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8 avril 2024 1 08 /04 /avril /2024 11:56
Travail à mort...

 

Un reportage sur France 2, diffusé à 22 heures 50 : un horaire bien tardif pour un fait de société très grave... On apprend au cours de ce reportage qu'en France, deux personnes meurent chaque jour au travail. Deux morts par jour et chaque année, 35 000 personnes qui restent handicapées ou dans l'incapacité de reprendre un jour une activité... Une réalité terrible trop souvent occultée : qui en parle ? 780 personnes sont mortes au travail en 2022.

C'est un record en Europe : ouvriers, agriculteurs, routiers. Pourquoi et comment est-il possible que travailler tue. Ces drames pourraient-il être évités ?

 

 "Dans notre société, mourir au travail relève de la fatalité, comme si c’était normal", dit le réalisateur de ce documentaire, Joseph Gordillo. 

 Pourquoi ces "faits divers" ne deviennent-ils pas "faits de société" ?

 

On entend d'abord le témoignage de parents qui ont perdu leur fils de 18 ans : Tom. Il commençait à travailler dans un abattoir où il empilait des bacs de viande. Il est mort, écrasé par ces bacs.

Et bien sûr, les dirigeants de l'entreprise se dédouanent de toute responsabilité alors que le jeune homme a été envoyé travailler tout seul dans un frigo, sans aucune formation.

 

Un autre salarié témoigne : il a perdu l'usage de sa main dans une menuiserie électrique et il a été alors licencié...

Deux tiers des accidentés sont ainsi des ouvriers.

 

Une jeune femme témoigne encore : elle a été victime d'une chute alors qu'elle travaillait au service d'une personne âgée, elle est tombée dans un vieil escalier ciré et n'a pas pu reprendre son travail en raison de douleurs chroniques.

 

Et ce sont surtout des jeunes qui sont accidentés ou qui meurent au travail... ils ont 23 ans, 35 ans, 36 ans, 15 ans, 18 ans, 19 ans, 25 ans.

Les moins de 25 ans ont deux fois plus d'accidents que les autres salariés, souvent par manque de formation.

Ainsi, la productivité passe avant tout, la sécurité est négligée : toujours plus, toujours plus vite, au détriment de la sécurité. Gagner sa vie pour la perdre ! Un constat terrifiant... Les jeunes qui n'ont pas les connaissances, la formation, sont les plus exposés.

À cause du manque de moyens et d’une course au profit, certains accidentés finissent handicapés ou socialement déclassés et restent "des gueules cassées du capitalisme."

La France souffre aussi d'un manque d'inspecteurs du travail.

Ainsi, comme l'écrit Marc Dugain dans son ouvrage L'orgie capitaliste, "les conditions de travail et les dispositifs technologiques utilisés dans les usines Amazon n'ont rien à envier aux Temps modernes de Chaplin, mais cette fois-ci l'histoire se déroule au XXIème siècle. Rien n'a changé, absolument rien ! L'être humain demeure encore et toujours sacrifié. Et le cauchemar va se poursuivre."

 

Sources :

https://www.france.tv/france-2/infrarouge/5800044-travail-a-mort.html

 

https://www.humanite.fr/medias/accidents-du-travail/travail-a-mort-quand-la-course-au-profit-seme-la-mort-au-travail

 

 

 

Travail à mort...
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18 mars 2024 1 18 /03 /mars /2024 13:11
Covid : Les profiteurs de la crise...


C'est  dans ce monde là que nous vivons : celui des profiteurs, des agioteurs, des spéculateurs pour qui seul l'argent compte, au mépris de la santé, de la dignité humaine et du bonheur des hommes...
 

"Dans le paysage de la biologie médicale, 6 sociétés règnent en maîtresses : les sociétés Eurofins, Gerba, Biogroup, Inovie, Unilabs et Synlab...

Pendant la période de la pandémie, elles se sont partagées la manne des tests PCR : à 73 euros le test au plus fort de la crise, ce fut un sacré gueuleton !

En 2020, le chiffre d'affaires du clan a bondi de 85% : 7 milliards d'euros versés intégralement par la sécu ! Et la sécu, c'est nous...

A l'automne 2022, au sortir de la pandémie, l'état annonce vouloir mettre un terme au festin.

"C'est un secteur qui a largement profité de la crise Covid.", dit alors le ministre de la santé, François Braun qui veut imposer aux labos une baisse des remboursements de la Sécu. L'objectif est d'économiser 1 milliard d'euros d'ici à 2026, soit 250 millions par an, un effort raisonnable, selon le ministre.

Les biologistes sont d'accord pour une économie de 250 millions d'euros, mais uniquement en 2023.

Pour faire plier le gouvernement, les labos ferment leurs portes pendant plusieurs jours, d'abord en novembre et en décembre 2022, puis en janvier 2023. Les Français ne peuvent plus réaliser ni test PCR ni analyse médicale de routine... Les biologistes, eux, viennent dans les médias justifier leur drôle de grève :

"La manne Covid est bien une fable et en fait, le gouvernement et la CNAM se servent de ce prétexte pour baisser durablement le remboursement de la Sécurité Sociale, et donc, c'est ce qui nous alerte. Les conséquences sont dangereuses. On ne peut pas jouer avec la santé des Français comme ça."

Il ne manquait plus que le chantage à l'emploi :

"On sait qu'on va être obligé forcément de réduire notre masse salariale et de jouer sur nos effectifs."

Au ministère de la Santé, l'homme qui a osé demander des économies aux laboratoires est interrogé par des journalistes : il s'agit de François Braun.

"Les labos ont répondu à une commande du gouvernement, lors de la crise du Covid, mais de fait, par l'argent de la Sécurité Sociale, il y a eu des bénéfices hors normes. Et l'argent de la Sécurité Sociale, c'est l'argent des Français et mon rôle est de le dépenser à bon escient."

Quatre jours après le départ de François Braun (à la suite d'un remaniement ministériel), un accord est signé avec les labos et il leur est, en fait, très favorable... ils devront faire d'ici à 2026 environ 550 millions d'euros d'économie bien loin du milliard voulu par François Braun.

Parmi ces labos qui se sont battus pour préserver la manne Covid : Eurofins, ce groupe français est le numéro 1 mondial des analyses, il est présent sur 4 continents, il teste les aliments, les produits pharmaceutiques, cosmétiques, l'environnement... et pendant la pandémie, Eurofins a développé ses propres réactifs et fait des tests PCR à gogo.

A la tête de cette entreprise prospère, se trouvent les frères Martin. Grâce au Covid, ils ont vu leurs résultats exploser.

Gilles Martin a révélé : "Le Covid a généré plus d'un 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires sur un total de plus de 6,7 milliards d'euros..."

Question : qu'ont fait ces dirigeants de la manne Covid ? Impossible pour les journalistes de les interroger. Visiblement, les Martin veulent rester discrets sur les profits liés au Covid...

Les journalistes ont donc enquêté pour savoir ce qu'ils ont fait de cet argent.

 

En 2021, ils se sont versés 43 millions d'euros de dividendes. En pleine pandémie, au moment où le titre Eurofins atteint des sommets en bourse, ils vendent des actions... Résultat : plus de 51 millions d'euros de plus value.

Les deux frères vont alors investir dans un secteur qui n'a rien à voir avec la santé. Les frères se seraient lancés dans la location saisonnière de villas sur la Côte d'Azur.

A Saint-Jean Cap Ferrat : c'est sur cette péninsule entre Monaco et Nice que les frères auraient acheté des villas. Ce lieu attire depuis longtemps milliardaires, stars d'Hollywood ou encore oligarques russes.

Sur un site internet d'immobilier de luxe, les Martin proposent des villas à la location. Des villas d'un luxe éhonté : accès privé à la mer, piscine chauffée, hammam, cinéma privé, salle de fitness... avec cela on peut s'adjoindre les services d'un chef, d'un agent de sécurité, d'un majordome ou même louer un jet privé... bref tout comme dans un palace.

Prix de la location pour un mois : plus de 500 000 euros, le personnel de maison est compris dans ce tarif et très disponible... un chef peut être amené à cuisiner des pâtes bolognaises à 3 heures du matin, une véritable entorse au droit du travail !

Des locations saisonnières très lucratives ! Et les frères Martin ont bien l'intention d'en faire un business.

D'ici 3 à 4 ans, il y aura 11 villas en location !

Les Martin ont une holding familiale basée au Luxembourg qui détient elle-même six SCI, des sociétés civiles immobilières toutes créées en plein Covid, juste après que les deux frères ont vendu leurs actions.

Via ces SCI, les Martin ont acquis au moins 10 biens depuis 2021 pour des montants faramineux ! Montant total de ce patrimoine : plus de 200 millions d'euros !

Ces villas auraient-elles été achetées grâce aux remboursements de la Sécurité Sociale ? Un expert financier explique : "Comme dans toutes les crises, il y a des profiteurs, ils ont vendu des actions au bon moment avant que ça décline, pour empocher une plus-value considérable, ils ont réinvesti l'argent dans ces SCI, cela peut paraître a priori étonnant que des laboratoires d'analyse, financés par la Sécurité Sociale, puissent générer suffisamment d'argent pour avoir in fine ce type d'investissement très coûteux et sans doute particulièrement lucratif."

Au total, les Martin ont déboursé 68 millions d'euros. Pour le reste, ils ont eu un bon coup de pouce des banques : 136 millions ! Et cet emprunt n'est pas contracté par les propriétaires mais par les SCI.

"Cela permet aux Martin d'agrandir leur patrimoine immobilier de manière très conséquente, en mettant très peu d'argent et d'ici quelques années, ils seront propriétaires de toutes ces villas, en ayant pris personnellement quasiment aucun risque, avec en plus un intérêt fiscal : réduire considérablement les frais de succession, si les Martin font une donation rapide."

Les patrons d'Eurofins ont refusé catégoriquement les demandes d'interviews des journalistes.

Ils ont envoyé un mail : Sur les investissements immobiliers du Cap Ferrat, ce serait notamment "pour soutenir l'activité touristique et l'emploi dans le sud de la France durement touchée par la pandémie."

Quant aux profits liés au Covid, ils rappellent que "Eurofins a contribué à protéger la santé, à ralentir la diffusion du virus et à assurer la reprise de la vie sociale suite aux confinements..."

Bref, les frères Martin ont bonne conscience, toute honte bue !

En deux ans de crise Covid, la fortune personnelle des frères Martin aurait doublé !

Si le Covid a autant profité aux labos, c'est parce que, ces dernières années, la biologie médicale s'est complètement transformée...

Des petits laboratoires de quartier sont devenus en 30 ans des mastodontes ultra rentables.

Avant, un laboratoire ne pouvait appartenir qu'a un seul biologiste et un biologiste ne pouvait détenir qu'un seul laboratoire : la santé ne devait pas être commerciale et devait être protégée par des règles contraignantes.

A partir de 1995, ces verrous vont progressivement sauter : des lois successives autorisent les biologistes à se regrouper et à ouvrir leur capital à des investisseurs extérieurs.

L'idée, c'est d'avoir des labos plus importants, qui sont capables de traiter des volumes d'analyse plus importants, en centralisant leurs activités.

Aujourd'hui, 6 entreprises détiennent 80% des 4200 sites en France... et leurs affaires sont devenues si rentables qu'elles attirent des acteurs purement financiers. Quoi de plus sûr comme payeur que l'Assurance maladie ? La Sécurité Sociale paye très rapidement.

Le dernier labo en date à avoir cédé aux sirènes de la finance, c'est INOVIE... plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaire pendant le Covid !

Cette machine à cash attire des fonds d'investissements étrangers.

Un biologiste d'INOVIE raconte sous anonymat : "En août 2021, on nous apprend qu'on va être racheté, on nous dit que le prix de nos parts est valorisé à 320%, donc on s'est retrouvé après la vente avec plus de 3 millions d'euros. Gagner tous ces millions, c'est très attrayant, mais moi personnellement, je suis choqué, parce qu'on est une profession médicale et on est payé par les remboursements de la Sécu."

Avec ce pactole, sur les quelques 400 biologistes associés, certains partent à la retraite, d'autres réinvestissent dans le groupe une partie de la somme qu'ils ont touchée.

"On a commencé à voir qu'on était sous la coupe des financiers, quand les volumes des PCR Covid ont baissé, ils ont serré la vis et là on l'a très vite senti." Depuis l'arrivée des nouveaux actionnaires, la direction aurait une priorité : augmenter la rentabilité du groupe coûte que coûte...

Une infirmière du groupe INOVIE témoigne : "Seule la rentabilité compte, plutôt que la qualité relationnelle, il faut aller vite, le patient est devenu un client, nous, on n'est plus personnel soignant, on est un outil de rentabilité..."

Elle dénonce la pression managériale et la dégradation des conditions de travail.

"La qualité, c'est la rapidité maintenant, je suis contrainte de bousculer les gens, c'est une maltraitance.", dit-elle.

Pour cette infirmière, cette situation serait une conséquence de la financiarisation de la santé dans laquelle son groupe s'est engouffré.

Climat social délétère, burn-out, mépris, fatigue du personnel, polyvalence, flexibilité, suppression de postes, l'argent à tout prix, prise en charge des assurés qui se dégrade, course effrénée à la rentabilité...

 

Source :

https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/5695812-energie-covid-les-profiteurs-de-crise.html

Covid : Les profiteurs de la crise...
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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 13:28
Une invasion de poulets ukrainiens...

 

C’était une des sources de colère des agriculteurs qui ont bloqué les routes pendant deux semaines : la concurrence déloyale du poulet ukrainien. Il est vendu moins cher depuis la guerre à cause notamment de la suspension des droits de douane.


Au cœur de la campagne ukrainienne, loin des zones de combat :  dans de gigantesques hangars, des millions de poulets sont élevés en batterie chaque année.

Des hangars qui appartiennent à MHP : l'entreprise possède 80% de la production de poulets en Ukraine. Au sud de Kiev, un village s’est développé grâce à cette industrie. Le groupe fait vivre plus de 30 000 familles.

"En ce moment, avec la guerre, ce n'est pas facile de trouver un emploi, et MHP est un des rares qui continue de proposer du travail.", témoigne une Ukrainienne.

"Ils nous ont beaucoup aidés au début de la guerre : ils distribuaient de la viande de poulet gratuitement pour tout le monde, juste pour nous aider, parce qu'à ce moment-là tous les magasins étaient fermés.", explique une autre.

À la tête de ce groupe, un oligarque ukrainien Yuriy Kosiuk, proche de Zelinsky. 697 000 tonnes de poulets en batterie produits l’an dernier, l’Union européenne a importé 203 000 tonnes de poulets ukrainiens en 2023 contre 130 300 en 2022, soit une augmentation de 56 %.

La raison de ce succès ? Des droits de douane suspendus depuis le début de la guerre. Un poulet vendu moins de 2 euros le kilo, deux fois moins cher que le poulet de batterie français...

 

Ce poulet ukrainien est-il consommé en France ? Difficile de retracer la provenance des produits... sur un émincé de poulet rôti, aucune indication, car c'est un produit transformé...

Des aiguillettes de poulet cuisinés viennent de Pologne, il suffit d'une cuisson pour que le poulet ukrainien prenne la nationalité du pays qui le transforme...

 

Mais comment ce poulet si bon marché est-il produit ? Une militante craint pour la santé des habitants de son village...

"Vous voyez ? C'est l'un des incinérateurs, regardez la fumée, vous sentez l'odeur ? Je pense qu'ils n'utilisent pas les bons systèmes de filtration, et on a commencé à tomber malade..."

Des normes sanitaires et des conditions de travail que certains dénoncent, les salariés sont payés environ 400 euros par mois et les cadences sont dures à tenir : 24 heures d'affilée tous les trois jours.

Un employé du groupe est décédé en 2007 d'un accident du travail. Son fils témoigne :

"Une odeur terrible, une température très élevée, des vibrations, un manque de lumière. L'enquête judiciaire et les rapports médicaux ont conclu que ces conditions pouvaient conduire à la mort et à de graves maladies."

Normes environnementales, conditions de travail, le président du groupe MHP affirme pourtant respecter la loi ??

Mais, ce poulet ukrainien est  produit dans des "fermes-usines" de 2 à 3 millions de volailles, contre en moyenne 40.000 en France, ces usines ne respectent pas les normes environnementales ou liées au bien-être animal. Un poulet qui coûte aussi moins cher, avec un coût du travail inférieur en Ukraine....

La commission européenne envisage de réduire les volumes importés, et de rétablir les droits de douane pour l’Ukraine. 

De plus, est-ce que ces importations de poulet profitent vraiment au peuple ukrainien ? La suspension des taxes et des quotas sur les volailles ukrainiennes qui arrivent dans l'Union Européenne profiterait surtout à un seul homme milliardaire Yuriy Kosiuk plutôt qu'aux petits éleveurs...

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/economie/concurrence-pourquoi-le-poulet-ukrainien-connait-il-un-gros-succes_6349645.html

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/vrai-ou-fake-l-importation-de-poulets-ukrainiens-porte-t-elle-atteinte-au-marche-agricole-francais_6047159.html

 

 

Une invasion de poulets ukrainiens...
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22 janvier 2024 1 22 /01 /janvier /2024 13:20
Emmanuel Macron ou la parole magique !

Communiquer, parler, notre époque est bavarde... et notre président, Emmanuel Macron n'échappe pas à cette tendance....

Parler est utile, mais il est aussi important d'écouter : écouter les problèmes que rencontrent les Français, les agriculteurs, les enseignants, les travailleurs, les salariés...

 

"Le commencement de bien vivre, c'est de bien écouter", enseignait le philosophe Plutarque, il y a près de deux mille ans...

On a ainsi le sentiment que les responsables politiques sont séparés du réel, des réalités que vivent les gens parce qu'ils ne les écoutent pas.

 

Dans de nombreux pays d'Europe, les agriculteurs manifestent contre la hausse des taxes et la concurrence d'autres pays... 

Les responsables politiques ont-ils conscience de leurs difficultés ? Les ont-ils écoutés ?

 

Dans un autre domaine, "le chef de l’État a souhaité lors de sa conférence de presse, l’augmentation du nombre d'opérations contre le trafic de drogue. Les syndicats de police ont aussitôt dénoncé un coup de com.

 Emmanuel Macron avait annoncé la multiplication d'opérations "place nette", ces manœuvres policières massives et soudaines dans les quartiers prioritaires censées surprendre les dealers et reprendre le contrôle du terrain.

L'annonce a été perçue comme irréaliste par plusieurs syndicats de police. Ils sont actuellement en plein bras de fer avec le gouvernement pour aménager leurs congés alors que les Jeux olympiques de Paris vont mobiliser les effectifs tout l'été." 

Le Président a -t-il pris connaissance des problèmes auxquels sont confrontés les policiers ?

Parole magique !

Un coup de com. encore quand Emmanuel Macron envisage de revaloriser la fonction des enseignants : une revalorisation qui passe par des heures supplémentaires, en fait, puisque les professeurs devraient assurer le remplacement de collègues absents...

C'est un leurre et une imposture !

Les enseignants sont déjà surchargés de travail : comment pourraient-ils assurer dignement des fonctions de remplacements ?

 

Ainsi, les hommes politiques trop éloignés de la réalité du terrain semblent totalement déconnectés, hors du monde, ils vivent dans un univers virtuel, bien loin du monde du travail et de ses multiples contraintes.

 

Emmanuel Macron continue de privilégier la communication. Par des effets d’annonce, il s’imagine changer le réel.

Trop de paroles tuent l'action... Gouverner, ce n'est pas se payer de mots !

 

 

Sources :

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/qu-est-ce-que-le-macronisme-17-01-2024-2550015_32.php

 

https://www.lepoint.fr/societe/place-nette-la-multiplication-des-operations-policieres-annoncee-par-macron-est-elle-realiste-18-01-2024-2550066_23.php

Emmanuel Macron ou la parole magique !
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22 novembre 2023 3 22 /11 /novembre /2023 10:24
La pauvreté s'aggrave en France...

 

Alors que les riches prospèrent et deviennent de plus en plus riches, la pauvreté s'aggrave en France : c'est le constat partagé par l'INSEE et le Secours Catholique. L'institut national des statistiques tirait les enseignements de l'année 2021.

 

Neuf millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Le niveau de vie des ménages les plus aisés augmente, mais à l'opposé, du fait de la disparition des aides de solidarité exceptionnelle versées en 2020, année du Covid, le taux de pauvreté augmente de presque un point, passant à 14, 5%.

 

Le rapport du Secours Catholique porte, lui, sur 2022 avec un constat similaire : la situation s'aggrave pour les ménages les plus pauvres, y compris pour ceux qui travaillent.

Pour le Secours Catholique, 2022, c'est une baisse du pouvoir d'achat pour les familles modestes, qu'elles travaillent ou pas : pour ces ménages pauvres, l'année passée a été douloureuse pour le porte-monnaie.

 

Jean  Merckaert du Secours Catholique explique : "Les aides exceptionnelles qui ont été octroyées par le gouvernement pendant la crise sanitaire ont servi de mini coussins d'amortissement... le fait que ces coussins disparaissent, cela fait que la chute est effectivement douloureuse avec l'impact de l'inflation sur le panier des ménages les plus pauvres. On a aujourd'hui de plus en plus de ménages qui se tournent vers les associations pour pouvoir s'en sortir. On a le sentiment que le gouvernement compte sur les associations pour venir faire tampon."

 

Du côté du gouvernement, on précise qu'en 2022, des aides ont été versées à ces familles modestes et les minimas sociaux augmentés, et surtout, on répète que la meilleure arme contre la pauvreté est le travail et que le chômage a baissé...

Pour Jean  Merckaert, ce n'est pas suffisant...

"Beaucoup de ménages, bien qu'ayant des revenus du travail, sont en difficulté, on a vu beaucoup se développer l'auto entreprenariat ces dernières années, mais ce sont des revenus qui peuvent être extrêmement variables."

L'association pointe tout particulièrement la situation des femmes qui, tout en travaillant, n'ont plus aucune marge de manoeuvre en dehors des dépenses contraintes...

 

La France est le troisième pays qui compte le plus de millionnaires au monde. Est-il décent que la pauvreté s'aggrave dans notre pays ?

Un rappel : "Plus le travail est pénible, moins il est rémunéré et plus les corps souffrent... Les ouvriers meurent huit ans plus tôt que les cadres..."

Où est la justice sociale ?

 

Sources :

 

https://www.lepoint.fr/economie/la-pauvrete-et-les-inegalites-s-accentuent-en-france-selon-l-insee-14-11-2023-2543125_28.php

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mardi-14-novembre-2023-6967645

 

https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/5387094-le-monde-merveilleux-des-ultra-riches.html

 

 

La pauvreté s'aggrave en France...
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13 septembre 2023 3 13 /09 /septembre /2023 10:45
Rentrée scolaire : on manque de profs !

 

Le syndicat Snes-FSU révèle, par le biais d’une enquête réalisée dans 500 établissements, qu’il manque au moins un enseignant dans la moitié des collèges et des lycées.

 "Un professeur devant chaque classe." Cette double promesse d’Emmanuel Macron et du ministre de l’Éducation Gabriel Attal pour la rentrée était visiblement de la communication. Une semaine après la reprise des cours, des professeurs manquent à l'appel.

 

Comme l’année dernière, l’académie de Créteil est la plus touchée, avec, au 7 septembre, au moins un professeur manquant dans 60 % des établissements. "En ce moment, il y a des élèves qui ont des trous dans leur emploi du temps, a rappelé la présidente du syndicat Sophie Vénétitay sur Franceinfo lundi 11 septembre. On a distribué des emplois du temps à nos élèves avec écrit M. X, Mme Y. C’est un véritable scandale."

L'académie de Créteil, qui s'étend sur trois départements (le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis) fait pourtant déjà appel à de nombreux contractuels. Les académies d'Orléans-Tours, de Normandie ou la ville de Nantes sont également concernées. Cette pénurie d'enseignants touche particulièrement les mathématiques, mais aussi l'anglais et les sciences de l'ingénieur.

 

Evidemment, ce métier n'est plus attractif comme il pouvait l'être autrefois.

Une crise des vocations qui ne s'explique pas que par le salaire...

Un métier de plus en plus exigeant, avec toujours plus de tâches administratives, une pression des parents, un manque de perspectives, et un manque de considération de la part de l'administration, des classes de plus en plus chargées...

 

La pédagogie du moindre effort a fait aussi des ravages : oui, apprendre demande des efforts, un travail soutenu, de la concentration... et il n'est pas incongru d'exiger l'attention des élèves.


L'école subit, depuis des années, un assaut de la part de pédagogues qui visent à nier la notion d'effort : pendant des décennies, a régné la pédagogie de la découverte : l'enfant devait découvrir, par lui-même, le savoir, sans trop d'efforts...


On a voulu simplifier l'orthographe, alléger la grammaire, la rendre attractive, on a gommé des difficultés pour que l'élève se sente plus à l'aise.

Mais à force de gommer et d'effacer les obstacles, les élèves perdent aussi le goût de l'effort et de la persévérance.
 

Ainsi, de plus en plus d'enseignants renoncent à exercer ce métier et tentent de se reconvertir.

En dix ans, le nombre de départs volontaires dans l'enseignement a été multiplié par quatre. 

 

 

 

https://www.huffingtonpost.fr/life/article/rentree-2023-un-prof-absent-dans-pres-de-la-moitie-des-colleges-et-lycees-selon-une-enquete-du-snes-fsu_222893.html

 

https://www.lepoint.fr/education/rentree-il-manque-un-enseignant-dans-la-moitie-des-etablissements-francais-11-09-2023-2534930_3584.php

Rentrée scolaire : on manque de profs !
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6 septembre 2023 3 06 /09 /septembre /2023 10:58
Travaille, consomme, travaille, consomme !

 

Nos sociétés tournent autour de deux axes et de deux injonctions : Travaille ! Consomme !

Deux axes, travail, consommation qui se complètent et s'aggravent de jour en jour...

Ainsi, on demande aux gens de travailler toujours plus, et toujours plus longtemps : par exemple, deux personnes dans ma famille ont vu récemment leurs journées de travail s'alourdir considérablement. Elles sont contraintes d'effectuer le travail de plusieurs employés qui ont quitté leurs postes...

Comment pourrait-on accomplir correctement des tâches qui sont normalement dévolues à plusieurs personnes ? A l'impossible, nul n'est tenu...  Et pourtant, on leur impose ce surcroît de travail. Dans ces conditions, comment apprécier la vie au travail ? Le stress, la fatigue, le surmenage surviennent rapidement...

 

De la même façon, on demande à des enseignants de remplacer des collègues absents : est-ce bien sérieux ?

 

De plus, avec la nouvelle réforme des retraites, les gens devront travailler plus longtemps, jusqu'à 64 ans. On imagine les difficultés que cela va générer alors que le travail pèse de plus en plus sur la santé des salariés.

 

La consommation est aussi un des piliers de nos sociétés... Alors, bien sûr, on nous demande d'économiser de l'énergie, mais parallèlement, on nous incite à consommer toutes sortes de produits...

Vêtements, alimentation, voitures, produits de beauté, téléphones, téléviseurs, tablettes...

Partout, des publicités nous poussent vers une surconsommation, ceci afin d'alimenter la croissance.

Les voitures proposées à la vente sont ainsi de plus en plus grosses, donc de plus en plus énergivores : où est la cohérence ?

Nous vivons dans des sociétés complètement schizophrènes.

On peut voir sur nos écrans des publicités pour des piscines, et on nous demande en même temps d'économiser l'eau, cette ressource si précieuse.

La plupart des produits sont fabriqués pour ne pas durer : c'est ce qu'on appelle l'obsolescence programmée, si bien qu'il faut les renouveler rapidement...

 

Comme l'écrit Cyril Dion, "Exposer notre corps au fracas des rames de métro, au rayonnement des écrans, aux gaz des véhicules, l'abreuver sans cesse d'informations, l'entraîner dans une frénésie urbaine, l'abrutir d'un travail qui ne mobilise pas notre sensibilité, notre créativité, notre libre arbitre, nous permet-il de laisser émerger les visions d'un monde différent ? Je ne le crois pas.

 

Nous avons besoin de silence. De sentir notre respiration, de prêter attention aux signaux que notre corps émet. A la nourriture que nous ingérons. De nous plonger dans la nature, au contact des arbres, de la terre, du ciel immense. De rencontrer les créatures qui peuplent cette planète à nos côtés... Nous ne sommes pas extérieurs à la nature, nous sommes la nature. Nos corps sont d'extraordinaires écosystèmes, inextricablement liés à l'ensemble du vivant."

 

Selon Cyril Dion, il nous faut bâtir de nouveaux récits bâtis sur l'altruisme : on en est loin.

 

 

https://www.babelio.com/livres/Dion-Petit-manuel-de-resistance-contemporaine/1047108#!

 

 

Travaille, consomme, travaille, consomme !
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5 juillet 2023 3 05 /07 /juillet /2023 09:40
La livraison à domicile : une bonne idée ?

 

Avec internet, les livraisons à domicile se multiplient : "tout le monde clique sur son portable, le livreur de bouffe roule à vélo depuis sa banlieue, il fonce dans la circulation automobile, par tous les temps pour 15 euros bruts de l'heure, en théorie, s'il travaille bien...

En réalité, s'il gagne 30 balles par jour nets, il peut s'estimer heureux...

Et s'il veut gagner plus, il doit griller plus de feux rouges. Et alors il court le risque d'un accident.

 

La livraison à domicile, c'est aussi une façon d'alimenter un secteur économique : 10% des émissions de gaz à effet de serre sont dues au transport de marchandises.

Le e-commerce représente 14% du commerce de détail en France et la livraison se fait à 80% à domicile.

 

En moyenne, d'après une étude, chacun de nous se fait livrer deux colis par mois. En tout 4 millions de colis sont livrés par jour en France et 10 millions à Noël.

Prenons l'exemple d'une paire de chaussures... Voyons ce qu'elle émet en carbone.

 

Si on sort l'auto du garage uniquement pour aller la chercher au magasin, je vais cracher 1,6 kg de carbone.

C'est bien pire que si la paire de chaussures avait traversé le monde en avion et était venue chez moi en camionnette : 1 kg.

 

Mais si je vais chercher mes chaussures en voiture tout en faisant d'autres courses, je tombe à 900 grammes de carbone émis.

Cela commence à aller vraiment mieux si je me déplace jusqu'à un point relais : 800 grammes... mieux encore si je vais au point relais en transport en commun, là on tombe à 600 grammes.

 

L' e-commerce plus efficace que l'achat en magasin ?

C'est étonnant ! Mais tout de même avec 3 grosses fragilités :

D'abord, le suremballage : cela fait que dans le colis, il y a 20% de vide autour de la paire de chaussures. C'est pire pour un jouet commandé à Noël : là on a plus de 50% de vide. Et tous ces emballages en trop pèsent 33 millions de tonnes chaque année dont les deux tiers sont jetés et ne sont pas triés.

Le second problème, c'est l'échec de livraison : 20% des cas et dans ces cas là, on livre à nouveau et donc, on double les émissions de carbone.

Troisième souci : la paire de chaussures qu'on renvoie parce qu'on a changé d'avis : 30% des marchandises sont ainsi retournées après livraison.

Malgré tout, on reste très en dessous d'un achat en magasin, si l'on compte les émissions de carbone d'une livraison à domicile, et même si on se fait livrer chez soi, avec une réussite au premier coup de sonnette, avec un colis juste emballé comme il faut, on va émettre aussi peu de carbone que si l'on allait au magasin à vélo.

Mais tout ceci est théorique : tout dépend de nous autres consommateurs.

Dès lors qu'on se met à vouloir une livraison immédiate, en 24 heures, voire pour la livraison alimentaire en dix minutes à Paris et dans les grandes villes, tout s'effrite car alors le camion a de bonnes chances de ne pas être plein, vu que vous ne laissez pas le temps au distributeur de grouper ses livraisons.

Et alors, c'est comme si vous preniez la voiture juste pour acheter la paire de chaussures.

Or, la livraison ultra rapide est celle qui augmente le plus, donc, le bilan de la livraison à domicile, du e-commerce ne peut que s'alourdir.

Une commande en ligne émet autant de carbone qu'un kilomètre en auto, et Amazon émet autant de carbone que la Bolivie.

 

De plus, un entrepôt moyen construit pour l'e-commerce consomme trois fois plus de terres agricoles qu'une bonne vieille zone commerciale.

 

Et la pollution de l'air ? Le dernier kilomètre, la livraison à domicile, au petit magasin de quartier, ou au point relais, c'est environ un quart des émissions de polluants dans les centres villes.

 

Quant à l'impact social du e-commerce, aux Etats-Unis, par exemple, un emploi créé par Amazon détruit 4, 5 emplois du commerce traditionnel.

En France, l'e-commerce non alimentaire a mis 85 000 personnes au chômage."

 

Alors, encore envie d'avoir recours à la livraison à domicile ? Vraiment ?

 

 

Source :

 

https://tv.marianne.net/focus/l-idee-a-la-con-la-livraison-a-domicile

 

 

 

 

La livraison à domicile : une bonne idée ?
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23 juin 2023 5 23 /06 /juin /2023 11:32
Petite leçon d'apiculture...

 

Frédéric Roux est apiculteur depuis 12 ans suite à une reconversion professionnelle. Nîmois attaché à sa ville de naissance, passionné par l’apiculture, il s’occupe de ses ruches consciencieusement et en harmonie avec l’environnement.

Lors des rendez-vous aux Jardins, ce passionné d'apiculture a répondu aux questions de nombreux visiteurs...

Pour accéder aux ruches des Jardins de la Fontaine, à Nîmes, il faut suivre un chemin pentu et caillouteux derrière le temple de Diane... et là on aperçoit,  sous un pin tortueux, quatre ruches...

Là, à distance, nous admirons le site et Frédéric Roux attend nos questions...

 

Une fillette dit d'abord à l'apiculteur qu'elle n'aime pas les abeilles car elles sont susceptibles de piquer... Frédéric Roux lui répond que les abeilles n'attaquent pas à la différence des guêpes. Il ne faut surtout pas faire de grands gestes, car les abeilles piquent seulement pour se défendre...

Puis, l'apiculteur nous explique que les abeilles vivent seulement 5 ou 6 semaines.

Il nous dit que les abeilles boivent mais qu'elles n'aiment pas l'eau qui court, elles sont surtout sur les margelles des piscines, par exemple.

 

Qu'en est-il des reines ? Il y a une reine par ruche, qui vit environ 5 ans, La reine est nourrie à la gelée royale... Les abeilles, elles, sont nourries à la gelée royale pendant 3 ou 4 jours seulement... et elles consomment du miel.

Quand la reine commence à s'épuiser, les abeilles choisissent une nouvelle reine et un paquet d'abeilles part avec la nouvelle reine pour former une nouvelle colonie : c'est l'essaimage...

Si l'on voit un essaim dans un arbre, il convient d'appeler un apiculteur qui récupère l'essaim.

 

Et quel est donc le rôle de la reine ?

La reine est dans la ruche pour pondre, elle ne sert qu'à ça, elle pond environ 2000 oeufs.

 

Ce sont les abeilles qui fabriquent la gelée royale... par quel processus ? C'est difficile à dire...

 

Et qu'est-ce que le nectar ? C'est ce que butinent les abeilles sur les fleurs...

Plus le miel contient de fructose, plus il va rester liquide.

Certains miels cristallisent d'une manière étonnante et cela devrait nous alerter sur la qualité du miel. Si par exemple le miel est cristallisé, mais dur comme du fer, c'est un miel de mauvaise qualité.

Mais certains miels cristallisent aussi naturellement, bien que ce soit rare...

 

 L' apiculteur dénonce le “nourrissement” des abeilles par le sucre.

 Les trois quarts des apiculteurs font ça, amateurs comme professionnels. Au printemps, avec du sucre, les abeilles pensent qu’il y a abondance de nourriture. La reine se met à pondre beaucoup plus vite. Ils dédoublent leurs ruches en fin de saison mais le cycle n’est pas respecté. Ils se font du beurre sur le dos des abeilles. Dans le sucre, il n’y a pas de protéine, protide, acides aminés… tout ce qui fait l’alchimie du miel. Je crains qu’à force de nourrir les abeilles avec du sucre, on modifie leurs façons de butiner, de polliniser…

 

Il y a aussi du miel qui est vendu comme français et qui ne l'est pas : des miels étrangers étiquetés français... il faut donc se méfier et vérifier les labels car on importe du "miel" chinois qui est de très mauvaise qualité et qui souvent n'est même pas du miel mais du glucose.

 

Le miel se conserve très bien sans se détériorer : on en a même trouvé des résidus dans les pyramides !

 

En complément :

 

La bataille du miel :

 

https://youtu.be/IUSIRnWFjgM

 

Les secrets du miel industriel :

https://youtu.be/gVECGSBrX7M

 

 

Le site de Frédéric Roux :

 

https://www.lepetitruchernimois.fr/

 

 

 

Petite leçon d'apiculture...
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22 mai 2023 1 22 /05 /mai /2023 12:38
Encore une pénurie d'enseignants...

 

Ce n'est pas étonnant, il fallait s'y attendre : le ministère a encore de grandes difficultés pour recruter des enseignants. Les annonces de Pap Ndiaye pour la revalorisation du métier ont déçu...

Et pour cause : en fait de revalorisation, le ministre a surtout proposé aux enseignants de travailler plus pour gagner plus.

 

"Les écoles primaires auront-elles suffisamment d'enseignants à la rentrée ?

Au vu des premiers résultats des concours pour devenir professeur des écoles, on peut en douter...

Dans certaines académies, les candidats admissibles aux épreuves orales sont moins nombreux que les postes ouverts par le ministère de l'Education nationale.

A ce jour, le problème de pénurie des enseignants est loin d'être résolu : une rentrée qui s'annonce particulièrement difficile à commencer par l'académie de Créteil où on dénombre pas moins de 737 candidats admissibles à l'oral alors que 1166 postes de professeurs sont à pourvoir !

Idem dans celle de Versailles, la plus grande académie de France : là ce sont 833 postulants qui ont franchi les écrits pour 1285 places à pourvoir

Les départements d'outremer ne sont pas non plus épargnés à l'image de la Guyane où l'on compte le plus grand nombre de décrocheurs, avec 80 admissibles pour 165 postes...

 

On est donc bien loin du grand choc d'attractivité voulu par le ministère de l'Education qui comptait beaucoup sur les hausses de rémunération des professeurs pour attirer plus d'enseignants.

La secrétaire générale du SNUipp le constate : "Les enseignants ont compris que cette hausse  des salaires est un leurre. On a annoncé 6% d'augmentation pour toutes et tous et on n'y sera pas. Et dans le même temps, on annonce que pour gagner plus, il faudra travailler plus, donc les futurs enseignants ne sont pas dupes de ce qui se passe au niveau du ministère de l'Education nationale.

Ensuite, ce sont aussi les conditions de travail, l'exercice du métier qui doivent être revus avec un nombre d'élèves par classe difficile, avec des remplacements qui ne se font pas, donc on se retrouve avec  plus d'élèves dans les classes. On a des conditions difficiles."

 

De son côté le ministère qui a été contacté n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes. Il a précisé qu'il attendait les résultats définitifs du concours prévu en juillet pour s'exprimer.

 

En attendant, ce sont pas moins de mille postes qui pourraient manquer à la rentrée rien que dans les académies de Créteil, Versailles et de Guyane..."

 

Mieux vaut éviter d'évoquer les problèmes : on a l'impression fâcheuse que le ministère fait la sourde oreille et préfère temporiser au lieu de s'attaquer aux vraies difficultés...

 

Source :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-lundi-15-mai-2023-3008109

 

 

 

 

Encore une pénurie d'enseignants...
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