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9 décembre 2024 1 09 /12 /décembre /2024 13:15
Un monde à la renverse...

Partout, un monde à la renverse... 

En Corée du Sud, instauration de la loi martiale qui n'a duré que très peu de temps... Le principal parti d’opposition en Corée du Sud va retenter de faire tomber le président Yoon Suk Yeol, sauvé de justesse par les siens d’une première motion de destitution en ce sens,  après son éphémère loi martiale. Secouée par une mesure inédite depuis la dictature militaire, la jeune démocratie sud-coréenne voit son avenir politique troublé...

 

En Syrie, la chute de Bachar al-Assad met fin à cinq décennies d'un régime autoritaire et sanglant : dans les rues de Damas, l'heure était à la liesse, dimanche 8 décembre. Quelques heures plus tôt, les rebelles menés par des islamistes radicaux annonçaient à la télévision publique la chute du président Bachar al-Assad et la "libération" de la capitale syrienne, après une offensive fulgurante. Un coup de théâtre ! Bachar al-Assad se serait réfugié à Moscou. Mais que va-t-il advenir de la Syrie sous la coupe de djihadistes ?

Un mal pour remplacer un mal ?

La guerre encore à Gaza où Israël poursuit son offensive : de nouvelles frappes meurtrières dans les villes de Gaza et Rafah. Au moins 34 Palestiniens sont morts, samedi 7 décembre, lors de bombardements israéliens sur l'enclave palestinienne, selon les autorités sanitaires locales. Les autorités ont déclaré qu'une frappe israélienne avait touché une maison dans la ville de Gaza, samedi en fin de journée, tuant quatre femmes. Le bilan a été revu à la hausse par rapport aux 30 morts annoncés plus tôt dans la journée par le ministère palestinien de la santé. L'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat les frappes signalées dans les villes de Gaza et Rafah. 

 Selon les autorités sanitaires de Gaza, une grande partie de l'enclave palestinienne a été détruite et plus de 44 000 personnes ont été tuées.

 

Aux Etats-Unis, l'élection de Donald Trump a rebattu les cartes concernant l'avenir de l'Ukraine. Donald Trump dit que Kiev doit s'attendre à "probablement" moins d'aide des Etats-Unis. 

Donald Trump appelle à un "cessez-le-feu immédiat". Le président élu des Etats-Unis a affirmé, dans un message posté sur sa plateforme Truth Social dimanche, que Volodymyr "Zelensky et l'Ukraine aimeraient conclure un accord et mettre fin à la folie" de la guerre. Trop de vies ont été perdues en vain", a-t-il déploré.

Mais quelle paix pour l'Ukraine ? Là encore, l'avenir est très incertain...

 

En France, après la dissolution inattendue de l'assemblée, décidée par Emmanuel Macron, le nouveau gouvernement de Michel Barnier a été censuré et la France est en attente d'un nouveau premier ministre et d'un nouveau gouvernement... là encore une situation très incertaine d'autant que le pays croule sous les dettes, que de nombreuses entreprises connaissent des difficultés et appliquent des mesures de licenciement, ce qu'on appelle élégamment des "plans sociaux"...

Le nouveau gouvernement pourra-t-il agir sans être censuré ? Il convient de trouver des compromis, mais la tâche sera difficile... Quel premier ministre sera apte à gérer une situation si complexe ?

Or, les problèmes à résoudre sont nombreux, pas de temps à perdre...

 

Partout, un monde à la renverse...

 


 

 

 

Un monde à la renverse...
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commentaires

L
C'est l'immédiateté de l'info qu'internet a rendu possible, que nous savons combien de conflits il y a dans le monde en même temps... Avant c'était pareil, sauf que l'information venait avec les bateaux plusieurs semaines ou mois plus tard.
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R
Il est vrai que nous sommes submergés d'infos, mais cela ne date pas d'hier... il y a tout de même une concomitance de faits dramatiques... comme un effet dominos.
C
Un point de vue russe venant du correspondant de guerre, Marat Khairullin.<br /> <br /> "La Syrie est importante. Peu importe à quel point il est amer de s’en rendre compte. Mais il existe une maxime : « Peu importe la difficulté de l’échec, si vous en avez tiré des leçons, alors ce n’est plus un échec, mais la prochaine étape vers le haut de la montagne ». En d’autres termes, travailler sur les erreurs est plus important que les erreurs elles-mêmes. Tout le monde rencontre des échecs dans la vie, mais tout le monde n’en tire pas de conclusions. Essayons de comprendre quelle expérience peut être tirée de la situation en Syrie. . . .<br /> <br /> Premièrement, la gentillesse est très importante..<br /> <br /> Assad s’est révélé être un grand guerrier. Il a tenu bon face à une situation désespérée et a eu une chance en 2015 sous la forme de l’aide de l’Iran et de la Russie. Mais il ne l’a pas utilisé, n’a pas appris de ses erreurs. Dans un sens plus large, Assad n’a pas pris soin de son peuple qui a souffert de la guerre civile. Il n’a pas pardonné à ceux qui s’opposaient à lui et a refusé d’entamer un processus de réconciliation nationale. Le peuple syrien reste divisé. L’Occident a imposé de sévères sanctions à la Syrie et a fait tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher l’État de rétablir ses revenus provenant des mêmes gisements pétroliers. Cela a tué toutes les tentatives de relance économique.<br /> <br /> Et Assad, au lieu de lâcher les rênes, a augmenté plusieurs fois la pression fiscale. Le Moyen-Orient est un immense bazar : le commerce, les petites entreprises – l’essence même du mode de vie des gens d’ici. Assad, au lieu de permettre aux gens de survivre dans des moments difficiles, du moins à cause de cela, a étranglé tout le monde avec des impôts. Par conséquent, la société qui a donné une chance à Assad après la première étape de la guerre civile ne lui a pas donné de seconde chance – les gens ont simplement refusé de se battre pour lui. . . .<br /> <br /> Force est de constater que nous avons sous les yeux un exemple vivant de cette première leçon. Poutine avant 2012 et après sont deux dirigeants différents. Le premier est dur, intransigeant, prêt à éliminer ses ennemis partout. Le second entrera probablement dans l'histoire de la Russie comme un dirigeant bienveillant et miséricordieux, coïncidant pratiquement avec l'idéal d'un tsar-père gentil mais juste, tel qu'il est décrit dans nos légendes. L'essence de la transformation de Poutine est extérieurement claire et simple (nous ne savons pas ce qu'elle lui a coûté intérieurement).<br /> <br /> Je ne peux m'empêcher d'illustrer mon propos. On m'a envoyé un vieil article de Lavlinsky (le vrai nom de l'écrivain Prilepin). « Pourriture. Par la tête. Par le bas. Par le haut. De la queue. De n'importe qui, de n'importe où », écrit-il. Et puis mon préféré : « On ne peut pas comparer un hypocrite et un cannibale. » Par le premier, il entend Brejnev, par le second, Poutine. Et Lavlinsky-Prilepin s'écrie à la fin : « Seul le départ de Poutine du pouvoir peut arrêter la révolution. J'aimerais que cela se produise plus tôt... » Puis il ajoute, en connaissance de cause, que la candidature de « Khodorkovski, un homme de gauche béni... » est déjà envisagée pour remplacer Poutine. Le diable sait vraiment comment lécher le cul...<br /> <br /> Mais le fait est que Poutine n’a pas réglé ses comptes avec Prilepine après 2012 (quel chiffre). Le fait est que Poutine a permis à Prilepin-Lavlinsky avec de telles opinions (il est clair qu'il n'en a pas changé, quelle que soit la pose que Lavlinsky prend à la télévision) de se présenter à la Douma, et même sous le sigle « Pour la vérité » (ils ont réussi privatiser la vérité). Savez-vous pourquoi ?<br /> <br /> Parce que Prilepine est aussi russe, même s’il imite le moment politique actuel. Il n’y a rien à faire, il en a le droit. Peu importe à quel point les gens autour de vous ressentent du dégoût, même une telle personne reste notre compatriote, et cela signifie que nous devons tous apprendre à vivre en paix.<br /> <br /> Le devoir d’un dirigeant sage est de montrer au peuple un exemple personnel. Poutine a réussi à le faire après 2012 et à se concentrer sur le bien-être du peuple tout entier. Poutine ne nous a pas divisés entre « Lavlinsky » et autres. Assad ne pouvait pas faire ça. Pour lui, les Syriens restent divisés entre ceux de l’intérieur et ceux de l’extérieur. Et il ne s'en occupait pas non plus. Bien entendu, la situation d’Assad était très difficile, mais l’histoire fiscale montre qu’il n’a même pas essayé.<br /> <br /> Deuxièmement, ce n’est pas un désastre pour nous. D’une manière ou d’une autre, tout ici s’est déroulé astucieusement. La Syrie était un point de transit pour la Russie vers l’Afrique. En perdant la Syrie, nous perdons des bases de transit (aériennes et maritimes). C’est précisément ce que souligne aujourd’hui la presse occidentale. Pourtant, à lire leurs articles jubilatoires, on a le sentiment que derrière cette jubilation, il y a un agacement évident.<br /> <br /> Pourquoi? Parce que si vous regardez un peu plus en profondeur, Poutine a également dominé tout le monde ici.<br /> <br /> Le fait est que la chute de la Syrie s’est produite immédiatement après le lancement à pleine capacité du corridor terrestre Nord-Sud. Depuis les ports de Saint-Pétersbourg, le long de la route terrestre transcaspienne traversant l'Azerbaïdjan et l'Iran jusqu'aux ports de l'océan Indien. Le projet a commencé à être mis en œuvre en 2000. Ce sera l’un des grands héritages de Poutine. Sa réalisation majeure.<br /> <br /> Et il ne s’agit pas seulement du fait que l’approvisionnement de nos projets en Afrique (grâce à cette route) ne souffrira pas de la chute d’Assad. La mise en place de ce corridor ouvre vraiment d’immenses perspectives à couper le souffle. Je ne décrirai pas tous les avantages, ils sont bien connus. Je veux juste attirer l’attention sur la subtilité avec laquelle Poutine a joué la carte turque.<br /> <br /> En fait, nous avons donné la Syrie à la Turquie. Mettons-nous, pour ainsi dire, à leur place : les Turcs ont à leur frontière 4 millions de réfugiés syriens. Plus les Kurdes. Plus des mandataires iraniens. Et tout le reste. Prenez-le, cher ami Erdogan, ce nid de frelons, c'est maintenant votre problème.<br /> <br /> Formellement, nous avons échangé la Syrie contre une coopération avec la Turquie. Notamment le long du corridor Nord-Sud, et aussi, probablement, pour construire une deuxième centrale nucléaire. Il y a peut-être autre chose. Poutine a placé nos relations avec la Turquie sur une base si solide que dans 10 à 15 ans (peut-être un peu plus), nous verrons exactement le même accord de coopération stratégique avec les Turcs qu'avec l'Iran et la Corée du Nord. Ou comme au Kazakhstan. Il s’agit d’une réalisation très importante. Nous n’avons pas défendu Assad maintenant, car si nous l’avions fait, aux yeux des peuples du Moyen-Orient, nous n’aurions pas été meilleurs que les Américains, qui ont soutenu Somoza jusqu’au bout. Assad a eu une seconde chance et nous l’avons soutenu honnêtement. Jusqu'à ce que le moment fatidique arrive.<br /> <br /> Ayant « échappé » à temps à la guerre, nous avons réussi à laisser les problèmes à tous nos partenaires jurés.<br /> <br /> Prenons Israël. Au lieu des mandataires iraniens, que la Russie tenait « en laisse et muselés » en Syrie, Israël se retrouve avec un véritable gang turc à ses frontières. La connexion Turquie-Israël, et même avec la filiale britannique d'Al-Qaïda (Hayat Tahrir - les deux sont interdits en Russie) - je vous le dis, ce sera pire que n'importe quel bazar - essayez d'arriver à un prix négocié !<br /> <br /> La Russie et l'Iran se sont lavés les mains de cet actif qui avait perdu de sa valeur, libérant ainsi leur énergie pour d'autres domaines et leur permettant de se concentrer sur des projets de construction réellement rentables. En outre, nous avons rendu un grand service formel à la Turquie, qui veut s'amuser au maximum, pour l'amour de Dieu. L'essentiel, c'est que les Turcs sont désormais nos alliés. C'est tout simplement génial.<br /> <br /> En même temps, nous faisons un clin d'œil à Trump avec les deux yeux : regardez quelle faveur nous vous avons faite - nous avons rendu la Syrie aux islamistes, éloigné l'Iran d'Israël. Et une faveur, comme on dit, pour une faveur : entamons d'urgence un processus de paix en Ukraine. Zelensky sur le bûcher, l'OTAN dans les toilettes. D'une certaine manière, il est tout à fait opportun que les États-Unis commencent à parler de paix.<br /> <br /> En d'autres termes, quel que soit le point de vue que l'on adopte, nous avons « échangé » la Syrie avec beaucoup de brio. D'autant plus que le régime Assad était de toute façon mort. Formellement, c'est une défaite. Alors, bien sûr, nous allons nous asperger la tête de cendres et regarder gaiement les Anglo-Saxons célébrer leur victoire avec des sourires aigris. Poutine leur a vendu publiquement une pomme pourrie qu'ils ne peuvent pas refuser.<br /> <br /> « Démocratie, dites-vous ? Tenez, vos islamistes, laissez-les vous montrer comment construire une vie heureuse. Et nous, nous allons vaquer à nos occupations ». Bien sûr, personne ne pourra jamais le confirmer, mais ce n'est pas un hasard si cette carte est tombée avec autant de succès. Il est difficile de croire que cela s'est produit tout seul.<br /> <br /> https://maratkhairullin.substack.com/p/lessons-from-syria-assad-and-putin?publication_id=2099482&post_id=152860563&isFreemail=true&r=7ct73&triedRedirect=true<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "
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C
C'est un point de vue russe
R
C'est un article à la gloire de Poutine ?
C
En tout cas, je crains que le régime qui va se mettre en place dans les zones contrôlées par le HST soit bien pire que celui de Assad :<br /> <br /> ET VOILÀ ! DE TERRORISTE À HOMME D'ÉTAT, COMMENT LES ÉTATS-UNIS BLANCHISSENT LE DJIHADISTE AL JULANI<br /> Par Roberto Vivaldelli <br /> <br /> Le chef des soi-disant « rebelles » islamistes en Syrie a réussi son opération de « rebranding ». Après la chute du régime Assad, en effet, les États-Unis envisagent d'annuler la prime de 10 millions de dollars pour la capture de Ahmed Husayn al-Sharaa, plus connu sous le nom d'Abu Muhammad Al Julani, chef du groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), évolution de Jabhat al-Nusrah, ou « Front al-Nusra », l'ancienne branche d'Al-Qaïda en Syrie. La nouvelle provient d'un haut fonctionnaire arabe informé par les Américains, comme le rapporte Middle East Eye.<br /> <br /> Al Julani, 42 ans, a célébré la victoire des rebelles islamistes dans la mosquée historique des Omeyyades à Damas dimanche, consolidant ainsi son rôle de figure clé dans la transition de la Syrie après 54 ans de règne de la famille Assad. « Aujourd'hui, la Syrie est purifiée », a-t-il déclaré devant une foule de partisans, ajoutant : “Cette victoire vient des gens qui ont souffert dans les prisons et des moudjahidines (combattants) qui ont brisé leurs chaînes”.<br /> <br /> Washington change de ligne sur le chef rebelle djihadiste<br /> <br /> Pour les États-Unis, Julani est un terroriste non pas depuis aujourd'hui, mais depuis 2013, tandis que l'organisation islamiste qu'il dirige, HTS, a été déclarée organisation terroriste par l'administration Trump en 2018. Pendant des années, HTS a tenté de se faire retirer sa classification terroriste, mais en vain, étant restée confinée à la domination d'une petite zone dans le nord-ouest de la Syrie. Toutefois, la récente avancée fulgurante des miliciens djihadistes, qui a mis fin au régime d'Assad, serait en train de convaincre Washington de réévaluer la manière dont il interagit avec HTS.<br /> <br /> Il faut noter que, de l'aveu même du gouvernement américain, qu'Al Julani ne s'est pas désolidarisé d'Al-Qaïda pour des raisons religieuses ou idéologiques, car HTS reste un groupe salafiste extrémiste, mais plutôt en raison de « désaccords stratégiques », c'est-à-dire sur la stratégie à mener pour arriver au pouvoir et renverser Bachar el-Assad. En 2017, le Front al-Nusra a rejoint d'autres groupes d'opposition dans le nord-ouest de la Syrie pour former HTS. Par la suite, HTS a créé le « gouvernement syrien du salut », doté de dix ministères pour administrer le territoire sous son contrôle. Et depuis 2021, après des affrontements entre factions rebelles, il est devenu le groupe islamiste le plus ancré et le plus puissant en Syrie.<br /> <br /> Coupable de violences à l'encontre des civils<br /> <br /> Les États-Unis eux-mêmes parlent d'antécédents de « violence et de terrorisme ». Sous sa direction, en effet, al-Nusra a mené de nombreuses attaques terroristes en Syrie, visant souvent des civils. Parmi les épisodes les plus notoires : l'enlèvement de quelque 300 civils kurdes à un poste de contrôle et la revendication du massacre de 20 habitants du village druze de Qalb Lawzeh dans la province d'Idlib. « La figure d'Al Julani reste centrale dans le paysage du terrorisme djihadiste en Syrie. Les attaques perpétrées par le Front al-Nusra sous son commandement et son rôle de premier plan dans l'affiliation à Al-Qaïda font de lui une cible majeure dans la lutte contre le terrorisme », souligne le programme Reward for Justice.<br /> <br /> Avec la chute d'Assad, l'opération de rebranding mise en œuvre par Al Julani et entamée il y a quelques années avec le divorce d'avec Al-Qaïda en Syrie et poursuivie également avec un nouveau look - de djihadiste radical à révolutionnaire, comme le note CNN - pourrait se terminer par la levée de la prime qui pèse sur sa tête. Ce qui conduirait, pour l'ancien milicien d'ISIS, à la reconnaissance officielle tant attendue. Non plus un ennemi public mais un interlocuteur. Quant aux massacres de civils et au bilan sanglant, personne ne pourra jamais les effacer. Pas même un changement soudain de look.<br /> <br /> https://it.insideover.com/guerra/et-voila-da-terrorista-a-statista-cosi-gli-usa-rivalutano-il-jihadista-al-julani.html
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R
Merci pour ces infos, caius
C
Un bon article sur les dessous de la tentative de coup d'état de Yoon :<br /> <br /> TENTATIVE DE COUP D'ÉTAT BÂCLÉE EN CORÉE DU SUD : POURQUOI YOON A-T-IL FAIT CA ?<br /> Avec un clin d'œil à l'histoire, les rédacteurs d'Asia Times tentent de démêler l'histoire rocambolesque et encore largement méconnue de Séoul.<br /> Par Bradley K. Martin et Uwe Parpart<br /> <br /> Les journalistes qui se lancent à la recherche d'un sujet s'efforcent traditionnellement de répondre aux « QQOQCP - Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ? » », mais cela s'est souvent avéré difficile en Corée du Sud.<br /> <br /> Ce fut certainement le cas pendant la période de loi martiale des années 1970 et 1980, lorsque le gouvernement soutenu par l'armée disposait de tous les outils nécessaires pour intimider les journalistes coréens. Les agents du gouvernement étaient connus pour espionner les journalistes étrangers à l'aide d'écoutes téléphoniques et ont même fait chanter certains d'entre eux après les avoir attirés dans des pièges à miel appâtés avec des partenaires sexuels fournis.<br /> <br /> Le pays est devenu plus transparent depuis qu'il est devenu une démocratie en 1987 et la tentative bâclée de coup d'État par le président Yoon Suk Yeol a échoué avant que les censeurs du groupe des putschistes n'aient pu empêcher le monde d'apprendre les réponses assez complètes à quatre des questions QQOQCP concernant l'incident : le qui, le quoi, le quand et le où.<br /> <br /> Il semble que Yoon ait été de connivence avec des éléments de l'armée en nommant le général Park An-su, chef d'état-major de l'armée de la République de Corée, au poste de commandant de la loi martiale. Mais mardi 3 décembre, à l'Assemblée nationale de Séoul, alors que des soldats en tenue de combat tentaient d'entrer et de fermer le parlement du pays, le chef du parti politique de M. Yoon s'est retourné contre le président.<br /> <br /> M. Yoon avait truffé l'armée de loyalistes, mais il n'avait pas protégé son flanc civil. Il a décrété la loi martiale, mais son ordre a été rejeté par le parlement.<br /> <br /> À l'heure où nous écrivons ces lignes, nous attendons de voir si le général et son supérieur immédiat, le ministre de la défense Kim Yong-hyun, que le président aurait blâmé pour ses mauvais conseils, vont démissionner et comment tout ce gâchis va affecter la situation plus que précaire d'un président très impopulaire à mi-parcours d'un mandat de cinq ans.<br /> <br /> Grâce aux réponses à ces quatre questions, la plupart des consommateurs d'informations en savent suffisamment pour que beaucoup se sentent en droit de qualifier cette affaire de retour grotesque à la politique des années 1980. Comme l'a dit Karl Marx : La première fois c'est une tragédie, la deuxième fois c'est une farce.<br /> <br /> Mais en vérité, nous n'en savons pas assez pour être sûrs que ce jugement est juste. Ce qui fait défaut dans cette histoire jusqu'à présent, c'est le P, le pourquoi. Pourquoi Yoon a-t-il fait cela ?<br /> <br /> Commençons par l'explication qu'il a donnée dans son discours télévisé annonçant la loi martiale mardi soir, heure de Séoul :<br /> <br /> « Pour protéger une Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes de Corée du Nord et pour éliminer les éléments antiétatiques qui pillent la liberté et le bonheur des gens, je déclare par la présente la loi martiale d'urgence ».<br /> <br /> Accordons au président le bénéfice du doute et supposons, pour l'instant, afin d'éclaircir les choses, que ses guerriers ont recommandé cette ligne de conduite.<br /> <br /> En écoutant la référence de Yoon aux « menaces posées par les forces communistes de Corée du Nord », le colonel de marine américain à la retraite Grant Newsham, qui écrit souvent pour Asia Times sur les questions militaires, dit dans un courriel qu'il est « curieux de savoir pourquoi il l'a fait et pourquoi l'armée l'a suivi ». Quelque chose de précis ? Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas une bonne décision ».<br /> <br /> Il faut donc se demander pourquoi le ministre de la défense et l'armée, sous le commandement du général Park, ont soutenu le plan de Yoon jusqu'à ce que les parlementaires de l'Assemblée nationale se lèvent pour se faire entendre et votent le rejet de l'ordre présidentiel.<br /> <br /> Il y a en effet des antécédents. L'utilisation d'une prétendue menace accrue de la part de la Corée du Nord comme prétexte pour s'emparer du pouvoir est la façon dont le régime soutenu par l'armée a opéré un retour en arrière dans les années 1970 et 1980.<br /> <br /> L'un des deux auteurs de l'article que vous lisez (celui qui se demande aujourd'hui si le concierge du Hilton de Séoul conserve toujours son masque à gaz et son casque en prévision du prochain round) a été directement impliqué dans une affaire de ce type.<br /> <br /> Après l'assassinat du président sud-coréen Park Chung Hee, le 26 octobre 1979, alors que la confusion régnait au Sud, le Nord n'a pas cédé à la tentation de se déplacer militairement vers le Sud en unités suffisamment importantes pour être détectées. Certaines informations en provenance de Séoul étaient des mensonges purs et simples, concoctés par les forces qui soutenaient le général Chun Doo-hwan dans sa tentative de prise de pouvoir, laquelle s'est finalement soldée par un succès.<br /> <br /> Des correspondants du bureau de Tokyo du Baltimore Sun prirent en flagrant délit des représentants du gouvernement sud-coréen en train de fabriquer un article - destiné à décourager les manifestations d'étudiants - selon lequel le Nord semblait en train d'envahir le Sud.<br /> <br /> Lors d'un briefing à Séoul le 10 mai 1980, le Premier ministre Shin Hyon-hwak déclara qu'un « allié proche » avait informé le gouvernement que le huitième corps d'armée nord-coréen, formé à l'infiltration, était hors de vue des services de renseignement depuis un certain temps. L'unité pourrait faire surface en Corée du Sud, peut-être entre le 15 et le 20 mai.<br /> <br /> À l'époque, la Corée du Sud n'avait que deux « alliés proches », les États-Unis et le Japon. Il était donc facile de vérifier, et d'annoncer dans le Sun du lendemain matin, qu'aucun des deux alliés n'avait fourni cette information.<br /> <br /> Au lieu de cela, les Japonais déclarérent que les Sud-Coréens avaient essayé de leur vendre ces « renseignements » en prétendant qu'ils provenaient de la Chine - un pays qui n'était certainement pas un allié proche. « L'enquête sud-coréenne est apparue comme une sorte de ballon publicitaire », déclara sèchement une source japonaise.<br /> <br /> Compte tenu de ce précédent historique, il n'y a pas eu de surprise mercredi lorsque, après que les soldats des forces spéciales sud-coréennes chargés d'appliquer la loi martiale en fermant l'Assemblée nationale aient quitté les lieux et que la mission ait été abandonnée, l'armée a annoncé qu'aucun mouvement nord-coréen inhabituel n'avait été détecté.<br /> <br /> « Que pensez-vous que Kim Jong Un va faire ? », demande Daniel Sneider, de Stanford, dont la signature dans Asia Times vous est familière, chers lecteurs. « J'imagine qu'il va s'asseoir confortablement et savourer le spectacle ».<br /> <br /> En fait, les actions menées jusqu'à présent dans les rues de Séoul ne semblent pas suffisantes pour que Kim Jong Un, en Corée du Nord, pense qu'il est temps d'intervenir.<br /> <br /> Même une implication majeure des forces nord-coréennes pour attiser le soulèvement de Gwangju, un peu plus tard en mai 1980, lorsque les rues de Séoul étaient en feu, est une théorie contestée avancée par les loyalistes de l'Académie militaire coréenne. <br /> <br /> Ils affirment que Chun et son acolyte Roh Tae-woo, tous deux fiers diplômés de la KMA et tous deux devenus par la suite présidents, étaient trop honorables pour avoir opprimé la population de Gwangju comme ces deux-là et leurs subordonnés des forces spéciales l'ont fait et sont supposés avoir suscité le soulèvement.<br /> <br /> L'histoire, en tant que guide, a ses limites. « Nous devrons voir dans quelle mesure l'armée suit les ordres », a noté Sneider dans un courriel avant que les soldats appliquant la loi martiale ne se retirent à l'Assemblée nationale. « Nous ne sommes pas en 1979 ou en 1980 ». <br /> <br /> Pour aller plus loin - et en accordant à nouveau le bénéfice du doute à M. Yoon - il convient de noter que, dans sa justification de la loi martiale, le président a lié la Corée du Nord à des éléments « antiétatiques » dans le pays.<br /> <br /> M. Yoon s'est montré très critique à l'égard des éléments pro-Nord qui, selon lui, cherchent - avec un certain succès - à prendre le contrôle politique de la Corée du Sud. Nous sommes d'accord pour dire qu'il s'agit d'un problème grave, tant pour la Corée du Sud que pour ses alliés. Asia Times met en garde contre ce problème depuis des années.<br /> <br /> Toutefois, le problème n'est pas nouveau. Les cinq années de la présidence de Moon Jae-in, manifestement favorable au Nord, ont immédiatement précédé l'installation de Yoon à la Maison Bleue. Et Kim Jong Un ne s'est pas emparé de la Corée du Sud pendant cette période.<br /> <br /> Si le problème a atteint le stade de la cinquième colonne certifiable et doit être reconnu comme une urgence justifiant l'installation d'une nouvelle dictature militaire, nous n'en avons pas la preuve.<br /> <br /> Un autre aspect de ce thème peut être impliqué ici. Il est très probable que la menace nord-coréenne n'ait pas augmenté de manière tangible. Mais le moment était opportun pour Yoon d'y faire allusion, alors que le monde entier est inquiet du déploiement de troupes nord-coréennes en Russie - prétendument, même sur la ligne de front de Koursk.<br /> <br /> Oh, et peut-être un point supplémentaire : Yoon et les militaires pourraient également avoir eu l'intention d'empêcher Trump de parler à nouveau à son bon copain Kim.<br /> <br /> Mais qu'est-ce que tout ce contexte, qui n'est pas tout à fait nouveau, nous apprend sur les motivations de Yoon pour mettre en place la loi martiale à ce moment précis ?<br /> <br /> Il s'agit ici d'une question de politique intérieure. Yoon tente de gouverner alors que l'opposition est majoritaire au Parlement et que lui-même se querelle avec le chef de son propre parti, Han. L'opposition veut le paralyser avec un budget restrictif et a toutes sortes de motions de destitution en cours, ainsi que des accusations de corruption contre sa femme.<br /> <br /> En attendant, il semble que l'idée était de s'inspirer de l'ancienne histoire sud-coréenne des années 1970 et 1980, à brandir la menace nord-coréenne et à gouverner par décret. L'initiative de M. Yoon aurait pu sembler avoir des chances de succès, car le président a rempli l'armée de loyalistes anti-nord-coréens intransigeants. Mais l'entreprise a échoué.<br /> <br /> Quelle sera la suite de cette affaire ? Probablement en termes de politique intérieure. Restez à l'écoute.<br /> <br /> « Il s'agit d'un acte de suicide politique », déclare M. Newsham. « Yoon a fait une sorte de tir, prêt, visé. Il a raison en ce qui concerne les éléments pro-NK et pro-CCP dans l'opposition. Mais ça ne sent pas bon. Il est difficile de recoller les morceaux. Si l'on est un joueur d'échecs, il n'est pas difficile de deviner quelles sont les parties qui bénéficieront de la tournure des événements. »<br /> <br /> https://asiatimes.com/2024/12/south-koreas-sloppy-coup-attempt-whyd-yoon-do-it/<br /> <br /> NB A titre personnel, je doute que l'administration Biden n'ait pas trempé dans la tentative de Yoon d'instaurer la dictature
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R
Merci, caius, pour cet article sur la Corée du Sud : je pensais que c'était un pays démocratique, à l'opposé de la Corée du Nord... mais apparemment, beaucoup de zones d'ombre...
A
Complètement hors-sujet.<br /> J'ai reçu hier mon admission au concert participatif qui aura lieu de 8 juin 2025 à Pedreguer. Plus de 125 choristes + grand orchestre pour interpréter le STABAT MATER de Karl Jenkins.<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=ich_tKFT3Bg<br /> <br /> Premières répétitions en Janvier. Entre Janvier et Juin je vais me délecter en étudiant la partition de Jenkins...Ce concert est une vraie source de bonheur et je me sens privilégié de pouvoir participer à une telle aventure.❤️❤️❤️
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R
Bravo ! et merci pour le lien : avec en plus des sous titres en latin !
A
Au fait, qui a dit que le latin est une langue morte ?...🤣
A
Effectivement de très nombreux désordres en cette fin d'année. Pas de trêve de Noël. Une motion de censure historique en France qui ne s'était pas produite depuis 1962. Je ne suis certes pas un partisan de Macron mais cette censure m'a plongé dans une profonde tristesse devant le spectacle d'un pays devenu ingouvernable. Je sais, par expérience en Espagne, que ce triste sentiment peut durer des années...Encore une fois tout le monde en appelle au peuple. Ça devient une tarte à la crème. Populisme quand tu nous tiens ! Comme si le peuple français avait parlé d'une seule voix qui va dans le même sens. Certains dirigeants français vivent sur une autre planète et tentent de présenter une réalité alternative à la Harry Potter. Ils vivent dans une réalité parallèle et ne s'adressent pas au peuple mais juste à leurs "paroissiens". Juste leur rappeller que 70 % du peuple français a voté soit pour la droite soit pour l'extrême-droite.<br /> <br /> J'ai écouté avec intérêt Aghiad Ghanem parler de la Syrie sur ce lien:<br /> <br /> https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20241209-chute-regime-bachar-al-assad-raisons-succes-offensive-eclair-rebelles-htc<br /> <br /> Il explique que cette fois-ci c'est l'armée syrienne qui a été le maillon faible et il en explique aussi les raisons. <br /> <br /> Impressionnant de constater qu'il est parfois possible de réussir en 12 jours ce qui paraisait impossible pendant des décennies.<br /> Pour la Russie c'est un nouvel échec patent, un de plus ! Elle perd une position-clé au Moyen-Orient qu'elle détenait au prix du sang versé de syriens innocents. <br /> Même si on peut nourrir certaines appréhensions bien légitimes avec l'irruption de radicaux islamistes la chute du tyran Bachar-al-Assad démontre qu'on ne peut pas martyriser tout un peuple indéfiniment.<br /> <br /> Le XXI ème siècle est politiquement très aléatoire, très instable, très imprévisible aussi...bref réellement chaotique au sens mathématique du terme. Il n'y a plus de "gendarme du monde" pas plus qu'il n'y a de logique de blocs (vu que les alliés d'hier n'arrivent plus à maintenir fidèlement leurs appuis).
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C
Je crains que toutes les prisons du Moyen-Orient aie les mêmes normes de "confort" que celles de Syrie et me suis même laissé dire que les égyptiennes sont pires. Par ailleurs, les djihadistes n'ont pas libéré que des opposants mais surtout des droits communs ; voleurs, violeurs, mafieux, assassins...
R
Tout de même, caius, la prison où étaient enfermés les opposants à Assad a été dévoilée : des conditions terribles, des salles de torture... <br /> Assad n'est pas un monstre ?
R
Le monde va mal : la situation en France est préoccupante... pas de gouvernement et Macron en est aussi responsable : une dissolution au mauvais moment, et une certaine déconnexion de la réalité...<br /> <br /> Merci pour le lien sur la Syrie : une armée affaiblie, il semble que les soldats n'étaient même plus payés ?<br /> Mais je crains que le nouveau gouvernement ne soit pas à même de rétablir la situation : des islamistes...<br /> <br /> Et j'ai oublié d'évoquer dans l'article le cas de la Roumanie où l'élection présidentielle a été annulée, en raison d'ingérences russes ? c'est inédit !
C
Honnêtement, je ne crois pas que Assad soit le monstre dont les médias pro-occidentaux ont dressé le portrait. <br /> <br /> Un président démocratiquement élu est un spectacle rare dans les nations arabes. Bien que loin d’être parfait, Assad était probablement le dirigeant plus laïc du Moyen-Orient.<br /> <br /> Dans sa jeunesse, il ne s'intéressait pas à la politique, n'avait pas été formé par son père pour lui succéder et, après ses études de médecine, avait ouvert un cabinet d’ophtalmologie à Londres où il avait rencontré sa future épouse.<br /> <br /> Son destin à changé quand son frère Bassel, qui devait normalement succéder à leur père Hafez, s'est tué dans un accident de voiture. C'est alors qu'il a dû rentrer à Damas pour préparer la succession de Hafez..<br /> <br /> Il n'y a pas de guerres civiles propres. Ses forces ont-elles employé des armes chimiques ? C'est possible mais cela émouvait beaucoup moins nos belles âmes quand Saddam les employait à grande échelle dans sa guerre contre l'Iran puis contre les Kurdes. Et les actions des Saoudiens qui ont provoqué la famine au Yémen pour tenter de réduire les Houthis n'ont pas valu à MBS le surnom de "boucher de Ryad".<br /> <br /> Sa situation familiale personnelle a probablement contribué à son effacement ces derniers mois (il n'était même pas venu au sommet de Kazan). Son épouse se bat contre le cancer et de l'avis de tous ceux qui les connaissent, ce serait un couple uni et aimant, cela a donc pu l'affecter au point de renoncer à se battre.
A
"Peut-être le président Assad a-t-il préféré se retirer sans combattre pour épargner des souffrances supplémentaires à son peuple ?"<br /> Bonjour Caius...Dois-je prendre votre phrase comme de l'humour au second degré? Vous n'y croyez pas une seule seconde vous-même... Un dictateur qui n'a pas hésité à employer les armes chimiques contre son peuple !...qui avait franchi toutes les lignes rouges!..à tel point que les avions français étaient sur le point de décoller pour aider les rebelles et que c'est Obama qui a fini par lâcher Hollande.<br /> <br /> Je pense que Bachar-al-Assad n'a plus eu le choix car il a été lâché, tout simplement. C'est ce que raconte Aghiad Ghanem dans la vidéo que j'ai mis en lien. Si un dictateur est lâché par son armée c'est cuit pour lui...<br /> Reste que tout ça est quand même très déconcertant. Qui aurait misé un seul kopeck sur un tel dénouement?<br /> Et même si on comprend bien pourquoi Poutine n'a pas envoyé inutilement des renforts c'est un énorme fiasco pour la Russie.
C
La réalité est que la Russie aurait pu détourner une partie de ses forces du front ukrainien vers le front syrien, mais cela aurait été un gaspillage de ressources puisque l’Armée arabe syrienne (AAS) a abandonné le terrain sans engager le combat. L’armée syrienne ne s'est pas battue pour sauver la Syrie, alors la Russie n’allait pas y consacrer de ressources supplémentaires.<br /> Peut-être le président Assad a-t-il préféré se retirer sans combattre pour épargner des souffrances supplémentaires à son peuple ?