Tout nous incite à consommer : les publicités qui sont omniprésentes sur toutes sortes d'écrans, le crédit facile, les cartes bleues, les supermarchés, la croissance qu'il convient de doper...
N'oublions pas l'obsolescence programmée qui nous oblige à renouveler de nombreux produits de consommation.
Comment échapper à la surconsommation ? Est-ce possible ?
On nous demande sans arrêt de consommer, "c'est bon pour la croissance !", nous dit-on.
Changer de voiture, acheter un nouveau portable, s'habiller selon la dernière mode, etc.
La publicité est particulièrement efficace sur internet : elle cible nos centres d'intérêt, nos goûts. J'ai récemment fait l'acquisition d'une carte à la Fnac. Depuis, je reçois régulièrement dans ma boîte mail des publicités pour des ouvrages susceptibles de m'intéresser...
C'est le monde de la finance qui nous gouverne, ce sont les marchés qui font la loi.
Et, bien sûr, en consommant toujours plus, nous épuisons la terre et ses ressources.
Nous détruisons la planète qui croule sous nos déchets...
De plus en plus, nous en prenons conscience : il faudrait faire preuve de frugalité, économiser les énergies, recycler, supprimer l'emploi des pesticides, arrêter de polluer la planète.
Nous sommes ainsi, sans cesse, pris entre deux injonctions opposées et contradictoires : la croissance et l'écologie...
Comment concilier croissance et écologie ?
On voit bien qu'on vit dans un monde schizophrénique, un monde totalement fou... Un monde gangrené par l'hybris, la démesure...
De plus en plus on insiste sur l'urgence écologique : il faut sauver la planète ! Mais d'un autre côté, il faut réduire le chômage, doper la croissance...
Comment résoudre ce dilemme ?
Il convient sans doute de refuser la surconsommation, de résister aux multiples tentations qui nous environnent.
Il convient de ne pas céder à ce qui est devenu une véritable addiction à la consommation.
Le bonheur ne peut se réduire à consommer indéfiniment : la société de consommation génère plus de frustrations que de satisfactions.
Nous avons besoin d'autres horizons pour un avenir meilleur : les hommes politiques, les penseurs, les philosophes se doivent de nous montrer la voie, et d'inventer d'autres solutions, une culture qui ne se réduise pas à la seule consommation de biens matériels.