Des éclairs blancs sur le miroir de l'eau...

En ce début de printemps, des pluies abondantes ont fait déborder le plan d'eau...

L'eau transparente, limpide s'est emparée des berges et les cygnes caracolent près de l'antique source, sur les replis des ondes...

Des éclairs blancs sur le miroir de l'eau...

L'eau ridée de vagues se pare de teintes chatoyantes, de moires aux couleurs nuancées de vert, de bleu...

On admire la parure de plumes éclatantes et ondoyantes d'un des cygnes, alors qu'il s'avance près de la rive... Quelle grâce infinie !

Nuées cotonneuses, aériennes, légères sur le plan d'eau... Magnifique ondoiement de plumes sous le vent !

Les reflets bleutés de l'eau magnifient les robes lumineuses des deux oiseaux...

Comments

[LH]

La plus belle de la création du bon Dieu, ces cygnes, qu'elle majesté déploit l'un deux en relevant ses ailes et en les faisant tremblotter.

[rosemar]

Des oiseaux magnifiques : de nombreux admirateurs viennent les observer... un spectacle sans cesse renouvelé...

[ALEA JACTA EST]

Magnifiques ces cygnes qui profitent des eaux qui débordent. Eux au moins sont parfaitement à leur aise !
Je crois que dans votre région vous avez eu aussi une pluviométrie record cette année.

Cette après-midi je suis allé prendre le café chez des amis et 2 couples d'hirondelles sont déjà en train de nidifier sous la toiture de leur pergola. Ils piaillaient très très bruyamment et de manière joyeuse à 2 mètres de nous...Parfois on ne s'entendait plus entre nous. C'était vraiment réjouissant.

Bonne fin de journée l'amie.

PS. Hors-sujet.

Je suis tombé par hasard sur ce qu'a écrit hier l'écrivain Christpoher Laquieze sur facebook. Des propos auxquels je ne peux que souscrire aussi. Une bel éloge de la lenteur.


https://www.facebook.com/christopher.laquieze

"La lecture rapide est une imposture
On nous vend la lecture rapide comme une révolution.
L’idée qu’avec quelques techniques, nous pourrions absorber un livre en une heure, mémoriser l’essentiel et devenir plus cultivés, plus intelligents, plus performants.
Mais c’est une illusion.
La lecture n’est pas un sport de vitesse.
Elle est un travail de profondeur.
Lire vite, c’est comprendre moins bien.
Toutes les recherches en neurosciences le confirment : lire au-delà d’une certaine vitesse détruit la compréhension.
- En 2016, une étude publiée dans Psychological Science in the Public Interest montre que 600 mots par minute est un plafond infranchissable sans perte de compréhension.
- En dépassant ce seuil, le cerveau ne lit plus, il devine. Il comble les vides, il saute des idées, il reconstruit un texte approximatif qui ne correspond plus à l’original.
- Une étude du MIT a prouvé que les soi-disant lecteurs ultra-rapides ne mémorisaient pas mieux qu’un lecteur normal, mais créaient des souvenirs erronés du contenu.
Vous voulez lire 100 livres par an en lecture rapide ?
Félicitations, vous allez croire avoir appris 100 choses.
En réalité, vous aurez juste accumulé 100 illusions de savoir.
Lire, ce n’est pas scanner des mots, c’est les laisser nous contaminer.
Un livre ne se réduit pas à une suite d’informations.
Un livre est une architecture, une respiration, une pensée qui se déploie.
Un roman n’est pas qu’une histoire, il est un rythme.
Un essai n’est pas qu’un message, il est une complexité.
Lire vite, c’est croire qu’on peut capter l’essence d’un texte sans plonger dans sa matière.
C’est vouloir boire l’océan avec une paille.
Mais le plus absurde, c’est que la lecture rapide ne sert à rien.
Pourquoi voulez-vous lire vite ?
Pour lire plus ?
Et après ?
Accumuler des livres sans en extraire la substance, c’est comme visiter 20 pays en une semaine et dire qu’on a tout vu.
Nous vivons dans une époque où l’on veut tout absorber, tout consommer, tout optimiser.
Mais certaines choses ne peuvent pas être accélérées.
On ne tombe pas amoureux plus vite.
On ne médite pas en vitesse x2.
On ne vit pas une grande émotion en skipping les moments creux.
Alors pourquoi vouloir lire sans prendre le temps de laisser les mots nous traverser ?
La vraie question n’est pas : Combien de livres puis-je lire en un mois ?
Mais : Combien de livres ai-je laissés s’ancrer en moi pour de bon ?
Parce qu’un livre survolé est un livre oublié.
Et qu’un seul livre, lu lentement, peut suffire à bouleverser une vie."

[rosemar]

Des pluies abondantes ces jours-ci : la végétation alentour en a bien profité... déjà des hirondelles en Espagne ! Elles ne sont pas arrivées jusqu'ici pour l'instant...

Merci pour toutes ces réflexions sur l'importance de la lenteur... je souscris aussi...

https://rosemar.over-blog.com/2020/01/vive-la-lenteur.html


Belle soirée, AJE