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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 08:44
Honneur à la chanson française !

 

Une soirée dédiée à la chanson française : c'est l'occasion d'écouter des grands classiques connus de tous, pour la plupart.

Dans le cadre des Jeudis de Nîmes, le groupe de musique jazzy de Montpellier, Marie Jeanne Swing a donné un concert devant la Maison Carrée...

Un beau moment de détente, dans un cadre somptueux : un temple romain vieux de 2000 ans !

Deux musiciens, une chanteuse pour faire revivre ces airs d'autrefois qui restent dans nos mémoires.

On est séduit d'abord par Ménilmontant, cette chanson de l'auteur-compositeur-interprète Charles Trenet qui l'enregistre avec le succès que l'on connaît en 1938.

 

On est charmé par ces souvenirs affectifs heureux et nostalgiques de ce quartier de Paris Ménilmontant dans le vingtième arrondissement. "Ménilmontant mais oui madame, C'est là que j'ai laissé mon cœur, C'est là que je viens retrouver mon âme, Toute ma flamme, Tout mon bonheur..., Elles me racontent, Comme autrefois, De jolis contes, Beaux jours passés je vous revois, Un rendez-vous, Une musique... "

 

Puis, on écoute avec bonheur une chanson inspirée par l'amour de Brassens pour Pupchen (poupée en allemand), elle qui restera sa compagne pendant toute sa vie et qui repose auprès de lui au Cimetière des pauvres à Sète... Je me suis fait tout petit....

"Je n'avais jamais ôté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fait le beau
Quand elle me sonne
J'étais chien méchant, elle me fait manger
Dans sa menotte
J'avais des dents d'loup, je les ai changées
Pour des quenottes
Je m'suis fait tout petit devant une poupée
Qui ferme les yeux quand on la couche
Je m'suis fait tout petit devant une poupée
Qui fait Ma
man quand on la touche..."

 

On découvre ensuite ou on redécouvre cette magnifique chanson sentimentale : N'oublie jamais... sur des paroles de René Rouzaud, une musique de Louis Ferrari...

"N'oublie jamais
Le jour où l'on s'est connu
Si tu l'oubliais
Mon bonheur serait perdu
J'avais mon bras
Qui s'appuyait sur son bras
Et le ciel de mai semait
Des bouquets de rêve
Un ciel si bleu
Je n'en croyais pas mes yeux
J'avais peur que tant de joie
Soudain s'achève
Et pour la première fois
J'ai compris combien je t'aimais
N'oublie, n'oublie jamais"

 

On se laisse encore  bercer par ce grand classique : "Que reste-t-il de nos amours ?",  encore une chanson de  Charles Trenet écrite en 1942. La musique a été composée par son pianiste accompagnateur Léo Chauliac. "Que reste-t-il de nos amours ?" est l'un des plus grands succès du chanteur.

C'est une magnifique chanson sur le thème du temps qui passe... les saisons qui s'égrènent, les amours d'autrefois, la jeunesse perdue...

"Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s' éteint
Ce soir c'est une chanson d' automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d' avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
+
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi..."

Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passé
Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?

 

On est ensuite emporté par une musique de bal musette, un autre grand classique de la chanson française : Mon amant de Saint-Jean, une chanson française de 1942 qui connut un immense succès, une chanson réaliste relatant les amours sans lendemain d'une jeune fille pour un séducteur, les paroles sont de Léon Agel et la musique d'Émile Carrara sur un rythme de valse musette.

"Je ne sais pourquoi elle allait danser
À Saint Jean, aux musettes
Mais quand ce gars lui a pris un baiser
Elle frissonnait, était chipée
Comment ne pas perdre la tête
Serrée par des bras audacieux?
Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Elle qui l'aimait tant
Elle le trouvait le plus beau de Saint Jean
Elle restait grisée
Sans volonté sous ses baisers."

 

Enfin, un chanteur nous parle de ses rêves de gloire. Au fil des années, dans son costume bleu, il a persévéré, tout donné, mais jamais le succès n'était pas au rendez-vous. Il s'agit bien sûr de cette célèbre chanson de Charles Aznavour, Je m'voyais déjà... 


"Je m'voyais déjà en haut de l'affiche
En dix fois plus gros que n'importe qui mon nom s'étalait
Je m'voyais déjà adulé et riche
Signant mes photos aux admirateurs qui se bousculaient..."

 

Merci à ce groupe pour ce moment de rêve et de nostalgie qui nous permettait de réécouter ces chansons qui font partie de notre patrimoine culturel.

 

 

 


Photo et vidéos : rosemar

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31 juillet 2020 5 31 /07 /juillet /2020 10:24
Du soleil dans les voix, du soleil dans la musique, du soleil à Nîmes...

 

Humour, gaieté, charme, inventivité, rythmes endiablés... voilà de quoi passer une bonne soirée, avec les 4 chanteuses du groupe Banan'N Jug...

 

Du soleil dans les voix, du soleil dans la musique, du soleil à Nîmes où les quatre chanteuses ont donné un concert devant la Maison Carrée, dans le cadre des Jeudis de Nîmes...

Une soirée musicale pleine d'entrain, de dynamisme, et de gaieté.

 

Le public a particulièrement apprécié ce moment festif : les enfants ont dansé au rythme de la musique...

 

Banan'N Jug est un groupe de quatre chanteuses qui s'accompagnent de divers instruments : banjo ou ukulélé, washboard, contrebasse, kazoo,  autres piano toy, écumoires et casseroles..

4 chanteuses aux voix harmonisées, dans un univers résolument ensoleillé...

 

"Banan'N Jug s'attache à dépoussiérer de vieux morceaux, souvent oubliés, voire quasiment inconnus, et de les tordre, les malmener, pour en extraire l'essence et se les approprier. Divers horizons sont explorés : Jamaïque, Bahamas, Haïti, Hawaii... les chansons nous  emmènent aussi en Chine ou au Mexique, après un petit détour par la France..."

 

"Les paroles et les ambiances sont choisies pour la force du récit mais souvent sans oublier la part d'humour, illustrées aussi à travers les "farces musicales" dont le groupe joue souvent : accélérations, ralentis, changement d'ambiance, clin d'oeil à d'autres styles musicaux plus contemporains", etc...

 


Banan'N Jug revisite à quatre voix harmonisée Dirty Blues, Calypso Swing et Negros Spirituals du début du XXe, avec une énergie communicative.



Les Jug Bands se sont développés dans le sud des États-Unis au début du XXème siècle. Ces musiciens se produisaient dans la rue, mêlant des instruments "classiques" et des objets du quotidien détournés. Le jug est le pichet en terre que les hommes à la voix grave utilisaient pour imiter la contrebasse.

 

Loin du formalisme, la musique Jug c’est aussi un état d’esprit simple et spontané qui autorise les détours par d’autres genres musicaux.

 

Merci à ces musiciennes pour ce moment festif empli de charme et de gaieté !

 

 

 

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3 juillet 2020 5 03 /07 /juillet /2020 12:12
Et si on dansait ?

 

Les bienfaits de la danse... la danse libère, dynamise, fait du bien...

Au rythme de la musique, la danse apporte une joie de vivre, de bouger, de se défouler... la danse a une fonction cathartique...

On se libère alors de ses soucis, de ses angoisses...

 

La danse rassemble, réunit les gens.

Tout le monde peut danser : c'est un art accessible à tous... Pourquoi s'en priver ?

On écoute un air de musique et on se met à danser...

 

Bien sûr, plus on danse, plus on apprend différents styles, plus on se perfectionne, et plus on a envie de danser...

Danser ! Le mot à lui seul est tout un programme ! Dentale initiale, sifflante "s" pleine de douceur, voyelle nasalisée qui suggère un élan, un enthousiasme...

 

Danser, c'est être présent, c'est profiter de l'instant : être ici et maintenant, être présent dans son corps, attentif à ses sensations, au lieu dans lequel on est...

 

On peut danser seul, en couple, en groupe... on peut danser pour raconter, pour interroger...

Danser, c'est ressentir son corps, sa verticalité dans l'espace, c'est retrouver une fluidité des mouvements...

 

On peut improviser une danse, on peut la préméditer, la préparer, s'y entraîner.

 

La danse peut être aussi un spectacle vivant magnifique : voir les corps danser, virevolter, se mouvoir avec élégance, quel bonheur !

 

"La danse, c'est la vie, le recentrage, le meilleur moyen de me sentir un élément au même titre que les cinq éléments de la nature, un ancrage au sol, dans l'air, un hymne à la terre, que ce soit en pratiquant du classique, du contemporain, de l'africain, de l'afro brésilien, ou de la salsa, la joie du mouvement, et de la musique, l'émotion à l'état pur..." témoigne Marion, une auditrice de France-Inter.

 

La danse est un langage : le  regard, le toucher, la sensation de l'espace...

 

La danse met en jeu toutes sortes d’aptitudes : équilibre, travail musculaire de tout le corps, coordination, souplesse, endurance, expressivité, interaction avec un partenaire, respect du rythme...

 

Alors, on danse ?

Il est temps de s'y mettre... 

 

 

 

Sources :

 

https://www.franceinter.fr/emissions/l-ete-comme-jamais/l-ete-comme-jamais-01-juillet-2020-0

 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/le-journal-de-la-philo-du-lundi-04-juin-2018

 

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-culture/nathalie-pernette

 

 

 

 

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 10:28
Gautier Capuçon : des concerts en plein air, cet été...

 

Une belle initiative du talentueux violoncelliste Gautier Capuçon : la star internationale du violoncelle lance «Un été en France», une tournée des villes et des villages où il jouera en plein air.

Gautier Capuçon se propose de jouer partout en France où on l'invitera...

 

La musique mise à la portée de tous... la musique qui nous apporte tant d'émotions, de sensibilité, d'harmonie, d'autant plus quand elle est vécue en direct...

Après ces mois de confinement où tous les spectacles étaient à l'arrêt, il est probable que cette initiative rencontrera un vif succès.

 

J'espère bien sûr que Gautier Capuçon viendra se produire dans ma ville... 

 

"Sur une place de village, devant un monument, dans un champ, je pourrai jouer partout pourvu qu'il y ait une prise électrique... Il faudra juste brancher deux enceintes et un iPad où seront enregistrées les parties de piano de mon ami Jérôme Ducros. Ce sera gratuit et respectueux des règles sanitaires, bien sûr.", précise le musicien...

De nombreux musiciens se sont ainsi mobilisés pendant le confinement et ont donné des concerts gratuits sur internet...

La musique est un langage universel, elle est source de bonheur...

 

"De qualité, la musique envahit âme et corps, emplit, sature les os. Immobilise, saisit, pétrifie... rend dense et attentif. Elle aère, allège, libère, assouplit, dynamise les muscles, fait voler. Fait couler, ruisseler, fait jaillir les larmes et les mouvements. Allume les sentiments, embrase les émotions, enflamme l'intelligence, incendie l'inventivité..." c'est ainsi que Michel Serres décrit les effets magiques de la Musique...

 

Nous avons tous hâte de retrouver des spectacles musicaux de qualité... et dans un cadre naturel, c'est d'autant plus agréable...

Il faut souhaiter que d'autres musiciens prolongent cette initiative... que d'autres musiciens se lancent dans l'aventure de ces spectacles de plein air, une façon de renouer avec d'anciennes traditions...

 

Comment ne pas admirer le talent des musiciens ? Tant de temps passé à maîtriser leur instrument, tant de patience, de concentration !

Tant de passion vouée à la musique !

 

 

 

 

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 11:20
Le vocabulaire du théâtre...

 

Un peu d'étymologie pour commencer :

Le mot "théâtre" vient d'un verbe grec  "θεάομαι, théaomai" : regarder. Le théâtre est donc associé dès ses origines à l'art du spectacle et de la mise en scène, il est fait pour être vu et regardé.

Toute pièce de théâtre est une oeuvre dramatique : ce mot est encore issu du grec "drama", "l'action", car elle développe une ou plusieurs actions où interviennent des conflits.

 

1) Les didascalies : ce sont toutes les indications de mise en scène en dehors du texte prononcé par les personnages : les noms des personnages, les indications sur le découpage du texte, les indications de lieu, sur les apparences des personnages, leurs gestes, sur la façon dont l'acteur doit prononcer une réplique... toutes les didascalies ont pour fonction d'orienter le travail du metteur en scène.

Remarque : les didascalies sont peu nombreuses dans le théâtre classique : il faut penser à les commenter car elles révèlent les intentions de l'auteur.

Au contraire, elles se multiplient dans le théâtre moderne : les auteurs montrent ainsi l'importance qu'ils accordent à la mise en scène : ils semblent vouloir contrôler cette mise en scène.

 

2) Les répliques : ce sont les propos échangés par les personnages.

 

3) Une tirade : c'est une longue réplique souvent très bien structurée : il est alors intéressant d'en étudier le plan.

 

4) Le procédé de stichomythie : il intervient quand les personnages se répondent vers par vers, les répliques sont constitués d'un seul vers. Ce procédé sert souvent à souligner un conflit ou la vivacité d'un dialogue.

 

5) La double énonciation : le théâtre instaure une situation de communication bien particulière :

a) les personnages parlent entre eux.   b) L'auteur ou le personnage s'adresse au spectateur.

Cette situation justifie des conventions théâtrales comme :

-le monologue : le personnage est seul sur la scène, le public seul entend ses propos.

-un aparté : c'est une réplique prononcée par un personnage et censée ne pas être entendue par les autres personnages. L'aparté est destiné, en fait, au spectateur : il instaure une connivence, une complicité.

 

6) Les différentes parties d'une pièce de théâtre :

- La scène et l'acte d'exposition : la scène d'exposition apporte au lecteur/ spectateur les éléments d'information sur l'histoire, elle présente les personnages, elle situe la pièce : contexte, lieu époque, registre... Elle met aussi en place l'action. Souvent, c'est tout l'acte I qui est consacré à l'exposition.

-Le noeud de l'action : c'est le processus de transformation de l'état initial, l'action connaît alors plusieurs péripéties qui constituent l'intrigue.

-Le dénouement : c'est la conclusion de la pièce.

 

7) La représentation théâtrale : elle fait intervenir la notion de mise en scène : les décors, costumes, jeux de lumières, musique, bruitages etc.

La mise en scène est une interprétation du texte, parfois une réinterprétation... 

Une pièce de théâtre peut être modernisée. Des mises en scène peuvent donner lieu à des lectures différentes de la pièce : ainsi, certaines insistent sur l'aspect comique de Tartuffe, d'autres sur son aspect tragique.

 

8) Le théâtre classique est régi par des règles précises :

-La règle des 3 unités : 

unité de temps : l'action doit se dérouler en 24 heures.

unité d'action : l'intrigue doit être unique.

unité de lieu : l'action doit se dérouler dans un seul lieu. (un intérieur bourgeois pour la comédie, un palais pour la tragédie...

La règle des 3 unités découle de la règle de vraisemblance : on fait coïncider le plus possible le temps de l'action et celui de la représentation.

La règle des bienséances : tous les événements ne peuvent pas être représentés sur la scène, les meurtres, les batailles, la mort : un acteur ne doit pas mourir sur scène. On évoque ces actions violentes sous forme de récits : les faits sont racontés par un personnage.

 

9) Le théâtre ou le drame romantique rejette toutes ces contraintes.

 

10) Le conflit théâtral : 

Au théâtre, les personnages s'opposent les uns aux autres par des sentiments, des idéaux, des intérêts contradictoires.

Le dialogue mais aussi le monologue théâtral sont souvent la représentation verbale de ces conflits externes ou internes.

 

11) La parole :

a) Le dialogue peut être informatif : c'est le cas dans la scène d'exposition. Il peut être aussi conflictuel : il fait intervenir un affrontement d'idées dans un échange plus ou moins vif de répliques. Il peut, à l'inverse, établir une complicité.

b) Le monologue : on assiste souvent à un dédoublement du personnage, le monologue mettant en jeu un conflit interne. Le personnage est partagé : il hésite entre deux comportements possibles.

Le dédoublement apparaît à plusieurs niveaux :

-dans le système énonciatif : recours à la 2ème personne du singulier, le personnage s'apostrophe lui-même. Le pronom "je" peut apparaître dans des tournures interrogatives.

-au niveau sémantique, avec des champs lexicaux contradictoires.

-dans le rythme et l'organisation du texte : on trouve des césures nombreuses (coupes au milieu des vers). Le rythme joue sans cesse sur des oppositions symétriques.

Le monologue traduit donc souvent le déchirement intérieur du personnage partagé entre des sentiments, des idées contradictoires, confronté à des choix impossibles.

 

 

 

 

 

Le vocabulaire du théâtre...
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23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 14:04
ça s'appelle une Batucada...

 

Rythme brésilien, percussions, danses endiablées, costumes colorés, ça s'appelle une batucada... un nom aux sonorités exotiques qui nous fait voyager...

 

La batucada est un genre de musique avec des percussions traditionnelles du Brésil dont les formules rythmiques en font un sous-genre de la samba. Par extension, on utilise en France le mot « batucada » pour désigner un groupe de musiciens pratiquant ce genre musical. La batucada est née à Rio de Janeiro. 

 

Une batucada a eu lieu lors de la Feria de Nîmes dans un cadre somptueux : devant le Carré d'Art, en face de la Maison Carrée.

Costumes colorés, musiciens vêtus de rouge et de noir, danseurs et danseuses perchés sur des échasses... le spectacle a attiré une foule de spectateurs...

 

Les danseurs et danseuses ont d'abord évolué sur le parvis du Carré d'Art : des sauts, des pirouettes acrobatiques... il ont ensuite franchi les marches du parvis avec aisance et un sens inouï de l'équilibre, puis ils ont déambulé dans la ville pour le plus grand bonheur des spectateurs...

 

Beaucoup de gaieté et d'enthousiasme dans cette batucada : une musique tonitruante qui donne envie de danser, des costumes de fête, des plumes, des maquillages somptueux.

 

On a pu admirer l'habileté des circassiens : perchés sur leurs échasses, ils se déplacent avec aisance, ils dansent, bondissent, tapent des mains, entraînent le public dans leur sillage...

Ils répandent tout autour d'eux la joie, ils saluent les enfants émerveillés de leurs danses...

 

En face, la Maison Carrée offrait un décor magnifique à cette batucada... 

Ainsi, soudain, le passé et la modernité s'unissent, se rejoignent dans une harmonie étonnante...

Le monument reprend vie, résonne et rayonne d'une musique éclatante...

La ville de Nîmes riche de son passé accueille ainsi de nombreux spectacles dans des vestiges prestigieux : les Arènes, la Maison Carrée, les Jardins de la Fontaine, le temple de Diane...

 

 

A mes lecteurs : vous pouvez commenter sur You-tube... car Overblog est en panne pour les commentaires...

 

Photo et vidéos : rosemar

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24 janvier 2020 5 24 /01 /janvier /2020 14:18
Ensemble Les Turqueries : quand l'occident regarde l'orient...

 

Un quintette qui réunit  des musiciens passionnés ayant pour ambition de rapprocher les musiques anciennes européennes et les musiques orientales, voilà de quoi susciter l'intérêt et la curiosité de nombreux mélomanes...

 

L'Ensemble Les Turqueries a donné un concert aux multiples facettes, lors de l'Automne musical de Nîmes.

 

Un mélange de mélodies traditionnelles orientales et de musiques anciennes occidentales... un programme qui nous fait voyager dans le temps et l'espace...

 

Le récital s'ouvre sur une création originale du groupe : Passamezzo Antico. Une musique orientale légère, emplie de gaieté, rythmée par un tambour : une musique qui nous fait voyager vers l'orient... On apprécie la beauté des instruments, théorbe et oud, aux formes élégantes...

 

Puis, on est envoûté par la Suite Husseyni : un hymne soufi de la confrérie mevlevi. Un gros tambour, un daf, aux sonorités graves, ponctué par la musique des autres instruments : théorbe, oud, violoncelle nous entraînent dans un rythme très lent, très oriental, puis plus dansant, et même très accéléré...

 

On est surpris par la délicatesse du morceau suivant : Aksak Bayati, douceur des sonorités de l'oud bientôt relayé par le violon, encore un rythme très oriental ponctué par un tambourin...

 

Puis, accompagné par un air très discret du théorbe , on écoute ces mots dits par la violoncelliste : "Tu te trompes en pensant que les années ne vont jamais finir, il faut mourir...

Il faut bien mourir, la mort cruelle fait honte à tous... Jeunes, enfants, tous les hommes ensemble doivent finir..."

Cette passacaille aurait été composée par un auteur anonyme italien du XVIIe siècle ou par Stefano Landi,  un morceau poignant au rythme lancinant. Le texte d'abord parlé, en français, est ensuite chanté en Italien par la violoncelliste.
 

"Oh come t’inganni 
se pensi che gl’anni
non hann’ da finire, 
bisogna morire.

È un sogno la vita 
che par sì gradita,
è breve gioire, 
bisogna morire.
Non val medicina,
non giova la China,
non si può guarire, 
bisogna morire.

Oh, comment vous vous trompez
si vous pensez que votre temps
ne sera pas fini,
nous devons mourir.

La vie est un rêve
qui semble si agréable
mais qui est brièvement apprécié,
nous devons mourir.
La médecine
ne sert à rien, la quinine ne sert à rien,
nous ne pouvons pas être guéris,
nous devons mourir."

Puis, c'est une mélodie très douce qui nous charme, jouée sur l'oud et le théorbe, intitulée Bouria et 7ème toushia de Msarqi Sghir....

On écoute aussi volontiers une Pavane espagnole de J. Schop, un air très léger, aérien, qui nous fait rêver...

C'est alors une suite de danses traditionnelles de la Renaissance, rythmées par un tambour, qui nous enchantent : lentes, pesantes, puis le son du tambour se fait de plus en plus intense.

On entre ensuite dans le monde des parfums, avec un morceau intitulé "Abir", composé par T. Rocheron... une musique très orientale, presque obsédante grâce aux sons du tambour.

On est séduit aussi par la légèreté et la grâce de ce chant aérien composé par Frescobaldi : Se l'aura spira...

 

"Se l'aura spira tutta vezzosa
La fresca rosa ridente sta,
La Siepe ombrosa di bei smeraldi
D'estivi caldi timor non ha.
A'balli, a'balli liete venite,
Ninfe gradite, fior di belta,
Or che si chiaro il vago fonte
Dall'alto monte al mar sen va.
suci dolci versi spiega l'augello,
E l'arbuscello fiorito sta.
Un volto bello all'ombra accanto
Sol si dia vanto d'aver pieta.
Al canto, Ninfe ridenti,
Scacciate i venti di crudelta."

 

"Si la brise souffle, toute gracieuse, la fraîche rose demeure rieuse,

Le buisson ombreux de vertes émeraudes ne craint pas les chaleurs de l’été.

Aux danses, aux danses, gaiement venez nymphes aimables, fleurs de beauté

Maintenant que, si limpide, la belle source du haut de la montagne s’écoule vers la mer.

L’oiseau répand ses suaves chansons, et l’arbrisseau reste fleuri.

Seul un beau visage près de l’ombre se montre fier d’avoir pitié.

Aux chants, aux chants, nymphes aimables, chassez les vents cruels."

 

Le récital s'achève avec La Marche des Turcs de J. B. Lully, arrangée encore un peu plus à la mode orientale... La Marche des Turcs avait été composée par Lully pour la comédie-ballet Le Bourgeois gentilhomme de Molière.

 

La Cérémonie des Turcs est une musique sous forme de marche majestueuse. M. Jourdain est fait alors "Mamamouchi", un titre faussement honorifique, pour désigner une personne de haut rang, un haut fonctionnaire. Ce terme a une forte dimension ironique. Il a été inventé par Molière pour " Le Bourgeois gentilhomme ".

 

Ce concert a attiré un public nombreux séduit par l'exotisme des musiques, des instruments : un dépaysement total et une belle découverte de mélodies anciennes...
 

 

 

"Si les cultures orientales et occidentales nous semblent parfois éloignées, elles ont toujours été intimement
liées et la musique en est un témoin direct. On retrouve ainsi de nombreuses lignes directrices communes aux deux esthétiques : la filiation entre le oud et le luth, les modalités rythmiques et mélodiques, la danse, l’improvisation et l’ornementation.

L’enjeu des Turqueries est de réunir ces deux univers sans les dénaturer, au travers d’arrangements originaux, d’improvisations et de compositions. Il s’agit de créer une matière sonore riche aux multiples facettes qui transportera l’auditeur entre musiques traditionnelles orientales(ottomane, arabo-andalouse et amazighe) et musiques anciennes occidentales (renaissance et baroque)."

 

 

Véronique Bouilloux : violon baroque
Sacha Dessandier : chant, violoncelle baroque
Simon Waddell : luth baroque, théorbe
Léo Fabre-Cartier : oud
Thibaut Rocheron : percussions orientales (daf, riqq)

 

 

 

https://soundcloud.com/ensemble-les-turqueries/tracks

 

 

http://icietaudela.over-blog.com/article-stefano-landi-40744299.html

 

https://www.facebook.com/656073937791146/videos/vb.656073937791146/1559045864160611/?type=2&theater

 

 

 

 

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27 décembre 2019 5 27 /12 /décembre /2019 11:42
La magie du patinage !

 

La magie du patinage ! Eh oui, on pourrait croire à une forme de magie quand on voit évoluer les patineurs et patineuses sur la glace... Quelle souplesse ! Quelle élégance ! Quelle impression de facilité !

 

Et pourtant, derrière tant d'élégance, que de travail, que d'heures d'entraînement !

 

Le patinage exige force, tonus, agilité, technique... et quand il s'agit de danse sur la glace, il faut aussi de la grâce...

 

C'est un magnifique spectacle que de voir évoluer ces artistes sur la glace...

 

Et quand le spectacle se déroule devant un monument antique, la Maison Carrée, à Nîmes, le ballet est encore plus captivant...

 

Les colonnes de marbre forment un somptueux décor... dans la nuit, elles s'illuminent de teintes nouvelles d'aurore aux doigts de rose...

 

Le monument devient un palais féerique, les lumières soulignent la forme élancée des colonnes, la délicatesse des feuilles d'acanthe qui ornent les chapiteaux...

 

Ce bâtiment construit il y a plus de 2000 ans au début du premier siècle après J. C. nous est parvenu dans un état de conservation remarquable : colonnades et murs sont intacts. 

 Les feuilles d'acanthe au sommet des chapiteaux dans le plus pur style corinthien font songer à de la dentelle par leur finesse, leur délicatesse. Sous le toit des volutes subtiles parcourent le monument de leur frise ininterrompue.

 

Dans un tel écrin, le spectacle est encore plus magique...

On admire la force de ces artistes, leur maîtrise sur la glace, on admire leur adresse, leur sens de l'équilibre.

 

Boucles, sauts, pirouettes, quelle virtuosité !

 

Des musiques de Noël emplies de gaieté accompagnent toutes ces figures acrobatiques...

 

Un joli spectacle festif, au coeur de la ville de Nîmes...

 

Tout autour, des illuminations, sapins de lumières aux teintes variées, étoiles filantes, un spectacle féerique qui a enchanté petits et grands en cette période de Noël.

 

 

 

un spectacle inaugural donné par  la Compagnie Délice show production.

 

Autres vidéos :

 

https://youtu.be/ffTuw4ng4C8

 

https://youtu.be/xd3EzgUierI

 

 

 

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23 décembre 2019 1 23 /12 /décembre /2019 11:26
Merveilleux chants de Noël !

 

Des chants emplis de gaieté, des chants traditionnels qui évoquent les Noëls de notre enfance... on ne peut qu'être séduit par ces musiques anciennes...

 

La chorale Tutti Canti a donné un magnifique récital de ces chants d'autrefois.

 

On écoute d'abord une mélodie rythmée par un petit tambourin : bonne humeur, enthousiasme sont communicatifs... Les spectateurs sont sous le charme...

 

Puis, place à un chant que tout le monde connaît en Provence : La Cambo me fai mau ... écrit par Nicolas Saboly, il raconte l'histoire d'un berger qui demande qu'on selle son cheval pour aller saluer l'enfant Jésus, car il a mal à la jambe : là encore, on est emporté par le rythme vif de la musique...

"La cambo me fai mau,
Bouto sello, bouto sello
La cambo me fai mau,
Bouto sello à moun chivau."

 

On est aussi séduit par cette mélodie apaisante : Tant crie-t-on Noël. Un chant qui évoque dans un style poétique les charmes de l'hiver : "Dans le bois flambe le houx, et l'hiver rentre chez nous."

Rythmé par triangles et tambourin, le chant "Berger, écoutez" nous entraîne dans des notes emplies de gaieté.

Comment ne pas être ébloui par cette mélodie "Un soir que les bergers...", une chanson de Noël du Béarn ?

 

"Un soir que les bergers rassemblés dans la lande,
Surveillaient leurs troupeaux à l'heure de minuit,
Ils virent tout à coup une clarté si grande,
Que celle d'un beau jour qui luit.


Un sauveur vous est né sous une forme humaine ;
Pour vous Il a voulu se faire tout petit.
Bergers, vous le verrez dans la ville prochaine,
La ville du grand roi David.

 
Il est dans un crèche au jour de sa naissance,
N'ayant autour de lui que ses pauvres parents,
N'attendez pas de voir cette magnificence
Qu'on voit autour des rois du temps."

 

Puis, c'est un court hymne en latin qui nous apaise : "Non nobis", une prière d'action de grâce.

"Non nobis, non nobis, Domine
Sed nomini tuo da gloriam.

Non pas à nous Seigneur, non pas à nous,
Mais à Ton Nom (seul), donne la gloire."

 

C'est ensuite un appel à "Toute la nature humaine" pour aller célébrer l'enfant qui vient de naître : rythmé par un tambourin, ce chant plein de vivacité nous entraîne dans son sillage.

 

Une chanson humoristique des Frères Jacques nous emporte alors dans un tourbillon de jeux de mots...


"C'était un Shah, tait un Shah, tait un Shah,
Un Pacha plein d'argent, Shah Persan si puissant
Que dans son, que dans son, que dans son, son harem
Toutes les femmes lui disaient Shah Shah Shah comme on
t'aime!
Mais malgré ses mi-mi, ses mi-mi, ses milliards,
Le Pacha, Shah Shah Shah, avait bien le cafard,
Des pé-pé, des pé-pé, des pétroles il était saturé...

Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons..."

 

Puis, c'est un "kyrie" apaisant qui nous berce de ses notes si douces et mélancoliques... magnifique !

 

C'est encore un chant traditionnel du Béarn qui évoque les Rois mages :

"Nous sommes trois souverains princes
De l'Orient
Qui voyageons de nos provinces
En Occident
Pour honorer le Roi des rois
Dans sa naissance
Et recevoir les douces lois
Que donne son enfance

Le firmament fait sous le voile
De cette nuit
Scintiller une belle étoile
Qui nous conduit
Nous nous guidons par les beaux feux
Qu'elle fait naître
Nous allons accomplir nos vœux...

 

Une chanson napolitaine : La palummela qui nous séduit avec ses belles sonorités de la langue italienne...

 "Palummella, zompa e vola
addo sta nennella mia…
Non fermate pe’ la via,
vola, zompa ch’ella la…
 Cola scella la saluta,
falle festa falle festa attuorno attuorno…
e le ha di ca, notte e ghiuorno
ie sto sempe ie sto sempe souchpira"

 

"Colombe, saute, et vole
vers ma petite chérie
Ne t’arrête pas en route,
vole, saute, car elle est là
 Avec ton aile, salue-la,
fais lui fête, tourne lui autour
Et dis-lui que nuit et jour
je soupire toujours après elle."

 

On est séduit aussi par cette évocation de l'hiver et de son cortège :

 

"C’est l’hiver et son cortège
Qui arrive tout blanc de neige
Et met dans son capuchon
Les toits rouges des maisons. Bis

 D’abord il appelle le vent
Qui sifflote entre ses dents
Et lui dit: « Va et emporte
Au loin tout’s les feuilles mortes. Bis

 Ensuite il appelle le froid
Et lui dit: « Viens avec moi
Dessinons des fleurs de gel
Aux fenêtres des chapelles." Bis

On se laisse encore bercer par cette célèbre Barcarolle napolitaine :

 

Sul mare luccica l'astro d'argento.
Placida è l'onda, prospero è il vento.
Sul mare luccica l'astro d'argento.
Placida è l'onda, prospero è il vento.
Venite all'agile barchetta mia,
Santa Lucia! Santa Lucia!
Venite all'agile barchetta mia,
Santa Lucia! Santa Lucia!

 

Sur la mer miroite l'astre d'argent,
L'onde est calme, le vent est favorable,
Sur la mer miroite l'astre d'argent,
L'onde est calme, le vent est favorable,
Venez sur mon agile petite barque
Sainte Lucie ! Sainte Lucie !
Venez sur mon agile petite barque
Sainte Lucie ! Sainte Lucie !

 

Le récital s'achève avec le célèbre Ave verum de Mozart : on est ému par la simplicité et la beauté de ce chant religieux :

 

"Ave verum corpus natum de Maria Virgine
Vere passum, immolatum in cruce pro homine,
Cuius latus perforatum fluxit aqua et sanguine,
Esto nobis prægustatum in mortis examine.

 

Je te salue, vrai corps né de la Vierge Marie,
Qui a vraiment souffert et a été immolé sur la croix pour l'homme,
Toi dont le côté transpercé a laissé couler du sang et de l'eau.
Puissions nous te recevoir à l'heure de la mort."

 

Ce concert a été donné au profit de l'ONG Action contre la faim.

Créée en 1979, cette association  lutte contre la faim dans le monde. Sa mission est de sauver des vies en éliminant la faim par la prévention, la détection et le traitement de la sous-nutrition, en particulier pendant et après les situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles.
 

 

 

 

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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 11:31
Sur un air d'accordéon...

 

 

L'accordéon évoque les bals populaires, une musique entraînante qui donne envie de danser...

 

Des airs de bal musette virevoltent, tourbillonnent autour du musicien...

 

L'accordéoniste fait corps avec son instrument : il tangue, bascule avec lui, il épouse son accordéon, l'enlace avec ferveur et enthousiasme.

 

L'accordéoniste fait vibrer des airs populaires connus de tous, il nous enivre de ces mélodies légères, aériennes...

On écoute avec émerveillement un air extrait des Parapluies de Cherbourg : Je ne pourrai jamais vivre sans toi.

 

Une musique mélancolique, émouvante, envoûtante, qui fait rêver... une musique composée par Michel Legrand, un musicien d'exception...

 

On est emporté aussi par des airs de bal musette. Mon amant de Saint-Jean, Sous les ponts de Paris...

Des mélodies populaires, connues de tous... un patrimoine musical empli de charme...

 

Le musicien égrène les notes avec sensibilité : il vit sa musique, il est concentré, les yeux fermés, il danse avec son accordéon...

 

Les doigts courent sur le clavier avec vivacité, élégance...

 

On admire la maîtrise du musicien, sa technique...

L’accordéon, pour certains, n’est qu'un instrument poussiéreux et complètement dépassé. Celui de nos aïeux, de la musette, de la valse et des guinguettes de l’avant et de l’après guerre. 

Même s'il est synonyme de musique populaire, il a servi tous les genres et tous les styles de musique. 

Classique, opéra, jazz, rock...

C'est un merveilleux instrument aux sonorités amples et somptueuses.

 

A l'accordéon : Félicien Brut

"Portant son instrument sur les plus belles scènes du moment , Félicien Brut s’impose comme le représentant de l’accordéon dans la nouvelle génération de musiciens classiques. Instrumentiste virtuose, il réconcilie musiques populaires et savantes, rend hommage au style musette tout en favorisant la création contemporaine, fédère autour de lui un collectif de musiciens brillants au service d’un répertoire et de programmes dont l’éclectisme transcende les genres."

 

 

Vidéos :

 

https://youtu.be/XJEFbsFpbso

 

https://youtu.be/JdWQp9K8T24

 

 

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