A Gaza, l'immense désespoir d'un père...

"A Gaza, l'immense désespoir d'un père... Le temps de partir déclarer la naissance de ses jumeaux nouveaux nés, toute sa famille perdait la vie dans une frappe.

Un insoutenable drame à Gaza, un de plus : deux nouveaux nés tués, avec leur mère et leur grand-mère, au moment même où le père de famille était en route pour récupérer leurs actes de naissance...

De retour avec les certificats, il ne restait plus personne de sa famille.

La souffrance d’un père que rien ne peut consoler : les images sont terribles... à bout de forces, il s’effondre dans les bras de ses proches car la douleur est insupportable. Sa femme, docteure en pharmacie, et ses deux nouveau-nés sont morts quelques heures plus tôt après une frappe. Les bébés avaient trois jours.

Leur père n’avait quitté sa maison que quelques instants pour déclarer leur naissance.

En larmes, ce père témoigne : "Ce sont les certificats de naissance. Pendant que je les récupérais, j’ai reçu un appel disant que notre appartement avait été ciblé". Leur logement était situé au dernier étage d’un immeuble.

Une vidéo en montre les débris.

Désormais, ce père de famille a trouvé refuge dans un camp à quelques kilomètres de son ancien domicile.

"Je n'ai pas eu l'occasion de fêter leur arrivée, leurs vêtements sont encore neufs, ils n'ont pas eu l'occasion de les porter." et il déballe un sac rempli de vêtements de bébés.

 À la détresse s’ajoute l’incompréhension. Sa femme n’avait aucun lien avec une activité militaire, selon lui. Jusqu’à son septième mois de grossesse, elle était bénévole dans les hôpitaux de Gaza.

Ce drame a-t-il provoqué des réactions côté israélien ?

L'armée israélienne dit ne pas avoir connaissance de cette histoire telle qu'elle est racontée. Une façon de mettre en doute ces faits qui sont pourtant avérés.

Quant à l'opinion publique israélienne, elle ne peut pas réagir parce qu'elle ne voit pas les drames des Palestiniens de Gaza. Les médias grand public de ce pays ne diffusent quasiment jamais d'images des Palestiniens de l'enclave sous les bombes, les destructions, les morts.

Les médias grand public de ce pays tout comme l'opinion semble s'être arrêtés à une date : celle du 7 octobre dernier, le jour des attaques terroristes du Hamas... c'était il y a dix mois. Eh bien, depuis, les civils Palestiniens sont quasiment invisibilisés en Israël."

C'est ce que l'on appelle de la censure et de la désinformation...

Combien d'autres enfants tués à Gaza ? Combien d'autres civils ? Quand cessera ce massacre ? Quand cessera cette barbarie ?

Sources :

à 4 minutes, 18 secondes :

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-mercredi-14-aout-2024_6685428.html

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-entre-le-hamas-et-israel-deux-nouveau-nes-tues-alors-que-leur-pere-recuperait-leur-acte-de-naissance_6725274.html

Comments

[caius]

Un article peu optimiste :


ISRAËL FOU DE LA GÂCHETTE ET SA SOIF DE VENGEANCE
Les assassinats transfrontaliers sont le reflet d'une rage nationale qui s'exprime dans le carnage de Gaza - et le désir de Netanyahou de poursuivre la guerre éternellement.
Par Paul R. Pillar

L’assassinat en Iran du chef politique du Hamas Ismail Haniyeh, presque certainement par Israël ou des éléments agissant au nom d’Israël, n’aura aucun effet positif, y compris sur la sécurité d’Israël lui-même.

Au contraire, cela ne fera qu’accroître encore le risque déjà élevé de guerres, de morts et de destructions supplémentaires au Moyen-Orient.

Le régime iranien se sentira obligé de réagir, même si la victime de l’assassinat n’était pas iranienne. L’attaque s’est produite au cœur de l’Iran, et l’assassinat d’un visiteur étranger qui se trouvait en ville pour l’investiture du nouveau président iranien constitue une grave humiliation pour Téhéran.

Les décideurs iraniens pèseront toutes les options avant de choisir la manière de réagir. Un indice de leur pensée est la réponse de l’Iran à l’attaque israélienne contre un complexe diplomatique iranien à Damas en avril. Ces représailles iraniennes ont consisté en un barrage de missiles et de drones sur Israël qui était spectaculaire mais conçu pour minimiser les dommages causés à Israël et ainsi minimiser toute raison pour qu’Israël riposte davantage.

La réponse iranienne au nouvel assassinat ne sera pas nécessairement identique mais le régime pourrait à nouveau chercher des moyens d’envoyer un message fort tout en limitant le risque d’escalade.

C’est devenu une pratique israélienne courante de traiter toute action armée contre Israël comme s’il s’agissait d’une agression non provoquée plutôt que de représailles pour quelque chose qu’Israël a fait. Ainsi, on peut s’attendre à ce que, quelle que soit la manière dont l’Iran ripostera cette fois-ci, Israël répondra par des actions violentes supplémentaires. Cette situation, malgré les efforts déployés par l’une ou l’autre partie pour limiter l’escalade, comportera le risque de devenir incontrôlable.
Le long bilan d’assassinats d’Israël, ainsi que d’autres sabotages, en Iran s’est concentré dans le passé sur les scientifiques nucléaires iraniens. Ces assassinats, contrairement aux mesures diplomatiques, n’ont rien fait pour empêcher le programme nucléaire iranien d’atteindre son stade actuel, soit au point de disposer de suffisamment de matières fissiles pour fabriquer une arme nucléaire.

De même, l’assassinat de Haniyeh ne contribuera en rien à freiner la violence du Hamas contre les Israéliens, que ce soit dans la bande de Gaza ou ailleurs. Haniyeh était une personnalité politique qui a vécu en exil ces dernières années et qui semblait avoir peu ou pas d’influence, voire même être tenu au courant, des activités militaires des éléments du Hamas à Gaza. Le principal effet immédiat de l’assassinat est d’empêcher les négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages, en raison à la fois du rôle personnel de Haniyeh dans les négociations et de l’augmentation globale de la tension et de l’animosité dans l’environnement diplomatique.

Ce dernier chapitre de la longue série d'assassinats d'Israël, à la fois clandestins et flagrants, semble récemment être entré dans un mode macabre de pilote automatique, dans lequel les cibles des assassinats sont frappées sans apparemment se soucier des conséquences affectant la sécurité non seulement des étrangers mais aussi des Israéliens. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les cibles du Hamas mais aussi, dans un contexte de tensions croissantes le long de la frontière israélo-libanaise, celles du Hezbollah.

La raison pour laquelle l’assassinat israélien a été déclenché a été présentée comme la suite d’une frappe de roquette sur un terrain de football il y a quelques jours qui a tué 12 personnes – non pas des Israéliens dans ce que le monde reconnaît comme le territoire d’Israël, mais plutôt des Druzes dans un village du plateau du Golan occupé en Syrie. Les dénégations catégoriques de responsabilité du Hezbollah sont crédibles étant donné la difficulté d’imaginer un quelconque motif possible pour le Hezbollah de cibler des Druzes en Syrie occupée.

La plupart des Druzes du plateau du Golan sont, malgré les années d’occupation israélienne, des citoyens syriens. Plutôt qu’une attaque intentionnelle du Hezbollah, la roquette meurtrière pourrait avoir été soit une munition du Hezbollah mal dirigée, soit, plus probablement encore, un intercepteur israélien du Dôme de Fer qui a raté sa cible aérienne.

Malgré tous les doutes, la réponse automatique d’Israël a été de tuer une autre figure du Hezbollah, cette fois par une attaque aérienne dans un quartier très peuplé de Beyrouth qui a également tué trois civils et blessé plusieurs dizaines d’autres.

Comme pour les opérations d’assassinat contre le Hamas, cet assassinat ne contribuera en rien à réduire la capacité ou la volonté du Hezbollah de nuire aux Israéliens. Cela ne fera que rendre plus difficiles les efforts diplomatiques visant à stabiliser la frontière israélo-libanaise et à empêcher une guerre totale.

Le recours presque automatique d’Israël à des assassinats inefficaces reflète en partie une sorte de rage nationale qui s’est manifestée à plusieurs reprises dans le carnage et les souffrances massives dans la bande de Gaza au cours des neuf derniers mois. Mais il peut aussi y avoir un élément plus calculé, d'autant plus qu'il implique le Premier ministre Benjamin Netanyahu, avec ses motivations personnelles de maintenir un état de guerre, en essayant d'échapper à ses problèmes politiques et juridiques, qu'un cessez-le-feu soit ou non jamais obtenu à Gaza.

Malgré les indications antérieures d’une volonté israélienne de ne pas se lancer directement dans guerre à grande échelle avec le Hezbollah ou l’Iran, entraîner les États-Unis dans une guerre avec l’Iran est probablement un objectif de Netanyahu. Cela servirait les multiples objectifs que la promotion constante par Israël de l'hostilité à l'égard de l'Iran a toujours poursuivi – notamment détourner l’attention des propres actions d’Israël à Gaza et ailleurs – tout en laissant les États-Unis faire le gros du travail militaire, avec tous les coûts et les risques que cela implique.

Que Netanyahu atteigne ou non cet objectif, la dernière action d'Israël renforce son statut d'un des États auteurs de terrorisme les plus actifs au Moyen-Orient (et l'assassinat du leader politique du Hamas Haniyeh était un acte de terrorisme international selon la définition officielle américaine) et de principale source d’instabilité régionale.

https://responsiblestatecraft.org/israel-assassinations-iran/

[rosemar]

Merci, caius, pour cet article : du terrorisme des deux côtés...

[Piro]

C'est le cercle vicieux des vengeances. Qui aura le courage d'en sortir ?

[Piro]

Pour moi, la barbarie est des deux côtés. Il n'y a aucune raison de pointer l'une plutôt que l'autre. Elles se répondent en quelque sorte. Comment sortir du cercle vicieux des vengeances ? Le problème existe depuis 77 ans et le conflit n'a fait qu'empirer. Je crains malheureusement le pire car aucun des camps ne veut céder. Normalement il faudrait imposer une force de casques bleus entre les belligérant et créer une zone démilitarisée mais dans un si petit territoire est-ce possible et y en a-t-il même la volonté ? Il faut aussi regarder la poutre qu'on a dans l'œil et la responsabilité qu'on a dans la merde qui règne dans la région : Américains, Français, Anglais, Russes, etc. Et cela dès le début de la création de ces deux états. Il n'y a malheureusement pas beaucoup d'innocents.

[Piro]

Alea Jacta Est, des deux côtés sans doute des réactions du striatum et du cortex cingulaire à des objectifs ou de perception des objectifs différents. Personnellement je suis plutôt en accord avec les progressistes israéliens et j'espère qu'il y a aussi des progressistes palestiniens.

[ALEA JACTA EST]

Piro
Israël est une démocratie.
Cependant il y a eu durant les 30 dernières années une évolution très inquiétante de l'électorat de cette démocratie. En effet les progressistes israéliens, ceux qui cherchent à établir des conditions de paix réalistes, ne font pas d'enfants.
Statistiquement parlant un modéré a 1 ou 2 enfants maximum alors que les ultra-orthodoxes en ont 5 ou 6...Electoralement parlant en 2024 l'écart est creusé et ce sont les ultras qui gagnent les élections, et cela ira de mal en pis.
Donc en 2024 c'est la pire des options politiques qui a gagné et qui prévaut à l'heure où j'écris ces lignes, ce qui est la garantie d'une guerre très cruelle, complètemement dissymétrique et injuste.

http://alea-jacta-est-ex-posteur.over-blog.com/2024/04/israel-palestine-l-inquietante-revanche-demographique-des-religieux.html

[rosemar]

Le fanatisme est des deux côtés, c'est certain. Mais quelle disproportion dans la réplique israélienne ! Il y a aussi les colons israéliens qui tuent des Palestiniens sur leurs terres. Des deux côtés, les haines s'exacerbent... et c'est une violence sans fin qui annihile ces peuples.

[ALEA JACTA EST]

C'est une histoire absolument atroce.
En mars 2024 il s'était produit une drame similaire donc la situation perdure et Gaza est devenu depuis plusieurs mois un véritable enfer avec le consentement implicite des gouvernements occidentaux.

https://www.koha.net/fr/bote/411400/gruaja-palestineze-humb-binjaket-qe-lindi-pas-10-vjetesh-perpjekjeje

C'est honteux et inacceptable et même si l'objectif c'est de détruire la Hamas ça ne peut se faire à n'importe quel prix.
Tu parles de la censure israélienne mais la population américaine a t-elle vu les images de ce père qui a tout perdu sur les grandes chaines TV du pays? Or, il n'y a que les Etats-Unis qui peuvent mettre un terme à cette folie...
PS: par ailleurs le groupe META (anciennement facebook) censure également les contenus pro-palestiniens.
https://www.hrw.org/fr/news/2023/12/21/meta-censure-systemique-de-contenus-pro-palestiniens

[ALEA JACTA EST]

Merci Caius pour cet article instructif en ce qui concerne la censure actuelle.
Ça fait 50 ans que Noam Chomsky (juif américain âgé maintenant de 95 ans) dénonce l'hypocrisie des occidentaux.

https://www.youtube.com/watch?v=EZXd1fhknOE

Mais, hélas, n'importe quel média qui dirait la même chose que ce que dit Chomsky serait immanquablement taxé d'antisémitisme ou alors il serait accusé de tenter de nuire à la sécurité de l'Etat d'Israël...

[caius]

Bonjour alea jacta est

Le biais délibéré des médias occidentaux en faveur d'Israêl n'est pas neuf comme en atteste cet article de 2023.


LE PLUS GRAND AGRÉGATEUR D'INFORMATIONS D'EUROPE ORDONNE AUX RÉDACTEURS DE MINIMISER LES MORTS PALESTINIENS
Upday, une application appartenant au géant allemand des médias Axel Springer, demande à ses journalistes de couvrir la guerre à Gaza en adoptant une approche pro-Israël.
Par Daniel Boguslaw

Alors que les bombardements israéliens ont pratiquement éliminé l'accès à Internet dans la bande de Gaza au cours du week-end, l'une des plus grandes sociétés de médias d'Europe a pris sa propre initiative pour limiter les informations en ligne sur les victimes civiles en Palestine.
Upday, la plus grande application d'agrégation de nouvelles en Europe, a donné des directives pour colorer la couverture de la guerre à Gaza par des sentiments pro-israéliens, selon des entretiens avec des employés et des documents internes obtenus par The Intercept.

La direction d'Upday, une filiale du géant allemand de l'édition Axel Springer, a donné des instructions pour donner la priorité au point de vue israélien et minimiser les morts civiles palestiniennes dans la couverture, selon les employés.

"Nous ne pouvons pas diffuser d'informations sur le nombre de morts ou de blessés palestiniens sans que l'information sur Israël ne figure plus haut dans l'article", a déclaré un employé à The Intercept, en faisant référence aux notifications push, les alertes envoyées à des millions de téléphones. Les employés, qui ont demandé l'anonymat pour protéger leurs gagne-pain, ont déclaré que ces mesures suscitaient un malaise généralisé au sein de l'entreprise.

"Nous contestons fermement les allégations indirectes que vous faites", a déclaré Julia Sommerfeld, représentante du groupe allemand Axel Springer. "Nous n'avons pas demandé à nos journalistes d'ignorer les victimes civiles à Gaza, nous n'avons pas demandé à nos rédacteurs en chef de manipuler la couverture de l'actualité et la direction de l'entreprise n'a pas été impliquée dans les décisions éditoriales. Les lignes directrices éditoriales d'Upday sont basées sur les principes journalistiques et les Axel Springer Essentials (accessibles au public)" - une référence à la déclaration des valeurs de l'entreprise.

Selon Sommerfeld, "la couverture de l'actualité par Upday suit ces principes, et chaque décision éditoriale est prise par des journalistes qualifiés".

La haute estime des hauts responsables d'Upday pour Israël était apparente dans les communications quotidiennes : dans le Slack de l'entreprise, un drapeau israélien apparaît à côté de l'avatar du PDG d'Upday, Thomas Hirsch, selon les employés. (Upday n'a pas répondu à la demande directe de commentaire de The Intercept).

"Les médias exercent une pression particulièrement absurde pour rejeter et invisibiliser toute sympathie palestinienne", a déclaré Ahlam Muhtaseb, professeur d'études médiatiques à l'Université d'État de Californie à San Bernardino, interrogé sur les directives internes d'Upday. "Le récit unilatéral de la victimisation israélienne exige l'adhésion des institutions médiatiques et du gouvernement américain lui-même.

Dans ses directives, Upday a averti ses employés de ne pas publier de titres qui pourraient être "mal interprétés" comme étant pro-palestiniens, selon les deux employés interrogés par The Intercept. Les commentaires d'hommes politiques israéliens déshumanisant les Palestiniens devaient être formulés en insistant sur l'ampleur et la brutalité des attaques du Hamas contre Israël, qui ont fait jusqu'à présent plus de 1 300 morts, dont de nombreux civils.
L'une des directives était de ne pas citer les groupes militants palestiniens dans les titres.
Selon les employés, l'entreprise a donné des instructions pour que, conformément à la déclaration de mission "Essentials" d'Axel Springer, l'entreprise soutienne le peuple juif et le droit d'Israël à l'existence.

UPDAY ET LA PARTIALITÉ DES MÉDIAS

Lancée pour la première fois en 2016, Upday dessert plus de 30 pays. L'application compte des dizaines de millions d'utilisateurs grâce à un accord avec Samsung qui précharge l'application sur les appareils Samsung.

Axel Springer publie les journaux allemands Bild et Die Welt, ainsi que le tabloïd polonais Fakt, parmi de nombreux autres titres européens. Aux États-Unis, la société détient une participation majoritaire dans le site d'information Insider et a acheté Politico en 2021.

Axel Springer a été critiqué pour avoir géré son empire de l'information selon des principes conservateurs. Parmi ses positions bien connues figure son soutien ardent à l'État d'Israël, explicitement énoncé dans la déclaration de mission "Essentiels" qui professe le soutien à une "Europe unie", à l'"alliance transatlantique", au "peuple juif et au droit à l'existence de l'État d'Israël".

Lorsque les principes des "Essentiels" d'Axel Springer ont été appliqués chez Upday pendant la conflagration actuelle du conflit israélo-palestinien, ils sont devenus des directives essentielles pour des tâches telles que la rédaction des titres - sur lesquelles, en tant qu'agrégateur d'actualités, l'entreprise a un contrôle éditorial.

L'approche biaisée d'Upday reflète un parti pris largement répandu parmi les géants des médias occidentaux, qui existe depuis des années, mais qui s'est intensifié avec l'attaque surprise brutale du Hamas.

Sur MSNBC, la chaîne d'information câblée américaine, trois présentateurs musulmans ont été démis de leurs fonctions de présentateurs, selon un rapport (MSNBC a démenti les allégations). (D'autres organismes de presse ont pris des mesures publiques pour censurer ou expulser des journalistes accusés d'avoir enfreint des directives internes ou la déontologie journalistique.

La BBC a suspendu six journalistes pendant qu'elle enquêtait pour savoir s'ils avaient publié des déclarations prétendument anti-israéliennes sur les médias sociaux. La chaîne britannique a également été contrainte de présenter ses excuses aux téléspectateurs pour avoir diffusé des informations trompeuses décrivant les manifestations pro-palestiniennes au Royaume-Uni comme étant "pro-Hamas". Le Guardian, un journal britannique, a récemment licencié un caricaturiste qui travaillait depuis des décennies, après que des critiques eurent qualifié d'antisémite une représentation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

M. Muhtaseb, professeur à l'université d'État de Californie, a déclaré que la position pro-israélienne véhémente de l'État allemand pourrait jouer un rôle dans l'élaboration de la ligne pro-israélienne d'Axel Springer, citant la "décision du gouvernement allemand de criminaliser le BDS" - le mouvement pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël pour violation des droits des Palestiniens - "et le discours de soutien aux Palestiniens et d'assimiler toute critique antisioniste à de l'antisémitisme".

https://theintercept.com/2023/10/19/upday-news-gaza-israel-axel-springer/

[rosemar]

Une barbarie sans fin et les mêmes drames qui se répètent à Gaza. Une population sans défense bombardée et sacrifiée. Merci pour les liens... la censure qui sévit aux USA, en Israël est scandaleuse.