L'armée israélienne poursuit impitoyablement son avancée dans le sud de la bande de Gaza... il s'agirait d'éradiquer le Hamas et de tuer des terroristes, mais les victimes sont surtout des victimes civiles, et notamment des enfants.
"L'armée israélienne est rentrée à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza et combat au sol. L'ONU se dit inquiète pour les civils réfugiés dans le grand hôpital de la ville, l'hôpital Nasser.
La présidente de la Croix Rouge qui se trouve à Gaza a dit être choquée par les blessures des enfants.
Le plus souvent, au lieu de les soigner, on les ampute. C'est de la médecine de guerre.
Des vies brisées, anéanties...
Dans un reportage diffusé sur France 2 on voit un jeune garçon qui Assef ajuste son pansement et bouge son membre fantôme dans une grimace de douleur : le garçon a 11 ans, il est amputé d'un pied et une broche répare son autre jambe cassée.
"Je marchais avec des amis et le missile est tombé, j'étais par terre et j'ai essayé de me relever, il y avait des débris sur ma jambe et quand ils m'ont relevé, mon pied était arraché." témoigne l'enfant.
Dans une autre chambre, les mères sont auprès de leurs enfants.
Une fillette de 13 ans a le corps parsemé de brûlures et elle a été amputée des deux jambes.
Elle en parle dans les larmes et l'effroi : "Je ne veux pas de fausses jambes, je ne veux pas de prothèses, je veux retrouver mes jambes, ils peuvent le faire, elles n'ont pas disparu."
Des enfants et des adolescents souvent amputés dès leur arrivée aux urgences... mais pas toujours... comme l'explique un médecin de Gaza.
"On a aussi des enfants dont les plaies initiales s'aggravent et s'infectent du fait de la situation sanitaire, du manque d'hygiène et du manque de suivi post opératoire initial."
Couper un membre pour parfois sauver une vie...
En visite hier à Gaza, la présidente du comité international de la Croix Rouge est sortie de sa réserve.
"Ce qui m'a le plus choquée, ce sont les enfants avec d'atroces blessures et qui ont, en plus, perdu leurs parents et n'ont plus personne pour s'occuper d'eux."
A l'hôpital, une jeune fille de 14 ans, mutilée de guerre raconte qu'elle a d'abord été très en colère. "Mais je vais continuer ma vie comme avant, je n'y penserai pas." dit-elle avec courage.
Assef amputé du pied rêvait de jouer au football. Il dit que ce sera toujours son sport préféré."
Des afflux de blessés, des urgences débordées, manque de fioul, manque de médicaments, manque de nourriture, insécurité pour le personnel médical : une situation catastrophique qui atteint les civils, des enfants, des victimes innocentes. Il faut arrêter ce massacre qui, dans tous les cas, dessert la cause israélienne.
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