Crises de la dette, des migrants, de la démocratie, de l'Europe, du monde ! Les crises n'en finissent pas de se multiplier, en ce début du XXI ème siècle : on nous avait promis monts et merveilles pour l'avénement de cette nouvelle ère, mais on découvre la triste réalité d'une accumulation de crises...
Finie la civilisation des loisirs, fini le plein emploi, finie la sécurité de l'emploi !
C'est le règne de l'argent qui se profile et s'amplifie de jour en jour... D'où nous vient la crise en Europe ? Nul ne peut l'ignorer : c'est une crise financière qui a pour origine la faillite du système économique américain.
Si des réfugiés fuient leurs pays en guerre, c'est aussi parce que ces conflits ont été alimentés, afin de favoriser le commerce des armes de plus en plus florissant.
Dans le domaine de la santé, les laboratoires lancent sur le marché des médicaments dont l'efficacité est contestée, dont les effets sont, parfois, terrifiants : on a tous entendu parler du scandale du Médiator et celui du Crestor ne va pas tarder à éclater. Là, encore, le profit, l'appât du gain sont responsables de ces dérives et l'être humain est sacrifié sur l'autel de la finance !
La sécurité sociale est, aussi en crise, car les laboratoires, avides d'argent, lancent imprudemment sur le marché des médicaments de plus en plus chers, et parfois même délétères puisqu'ils vont conduire le patient à subir d'autres pathologies, et à prendre d'autres médicaments, un cycle infernal terrible.
La pollution qui gangrène la terre est le résultat d'abus, d'excès, de démesure dans l'agriculture. L'objectif est de gagner de plus en plus d'argent, grâce à des fermes géantes...
L'Europe est dominée par les banquiers et le monde de la finance : la dette de certains pays a généré des gains considérables... Des agioteurs se sont enrichis de manière scandaleuse sur cette dette.
La démocratie est, elle-même, bafouée, désavouée, dans de nombreux pays, car les citoyens doivent subir des décisions souvent iniques, la situation en Grèce est, désormais, préoccupante, car les grecs sont soumis à des mesures drastiques d'austérité : certains peinent à survivre et se retrouvent sans ressources.
Et même si des erreurs ont été commises dans la gestion de ce pays, les grecs se retrouvent dans une impasse : le règne des banquiers s'impose, en Grèce et ailleurs, c'est l'argent qui est roi...
Des migrants, des réfugiés, venus de Syrie, d'Afrique, du Moyen orient, lancés sur les routes, se retrouvent dans une situation désastreuse, après avoir fui la guerre et la misère....
Attardons-nous sur le sens originel du mot "crise"... Ce terme, venu du grec, "krisis", désigne, au départ, un choix, il est issu d'un verbe grec "krino", "distinguer, choisir, décider". Secondairement , le mot "krisis" a pris le sens d'un "dissentiment, une contestation ou une phase décisive d'une maladie".
Paradoxalement, les crises viennent justement du fait que nous ne décidons plus, la démocratie étant confisquée par des financiers, des gens riches qui ne rêvent que de s'enrichir un peu plus...
Nous n'avons plus véritablement le choix de décider de notre avenir : même si nous votons, les hommes et les femmes politiques sont inspirés par ces grands financiers qui nous gouvernent.
Le règne des lobbies, des "argentiers" se fait de plus en plus pesant : ce sont eux qui dirigent le monde, et ce sont eux qui sont responsables des crises que nous connaissons...