Un nouvel attentat terroriste a été perpétré, en Isère, contre une usine de produits chimiques, classée Seveso : une forte explosion a secoué l'entreprise Air Products, à Saint-Quentin-Fallavier.
Une voiture, qui bénéficiait d'un agrément, a pu pénétrer dans l'enceinte de l'usine et a été, aussitôt, lancée contre un stock de bouteilles de gaz : le terroriste a été identifié, et il est possible que des complices aient pu s'enfuir, et échapper à l'intervention des policiers.
Le mode opératoire est plutôt artisanal, d'après les premiers éléments de l'enquête.
Mais cet acte terroriste s'est accompagné d'une mise en scène macabre particulièrement atroce : un homme a été découvert décapité près de la voiture du ou des terroristes... Des drapeaux ont été déployés, avec des inscriptions en arabe. Ainsi, s'affichent une forme de barbarie ignoble, une volonté de semer l'horreur.
Avec de tels actes, on se croirait retourner au Moyen Age, dans un monde ancien où régnaient la cruauté gratuite, la torture, les exécutions arbitraires.
Alors qu'il était à Bruxelles, François Hollande a, aussitôt, fait une déclaration, à la suite de cet attentat : il a affirmé sa détermination, face à cette violence aveugle qui vise des sites industriels où des ouvriers travaillent, dans des conditions difficiles.
On se trouve, là, devant un premier attentat contre un site industriel en France, ce qui est une nouveauté. Cet attentat semble ne pas avoir nécessité une longue préparation : c'est un attentat kamikaze perpétré avec une simple voiture... aucune arme lourde, aucun moyen sophistiqué...
Dès lors, on peut comprendre que de tels attentats soient difficilement prévisibles et détectables.
En Rhône Alpes, on trouve, ainsi, de nombreux sites sensibles pouvant faire l'objet d'attaques ciblées.
Face à des islamistes qui sont programmés pour devenir des kamikazes, est-il possible de se prémunir ?
La France et d'autres pays se retrouvent confrontés à une nouvelle plaie interne : la France accueille, en son sein, des terroristes qui peuvent agir, à tout moment, avec des moyens ordinaires, et surprendre la vigilance des forces de l'ordre.
La folie meurtrière des islamistes qui cible des victimes innocentes, qui atteint des sommets de barbarie, qui vise à anéantir toute humanité, n'est-elle pas la pire des abjections ?
Le terrorisme islamiste sévit dans de nombreux pays, telle une guerre qui ne dit pas son nom, il attaque des victimes civiles, il cible des gens ordinaires, des travailleurs dans une usine, des gens dans la rue, des hommes et des femmes sans défense.
On voit bien, là, une forme de fanatisme à l'oeuvre, un fanatisme sans foi, ni loi qui se libère dans une fièvre de tuer, de massacrer, de semer l'horreur.
Cette fièvre, telle une véritable maladie, frappe des individus fragiles, annihile leur volonté, les conduit aux pires abominations.
Cette fièvre se manifeste par une violence inouie, qui ne voit même plus la valeur de la vie humaine, qui fait fi de toute humanité...
Des gens sont, ainsi, manipulés et deviennent des instruments entre les mains de groupes islamistes, qui oeuvrent pour la destruction et la haine.