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28 août 2024 3 28 /08 /août /2024 09:41
A la folie ! Donald Trump et Elon Musk...

 

"En marge de l'investiture de Kamala Harris, mardi 20 août, le candidat républicain Donald Trump a annoncé vouloir offrir un poste au sein du gouvernement au patron de Tesla et de X, Elon Musk.
Deux milliardaires que tout opposait sont désormais meilleurs amis ou plutôt meilleurs alliés dans la provocation. Elon Musk et Donald Trump incarnent le rêve américain à la sauce politique.

 

Banni de Twitter, l'ancien président a été réintégré par le nouveau patron de X, Elon Musk qui lui a offert une tribune de deux heures, toute la discussion a été retransmise en direct sur le réseau social et les deux hommes semblaient d'accord sur de nombreux points....

"On n'a pas de frontière sécurisée, c'est comme si c'était une apocalypse de zombies, on va avoir la plus grande déportation de l'histoire, on n'a pas le choix... sinon on n'a plus de pays", s'est plaint le patron de Tesla, qui soutient les propos de Donald Trump.

 

Elon Musk, celui qui rêve d'envoyer l'homme sur Mars, fondateur de SpaceX et de l'entreprise de voiture électrique Tesla est ambitieux, au point d'avouer sur le plateau de France 2, trouver le costume de président trop étroit... 

"Etre président des Etats-Unis, c'est comme être le capitaine d'un très grand bateau, avec une toute petite rame." a-t-il déclaré au cours d'une interview.

"Vous êtes en train de me dire que vous êtes plus puissant que le président des Etats-Unis ?" interroge la journaliste.

"Je ne peux juste pas déclarer la guerre..." répond alors Elon Musk.


Il se disait démocrate jusqu'en 2020, il soutient désormais les républicains. Sur un montage photo posté sur son profil, il s'imagine même conseiller de Donald Trump pour l'efficacité du gouvernement.

Il se dit prêt à servir, et Donald Trump approuve...

"Oh ! J'aimerais bien, vous êtes le meilleur pour licencier !" dit Trump.

 

 Un rapprochement idéologique et stratégique, puisqu'Elon Musk verserait jusqu'à 45 millions de dollars par mois à Trump pour sa campagne, résultat : le candidat jusqu'ici fervent opposant à la voiture électrique, retourne sa veste :

"Je suis pour les voitures électriques, je suis obligé, Elon Musk me soutient si fortement."

 

Elon Musk aime le pouvoir, comme Donald Trump, l'un et l'autre sont capables de renier ce qu'ils sont ou ce qu'ils ont été pour pouvoir aller vers un mariage.

 

Pour sceller cette alliance, Donald Trump a publié une vidéo, une danse du rapprochement montée de toutes pièces par l'intelligence artificielle et par leur soif commune du pouvoir."

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle-americaine-2024-donald-trump-et-elon-musk-l-alliance-de-deux-milliardaires-en-soif-de-pouvoir_6734769.html

 

 

 

 

A la folie ! Donald Trump et Elon Musk...
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commentaires

A
Hors-sujet.<br /> Hier tu nous alertais sur les fraudes au code de la route.<br /> Mais que se passe-t-il pour les délinquants multirécidivistes condamnés pour infractions routières? Pas grand-chose apparemment...<br /> <br /> https://www.leparisien.fr/faits-divers/la-france-a-tue-mon-mari-lemotion-et-la-colere-de-la-veuve-du-gendarme-tue-28-08-2024-HLC2AMOMA5DIDAKBESQP5KGSEA.php<br /> <br /> <br /> Hommage à l'adjudant Éric Comyn, mort lundi soir, percuté par un conducteur lors d’un refus d’obtempérer à Mougins, conducteur qui compte 10 condamnations à son casier judiciaire pour des infractions à la circulation routière<br /> « La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. Comment, pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Je ne parle pas d'étranger, mais de multirécidiviste. Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? », a-t-elle déploré.<br /> <br /> Laxisme, laxisme, quand tu nous tiens...😢😢😢
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R
En effet, j'ai vu qu'au auteur de refus d'obtempérer en cas de danger de la vie d'autrui encourt seulement 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende... 5 ans de prison seulement ??<br /> <br /> <br /> https://www.francetvinfo.fr/societe/refus-d-obtemperer-un-phenomene-moins-frequent-mais-de-plus-en-plus-violent_6748258.html<br /> <br />
A
Cette interview a le mérite de mettre en lumière les marchandages décomplexés des grands entrepreneurs de cette planète. Une aimable conversation entre "marchands de tapis"...<br /> <br /> Je lis fréquemment THE ATLANTIC média très anti-trump qui consacre beaucoup d'articles à cette campagne électorale.<br /> Voici l'article qui parle de cette nouvelle alliance entre Musk et Trump.<br /> <br /> https://www.theatlantic.com/technology/archive/2024/08/elon-musk-donald-trump-interview-x/679450/<br /> <br /> Extraits:<br /> "Ce qui est remarquable dans ces conversations n’est pas le sujet en lui-même, mais le caractère fade, prévisible et flagorneur des échanges."<br /> <br /> "La véritable révélation ici n’est pas que ces hommes soient particulièrement machiavéliques ou même rusés ; c’est qu’ils sont ennuyeux et plus susceptibles de régurgiter les points de discussion de Fox News que d’offrir une véritable perspicacité. (Pour les hommes qui prétendent être puissants et importants, ils ont certainement beaucoup de temps libre pour fulminer. Il est bien connu que Trump ne fait pas vraiment beaucoup de campagne ; Musk est le plus grand mystère. Il dirige, après tout, plusieurs grandes entreprises). Musk a passé la majeure partie des deux dernières années à transformer Twitter en un réseau social d’extrême droite . Le seul avantage de cet événement est peut-être que nous pouvons observer certaines des personnes les plus riches du monde alors qu’elles tentent d’acquérir la seule chose qu’elles ne peuvent pas acheter : le respect de leurs pairs tout aussi radicalisés."<br /> <br /> Pour ma part j'ai encore fait récemment part sur ton blog de mon inquiétude de voir une compagnie privée comme celle de Musk prendre de décisions qui peuvent interférer un plan d'action gouvernemental, et ce, de manière a-démocratique (à la limite de l'anti-démocratique) car sans aucun aval d'aucun congrès, d'aucune élection, etc.... <br /> Le meilleur exemple étant pour moi la décision de Musk qui empêchait les ukrainiens d'accéder à ses satellites, décision qui donc interférait directement sur la guerre et qui donnait à Musk la puissance d'un chef d'Etat (et même supérieure à celle de nombreux chefs d'Etat), à la différence près que personne n'a voté pour lui et qu'il ne représente que lui-même et ses intérêts.<br /> <br /> Je vais donc me faire un peu l'avocat du Diable.<br /> Si Musk se lance en campagne dans ces élections et brigue un poste dans l'administration Trump, ou appuie un programme, c'est plus sain que la situation actuelle car il pourra au moins se prévaloir de faire partie d'une majorité élue.<br /> J'ai écrit que "c'est plus sain", sauf que ça reste foncièrement malsain car ce qui est mis en avant n'est pas le bien commun mais les intérêts et les bénéfices de grands groupes. Nous étions habitués à des responsables politiques faisant le jeu de certains capitaines d'industrie. Ici ce sont carrément les capitaines d'industrie qui se donnent des allures de philanthropes et qui se saississent du pouvoir: on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. <br /> L'irruption de Trump a perverti depuis de nombreuses années l'idée même du concept de démocratie qui était déjà bien mal en point avant lui...😣😣😣<br /> Comment démêler ce qui est de l'ordre de la politique (au sens noble du terme) et ce qui est de l'ordre du conflit d'intérêts?<br /> <br /> Bonne journée à tous
Répondre
R
Merci pour cet article et ces extraits, AJE.
C
A alea jacta est <br /> <br /> Quis custodiet ipsos custodes ? <br /> <br /> L'ÉTAT DE CENSURE ET DE SURVEILLANCE FLÉCHIT<br /> La France arrête le PDG de Telegram pour ne pas l'avoir aidée à espionner ses clients<br /> el gato malo<br /> <br /> Ironie du sort, Pavel Durov, le fondateur russe du très populaire système de messagerie de texte Telegram, qui a fui la Russie pour éviter toute ingérence dans son entreprise et dans la vie privée de ses utilisateurs, a été arrêté. en France. Car ne vous y trompez pas, l'UE est devenue le fer de lance du principe intrusif selon lequel tous les médias, les médias sociaux et les communications doivent être soumis à l'État et aux groupes supranationaux qui l'organisent. L'UE n'a rien fait d'autre que d'imposer des mandats de surveillance et de censure des discours de haine et de « désinformation », ce qui signifie de plus en plus souvent « et des faits que nous n'aimons pas ».<br /> <br /> Il a fait le choix (extrêmement imprudent) de laisser son jet privé atterrir en France pour des raisons inconnues. je soupçonne qu'il y a une histoire là-dessous car il n'est pas idiot et devait savoir ce qui allait se passer.<br /> <br /> Les flics français sont intervenus, il est maintenant emprisonné et risque 20 ans de prison pour le crime odieux consistant à « permettre aux gens de se parler en privé d'une manière que l'UE ne peut pas facilement surveiller ».<br /> <br /> Les gouvernements font pression sur lui depuis des années pour qu'il donne l'accès à leurs services de police et de renseignement.<br /> <br /> L’Occident est devenu ce pour quoi nous vilipendions la Chine et les Soviétiques.<br /> <br /> Durov a déclaré à plusieurs reprises qu'il avait refusé de censurer et d'espionner et qu'il avait déménagé à Dubaï pour rester hors de leur portée parce qu'il voulait « gérer une plate-forme neutre ».<br /> <br /> Ceux qui cherchent à s'exprimer librement sont chassés vers Dubaï. Dubaï. sérieusement, méditez un instant.<br /> <br /> Mais revenons vers l'ouest, la (peu importe comment vous dites « gestapo » en français) l'a enlevé et jeté en prison.<br /> <br /> En substance, cela s’est passé ainsi :<br /> <br /> « "Il a fait une bourde ce soir. On ne sait pas pourquoi... Ce vol n'était qu'une escale ? De toute façon, il est en garde à vue !" a déclaré une source proche de l'enquête au média (traduit par Google).<br /> Durov a été arrêté par l'Office national de lutte antifraude (ONAF) pour avoir prétendument facilité divers crimes, notamment le terrorisme, le trafic de stupéfiants et la fraude.<br /> "Sur sa plateforme, il a laissé commettre un nombre incalculable de délits et de crimes, pour lesquels il n'a rien fait pour modérer ou coopérer", a déclaré une source à TF1 TV. »<br /> <br /> Telegram est un système de canaux cryptés (parfois) de bout en bout (il peut être un peu instable sur ce point). il peut s'agir de canaux individuels (1 à 1) ou de groupes/abonnements qui conduisent à des chaînes individuelles (1 vers plusieurs).<br /> <br /> Utilisé correctement, il n'est ni surveillé ni surveillable et, peut-être pire, il crée un énorme problème de stéganographie(NB : procédé, qui consiste à dissimuler son message dans un medium dit « de couverture ») pour les espions potentiels car il génère une grande quantité de trafic crypté rebondissant entre les utilisateurs dans des sites Web complexes et imprévisibles qui rendent beaucoup plus difficile la recherche d'un grain particulier sur le sable sur cette plage.<br /> <br /> il s’agit clairement d’une situation intolérable pour l’UE.<br /> <br /> ils étaient très sérieux en disant « à l’avenir, vous n’aurez plus de vie privée » et ils entendent en faire la pierre angulaire du droit transnational.<br /> <br /> leurs législations DSA et DMA créent une exigence impérative pour les entreprises de médias numériques de se conformer et d’obéir quand on leur dit de bâillonner, de surveiller et d'espionner toute personne que des responsables non élus leur désignent. Pas le choix. Sinon c’est le retrait.<br /> <br /> C’est diamétralement à l’opposé de la philosophie telle qu’exprimée par la section 230 (NB du Communications Act de 1934), « les 26 mots qui ont créé Internet » :<br /> <br /> « Aucun fournisseur ou utilisateur d'un service informatique interactif ne doit être traité comme l'éditeur ou l'orateur d'une information fournie par un autre fournisseur de contenu d'information »<br /> <br /> L’UE adopte une approche inverse : « oui, vous êtes responsable de tout ce que les gens écrivent sur le système que vous leur fournissez ».<br /> <br /> C'est comme ça qu'on détruit tout, toute innovation, toute vie privée. Ce n’est pas une coïncidence si l’UE est incapable de produire de véritables champions de l’Internet en dehors de Spotify, qui est essentiellement un outil de régulation.<br /> <br /> Les États-Unis ont évidemment trouvé de nombreuses façons de faire fi de l'article 230 ou de prétendre que tout était « amical et consensuel », dans le sens où « faites la queue ou nous vous détruirons » étant un choix libre entre amis, mais l'UE ne joue même pas au jeu innocent. Ils disent carrément « nous gouvernons ici, faites ce que nous disons, pas de questions, c’est la loi ».<br /> <br /> L’UE agitait les sabres, maintenant elle commence à frapper et c’est le moment de résister car si cela démarre, cela ne s’arrêtera plus.<br /> <br /> L’UE et son agenda transnational et mondialiste sont dans les cordes. les gens en ont marre et ils le disent haut et fort. Les élections sont en train d’être perdues. les protestations et les discours contre le gouvernement se multiplient. L’immigration sans entrave de « personnes très portées sur le poignard et la violence » pose un véritable problème de société et des mouvements se lèvent en opposition et en protection des cultures et des normes sociétales. L’UE n’en veut pas et ils le combattront durement, et ils se battront salement.<br /> <br /> Les États-Unis ressentent à peu près la même chose, mais ont quelques restrictions supplémentaires. c’est un combat plus délicat ici, mais ne vous méprenez pas sur ce que veulent ces gens.<br /> <br /> Ils vous le disent nettement.<br /> <br /> Vous feriez bien de les croire.<br /> <br /> Les mêmes personnes qui vous ont dit de vous enfermer, de vous masquer, de vous tenir à 2 mètres les uns des autres, d'être sûrs et efficaces, d'être essentiellement pacifiques, de ne pas être désinformés par les Russes, et 400 autres conneries du même genre, veulent avoir le droit de décider de ce qui est de la « désinformation » et de la censurer.<br /> <br /> Ils prétendent que vous n'avez pas à discuter leurs décisions.<br /> <br /> C'est une prise de position assez stupéfiante..<br /> <br /> « Le Congrès n'adoptera aucune loi relative à l'établissement d'une religion, ou à l'interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d'expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d'adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis. »<br /> est devenu « sauf si nous ne sommes pas d’accord avec ce que vous dites ».<br /> <br /> la plupart des médias sociaux aux Etats-Unis sont restés en mode gentil toutou. Meta s’est plié. Google est en plein mode régime de Vichy. Elon semble vouloir résister et il a quelques avantages que d'autres n'ont pas. il possède une constellation internet par satellite (utilisée par l'armée américaine et les alliés des Etats-Unis), de fusées pour en lancer d'autres, et d’une entreprise spatiale que le gouvernement fédéral a dû emboucher pour ramener de l'espace les astronautes de la NASA. il est à peu près aussi proche du niveau intouchable et irrévocable qu'un humain peut l'être aujourd'hui.<br /> <br /> Cela ne suffira pas.<br /> <br /> Ils finiront par le coincer d’une façon ou d’une autre, de gré ou de force.<br /> <br /> Et donc nous devons évoluer.<br /> <br /> Je l’avais écrit dans « my seminal substack » et je le maintiens :<br /> <br /> le problème réside dans le système et si nous voulons préserver notre liberté et notre vie privée, nous avons besoin de nouveaux systèmes.<br /> <br /> Le gouvernement ne peut pas nous en sauver. nous devons nous sauver.<br /> <br /> Cette nouvelle technocratie omnipotente et autoritaire prouve que les règles du jeu ne sont ni égales, ni équitables, ni même raisonnables. Il s'agit d'un jeu truqué, et la notion de « construisee le vous-même » ou de « ce n'est pas un monopole » est un fantasme. Même les gouvernements doivent emboîter le pas (bien qu’étant donné le nouvel intérêt du Congrès pour la censure des médias conservateurs, il semble qu’eux aussi aimeraient se lancer dans cette mêlée). Même si je peux certainement comprendre comment ces gens en sont arrivés à ce point de vue, c’est un point de vue avec lequel je dois respectueusement être en désaccord. À mon avis, cela a prouvé exactement le contraire : cela a montré à quel point nous devons construire le nôtre. cela montre simplement que nous avons essayé de le construire de manière incorrecte. il y a un vieil adage dans la construction nautique : « si une vague arrache un morceau de votre bateau, c’est que ce morceau n'aurait pas dû être là ». Alors, qu'est-ce que l'océan vient de nous apprendre sur la conception de notre future communauté ?<br /> <br /> Nous avons appris que le problème réside dans le pouvoir centralisé et les jardins clos, qu'il s'agisse de forums comme Twitter et Facebook ou de gestionnaires de serveurs comme Amazon. Essayer de construire des versions toujours plus intelligentes de ce même défaut fondamental sans s’attaquer au problème fondamental de la centralisation ne fait qu’ériger un autre château sur des fondations de sable. cela ne fonctionnera jamais, pas plus que l’établissement de réglementations gouvernementales ou d’agences visant à promouvoir l’équité. Lorsque le problème est qu’un système a trop de puissance, lui donner plus de puissance n’est pas la solution. Nous érigeons simplement une maman plus grande vers laquelle demander réparation. même si cela nous rapporte un bonbon aujourd’hui, est-ce la voie vers l’avenir que nous voulons ? Allons-nous faire de chaque élection une guerre pour savoir qui aura la parole dans les années à venir ? »<br /> <br /> il est temps que nous abandonnions l’idée erronée selon laquelle « c’est trop important pour être laissé aux marchés libres » et que nous réalisions que la création d’une véritable agora, le commerce, l’argent et Internet sont trop importants pour NE PAS être laissés aux marchés libres. Il n’y a personne de confiance pour contrôler ces systèmes, nous devons donc concevoir des systèmes qui ne sont contrôlés par personne.<br /> <br /> Il sera si omniprésent et étroitement lié à l’argent, aux investissements, aux marchés et aux médias que vous aurez du mal à les distinguer les uns des autres car ils se rejoindront en un seul tissu protégé par un cryptage fort et une redondance distribuée massive. Il n'y aura personne pour le contrôler et il n'y aura pas d'interrupteur « off ». la notion de censure sera rendue anachronique.<br /> <br /> Le problème avec ce plan est la loi de Metcalfe. la valeur d'un réseau est le carré de ses nœuds. vous ne pouvez pas simplement « passer au mammouth » et avoir quelque chose d'utile. Le débat n'est pas là. Le contenu n'est pas là. Ce n’est pas une agora avec une échelle suffisante pour avoir de l’importance. les médias sociaux sont dominés par une équation de masse critique. rien, rien, rien, alors vous atteignez une échelle où la « fission » et du coup l'énergie est illimitée.<br /> <br /> Mais comment y arriver ? Créer à partir de zéro est incroyablement difficile.<br /> <br /> À mon avis, la meilleure solution est la suivante : changer twitter/X.<br /> <br /> Ouvrez-le. faites-en un protocole et non une entreprise. faites-le peer to peer, pas centralisé. Chiffrez tout ça. puis laissez-le partir pour qu'il ne soit contrôlé par personne.<br /> <br /> Changer de modèle économique. Musk devrait se déplacer vers :<br /> <br /> - des paiements et un système néo-bancaire qui peuvent accomplir ce que toutes les crypto-monnaies chancelantes et leurs « layer 2’s » stagnantes (NB Un Layer intervient comme une “couche” supplémentaire à une blockchain déjà existante), 2 ans après la promesse de la « résolution éclair de ce problème », ne pourraient jamais faire : un commerce, une épargne et un investissement anonymes, privés et évolutifs. Pénétrez sur un marché mondial avec des monnaies numériques concurrentes et des contreparties de confiance où le commerce peut être protégé par des pare-feu.<br /> <br /> - le matériel. Le monde a désespérément besoin d’un nouveau smartphone non géré par Google ou Apple. Quelque chose de sécurisé et optimisé pour le monde peer to peer à venir. Quelque chose qui ne contient pas 60 % de logiciels espions. Un téléphone auquel vous pouvez faire confiance. Un téléphone qui peut être un nœud de confiance.<br /> <br /> Ces deux opportunités éclipsent tout ce qu'un Twitter basé sur la publicité ou les abonnements pourrait jamais être. et cela résout le problème de la première couche. La puissance étonnante d’un réseau Internet par satellite et d’un milliard de nœuds téléphoniques terrestres optimisés pour s’étendre en un vaste maillage omniprésent pourrait être transformatrice. Cela pourrait mettre la balle bel et bien hors de portée de Léviathan une fois pour toutes.<br /> <br /> Aucune « entreprise » ne peut s’opposer longtemps à l’État en tant que championne de la liberté d’expression. Ils sont trop déterminés et ils continueront à venir, à changer les lois, à légiférer, à arrêter des gens, à fermer des entreprises.<br /> <br /> Nous devons nous déplacer là où ils ne peuvent pas nous suivre, là où ils ne peuvent pas nous voir, là où ils ne peuvent pas nous compter.<br /> <br /> C'est le chemin. il n'y en a pas d'autre.<br /> <br /> Je l'ai dit dans mon premier stack et je le répète ici :<br /> <br /> Il est temps de quitter la maison. il est temps pour Internet de mettre fin à sa gênante adolescence et de réaliser ses promesses.<br /> <br /> il est temps que l’information, la conversation, l’agora, l’argent et le commerce transcendent les tentacules avides du géant agonisant que nous prenons pour le gouvernement.<br /> <br /> https://boriquagato.substack.com/p/the-censorship-and-surveillance-state
A
Merci Caius pour cet article qui parle de grosses manoeuvres d'intimidations en coulisse qui visent X et dont le grand public est peu informé. <br /> Non obstant, la bataille contre les fake news et les intoxs doit avoir lieu, à condition qu'elle soit livrée de manière transparente et sur la base de critères éthiques indiscutables afin de ne pas mettre en danger la liberté d'expression.
C
A propos de Musk et de X, voici un article des plus intéressant :<br /> <br /> <br /> LA GUERRE DE L'UE CONTRE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION <br /> Elon Musk ne peut pas gagner cette bataille<br /> Par Thomas Fazi<br /> <br /> La dernière salve dans la bataille en cours entre Elon Musk et l’UE est venue du propriétaire de X. Il a révélé qu'à l'approche des élections européennes, X s'était vu proposer « un accord secret illégal » : si la plateforme acceptait de censurer secrètement les discours en ligne, alors la Commission européenne ne lui imposerait pas d'amende pour violation de sa nouvelle loi sur la modération des services en ligne, le Digital Service Act (DSA). X a refusé de coopérer, mais toutes les autres grandes plateformes ont accepté l’accord.<br /> <br /> La révélation de Musk est intervenue peu de temps après que Thierry Breton, le tsar de la censure de l’UE, ait annoncé les conclusions préliminaires de la Commission selon lesquelles le nouveau système de vérification « chèque bleu » de X violait le DSA. Étant donné que n’importe qui peut désormais s’abonner et obtenir un « statut vérifié » – contrairement à avant l'arrivée de Musk, lorsque la plateforme décidait arbitrairement qui méritait le chèque bleu tant convoité – cela, a-t-il déclaré, compromet la capacité des utilisateurs à prendre des décisions éclairées sur l’authenticité des comptes.<br /> <br /> La Commission a également accusé X de « ne pas avoir fourni aux chercheurs l’accès à ses données publiques », comme le lui avait demandé le DSA. Il a exhorté l'entreprise à remédier à ces violations sous peine d'amende pouvant atteindre 6 % de son chiffre d'affaires annuel mondial total, qui était d'environ 3,4 milliards de dollars en 2023. Le non-respect de cette règle pourrait entraîner l'interdiction totale de X d'opérer dans l'UE.<br /> <br /> La Commission prétend qu'il s'agit de "transparence" et de protection des utilisateurs contre la tromperie et la désinformation. Mais la vérité, comme le suggère Musk, est qu'il s'agit en fait du désir de l'UE - et de l'objectif ultime de la DSA - de contrôler secrètement la parole en ligne. Voilà pour la transparence.<br /> <br /> Cette volonté de censure a été confirmée par Mike Benz, ancien responsable de Trump et expert en cybersécurité, qui a affirmé que « accorder aux chercheurs l’accès aux données publiques de X » n’est pas aussi inoffensif qu’il y paraît. En fait, c’est une couverture de la tentative de l’UE « d’utiliser le DSA pour forcer X à reconstituer l’équipe de censure licenciée lors de la prise de pouvoir d’Elon ». Elon s'est débarrassé de l'équipe car, comme l'ont révélé les fichiers Twitter, leur seul objectif était de répondre aux demandes de censure du gouvernement. D’où l’affirmation de Benz selon laquelle ces « chercheurs » sont en réalité des « agents politiques ». Musk a republié l’analyse de Benz avec un seul mot de commentaire – « Exactement » – ajoutant que si l’UE poursuivait une action coercitive contre X, il la poursuivrait en justice.<br /> <br /> Ce langage et ces accusations ne sont pas nouveaux. Les règles de base de cette bataille ont été établies au moment où Musk a pris le contrôle de Twitter et a tweeté « l’oiseau est libéré ». Breton a immédiatement répondu : « En Europe, l’oiseau volera selon nos règles », en faisant référence au DSA, qui avait été officiellement promulgué le même mois.<br /> <br /> Même si Musk s’était initialement engagé à « respecter la future réglementation européenne », la lune de miel n’a pas duré longtemps. En mai 2023, il s’est retiré du Code de bonnes pratiques de l’UE en matière de désinformation, qui au départ était volontaire mais qui est ensuite devenu de facto juridiquement contraignant en vertu du DSA. Cela a déclenché une enquête, en décembre, pour déterminer si la plateforme avait violé le DSA dans des domaines tels que « la gestion des risques, la modération du contenu, les dark patterns, la transparence de la publicité et l'accès aux données pour les chercheurs ». La semaine dernière, il a conclu que c'était le cas, d'où la dernière confrontation.<br /> <br /> Il est difficile de voir comment Musk pourrait gagner cette bataille. D’autant plus que sa position en faveur de la liberté d’expression ne l’a pas seulement mis aux prises avec l’UE, mais également avec un certain nombre d’autres gouvernements à travers le monde. Musk a attaqué les demandes de « retrait » au Brésil, en Inde, en Australie et en Turquie et a même contesté certaines de ces demandes devant les tribunaux nationaux. Mais dans presque tous les cas, la plateforme a fini par se conformer aux demandes des gouvernements. En effet, un rapport de l’année dernière montrait que sous Musk, X avait approuvé plus de 80 % des demandes de censure des gouvernements.<br /> <br /> Ainsi, même si Musk défie publiquement l’UE, il supprime des publications – comme de nombreux utilisateurs de X l’ont déploré – pour non-respect du DSA. Le 10 octobre, par exemple, quelques jours après l’attaque du Hamas, Breton a lancé un avertissement à Musk concernant une prétendue « désinformation » ; X a répondu en supprimant ou en signalant immédiatement des dizaines de milliers d'éléments de contenu.<br /> <br /> Cependant, accuser Musk d’hypocrisie serait passer à côté de l’essentiel. Se conformer à ces demandes est souvent le seul moyen pour l’entreprise de continuer à fonctionner – et au moins Musk, contrairement aux autres grands propriétaires de plateformes, a mis au grand jour la censure en ligne. La publication des explosifs dossiers Twitter, rappelons-le, a révélé le niveau choquant de collusion entre l’administration américaine et les sociétés de médias sociaux.<br /> <br /> Plus concrètement, X, malgré la censure, reste la seule plateforme où l’information peut circuler relativement librement. En cela, elle reste le plus grand obstacle au désir de l’establishment de contrôler l’ensemble du spectre de l’information – et c’est pourquoi ils s’en prennent si durement à elle. Mais on ne peut pas attendre d’un homme, aussi riche ou puissant soit-il, qu’il puisse à lui seul tenir tête à certains des gouvernements les plus puissants du monde – et encore moins à l’Union européenne, l’institution supranationale la plus influente du monde.<br /> <br /> Il y a aussi un autre facteur à considérer. L’attaque mondiale contre la liberté d’expression n’est pas le simple caprice de politiciens et de bureaucrates hors de contrôle et avides de pouvoir. Il s’agit d’un problème systémique lié à la décadence structurelle des institutions libérales-démocratiques, en particulier en Occident. Alors que nos sociétés dégénèrent en oligarchies de facto contrôlées par des élites politico-économiques de plus en plus délégitimées, la manipulation de l'opinion publique – non seulement par la propagande diffusée via les médias de masse traditionnels, mais aussi, de plus en plus, par le maintien de l'ordre et la microgestion des conversations publiques qui se déroulent sur les réseaux sociaux. plateformes – est désormais considérée comme un impératif pour maintenir le statu quo à l’abri de la menace de la démocratie. Cette situation est aggravée par la militarisation croissante du contexte géopolitique, qui nécessite une population encore plus docile compte tenu de ses conséquences politiques et économiques.<br /> <br /> Ce n’est pas un hasard si le complexe industriel de la censure a commencé à émerger dans la seconde moitié des années 2010. C’était l’époque où l’Occident était secoué par une réaction « populiste » sans précédent contre la mondialisation et l’ordre néolibéral – Trump, le Brexit, les Gilets jaunes et la montée des partis et mouvements eurosceptiques à travers l’Europe.<br /> <br /> C’est également à ce moment-là que se dessinait en Ukraine la voie d’une future confrontation avec la Russie – et que l’OTAN commençait à développer la doctrine de la guerre hybride ou cognitive, qui conceptualise la gestion de l’opinion publique occidentale comme partie intégrante de la guerre. Comme l’a dit Jens Stoltenberg, ancien secrétaire général de l’OTAN en 2019 : « L’OTAN doit rester préparée aux menaces conventionnelles et hybrides : des chars aux tweets. »<br /> <br /> La pandémie de Covid-19, qui a vu le premier déploiement massif de la censure en ligne, a fait gagner du temps aux élites occidentales. Mais pas pour longtemps. Aujourd’hui, une réaction « populiste » s’abat à nouveau sur l’Occident : les partis populistes de droite se multiplient à travers l’Europe et Trump est en passe de remporter les prochaines élections américaines. Pendant ce temps, l’escalade des tensions en Ukraine a dégénéré en une guerre par procuration entre l’OTAN et la Russie. Du point de vue des élites occidentales, tout cela appelle à redoubler d’efforts dans le régime de censure, avec une différence majeure : la censure en ligne se déroulait autrefois à huis clos, de manière extra-légale et dans un contexte de déni plausible de la part des gouvernements ; elle est aujourd’hui institutionnalisée et constitutionnalisée grâce à des outils tels que le DASA.<br /> <br /> Les élites justifient commodément leur censure de deux manières : en élargissant constamment la portée du « discours de haine » pour couvrir presque tout ; et, plus inquiétant encore, en qualifiant les opinions critiques, notamment sur les questions de politique étrangère et de géopolitique, de « désinformation » ou d’exemples d’ingérence étrangère. Ce n’est pas une coïncidence si le tout premier rapport DSA de la Commission européenne était entièrement axé sur la question de la « désinformation russe ». Il est révélateur que le rapport classe comme « comptes alignés sur le Kremlin » – potentiellement tout compte critique de l’OTAN – presque sur le même plan que les comptes connectés ou associés à l’État russe.<br /> <br /> Cet estompage délibéré de la frontière entre discours illégaux et acerbes, et entre opinion critique et propagande étrangère, est au cœur du régime de censure, car il permet effectivement aux élites européennes de décider ce que des centaines de millions d’Européens peuvent ou ne peuvent pas dire et lire en ligne. Il s’agit purement et simplement d’une censure d’État. Il n'est donc pas surprenant que la plus grande menace qui pèse aujourd'hui sur la liberté d'expression vienne de l'UE : l'ensemble de l'édifice institutionnel de l'Union est en effet conçu pour limiter la démocratie, en transférant le pouvoir à des élites qui n'ont pas de comptes à rendre et qui sont largement isolées du citoyen. À son tour, l'imposition par le haut de politiques impopulaires aux citoyens européens engendre inévitablement une opposition, qui nécessite alors la suppression de la liberté d'expression pour contrer le retour de bâton. Il s'agit d'une boucle de rétroaction vicieuse.<br /> <br /> Cette censure de masse doit être comprise comme la dernière ligne de défense d'une oligarchie désespérée - et personne n'incarne mieux cette oligarchie que Breton lui-même, un ancien homme d'affaires et entrepreneur militaire et du renseignement devenu technocrate en chef. S'il s'agissait d'un film, on ne pourrait imaginer meilleur choix que lui pour incarner l'ennemi juré du populiste Musk. Mais ce n'est pas un film. Il s'agit d'une lutte qui définira l'avenir de la démocratie pour les années à venir. Et si nous attendons de Musk qu'il se batte pour nous, nous avons déjà perdu.<br /> <br /> https://unherd.com/2024/08/inside-the-eus-war-on-free-speech
C
Du moins Trump a-t-il se qui se rapproche le plus d'un programme :<br /> <br /> KAMALA-MANIA VS WEIRD TRUMP – UNE ÉLECTION SANS POLITIQUE<br /> Jacob Reynolds revient sur les « élections bonnes vibrations » et sur le choix difficile qui s'offre aux électeurs américains.<br /> Par Jacob Reynolds<br /> <br /> Du point de vue éloigné de la tentative d’assassinat fracassante de Donald Trump, les prochaines élections américaines semblent étonnamment vides. <br /> <br /> Alors que Trump se levait, le sang coulant de ses oreilles, le poing levé vers la foule, son élection semblait presque prédestinée – comme quelque chose écrit par Tacite. L’écart minuscule grâce auquel sa vie a été sauvée, l'image de lui debout et provocant, le contraste entre la force inébranlable de l'homme de 78 ans et les petits amateurs agités des services secrets - tout cela donnait l'impression que l'Histoire était en route. <br /> <br /> Cette ambiance s’est pratiquement dissipée. Trump s’est relevé du coup de feu avec une Gravitas inouïe, mais semblait n’avoir rien à dire. Nous savons qu’il est l’ennemi de l’establishment – et c’est pour cette raison qu’il reste le seul candidat possible pour quiconque possède ne serait-ce qu’un soupçon de sympathie pour le populisme – mais il est devenu un récipient vide. Les critiques du populisme qui affirment qu’être simplement « du côté du peuple », c’est n’être en faveur de rien en particulier, semblent avoir été justifiés.<br /> <br /> À un moment donné, Trump a semblé vouloir inverser cette tendance. Les articles se sont concentrés sur la façon dont il est déterminé à véritablement assécher le marais – à renverser le système qui a contrecarré toutes ses mesures au cours de son précédent mandat. Il a même frôlé la mort en choisissant l'option la plus radicale pour le poste de vice-président : JD Vance. Vance est un homme dont on parle comme s’il était le sauveur des classes ouvrières délaissées du cœur des États-Unis, un homme déterminé à renverser le consensus néoconservateur en matière de politique étrangère, un homme dont l’énergie presque folle éclaire ses petits yeux enfoncés. <br /> <br /> Pourtant, Vance semble lui aussi avoir été curieusement aseptisé son discours. Ses contributions à la campagne ont jusqu’à présent consisté à répéter des lignes tirées de la droite en phase terminale plutôt que des gens ordinaires de Flyover Amérique. Comme la droite en ligne a ri quand il a qualifié ses détracteurs de « dames aux chats sans enfants ». Mais les démocrates – pour une fois – ont mis le doigt sur quelque chose avec leur réponse : quel bizarre. Vance avait toujours été un peu excentrique – mais son excentricité était l’excentricité intéressante d'un non-conformiste, le type issu de la classe ouvrière qui a réussi. Depuis qu’il est devenu accro aux recoins sombres de Twitter, il semble excentrique dans le mauvais sens. <br /> <br /> Le calcul électoral semble également erroné. La grande force de Trump a toujours été son ambiguïté. Il demande à la Cour suprême d'annuler Roe v Wade, mais reste agnostique sur la question de l'avortement. Il construira le mur, mais séduit les immigrants récents. Il imposera la fin de la guerre en Ukraine, mais il est prêt à menacer Poutine pour y parvenir. Sur toutes ces questions, Vance – messianiquement anti-avortement, pathologiquement anti-Ukraine – semble détruire la marge de manœuvre de Trump.<br /> Vance a-t-il été choisi par hubris ? Trump a-t-il perdu son flair ?<br /> <br /> Si les considérations politiques semblent avoir quitté le camp Trump, ce n'est rien comparé au vide politique qui entoure la démocrate Kamala Harris. <br /> <br /> L'exemple le plus évident de ce vide est le vide électoral : Mme Harris n'a eu aucun contact avec les électeurs dans le cadre de ce qui ressemble à un processus primaire. Elle est devenue candidate simplement parce que Biden est devenu trop manifestement sénile, et qu'il n'y avait personne d'autre. Son ascension rappelle une parabole soviétique dans laquelle le dernier arrivé dans le bâtiment est accidentellement couronné président. <br /> <br /> Sur le plan idéologique, rares sont ceux qui peuvent dire ce que représente Harris. Elle n'a pas d'idéologie, pas de programme, pas d'antécédents à part son penchant pour l'enfermement des jeunes hommes noirs et des Californiens pauvres. Elle rit, débite un verbiage incompréhensible et se met au garde-à-vous pour enregistrer des TikToks creux mais soigneusement élaborés. Son appartenance ethnique semble variable, elle est tantôt un flic coriace, tantôt l'espoir des personnes incarcérées, tantôt en charge de la frontière, tantôt n'ayant rien à y faire. <br /> <br /> Ce manque de substance la positionne parfaitement pour l'ascension chorégraphiée que les magiciens des médias sociaux lui réservent - une ascension consciencieusement suivie par les instituts de sondage qui sont, bien sûr, totalement indépendants. Les seules contributions de sa campagne au discours sont la récupération de la pochette de l'album Brat de la pop star Charli XCX. et la désignation susmentionnée des « bizarres ». <br /> <br /> Malgré le fait que le marketing « brat » soit clairement astroturfé (NB : fabriqué de toute pièce, la campagne de Harris a accidentellement mis le doigt sur la vérité. La pochette de l'album de Charlie XCX - une tentative de célébration de l'apathie, alimentée par la cocaïne, de la crise de la quarantaine, est en fait une longue confession de son inutilité fondamentale - est l'avatar parfait du politicien sans politique. Même sa seule position concrète est une négation : elle n'est pas Trump. <br /> <br /> Alors que nous nous dirigeons vers ce qui a été surnommé « l’élection bonnes vibrations », la compétition politique sans politique, la volatilité en jeu est claire. Lorsque les candidats semblent ne rien représenter, le choix du vote importe-t-il ? Trump est drôle, Harris peut l’être aussi. Est-ce que cela dépend de celui qui raconte la meilleure blague ?<br /> <br /> Il est probable que Trump – qui, après tout, est le plus proche de représenter quelque chose, un défi au consensus qui devient de plus en plus ridicule à mesure que chaque jour passe – l’emportera. Mais cette compétition décourageante suggère que les États-Unis, qui, bien plus que toute autre nation, portent les espoirs et les rêves de l’Occident, ont une montagne à gravir s’ils veulent retrouver leur place logique de Primus inter pares pour nous, enfants des Lumières.<br /> <br /> https://www.academyofideas.uk/p/kamala-mania-vs-weird-trump-an-election
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C
Rosemar<br /> <br /> Voici l'opinion du The American Conservative sur la prestation de Barbie Harris<br /> <br /> <br /> LA NON-ENTITÉ QUI DEVIENDRAIT PRÉSIDENTE<br /> L'interview de Harris-Walz sur CNN était presque dépourvue de contenu réel, mais cela n'a peut-être pas d'importance.<br /> Par Daniel McCarthy <br /> <br /> <br /> Jusqu’à présent, les Américains n’ont pas été fiers du gouvernement qui est censé les avoir servi pendant la majeure partie de ce siècle. Le premier président à prendre ses fonctions au XXIe siècle fut George W. Bush, qui laissa le pays divisé, en guerre et en récession. Barack Obama s'est présenté comme le candidat d'un espoir qui ne pouvait naître que par le changement, par le rejet de l'administration précédente.<br /> <br /> Cependant, après huit ans d’Obama, les Américains cherchaient l’espoir dans un autre grand changement, cette fois avec l’alternative inédite à Hillary Clinton, Donald Trump. Quatre ans plus tard, les électeurs ont déclaré l’expérience Trump un échec, le rejetant sans nécessairement adopter avec enthousiasme Joe Biden ou Kamala Harris.<br /> <br /> Et après quatre années de Biden, le pays a de nouveau désespérément besoin de changement, peut-être celui qui apportera de la « joie », quelque chose qui a fait défaut ces 24 dernières années. Les électeurs avertis qui ne sont pas des démocrates partisans savent que Kamala Harris n’est pas du tout une force de changement : elle est la continuation de l’administration Biden, qui est aussi son administration. C’est une politicienne louvoyante, cynique et classique, de type libéral californien. La première et jusqu’à présent la seule interview médiatique majeure de sa campagne l’a confirmé – et a également confirmé que Harris ne sera pas du tout freinée par son bilan ou son identité politique. <br /> <br /> Elle perçoit à juste titre que les électeurs sont toujours plus avides de changement que de programme, qu’il soit de gauche ou de droite. Elle s’appuie donc sur ses atouts en tant que non-entité qui n’a guère attiré l’attention du public au cours de ses quatre années en tant que vice-présidente. Elle se présente comme le challenger et fait comme si c'était Trump le président sortant.<br /> <br /> Le mot révélateur sur lequel Harris revenait sans cesse lors de sa discussion avec Dana Bash de CNN était « décennie » : « Tournez la page de la dernière décennie », « Je parle d’une époque qui a commencé il y a environ une décennie… ». Harris se présente contre le passé, mais pas seulement contre Trump – qui, après tout, n’a été président que pendant quatre des dix dernières années. La décennie que Harris veut laisser derrière elle comprend deux ans sous Obama et quatre sous Biden et Harris elle-même. Mais Harris n’était pas le visage de ces années de déception, tandis que Trump était et reste le visage de son époque. Les politologues affirment que les élections présidentielles sont des référendums sur le parti au pouvoir. Un référendum sur Biden signifiait une défaite certaine pour les démocrates ; normalement, une substitution ne servirait pas à grand-chose, se contentant d’opposer un non-titulaire à un autre du parti adverse, ce dernier n’ayant aucun lien avec le passé politique récent. <br /> <br /> Mais cette élection, bien sûr, voit un ancien président prendre la tête des challengers, et son identification au passé est plus forte que celle de la vice-présidente sortante au présent. Dans son interview sur CNN, Harris n’a pas hésité à revenir sur son propre bilan, insistant sur le fait que ses valeurs n’ont jamais changé, même si les questions de Bash et les réponses de Harris ont souligné l’incohérence de la démocrate. Bash a cité le soutien de Harris en 2019 à une interdiction fédérale de la fracturation hydraulique ; Harris a répondu que l’expérience l’avait fait changer d’avis et qu’elle comprenait désormais que la fracturation hydraulique ne devait pas entraver le Green New Deal et la croisade contre le changement climatique. Elle a même voté au Sénat pour autoriser davantage de fracturation hydraulique.<br /> <br /> Les républicains aimeraient dire qu’on ne peut pas faire confiance à Harris. Mais les électeurs recherchent-ils la confiance ou le changement – ​​ou du moins l’illusion du changement ? Notre société est-elle une société où la confiance est exaltée, dans laquelle la malhonnêteté est punie, ou notre société a-t-elle perdu sa vieille foi dans ses dirigeants et ses institutions et achètera-t-elle n’importe quelle pilule nouvellement commercialisée pour ses afflictions ? Harris est un placebo politique pour une nation dont le sentiment de bien-être et l’expérience de la joie dépendent de plus en plus des succès pharmaceutiques.<br /> <br /> Elle est moins compétente que Joe Biden, c’est pourquoi Harris n’est que vice-présidente – ​​même maintenant, alors que les débilités de Biden sont devenues un scandale national. Elle n’était pas plus apte à être présidente en 2020, et le Biden qui a remporté les élections de cette année-là a prouvé, au cours de quatre années angoissantes d’inflation et d’humiliation sur la scène internationale, à quel point il était inapte depuis le début. Harris a une compréhension politique encore plus faible que Biden – même si, encore une fois, c’est un avantage dans une campagne raccourcie où l’objectif est de s’engager le moins possible sur le fond. Ce à quoi elle et son colistier se sont engagés, à maintes reprises, c’est un crédit d’impôt pour enfants plus élevé que celui proposé par la liste républicaine. Les démocrates sont prêts à dépenser plus, pour davantage de types de bénéficiaires, que les républicains. C’est une tactique simple, mais qui fonctionne.<br /> <br /> Les experts conservateurs se sont trompés sur le rôle de Tim Walz dans l’interview de CNN. Il n’était pas là pour aider Harris à parler de politique, bien au contraire. Walz était là pour lui donner une apparence digne de confiance. Confronté à ses fausses déclarations sur son dossier militaire et à ses mensonges sur le traitement de fécondation in vitro de sa femme, Walz n'a guère nié ses actes répréhensibles, mais a plutôt tenté de court-circuiter l'examen de sa malhonnêteté chronique en jouant l'émotion : Oui, il a donné l'impression d'avoir porté des armes à feu en temps de guerre, mais c'est uniquement parce qu'il se soucie beaucoup des enfants qui sont morts à cause de la violence des armes à feu ! S'il a menti sur le traitement de fertilité de sa femme – ce qu'il a fait – eh bien, ne savez-vous pas que la fertilité est une question vraiment personnelle (mais pas au point que Walz ne mentirait pas à ce sujet pour un gain politique, apparemment), et, par d'ailleurs, les républicains sont contre les droits reproductifs ? <br /> <br /> "Je ne m'excuserai pas d'avoir parlé avec passion", a bluffé Walz, alors qu'on lui demandait de s'excuser, ou du moins de rendre compte de son mensonge. Son cynisme et sa sentimentalité égoïste étaient si effrontés que Harris semblait presque directe et franche en comparaison. Mission accomplie.<br /> <br /> L’interview a mis en évidence les vulnérabilités du ticket démocrate. Harris apparaît comme inoffensive, ce qui pourrait constituer une différence importante entre elle et Hillary Clinton, mais ce n’est peut-être pas non plus ce que les Américains souhaitent chez un commandant en chef. Sa voix nasillarde n'est pas attrayante, et ses réponses vagues et évasives sont du verbiage pas si différent de celui de Joe Biden, juste délivrées de manière moins hésitante. Elle semble reconnaître à quel point son bilan libéral depuis son passage au Sénat et sa campagne présidentielle avortée de 2020 constitue un handicap. Elle se présente donc maintenant dans les termes les plus indistincts comme une modérée, quelqu'un de confiance pour la fracturation hydraulique et le contrôle de l'économie. frontière. (Il y a quatre ans, comme l'a noté Bash, Harris a levé la main lors d'un débat démocrate lorsqu'on a demandé aux candidats si les infractions aux frontières devaient être « décriminalisées ».) <br /> <br /> Si les Américains connaissaient l’histoire de Harris, ils ne l’éliraient pas, d’autant plus que son histoire inclut le bilan d’échecs du gouvernement Biden-Harris. Walz, quant à lui, est un méchant extorqueur émotionnel. Mais peu d’électeurs savent quelque chose de lui au-delà de l’image avunculaire véhiculée par les médias. Bash a conclu l’interview avec des questions de bien-être sur les images du fils de Walz et des petites-nièces de Harris, la bonne note finale pour contribuer à une campagne de bien-être. <br /> <br /> Le « Vibes » pourrait faire élire la candidate, mais ne fera pas de Harris une présidente compétente. L’interview l’a montrée pour la nullité qu’elle est. Pourtant, des insignifiants peuvent devenir présidents, mais pas de bons. Harris est une candidate du changement, mais si elle gagne, l’Amérique sera repartie pour quatre années comme celles de Biden.
R
Merci caius pour cet article : une charge contre Kamala Harris... ce soir elle donne sa première interview de candidate à la présidentielle. On en aura demain un compte-rendu.
C
Rosemar<br /> <br /> Voici un article assez piquant sur l'absence de programme de Kamala "Barbie" Harris :<br /> <br /> <br /> LE DESESPOIR POLITIQUE DE KAMALA HARRIS<br /> Tout d’un coup, Kamala Harris veut construire un mur à la frontière ?<br /> Par Quoth the Raven<br /> <br /> C’est une chose de se présenter à la présidence avec un ensemble de politiques épouvantables qui n’aideront en rien le pays. C'en est une autre que d'être si désespérément à la recherche d'une quelconque forme d'attention favorable et si dépourvu d'idées réelles que l'on finit par adopter les positions mêmes contre lesquelles on s'est élevé à maintes reprises, parfois il y à peine quelques mois.<br /> <br /> C’est exactement ce à quoi nous assistons avec Kamala Harris.<br /> <br /> Alors que Donald Trump a passé la semaine dernière à continuer de plaider en faveur des mêmes politiques qu'il a menées la première fois qu'il était président, Kamala Harris plaidait pour le contraire de ce que son administration a fait au cours des 3,5 dernières années et adoptait une autre des politiques de Trump qu'elle avait précédemment critiqué : la construction d’un mur frontalier.<br /> <br /> Axios a rapporté mardi matin que Harris envisageait désormais de dépenser des centaines de millions de dollars pour un mur à la frontière sud. L’article dit :<br /> <br /> « Si elle est élue présidente, Kamala Harris s'engage à dépenser des centaines de millions de dollars pour la construction du mur le long de la frontière sud – un projet auquel elle s'était autrefois opposée et qu'elle avait qualifié de « anti-américain » sous l'administration Trump.<br /> <br /> Harris avait également précédemment qualifié le mur de « projet vaniteux médiéval », et l'avait qualifié à plusieurs reprises de « raciste », « inutile », d'« utilisation stupide de l'argent », de « gaspillage total de l'argent des contribuables » et de « gaspillage ».<br /> <br /> « Au sujet des gangs transnationaux, soyons parfaitement clairs, le vaniteux projet médiéval du président ne va pas les arrêter », avait-elle déclaré en 2019, en parlant des ambitions de construction de murs de Donald Trump.<br /> <br /> Ce changement de position humiliant et hypocrite de Kamala Harris marque la deuxième politique majeure de Trump qu’elle pique à son concurrent républicain depuis qu’elle est devenue la candidate démocrate à la présidentielle il y a à peine 40 jours.<br /> <br /> Comme mes lecteurs le savent, il y a quelques jours à peine, j'ai écrit sur la façon dont Harris, dont l'IRS pendant l'administration Biden essayait activement d’imposer une taxe sur les pourboires donnés aux employés, a miraculeusement changé d'avis et a adopté la politique de Donald Trump de « pas d'impôt sur les pourboires » pour laquelle il avait plaidé, avec succès, au cours des derniers mois.<br /> <br /> Et même si Harris a pu considérer qu’adopter la politique de « pas de taxe sur les pourboires » comme une récupération ponctuelle au nom du bon sens, ses protestations répétées contre l’idée d’un mur frontalier, combinées au fait qu’elle a permis à des millions d’immigrants illégaux de traverser la frontière pendant son mandat de vice-présidente et de « tsar des frontières », ce changement de politique ressemble à du pur désespoir.<br /> <br /> C’est une position épouvantable et insondable à prendre tout d’un coup – après 3,5 ans d’administration Biden-Harris autorisant volontairement des millions de clandestins à franchir la frontière sud et luttant même activement contre l’État du Texas pour l’empêcher de fermer sa frontière.<br /> <br /> Si les gens n’avaient pas compris que Harris n’avait aucune bonne idée lorsqu’elle a volé la politique de « pas de taxe sur les pourboires » de Trump, ils vont le comprendre maintenant. Essayer de provoquer une autre volte-face politique massive des électeurs qui comptent – les indépendants des États swing et les centristes – va tout simplement paraître ridicule à ce stade. Le pivot est si frappant et contraste tellement avec la rhétorique passée de Harris que même les électeurs les plus mal informés ne pourront qu’y prêter attention.<br /> <br /> En plus de l'idiotie de mener sa campagne sur un nombre croissant de politiques de Donald Trump (pour démarrer, Harris a également déclaré mardi qu'elle ne taxerait pas les véhicules électriques), Kamala Harris refuse toujours de faire une interview ou une conférence de presse en personne, en direct et en solo. Mardi soir, il a été annoncé qu'elle s'assoirait pour une interview avec Dana Bash sur CNN ce jeudi – mais ce sera avec Tim Walz à ses côtés, prêt à intervenir si elle dit quelque chose de travers. Ce sera également probablement préenregistré et édité.<br /> <br /> La campagne de Harris semble être rapidement passée de la phase de « lune de miel », où elle jouissait d'une grande popularité juste parce qu'elle n'était pas Joe Biden, puis à la phase de « s'installer », où elle a « emprunté » des politiques de Trump et n'a toujours pas tenu de conférence de presse, vers ce qui semble être l'étape du « désespoir » : voler purement et simplement le programme de Donald Trump, malgré ses protestations contre sa politique au cours des années précédentes et continuer à ignorer les questions spontanées et non écrites sur ses autres politiques.<br /> <br /> En ce qui concerne les électeurs démocrates qui pourraient envisager de voter républicain, je ne peux m’empêcher de penser au vieil adage selon lequel « on peut tondre un mouton plusieurs fois, mais on ne peut l’écorcher qu’une seule fois ». Combien d’électeurs démocrates modérés regardent se dérouler cette volte-face et finissent par jeter l’éponge avec leur parti ?<br /> <br /> Alors que Harris continue de marcher sur des œufs dès qu’il s’agit de prendre des décisions politiques conséquentes ou de répondre aux questions des journalistes lors des conférences de presse, le président Trump s'assure le soutien d'anciens démocrates comme Robert F. Kennedy Jr. et Tulsi Gabbard, pas seulement pour ses positions politiques. , mais aidé par la fermeté avec laquelle il défend ses positions.<br /> <br /> Vous pouvez dire ce que vous voulez à propos de Donald Trump, même si vous n’aimez pas sa politique, mais la seule chose que vous ne pouvez pas dire, c’est qu’il n’a pas de conviction dans les politiques qu’il défend. En 2016, il voulait une frontière sécurisée. En 2020, il voulait une frontière sécurisée. En 2024, il veut une frontière sécurisée. Il n’a pas changé sa position pour plaire aux gens qui n’étaient pas d’accord avec ce qu’il pensait être le mieux pour le pays. Cela fait de lui un meilleur leader que Harris en soi.<br /> <br /> Sur la scène mondiale, vous ne voulez pas d’un leader du monde libre malléable et impressionnable ; vous voulez que quelqu'un qui ne puisse pas être intimidé et se fasse dire quoi penser.<br /> <br /> Et c’est exactement ce qui se passe avec Kamala Harris : on lui dit quoi penser. Mais elle est à court de mojo flip-flop. Et si elle continue avec cette stratégie nébuleuse consistant à essayer de plaire à tout le monde, elle devra probablement bientôt faire face au fait que trop se disperser sur ces questions nuit plus à sa crédibilité auprès de sa base que cela n'attire de nouveaux électeurs. .<br /> <br /> Bonne chance pour essayer d'enfiler l'aiguille, Kamala.
R
Merci, caius, pour ce point de vue et cet article : décidément les démocraties sont à la peine... il y aura bientôt un débat entre ces deux candidats, il sera décisif...