Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 février 2022 1 07 /02 /février /2022 12:35
"Des mouroirs ignobles..."

 

"Des mouroirs ignobles...", telle est l'expression utilisée par un des personnages du roman de Houellebecq Anéantir, pour évoquer les EHPAD.

Et qui est ce personnage ? Il s'agit d'une femme médecin chef de l'hôpital où se trouve le père du héros de l'histoire, Paul Raison.

Et que dit-elle exactement à ce sujet ? "Les EHPAD ont une mauvaise réputation et c'est loin d'être injustifié, il est vrai que dans l'ensemble ce sont des mouroirs ignobles, je ne devrais pas dire ça, mais à mon avis les EHPAD sont l'une des plus grandes hontes du système médical français."

Une expression qui fustige et dénonce un système dans lequel les maisons de retraite sont gérées comme de véritables usines qui doivent être rentabilisées. Mais que reste-t-il d'humain dans ce management ?

De plus, cet avis est exprimé par un médecin, quelqu'un qui connaît bien le problème dont elle parle.

 

Encore une fois, Houellebecq décrit bien les réalités de notre temps : le scandale des EHPAD ORPEA vient de le souligner.

Un livre, "Les Fossoyeurs", paru le mercredi 26 janvier chez Fayard, fait trembler cette chaîne de maisons de retraite. L'auteur et journaliste, Victor Castanet, accuse le leader européen des maisons de retraite de maltraitances sur des résidents d'EHPAD.

Dans ce livre, il décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont "rationnés" pour améliorer la rentabilité du groupe.

C'est scandaleux ! Mais ce business de la vieillesse existe depuis longtemps : j'avais écrit un article à ce sujet en 2017.

On feint de découvrir une réalité qui n'est pas nouvelle !

Assez d'hypocrisie ! 

Depuis des années, ce scandale perdure et rien n'a été fait pour améliorer la situation des EHPAD par les gouvernements successifs... RIEN !

Voici ce que j'écrivais en 2017 :

 

Les grands groupes du business de la vieillesse affichent des taux de croissance considérables, 15 % par an. Le groupe Korian a fait 3 milliards d'euros de chiffre d'affaire en 2016 !

L'équipe de Pièces à conviction n'a pas reçu l'autorisation de filmer, mais en caméra cachée, un journaliste a pu visiter un établissement de cette "chaîne".

Les tarifs sont prohibitifs : un hébergement coûte entre 3464 euros et 4443 euros par mois !

Dans les publicités pour ce groupe, on peut voir des résidents heureux, des personnels contents de travailler.

Mais ce tableau idyllique est bien éloigné de la réalité : certains salariés révèlent des manques... des résidents qui restent 6 ou 7 heures dans des couches souillées... des couches inadaptées pour des personnes âgées, qui sont en plus rationnées afin de faire des économies, des résidents livrés à eux-mêmes dans les couloirs, complètement désorientés.

Des repas qui sont préparés au moindre coût : 4, 35 euros par jour et par pensionnaire ! Comment ne pas parler, alors, de restriction alimentaire ? 

De telles conditions de vie sont indignes : en France, le pays des droits de l'homme, comment peut-on admettre que des personnes âgées, sans défense, soient traitées ainsi ?

 

 

http://rosemar.over-blog.com/2017/10/le-scandaleux-business-de-la-vieillesse.html

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/dans-l-enfer-des-maisons-de-retraite

"Des mouroirs ignobles..."
Partager cet article
Repost0
16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 08:09
Après le scandale du Mediator, peut-on encore avoir confiance dans les médicaments ?

 

Deux mille morts, peut-être plus, deux mille victimes du Mediator, ce poison commercialisé par le laboratoire Servier...

 Cette molécule, de la famille des amphétamines, a provoqué chez les patients des problèmes de santé gravissimes : des valvulopathies cardiaques et de l'hypertension artérielle pulmonaire.

 

Comment ce poison a-t-il pu être mis sur le marché ?

Au début des années 1990, la toxicité d'autres médicaments du laboratoire Servier (l'Isoméride et le Pondéral) avait été établie, ce qui avait conduit au retrait de ces produits. Comment le Mediator, dont le principe actif est de même nature, a-t-il pu rester en vente ?

 

Prescrite contre le surpoids et contre le diabète, cette substance a été largement diffusée. En plus, il y avait tromperie sur la marchandise : ce produit qui était un coupe-faim était totalement inefficace contre le diabète.

Et qu'a fait l'Agence nationale de sécurité du médicament ? A quoi sert cet organisme ? Pourquoi a-t-on laissé faire ?

 

Le laboratoire Servier a gagné plus d'un milliard d'euros avec ce "médicament". L'industrie pharmaceutique fait ainsi des profits considérables et les produits qu'elle vend sont de plus en plus chers.

Les intérêts financiers sont colossaux et la corruption est partout.

On fait fi de la santé des gens.

 

Tant de médicaments inutiles et dangereux sont mis sur le marché !

Le Vastarel, commercialisé encore par le laboratoire Servier provoque des troubles neurologiques : tremblements, raideur, lenteur des mouvements, déséquilibre dans la démarche...

Que dire des statines qui peuvent entraîner troubles de la mémoire, tremblements, douleurs musculaires, destruction des muscles, chutes, confusions, diabète, décès. Pourtant, de nombreux cardiologues prescrivent ce "médicament".

 

La plupart de ces molécules ont des effets dits "secondaires" qui sont, en fait dévastateurs.

Quel sera le prochain médicament incriminé ? 

 

Les médecins ont aussi souvent, l'ordonnance et la prescription faciles : ils se soumettent aux lobbies des laboratoires qui vendent leurs substances à prix d'or.

Le scandale du Mediator met en évidence le règne de l'argent, la corruption qui gangrène l'industrie pharmaceutique.

Après un tel scandale, peut-on encore avoir confiance dans les médicaments ?

Honte à ceux qui profitent de cette manne au mépris de la santé des patients !

 

 

 

 

Après le scandale du Mediator, peut-on encore avoir confiance dans les médicaments ?
Partager cet article
Repost1
31 mars 2016 4 31 /03 /mars /2016 13:39
Il s'appelle Olivier Fric...

 

 

 

Il s'appelle Olivier Fric, un nom prédestiné, sans doute... il est le mari d'une certaine Anne Lauvergeon, au nom tristement célèbre, associé désormais au scandale Areva...

 

Areva, un fiasco français dont on n'a pas fini d'entendre parler, une gestion catastrophique et calamiteuse de ce géant du nucléaire, des affaires douteuses et juteuses pour Olivier Fric, le mari de l'ex-patronne d'Areva...

 

Olivier Fric, conseiller dans le domaine de l'énergie aurait spéculé sur le rachat de l'entreprise Uramin, trois mines d'uranium en Afrique qui se sont révélées totalement inexploitables, un fiasco qui a coûté plus de deux milliards et demi d'euros.

Areva aurait maquillé ses comptes pour masquer ce désastre financier.

 

Le mari d'Anne Lauvergeon, Olivier Fric,  aurait, quant à lui, réalisé une plus-value de 300.000 euros, en investissant dans la société d'exploration minière Uramin, quelques jours avant que celle-ci ne soit rachetée par le groupe alors dirigé par son épouse !

 

Le scandale Areva n'a, donc, pas fini de faire des vagues, sans doute : les révélations se succèdent et il est probable que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

 

Il est vrai qu'avec un tel nom, FRIC, l'appât du gain semble inéluctable : il semble, aussi, que le couple Anne Lauvergeon, Olivier Fric était bien assorti.

 

Malgré les dénégations de l'ex-patronne d'Areva, on perçoit une collusion, et une complicité dans cette affaire et  la façon de gérer une entreprise que l'on croyait promise à un bel avenir... 

 

C'est, du moins, ce que l'on nous a fait miroiter, pendant des années...

 

Et désormais, le contribuable français doit payer la note de ce fiasco et de ces malversations financières éhontées.

 

 Anne Lauvergeon affirme que son mari n'est pas coupable et rejette la responsabilité sur un ancien associé : "C’est l’ex-associé de mon mari, un ancien trader, qui gérait les fonds de leur entreprise et décidait des placements". Cet associé aurait donc fait "un grand nombre d’investissements, dans le secteur minier notamment, et dans Uramin en particulier", a-t-elle déclaré.

 

Tous les moyens sont bons pour esquiver les responsabilités, dans une affaire où Anne Lauvergeon a, pourtant, conduit une grande entreprise à la faillite.

 

Anne Lauvergeon, on peut le rappeler, a, tout de même, été décorée de la légion d'honneur par François Hollande en  mars 2014.

 

 

 

 

 

 

Il s'appelle Olivier Fric...
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de rosemar
  • : Pour le plaisir des mots : poésie, chanson, littérature, actualités, politique, éducation...
  • Contact

Profil

  • rosemar
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire

Texte Libre

fleurs 4fleurs 3coqulicot

Recherche

Http://Fatizo.over-Blog.com/