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14 avril 2023 5 14 /04 /avril /2023 11:33
L'empire chinois : le business d'abord...

 

"Les Chinois surnomment le Président français le Président "Macaron" : les Chinois adorent les macarons parce que les macarons, ils adorent les croquer, c'est dur à l'extérieur et mou à l'intérieur..." révèle David Baverez, spécialiste de la Chine...

Voilà qui n'est guère flatteur pour Emmanuel Macron...

 

Et il rajoute :

"Le Président Macron visite un pays au moment où nous donnons moins de de 2 % des armes à l'Ukraine et nous avons 50 milliards de déficit avec la Chine.

Penser que le Président Macron est en position de force pour changer la position de la Chine, c'est un leurre.

Si vous voulez cesser une guerre, il ne faut pas parler à ceux qui en profitent.

 

L'originalité de ce dossier, c'est que c'est sans doute le seul thème sur lequel à la fois les Etats-Unis et la Chine ont une communauté d'intérêts. La Chine et les Etats-Unis pillent l'Europe. La Chine pille la Russie de ses hydrocarbures, et les Etats-Unis nous vendent du gaz naturel liquéfié à des prix démentiels... le parapluie énergétique pour l'Europe de l'ouest, c'est 750 milliards de dollars cette année, c'est 3,5% de PNB. Cela n'est jamais arrivé depuis 1973.

Tout cet argent va au Moyen Orient et aux Etats-Unis, et c'est avec cela que les Etats-Unis peuvent financer un plan de 375 milliards pour déplacer l'industrie européenne aux Etats-Unis.

 

Donc, si vous voulez faire cesser cette guerre, il faut parler aux victimes de cette guerre, pas seulement à ceux qui en profitent. Et les victimes de la guerre, ce sont le peuple russe, le peuple ukrainien et ça va devenir de plus en plus le peuple européen, parce que ce coût de la guerre que pour l'instant nous ne supportons pas parce que c'est l'état qui paye, nous allons devoir le payer.

Donc, il y a une erreur de casting : il ne faut parler ni aux Etats-Unis ni à la Chine qui en profitent."

 

Pourtant, la Chine a présenté son plan de paix.

"On ne peut pas appeler cela un plan de paix, ce sont douze points, douze principes généraux qui sont des principes qu'on connaît depuis longtemps dans le discours chinois...", commente Ursula Gauthier, journaliste à l'obs.

Et elle précise : 

"Nous sommes pour la paix, nous sommes contre la guerre, disent les Chinois, mais ils renvoient dos à dos les deux partis : par exemple, ils parlent du principe de souveraineté mais sans préciser la souveraineté de qui a été violée, par qui."

"Ce que subit l'Ukraine n'est même pas nommé. Et il n'y a pas d'agresseur nommé. C'est un texte vide qui est juste fait pour donner à Xi Jinping la stature de quelqu'un qui veut se poser en homme de paix.

Xi Jinping vient d'obtenir par la force son troisième mandat, en contradiction avec la constitution du parti communiste chinois. Donc c'est un régime illégal et qu'est-ce qui se passe ?

Il y a les leaders du monde entier qui se succèdent, qui vont comme à Canossa, pour reconnaître le nouvel empereur. Il y avait un délai de décence à respecter, ce délai de décence, c'était de ne pas se précipiter à Pékin tout de suite après. C'est une façon d'apporter de l'eau au moulin de Xi Jinping.

La presse chinoise, les JT chinois sont pleins de ces chefs d'état qui viennent, la Chine, c'est le principe impérial, ce sont les états tributaires... ce sont ces états tributaires, états clients, états vassaux qui viennent déposer leur tribut devant l'empereur et qui demandent à l'empereur quoi ? La possibilité de commercer avec l'empire...

 

Que fait Macron ? Il va en Chine avec 60 hommes d'affaires pour faire quoi ? Du business avec la Chine...

Nous nous retrouvons devant ce topos de l'histoire chinoise qui parle immédiatement à la population chinoise et qui est utilisé à mille pour cent par la presse d'état chinoise. On apporte de l'eau au moulin de la construction de Xi Jinping comme empereur tout puissant."

 

Encore une fois, le commerce, le business, l'argent d'abord... comme s'il n'y avait pas eu le Covid, comme s'il n'y avait pas eu la reprise en mains très brutale de Hong Kong, et des pressions autour de Taiwan. Des pressions qui s'accentuent de plus en plus, ces jours-ci...

Les affaires continuent, envers et contre tout.

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-3/4748647-macron-en-chine-partenaires-ou-rivaux.html

 

 

 

 

L'empire chinois : le business d'abord...
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commentaires

L
Oui, sans les affaires point de salut.<br /> La paix est nocive à l'industrie de l'armement, comme la guerre est nocive pour la stabilité et l'essor économique des nations en guerre. Pendant ce temps les affaires continuent.
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R
Les affaires d'abord : nous vivons dans des sociétés de consommation. Par exemple :<br /> <br /> <br /> https://youtu.be/RTAaGBh9vuk<br /> <br />
A
Macron a sans doute joué la seule carte qui était jouable en ce moment.<br /> David Baverez dit: "Donc, il y a une erreur de casting : il ne faut parler ni aux Etats-Unis ni à la Chine qui en profitent."<br /> Qui est le naïf dans cette histoire ?...Bien sûr qu'il faut parler à la Chine. Personne n'est dupe de son double-jeu depuis le début du conflit mais il s'agit de marquer des lignes rouges à ne pas franchir, des lignes à partir desquelles la Chine a plus à perdre qu'à gagner.<br /> <br /> Par ailleurs puisque Baverez nous dit de parler aux victimes il faudra qu'il m'explique comment on fait pour parler au peuple russe soumis à une forte censure et à une propagande de guerre.<br /> Bonne fin de soirée à tous
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R
Un autre discours de la diplomatie allemande :<br /> <br /> https://www.lepoint.fr/monde/en-visite-en-chine-la-cheffe-de-la-diplomatie-allemande-joue-l-unite-europeenne-14-04-2023-2516393_24.php<br /> <br />
R
Macron est allé en Chine pour signer des contrats commerciaux... pour le reste, c'est un échec : le plan de paix proposé par la Chine est bien trop vague... c'est un faux semblant. On ne peut pas de toutes façons ne pas parler à la Chine : nous sommes dépendants économiquement de la Chine... Mais se fier à Xi Jinping pour régler la crise de la guerre en Ukraine, c'est être naïf, il me semble.<br /> <br /> Belle soirée, AJE
C
Coïncidence la Ministre allemande des affaires étrangères vient elle-même d’atterrir à Beijing :<br /> <br /> "Le ministre allemand des Affaires étrangères se rend en Chine dans le cadre du débat sur l'autonomie stratégique de l'UE<br /> <br /> Les paroles de Macron nous rappellent que les États-Unis ne privilégient que leurs propres intérêts : un expert<br /> <br /> La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a entamé jeudi une visite de trois jours à Tianjin, dans le nord de la Chine, alors que l'Europe mène depuis quelques jours un débat majeur sur la manière de traiter avec la Chine, après que l'appel du président français Emmanuel Macron à l'Europe pour qu'elle réduise sa dépendance à l'égard des États-Unis a suscité l'ire de ces derniers, tout en gagnant le soutien de l'Europe. <br /> <br /> La visite du ministre allemand des Affaires étrangères, qui intervient dans un contexte d'interactions intenses entre la Chine et l'UE, a signalé un recalibrage majeur des échanges de haut niveau entre la Chine et l'UE, et pourrait ouvrir la voie à une reprise de la coopération dans les domaines de la politique, de l'économie et des relations interpersonnelles, ont déclaré certains experts. <br /> <br /> Étant donné que Mme Baerbock préconise depuis longtemps une approche dure à l'égard de la Chine, les experts chinois estiment qu'il n'est pas réaliste de s'attendre à ce que la dignitaire allemands ait la même attitude positive à l'égard de la Chine que M. Macron, mais "il est important d'avoir une communication approfondie et en face à face pour aider à dissiper certains malentendus et à trouver un terrain d'entente, en particulier lorsque la coopération Chine-Allemagne repose sur des bases solides dans les domaines des affaires et du commerce".<br /> <br /> Quelques heures avant la visite de Mme Baerbock en Chine, le ministère allemand des affaires étrangères a déclaré mercredi que la Chine avait "attisé les tensions avec ses exercices militaires autour de l'île de Taïwan" et le gouvernement allemand a appelé à des efforts pour réduire les tensions de part et d'autre du détroit de Taïwan, selon les médias. <br /> <br /> Dans une déclaration publiée avant le voyage, Mme Baerbock a décrit la Chine comme un "concurrent", un "rival systémique" et un "acteur mondial qui veut de plus en plus façonner l'ordre mondial selon ses propres desseins". <br /> <br /> Mme Baerbock a déclaré que l'Allemagne n'était pas intéressée par un découplage économique avec la Chine, mais qu'elle chercherait à "réduire les risques" en diminuant sa dépendance économique, ont rapporté les médias. <br /> <br /> Cependant, Sun Keqin, chercheur à l'Institut chinois des relations internationales contemporaines, a déclaré au Global Times jeudi que "malgré la position dure de Mme Baerbock sur la Chine, la politique chinoise de l'Allemagne a sa propre cohérence et elle ne peut pas aller à l'encontre de la feuille de route établie par la visite du chancelier Olaf Scholz en novembre 2022".<br /> <br /> L'approche pragmatique de l'Allemagne à l'égard de la Chine reste un consensus au sein du gouvernement, a déclaré M. Sun. <br /> <br /> "Cui Hongjian, directeur du département des études européennes à l'Institut chinois d'études internationales, a déclaré au Global Times jeudi qu'il s'agissait de sa première visite en Chine en tant que ministre des affaires étrangères et qu'elle devrait contribuer à façonner une vision plus objective et plus complète de la Chine et des relations entre la Chine et l'Allemagne, mais qu'il n'était pas réaliste de s'attendre à des expressions vraiment positives.<br /> <br /> Une série de mécanismes de dialogue entre les deux pays, allant du niveau stratégique aux finances et à la culture, sera reprise, a déclaré M. Cui, croyant que la visite de Mme Baerbock constitue un premier pas vers d'autres dialogues qui aideront à stabiliser les liens entre la Chine et l'Allemagne. <br /> <br /> Alors que les États-Unis tentent d'isoler la Chine et de faire avancer la rhétorique du découplage parmi leurs alliés, les entreprises allemandes se rapprochent de la Chine, a indiqué le New York Times mercredi. Par exemple, deux puissants moteurs de l'économie allemande, Volkswagen et l'entreprise chimique BASF, élargissent leurs énormes investissements en Chine.<br /> <br /> Le média allemand Deutsche Welle a rapporté que Mme Baerbock devait visiter jeudi une école de Tianjin où l'on enseigne l'allemand, ainsi qu'une usine d'éoliennes appartenant à une société allemande.<br /> <br /> "La coopération entre les deux pays s'est développée rapidement depuis l'ère Merkel. Bien que Mme Baerbock ait appelé à réduire la dépendance à l'égard de la Chine, les entreprises allemandes ont fait leurs propres choix en tenant compte de leurs intérêts. Il est bon qu'elle écoute d'abord les voix des milieux d'affaires allemands en Chine", a déclaré M. Sun. <br /> <br /> En tant que première économie d'Europe, l'Allemagne devrait continuer à maintenir et à développer ses relations commerciales avec la Chine. "Ce n'est que lorsque l'Allemagne aura assuré son statut au sein de l'Europe qu'elle pourra jouer un rôle plus important dans le bloc", a déclaré M. Cui.<br /> <br /> Le voyage de Mme Baerbock a eu lieu alors que d'autres responsables européens ont réagi aux remarques de M. Macron. <br /> <br /> Mercredi, M. Macron a défendu son approche à l'égard des États-Unis et de la Chine, affirmant qu'"être un allié ne signifie pas être un vassal". Il avait auparavant déclaré aux médias que l'Europe devait éviter d'être piégée dans des conflits qui ne la concernaient pas et qu'elle ne devait pas se comporter en "suiveur" des États-Unis sur la question de Taïwan.<br /> <br /> Le ministre allemand de la défense, Boris Pistorius, a déclaré jeudi que les commentaires de M. Macron étaient "malheureux", a rapporté l'AFP. <br /> <br /> Commentant les remarques de M. Macron sur l'autonomie stratégique de l'Europe et la question de Taïwan, l'ambassadeur de France en Chine, Bertrand Lortholary, a déclaré au Global Times jeudi qu'il était bon d'avoir des débats et d'écouter des voix différentes, et que l'expression d'opinions différentes était quelque chose d'apprécié en France. <br /> <br /> "La France est un allié proche des Etats-Unis depuis longtemps et nous sommes également alliés au sein de l'OTAN. Mais cela ne signifie pas que nous partageons toujours les mêmes points de vue. Nous pouvons être des alliés, mais avec des différences", a déclaré M. Lortholary au Global Times, faisant référence au soutien de la France aux États-Unis lors de l'attaque terroriste du 11 septembre et à son refus de participer à la guerre en Irak.<br /> <br /> La France a également été le premier pays occidental à reconnaître la RPC en 1964. Il s'agissait d'une décision indépendante prise de son propre chef et que nous n'avons jamais regrettée, a déclaré l'envoyé français. <br /> <br /> Concernant les remarques de M. Macron sur Taïwan, "il est de notoriété publique que la France reconnaît la politique d'une seule Chine, qui n'a jamais changé. Notre objectif fondamental est de maintenir la stabilité et la paix, non seulement dans le détroit de Taïwan, mais aussi dans d'autres régions du monde", a déclaré M. Lortholary. <br /> <br /> Dans le cadre de la stratégie d'alliance de Washington, les forces pro-américaines en Europe se sont encore rapprochées des États-Unis. Dans le contexte de la crise ukrainienne, critiquer la Russie est devenu politiquement correct en Europe, ce qui a pour effet de calomnier la Chine, a déclaré Sun Keqin. <br /> <br /> "Alors que l'Europe est en train de perdre son autonomie stratégique en raison de sa forte dépendance à l'égard des États-Unis, les propos de M. Macron servent de rappel à l'ordre, car l'hégémonie américaine ne prendra pas en compte les intérêts de l'Europe, mais donnera uniquement la priorité à ses propres intérêts", a-t-il déclaré."<br /> <br /> https://www.globaltimes.cn/page/202304/1289133.shtml
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C
Bonjour Rosemar,<br /> <br /> Si vous voulez une information sortant des lieux communs de France TV, je vous recommande l'article du Global times du 6 avril : <br /> <br /> "La visite de Macron en Chine incarne la valeur de l'autonomie stratégique <br /> <br /> Le président français Emmanuel Macron est arrivé à Pékin mercredi après-midi, donnant le coup d'envoi de sa visite d'État en Chine. M. Macron est accompagné d'une délégation de plus de 60 PDG, dont ceux d'Airbus, d'Alstom et d'Électricité de France. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est également arrivée à Pékin plus tard dans la journée. La visite de M. Macron devrait déboucher sur des résultats concrets en matière de renforcement de la coopération économique et commerciale entre la Chine et la France, ainsi que sur une plus grande confiance mutuelle sur le plan politique.<br /> <br /> Dans le contexte d'une montée des interférences internes et externes et d'un environnement international de plus en plus complexe et tendu, il est d'autant plus nécessaire pour la Chine et la France, deux pays majeurs du continent eurasien, de renforcer la communication et la coordination stratégiques, de former un consensus sur les grandes questions internationales et de jouer un rôle de premier plan dans les relations internationales. Il convient de noter que diverses forces en Europe et aux États-Unis accordent une grande attention à la visite de M. Macron et exercent une influence dans différentes directions. En d'autres termes, tout le monde ne souhaite pas que la visite de M. Macron en Chine se déroule sans heurts et avec succès.<br /> <br /> Parmi les puissances occidentales, la France a relativement plus de points communs avec la Chine. Les points de vue de la Chine et de la France sur le soutien au multilatéralisme, au libre-échange et à la gouvernance mondiale sont cohérents, ce qui a contribué à maintenir une dynamique de développement stable dans les relations bilatérales depuis l'établissement des relations diplomatiques. La recherche d'un terrain d'entente tout en mettant de côté les différences et la poursuite d'une coopération mutuellement bénéfique sont les principaux thèmes des échanges entre la Chine et la France. Cela apporte non seulement des avantages durables aux peuples des deux pays, mais fournit également un exemple positif et une expérience précieuse aux autres pays occidentaux sur la manière de s'entendre avec la Chine. Aujourd'hui, à l'heure où la division et même la confrontation se profilent à l'horizon, la valeur de l'amitié entre la Chine et la France est encore plus grande. Dans un sens, il s'agit également d'une responsabilité à l'égard du monde.<br /> <br /> Le peuple chinois a toujours apprécié l'autonomie stratégique et l'esprit diplomatique indépendant dont la France a fait preuve dans un paysage international en pleine mutation. À l'époque, l'ancien président français Charles de Gaulle adhérait à la poursuite d'une politique étrangère indépendante pour sauvegarder la souveraineté et l'indépendance nationales de la France. Aujourd'hui, nous pouvons également le constater chez le président Macron. Cependant, objectivement, il est devenu plus difficile pour les pays européens de mettre en œuvre l'"indépendance" et l'"autonomie". Cette fois-ci, Macron rencontre plus de pressions, de critiques et de questions dans le champ de l'opinion publique européenne et américaine que lors de ses précédentes visites. Ses efforts pour reconstruire la France et l'Europe en tant que "troisième voie" entre les États-Unis et la Chine ont été critiqués par certains comme étant "compromettants" avec la Chine.<br /> <br /> Par exemple, certains médias ont remis en question le château de Versailles : Pourquoi la France veut-elle toujours paraître différente des États-Unis ? Certains médias ont intentionnellement fait l'éloge de Mme Von der Leyen tout en critiquant M. Macron, affirmant que la première, qui a prononcé un discours "dur" sur la Chine avant son voyage, est "plus courageuse" que M. Macron, qui "semble presque naïf". L'affirmation selon laquelle l'Europe serait naïve à l'égard de la Chine a donc pris une nouvelle tournure. Un environnement d'opinion publique plus complexe et négatif à l'égard de la Chine met à l'épreuve la détermination stratégique et la sagesse politique des dirigeants européens. Toutefois, la question de savoir qui est réellement "naïf" est en fait évidente.<br /> <br /> Derrière l'opinion publique se cache une perception confuse et dépassée de la Chine, gravement déconnectée de l'époque. Certains Occidentaux ne peuvent se défaire du complexe de supériorité issu de l'histoire moderne, mais éprouvent un sentiment de perte et de manque de confiance engendré par la nouvelle ère. C'est pourquoi ils sont désireux d'adopter une attitude ferme face à la Chine, de peur d'être considérés comme "faibles". Toutefois, cette "position dure" délibérée révèle le cœur d'une mentalité de faibles. Certains médias européens s'empressent de "critiquer sévèrement" ou de "mettre en garde" la Chine sur la question de l'Ukraine, ce qui ne leur permet pas de se placer dans la bonne position. Le véritable courage politique devrait se traduire par le fait de ne pas répondre à ces sentiments sociaux irrationnels, mais de les surmonter. Après tout, il n'y a pas de contradictions ou de différences fondamentales entre la Chine et la France, ni entre la Chine et l'Europe. La coopération entre les deux parties est bien plus importante que la concurrence, et le consensus est bien plus important que les différences.<br /> <br /> La dernière visite du président Macron en Chine remonte à 2019, lorsqu'il a assisté à l'Exposition internationale d'importation de la Chine à Shanghai et a personnellement fait la promotion des produits français. En 2018, il a également effectué une visite d'État en Chine. Lors de ces deux visites, Macron s'est principalement concentré sur la promotion de la coopération pratique entre la Chine et la France. Nous pensons que le voyage de trois jours cette fois-ci, sa troisième visite en Chine, sera tout aussi agréable, productif, fructueux et significatif que les deux précédents. L'efficacité de la diplomatie française dépendra de sa capacité à trouver une nouvelle voie d'égalité, de coexistence amicale et mutuellement bénéfique avec le monde non occidental, y compris la Chine. Il est clair pour tout le monde qu'être un vassal stratégique de Washington est une impasse. Faire de la relation Chine-France un pont pour la coopération Chine-Europe est bénéfique pour les deux parties et pour le monde."<br /> <br /> https://www.globaltimes.cn/page/202304/1288592.shtml
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C
Ce que nos médias ont qualifié de "plan de paix" est avant tout une déclaration de principe devant servir de base à des négociations pouvant ultérieurement aboutir à un plan de paix. Des discussions sont en cours entre les Ministres de affaires étrangères chinois et ukrainiens. Nous verrons.
R
Merci pour ces infos et ce lien : de toutes façons, on peut difficilement faire sans la Chine, difficile de trouver en France des produits qui ne viennent pas de Chine : vêtements, cartables, produits électroniques, etc.<br /> Mais la Chine est de plus en plus un état dictatorial : Xi Jinping s'est emparé du pouvoir, il y a le génocide des ouïghours, la surveillance quasi permanente de la population...<br /> Quant au plan de paix proposé par la Chine, c'est bien trop vague pour être crédible. Qu'en pensez-vous ?