aucune ?"

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/tarn-un-couple-remporte-son-combat-judiciaire-contre-les-eoliennes_4836387.html

 

 

 

Les éoliennes : la mauvaise solution ?
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29 octobre 2021 5 29 /10 /octobre /2021 08:45
L'hôpital en manque de soignants...

 

"Les hôpitaux tournent au ralenti en France !

 

A la Timone, à Marseille, plusieurs chambres doubles n'accueillent qu'un seul patient : les soignants ne sont pas assez nombreux pour ouvrir tous les lits.

 

Une infirmière témoigne : "C'est un service d' hépato-gastroentérologie où il y a normalement 28 lits, et actuellement dix sont fermés, faute de personnel infirmier."

A Marseille, il y a aujourd'hui 448 lits fermés sur 2700, soit 16 % des capacités.

A la Timone, une cadre de santé avait besoin de 6 infirmières de nuit au mois d'octobre : aucun de ces 6 postes n'a été pourvu.

"Souvent, c'est l'équipe de jour qui fait les nuits et elles sont payées en heures supplémentaires ou sinon, c'est quelqu'un d'un autre secteur, d'un autre hôpital...", explique cette cadre de santé.

 

Conséquence de cette pénurie : beaucoup d'examens et d'opérations déprogrammées dans certaines pourtant urgentes.

Un professeur de la Timone commente encore : "C'est tous les examens qu'on réalise pour dépister le cancer, biopsier les cancers, ce qui permet ensuite de débuter un traitement. Sans ces examens, on ne peut pas prendre en charge les patients, pour des pathologies qui sont très graves."

Et Marseille n'est pas un cas isolé.

 

Au niveau national, le conseil scientifique tire le signal d'alarme et parle d'un pourcentage important de lits fermés : environ 20 % , touchant tous les secteurs de soin.

 

Le gouvernement lui-même reconnaît que des services ont dû fermer temporairement, faute de personnels.

 

Certains soignants ont même changé de vie après la crise du Covid-19 pour cause de conditions de travail trop difficiles.

C'est le cas dans le service d'un chirurgien parisien qui témoigne : "Ce sont des infirmières qui, pendant la crise du Covid, ont vu leurs amis, leur famille faire du télétravail, gagner plus qu'elles, chez elles, tranquillement, pendant qu'elles devaient aller à l'hôpital, étaient changées de secteur dans lequel elles travaillaient, allaient en réanimation, prenaient des risques, tout ça pour des salaires de misère."

Le gouvernement annonce lancer une grande enquête nationale pour connaître plus précisément la situation de chaque hôpital..."

 

Vraiment ? Comme si le gouvernement ne connaissait pas la crise que traverse l'hôpital depuis longtemps en France !

Les services d'urgence étaient en grève bien avant la crise du Covid !

Les soignants sont depuis longtemps débordés de travail : mal payés, exploités, victimes de burn-out, la coupe est pleine !

 

Et on ose dire que les Français ne travaillent pas assez ! "Nous sommes un pays qui travaille moins que les autres", a récemment déclaré Emmanuel Macron.

Cela fait des décennies que l'hôpital public est malade... Cela fait des années qu'on assiste à des dysfonctionnements graves.

Des urgences saturées, des malades qui ne sont pas bien pris en charge, trop tardivement soignés.

 

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/hopitaux-publics-20-de-lits-fermes-actuellement-en-france-pourquoi_4823801.html

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15 octobre 2021 5 15 /10 /octobre /2021 12:40
Les baby-boomers : une génération de privilégiés, vraiment ?

 

Les baby-boomers, des chanceux, gâtés par l'histoire : c'est l'image que l'on donne souvent des baby-boomers. Une génération gâtée par la vie entre paix et prospérité...

On les accuse même d'avoir profité de la vie de manière égoïste et de laisser aux jeunes une planète dégradée...

Des fées se seraient penchées sur leur berceau ! Mais la réalité est bien différente...

 

Il ne faut pas oublier ce qu'était le niveau de vie après la guerre : les enfants et les adolescents nés dans les années 50 et 60 ont vécu dans des appartements ou des maisons inconfortables.

Dans beaucoup de foyers, pas de chauffage central : on chauffait seulement la cuisine avec un poêle à bois ou à charbon...

Dans nombre de foyers, pas de salle de bain, on se lavait dans la cuisine au robinet, avec une bassine...

Dans beaucoup de logements, pas de toilette, pas de WC : on faisait ses besoins dans une tinette...

 

Dans ces conditions précaires, les hivers étaient froids. On pouvait utiliser des "briques", chauffées sur une cuisinière, que l'on disposait ensuite sous les draps afin d'apporter un peu de chaleur dans les lits et les chambres.

Le niveau de santé était aussi bien moindre après la guerre... le taux de mortalité était beaucoup plus élevé qu'il ne l'est aujourd'hui. L'hygiène était précaire.

Ce sont des réalités dont on parle peu : il est important que les nouvelles générations prennent conscience de ces difficultés.

 

Les enfants de cette période n'étaient pas gâtés comme les enfants d'aujourd'hui : un seul jouet, un seul cadeau à Noël...

 

Les loisirs étaient rares : la télévision était encore peu répandue, et bien sûr, l'ordinateur, les portables n'étaient pas encore inventés.

 

Il est vrai que le problème du chômage des jeunes n'existait pas : aujourd'hui, sans qualification, difficile de trouver un emploi.

Mais si on fait un bilan, on constate que les enfants, les adolescents ont aujourd'hui une vie plus confortable, plus libre que les baby-boomers.

Avec l'avènement de l'enfant-roi, les jeunes occupent une situation privilégiée dans nos sociétés : ils disposent de nombreux loisirs, ils sont choyés comme jamais.

Leurs parents et grands-parents les aident aussi financièrement dans leurs études supérieures.

 

 

 

 

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20 août 2021 5 20 /08 /août /2021 10:22
Prendre le temps de manger...

 

Prendre le temps de manger, prendre le temps de savourer... est-ce possible alors que le prêt à consommer envahit nos supermarchés ?

Est-ce possible à notre époque où la plupart des cuisines sont équipées de four à micro-ondes ?

Nous en perdons le goût et la saveur des aliments...

 

Avec les aliments ultra transformés, nous nous gavons de sucre et de sel...

Comment dès lors pouvons-nous apprécier ce que nous mangeons ? 

 

D'ailleurs, nous ne mangeons plus, nous engloutissons...

Dans les années 60, on imaginait ce que pourrait être la nourriture du futur : "des pilules pour le dîner, des distributeurs de repas domestiques pouvaient servir des plats de lasagnes synthétiques, des poulets rôtis, ou encore des gâteaux chimiques au chocolat"... "une nourriture instantanée, le fantasme d'une culture obsédée par la vitesse..."

Nous n'en sommes pas loin...

 

Repas consommés en un quart d'heure devant téléviseur ou ordinateur, mode du fast-food, hyperconnexion dans le monde du travail... nous ne prenons plus le temps de nous nourrir...

 

Evidemment, de telles habitudes ne peuvent que nuire à notre santé.

Les taux d'obésité explosent : "nous nous jetons sur une nourriture industrielle saturée de sucres et de graisses."

 

Nous vivons dans un système où la vitesse est devenue la vertu cardinale...

"En visant des rendements toujours plus élevés, l'agriculture industrielle nuit aussi gravement aux ressources vivantes, à l'environnement, et même aux consommateurs."

Est-ce un bon calcul ?

"Nous devons ensuite dépenser des fortunes pour réparer les dégâts causés par l'agriculture industrielle sur l'environnement et la santé publique."

 

Il est donc important de faire des choix alimentaires plus judicieux...

Manger des fruits, des légumes, des amandes, des noix, plutôt que des plats transformés...

Cuisiner simple pour retrouver le vrai goût des aliments...

Cuisiner des légumes, les assaisonner avec de l'huile d'olive, du citron, retrouver le véritable goût des aliments en évitant trop de sel et trop de sucre...

 

 

 

 

Source : Eloge de la lenteur de Carl Honoré

Prendre le temps de manger...
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9 août 2021 1 09 /08 /août /2021 08:08
La troisième dose : une grave erreur ?

 

Alors que de nombreux pays pauvres manquent de vaccins, les pays riches envisagent de délivrer une troisième dose de vaccin pour les populations vulnérables.

 

Israël a ainsi commencé à administrer une troisième dose de rappel pour les populations fragiles, les États-Unis, l’Allemagne ou encore la France y réfléchissent sérieusement...

Un geste contre-productif selon l’Organisation mondiale de la santé qui juge que la priorité n’est pas là. 

 

Et on peut comprendre le point de vue de l'OMS : nous faisons face à une pandémie mondiale qui touche tous les pays.

 "Nous ne pouvons pas – et nous ne devrions pas – accepter que les pays qui ont déjà utilisé la plus grande partie des stocks de vaccins puisent encore dans les réserves, alors que les populations les plus vulnérables ne sont toujours pas protégées dans le reste du monde" a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Une proposition rejetée par les États-Unis qui estiment ne pas avoir à "choisir" entre l’administration d’une troisième dose et l’aide aux pays pauvres.

 

Il faut le rappeler : seulement 2 % des Africains sont vaccinés.

 

"En termes de santé publique, proposer une troisième dose alors que les trois quarts de la population mondiale n’ont pas eu accès à la vaccination, c’est au-delà du non raisonnable. C'est clairement se tirer une balle dans le pied. Ça retarde encore l'arrivée des doses dans les pays du sud. À partir du moment où on retarde la vaccination par endroits, cela favorise un terrain d’émergence de nouveaux variants. Et si l’on continue sur cette lancée, ces variants pourraient être plus virulents, plus transmissibles ou encore toucher des tranches d'âges qui pour l’instant ne sont pas impactées.", a déclaré Anne Sénéquier, médecin et co-directrice de l’observatoire de la santé mondiale à l’Iris, Institut de Relations Internationales et Stratégiques.

 

Quand on y songe, face à une pandémie, aucune stratégie mondiale n'a été mise en oeuvre...

C'est le règne du chacun pour soi.

Comment peut-on, dès lors, espérer juguler une épidémie mondiale, une pandémie ?


De fait, face à une pandémie qui frappe tous les pays dans une économie mondialisée, comment espérer combattre un virus, si certaines populations pauvres n'ont pas accès à la vaccination ?

On se retrouve face à une impasse...

L'égoïsme, les nationalismes triomphent face à une crise mondiale.

C'est très inquiétant...

 

 

 

Source :

 

https://www.marianne.net/societe/sante/covid-proposer-une-troisieme-dose-de-vaccin-cest-se-tirer-une-balle-dans-le-pied

 

 

 

La troisième dose : une grave erreur ?
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6 août 2021 5 06 /08 /août /2021 08:56
Les secrets de l' alimentation industrielle...

 

Les coulisses de l'alimentation industrielle sont parfois peu reluisantes... Une émission dans la série "Tout compte fait" nous en dévoile les arcanes...

"Cette alimentation représenterait un tiers de notre nourriture du quotidien : pizzas, surgelés, céréales que mangent les enfants... pratique, souvent bon marché...

Mais sait-on ce que contiennent ces aliments ? Quel impact ont ces produits transformés sur notre santé ?

 

"Tout compte fait" a mené une enquête sur le sucre : les industriels abusent de cet ingrédient qui peut nous rendre accros, sur les additifs aux noms compliqués omniprésents dans nos assiettes.

On assiste à une course en avant de la malbouffe...

 

Au cours du reportage, on voit une mère de famille de 5 enfants qui fait ses courses : elle essaie d'abord de remplir son caddie avec des fruits et légumes. Mais, pour faire plaisir à tout le monde, elle craque aussi pour des produits industriels.

De retour chez elle, on a tout déballé.

On a regardé les étiquettes, on a additionné tous les ingrédients présents dans les courses du week-end.

Résultat : 2 kilos et 200 grammes de sucre, 100 grammes de sel, du gras en abondance et 19 additifs dont 5 controversés.

 

De nombreuses familles se font ainsi piéger par les ingrédients cachés dans les aliments car les compositions sont indiquées en tout petits caractères et avec des noms barbares.

 

Le sucre se glisse insidieusement un peu partout, dans les boissons, les plats sucrés et même salés.

Résultat : un Français chaque année en consomme en moyenne 35 kilos, 10 fois plus qu'il y a un siècle.

Et, regardant de plus près les étiquettes de certains produits, on trouve aussi de drôles de noms de code : E440, E224, etc. un charabia derrière lequel se cachent 338 additifs autorisés par l'Union Européenne.

Colorants, conservateurs, texturants, un quart d'entre eux sont suspectés d'être nocifs pour notre santé...

Des ingrédients controversés alors que les enfants sont les premières cibles des industriels. A la télévision, 87% des pubs qui leur sont destinées mettent en avant des aliments trop sucrés, trop gras.

 

Alors, pourquoi les industriels ont-ils tendance à forcer sur les ingrédients qui ne sont pas toujours les meilleurs alliés de la santé ?

 

Parmi tous ces ingrédients problématiques, il y a une star : le sucre. On le retrouve partout, dans les produits transformés.

Et si les industriels l'utilisent autant, c'est d'abord parce qu'il est très bon marché.

Tout commence dans d'immenses champs, par exemple, en Picardie : 90 % du sucre que nous consommons en France vient de la betterave à sucre.

La betterave est un des végétaux qui contient le plus de sucre, comme la canne à sucre. Elle nécessite peu de main d'oeuvre, et, en ce moment, il y a une surproduction, ce qui fait d'elle une matière première très bon marché.

25 euros la tonne de betteraves.... ce n'est pas assez cher pour le producteur, c'est certain, mais très lucratif pour les industriels.

Il faut 7 kilos de betteraves pour produire 1 kilo de sucre.

 

Toutes les qualités nutritives de la betterave sont éliminées : vitamines, minéraux, fibres, il ne reste plus qu'un seul composant, le sucre.

Le prix du sucre est dérisoire : 38 centimes d'euro, le kilo, presque 6 fois moins que le café. C'est donc un produit bon marché qui fait les affaires des industriels de l'agroalimentaire.

Ceux qui l'utilisent le plus sont évidemment les fabricants de produits sucrés, comme les biscuits ou les céréales.

Alors que l'OMS recommande de ne pas manger plus de 25 grammes de sucre par jour, soit l'équivalent de 4 morceaux, 3  biscuits peuvent déjà contenir un morceau de sucre.

On pourrait se dire qu'on peut diminuer sa consommation de gâteaux et de friandises, mais ce n'est pas si simple.

 

En effet, le sucre est aussi utilisé dans les produits industriels salés. Un procédé que les fabricants ne crient pas sur tous les toits.

Viandes et légumes surgelés sont agrémentés de sucre : "c'est pour le goût", disent les fabricants.

Ainsi, un paquet de pâtes fraîches à la ricotta contient 3 morceaux de sucre, une brique de soupe en contient 4.

Les fabricants avancent une question de goût, mais les vraies raisons seraient peut-être un peu moins valorisantes.

 

En fait, rajouter du sucre qui ne coûte pas cher permet de réduire d'autant la présence d'autres ingrédients plus coûteux. L'argent est encore le nerf de la guerre : tous les distributeurs communiquent sur le prix de leurs produits pour attirer des clients.

Le sucre fait donc baisser le prix de revient, mais il aurait aussi un autre rôle plus sournois.

En rajoutant du sucre, on donne au consommateur une sensation agréable et cela l'incite à en consommer davantage.

Le sucre a un effet sur nos cerveaux, il a un pouvoir addictif très puissant, il agit comme une véritable drogue.

Cette dépendance au sucre a de lourdes conséquences sur la santé publique : aujourd'hui 17 % des Français sont obèses et une nouvelle maladie due à cette surconsommation de sucre est apparue : la NASH, ou Non Alcoolique Stéatose Hépatique, une grave inflammation du foie.

 

Les additifs posent aussi problème : colorants, conservateurs, texturants...

Les crèmes dessert contiennent toutes un épaississant : le E 407 qui permet d'obtenir une consistance en bouche plus agréable pour le consommateur. Le E 407 est un produit naturel mais tous les additifs ne sont pas naturels. Beaucoup sont chimiques, notamment certains colorants alimentaires.

Le E 122 fait partie des colorants de synthèse bon marché : il donne une belle couleur rouge, comme le E 127.

Avec seulement quelques gouttes, bonbons, gâteaux et même des médicaments pour les enfants prennent une teinte rouge qui tient longtemps et aide à donner un bel aspect aux produits.

Le E 131 et le E 133 qui donnent une coloration bleue sont susceptibles de provoquer hyperactivité, asthme, réactions cutanées, nausées, problèmes de tension artérielle, tremblements, insomnie.

Ces colorants sont interdits en Australie, mais autorisés en Europe.

 

Si chaque additif est évalué, personne ne sait vraiment comment ces 338 substances interagissent entre elles.

Le E 171, un colorant blanc très controversé, soupçonné d'être cancérigène, a été interdit en France et devrait bientôt l'être en Europe.

Les E 250 et E 252, les nitrites sont très utilisés dans la charcuterie.

 

De plus, les aliments hyper transformés font l'objet de publicités qui s'adressent aux enfants : ces pubs viennent s'intercaler dans les programmes jeunesse destinés aux enfants.

Confiseries, chocolats, restauration rapide, céréales dans leurs versions les plus sucrées sont promus auprès des enfants, donc des aliments trop sucrés et gras.

 

C'est donc un véritable pousse au crime nutritionnel, en totale contradiction avec les recommandations sanitaires.

Un matraquage publicitaire d'autant plus problématique que les enfants sont un public particulièrement vulnérable..."

 

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/france-2/tout-compte-fait/2604387-aliments-transformes-la-course-en-avant-de-la-malbouffe.html

Les secrets de l' alimentation industrielle...
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2 août 2021 1 02 /08 /août /2021 08:24
Covid-19 : des injonctions contradictoires...

 

Ce virus qui rend fou : tel était le titre de l'ouvrage publié en 2020 par Bernard-Henri Lévy...

Et, de fait, le Covid-19 n'en finit pas de produire des vagues successives de contaminations... et de prises de position contradictoires...

Un virus qui se déploie, qui mute sans arrêt, qui devient de plus en plus contagieux..

Nouvelles vagues de contaminations et reconfinement en Martinique, le taux d'incidence de la Covid-19 continue aussi de se dégrader sur le territoire métropolitain, notamment en Occitanie. Une évolution de la pandémie qui pourrait pousser le gouvernement à remettre en place un confinement...

 

Face au virus, le vaccin, nous dit-on, est LA SOLUTION.

Il semble que le vaccin empêche les formes graves de la maladie, bien qu' il ne bloque pas la transmission du virus.

 

Mais, les instances médicales se livrent, sur ce sujet, à des injonctions contradictoires : c'est ainsi que la Fédération hospitalière de France veut rendre la vaccination obligatoire pour tous.

Face au variant Delta, Frédéric Valletoux appelle dans le Journal du dimanche à changer de stratégie et à rendre la vaccination obligatoire pour tous.

Pour le président de la FHF, le pass sanitaire "a fonctionné à court terme, mais ne suffira pas à atteindre une vraie immunité collective". L’obligation serait également une "mesure simple, claire et efficace", contrairement à la mise en place du pass sanitaire qui cristallise encore tensions et incompréhensions. "Il est temps d’aller au-delà de l’incitation pour franchir la dernière marche", déclare Frédéric Valletoux.

 

Parallèlement, l'OMS critique la stratégie des pays riches et appelle à ne pas vacciner les plus jeunes.

"L'Organisation mondiale de la santé a demandé le 21 juillet dernier aux pays riches de ne pas vacciner les plus jeunes et à faire don de leurs doses en surplus aux pays pauvres. Une déclaration qui semble avoir peu d'écho en France, alors que Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, a indiqué mercredi 28 juillet que les collégiens et les lycéens non vaccinés ne pourraient plus participer à des activités ou être présents en classe, si nécessaire."

 

De fait, face à une pandémie, une épidémie mondiale qui frappe tous les pays dans une économie mondialisée, comment espérer juguler un virus, si certaines populations pauvres n'ont pas accès à la vaccination ?

On se retrouve face à une impasse...

On le voit : une fois de plus, les instances médicales ont des avis divergents.

Une fois de plus, on ne sait pas quelle stratégie adopter face au virus.

 

 

 

https://www.lepoint.fr/sante/la-federation-hospitaliere-de-france-veut-rendre-la-vaccination-obligatoire-01-08-2021-2437474_40.php

 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/covid-19-l-oms-critique-la-strategie-des-pays-riches-et-appelle-a-ne-pas-vacciner-les-plus-jeunes-20210728

Covid-19 : des injonctions contradictoires...
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30 juillet 2021 5 30 /07 /juillet /2021 09:05
Mon expérience du pass sanitaire...

 

Je suis allée récemment assister à un concert dans une salle de spectacle, dans ma ville. A l'entrée du bâtiment, un vigile était chargé de vérifier les pass sanitaires : je lui présente le fameux sésame, ainsi que ma carte d'identité.

 

Il vérifie alors mon pass, notamment la date du test qui a été réalisé la veille.

Mais il refuse de vérifier mon identité, me disant qu'il n'est pas habilité à le faire...

 

Ainsi, force est de constater la vulnérabilité du dispositif mis en place par le gouvernement.

N'importe qui peut utiliser un pass sanitaire, en l'occurrence les résultats d'un test antigénique, qui ne lui appartient pas.

A quoi sert ce pass sanitaire ? 

 

A l'intérieur, dans la salle de concert, aucune mesure de distanciation. D'ailleurs, un couple s'installe à côté de moi.

 

Bien sûr, le port du masque est obligatoire dans la salle.

Mais un certain nombre de spectateurs font la causette avant le spectacle, et les masques tombent allègrement. Certains le portent sous le nez pour mieux respirer...

ça discute fort, la salle est pleine à craquer...

Il fait chaud, et les gens ne respectent guère les gestes barrières...

Le spectacle s'achève, je sors du bâtiment...

 

Là, dans le centre ville, la fête bat son plein : les terrasses de cafés et de restaurants sont bondées.

Dans les rues, une foule dense circule pour assister à des concerts donnés, cette fois, en plein air...

Une cohue qui paraît invraisemblable dans un pays qui connaît, nous dit-on, un rebond inquiétant de l'épidémie de covid...

Un employé transporte des chariots remplis de canettes de coca-cola et de soda pour approvisionner les bars...

 

Tout cela me paraît surréaliste.

Sommes -nous vraiment en situation de pandémie ?

Que faut-il en penser ? Y a-t-il une recrudescence de l'épidémie ?

Bien sûr, c'est l'été, les gens ont envie de s'amuser, se détendre. On compense, on rattrape le temps perdu : on se hâte de profiter...

 

Ne sommes-nous pas dressés pour consommer ? Tout nous y incite : les pubs qui prolifèrent partout, pubs pour des vacances, pour des SUV luxueux, pour des comprimés de vitamines, comme si l'alimentation ne suffisait pas dans nos sociétés d'abondance, pubs pour des produits sucrés, salés, gras, etc.

Les magasins qui regorgent de produits, les crédits, les cartes bancaires, etc.

Consommer, c'est le maître-mot de nos sociétés.

 

Nous avons ainsi trop tendance à vivre dans l'instant, sans penser aux conséquences possibles.

Comme le rappelle Konrad Paul Liessmann, citant un popos de Christopher Lash "Vivre dans l'instant est la passion dominante" de nos sociétés.

Il faut jouir de l'instant, profiter, en oubliant tout le reste.

 

 

 

 

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