Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 13:51
Sous le règne de l'esbroufe...

 

 

Nous vivons sous l'emprise et sous le règne de l'esbroufe...

Partout, on nous en met plein la vue : partout, c'est le clinquant qui s'affiche.

 

Pendant les fêtes de fin d'année, les supermarchés nous vendent toutes sortes de produits : des bûches aux décors somptueux, colorés, des canapés en forme de petits sapins, des foies gras enveloppés de papiers dorés...

Les emballages se veulent attractifs, éclatants.

Dans tous les cas, il s'agit d'attirer l'oeil, de séduire les consommateurs grâce à toutes sortes d'artifices...

Peu importe, au fond, la composition du produit, c'est l'apparence qui s'impose : des bûches recouvertes de chantilly, de crèmes aux couleurs criardes, des amuse-gueules aux formes géométriques séduisantes....

De plus en plus, les supermarchés se spécialisent dans ces aliments ultra-transformés...

L'industrie agro-alimentaire nous vend des produits artificiels qui perdent leur authenticité.

Additifs, colorants, gélatine ont pour but de donner un aspect attractif et plaisant à la marchandise.

Mais qu'est-ce qui se cache derrière ces apparences trompeuses ? Des produits frelatés qui n'ont plus rien de naturel.

 

Dans un autre domaine, régulièrement des soldes de vêtements nous sont proposées par les commerçants : soudain, à cette occasion, les prix baissent, comme par miracle... des rabais qui peuvent atteindre 60, voire 70 % !

Ainsi, on prend conscience que les prix sont forcément initialement surévalués...

Là encore, le consommateur n'est-il pas victime d'une sorte d'esbroufe ?

 

La mode elle-même fait appel au bling-bling : frou-frou, volants, dentelles, couleurs flashy...

 

Les voitures qu'on nous vend sont de plus en plus sophistiquées et clinquantes, par leurs formes, leurs couleurs... Elles sont bourrées de technologies innovantes, suréquipées : GPS, électronique... Elles seront bientôt connectées et les conducteurs seront ainsi surveillés, contrôlés, observés dans leurs moindres déplacements.

 

Sur Facebook, certains éprouvent aussi le besoin de s'afficher, d'exposer des photos, de briller...

 

Et que dire des hommes politiques ?

Eux aussi sont le plus souvent dans l'esbroufe et la représentation...

Ils nous servent de beaux discours, nous promettent une augmentation du pouvoir d'achat... Ils annoncent que tous les SDF auront un toit...

Une fois qu'ils sont arrivés au pouvoir, nous découvrons que les prix de l'énergie flambent...

Et nous constatons que les SDF sont toujours aussi nombreux dans les rues...

 

L'esbroufe : c'est bien là un ressort essentiel de nos sociétés d'apparence.

Le bling-bling, les faux-semblants, le tape-à-l'oeil font recette, hélas !

 

 

 

 

 

Sous le règne de l'esbroufe...
Partager cet article
Repost0
18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 12:49
C'est l'hystérie de Noël qui s'annonce...

 

 

En ce samedi 9 décembre,  je décide de me rendre au marché de Noël, pour goûter l'ambiance, admirer les boutiques...

 

Les rues du centre ville sont envahies de monde : les baraques du marché attirent les chalands, je me faufile, alors, dans la foule pour voir ce que vendent les commerçants.

 

C'est le règne de la friandise : des boules au chocolat, des nougats énormes, des fougasses odorantes, des beignets, des crêpes, des gaufres accompagnées de pots de Nutella...

Tout à côté, se trouvent des canettes de Coca, et du soda... 

On peut admirer aussi un stand dédié aux fromages... d'énormes mottes de fromages s'arrondissent sur l'étal de la marchande.

 

Plus loin, des peluches colorées garnissent les rayons, plus loin, encore, on nous vend des chaussettes et des bonnets pour l'hiver...

Des écharpes bijoux, des colliers, des bracelets sont exposés dans une autre boutique...

C'est la consécration de la babiole et de la fanfreluche.

Les gens se précipitent surtout vers la nourriture, et les friandises de Noël : du sucré, des boissons pétillantes, du gras...

 

Plus loin, la rue commerçante est assaillie par les badauds : c'est une circulation dense de piétons qui se dirigent vers les boutiques...

La rue est elle même envahie de voitures.

J'entre alors dans un magasin de vêtements : là encore, les gens se bousculent dans les files d'attente...

Les gens se croisent dans les rayons, ont des difficultés à se déplacer dans cette cohue... Je ressors du magasin, atterrée par cette ambiance survoltée qui accompagne l'arrivée de la fête de Noël.

 

Je retrouve la rue, les piétons pressés, les voitures qui s'accumulent.

C'est l'hystérie de Noël qui s'annonce...

C'est la grande kermesse des fêtes de fin d'année qui bat son plein.

 

On a tendance à perdre l'esprit de Noël qui devient surtout une fête commerciale. Tout le monde se laisse emporter par cette frénésie de Noël, et moi-même j'ai du mal à y échapper.

 

La tempérance n'est plus à la mode et pourtant, grâce à elle nous devenons maîtres de nos plaisirs et nous les goûtons mieux.

Nous sommes de plus en plus les esclaves d'une société de consommation qui nous emporte dans un tourbillon de fêtes et de plaisirs.

 

D'ailleurs tout nous pousse à la consommation : la publicité, la croissance qu'il faudrait maintenir, l'activité du pays qu'il faut soutenir... comme si la consommation devenait une vertu première !

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est l'hystérie de Noël qui s'annonce...
Partager cet article
Repost0
15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 12:58
Au rayon des foies gras...

 

 

 

Noël approche... dans les supermarchés, les rayons de foie gras sont pris d'assaut, il faut dire que la marchandise est mise en valeur par toutes sortes d'artifices : il faut les voir ces foies gras enrubannés d'or ou enveloppés de couleurs éclatantes de pourpre !

 

Les paquets rutilent : ils attirent tous les regards.

Foies gras en pots de verre, foies gras sous plastique ou encore enveloppés de toiles, foies gras en boîte...

 

C'est un luxe de couleurs, de formes, une débauche d'emballages de toutes sortes...

C'est certain : on a l'embarras du choix.

Le rayon expose des foies gras de toutes sortes, aux formes et aux formats variés.

 

Tout à côté, on peut aussi se laisser tenter par les pains de mie ou d'épices qui peuvent agréablement accompagner la dégustation des foies gras...

De petits pots de confits de figues, d'oignons sont également disposés en haut du rayon.

Il s'agit d'attirer le client et de le pousser à faire d'autres achats en vue de la fête de Noël.

Et, bien sûr, les vins ne sont pas laissés en reste : vins blancs, Sauterne, Champagne...

Un débordement de produits de luxe dont les prix sont parfois inabordables...

 

Et puis, il y a aussi le foie gras du pauvre, dans un coin : emmailloté dans un papier sombre, il ne révèle guère ses secrets.

On n'en connaît pas l'origine, ni la composition... On a beau chercher... On ne sait pas d'où il vient.

Alors que les autres foies gras arborent la mention : Foies gras du Sud Ouest, ce produit reste mystérieux et étranger.

Seul, le prix est un peu attractif : moins cher, il est plus accessible.

Forcément, c'est le foie gras du pauvre. Mais, de quoi est-il fait ? On ne sait pas, on ne saura jamais. 

On a beau retourner le paquet dans tous les sens, on reste dans l'inconnu.

 

Eh oui, même au rayon des foies gras, on peut percevoir les fractures qui divisent nos sociétés...

Les foies gras de luxe côtoient celui du pauvre...

 

Ainsi, Noël devient souvent une fête de la surconsommation : les rayons débordent de produits, ils s'enflent de marchandises luxueuses qui ne sont pas accessibles à tous...

Le foie gras du pauvre ne se pare même pas des beaux emballages dont s'entourent les foies gras de luxe : enroulé dans un papier aluminium sombre, il semble bien terne au milieu des autres.

On a même lésiné sur la présentation du produit !

On a même fait des économies sur l'emballage !

 

 

 

 

 

 

 

Au rayon des foies gras...
Partager cet article
Repost0
25 octobre 2017 3 25 /10 /octobre /2017 10:48
Le beurre : on ne sait plus à quel saint se vouer...

 

 

Le beurre a retrouvé, ces derniers temps, un air de sainteté...

 

Un temps ostracisé, jugé néfaste pour la santé, le voilà soudain réhabilité, à tel point que la demande mondiale explose et qu'on assiste à une pénurie de beurre dans les supermarchés.

 

Les Chinois se mettent à consommer du beurre, des viennoiseries, et un marché considérable s'ouvre pour la production de cet aliment.

 

Plusieurs études avaient rapporté que le beurre était associé à un risque accru de maladie cardiovasculaire, et qu'il favorisait le cholestérol.

 

Et voilà qu'une étude récente révélerait les bienfaits méconnus du beurre. Quel revirement !

Une méta-analyse publiée en juin 2016  a conclu que la consommation de beurre n’était ni associée à la mortalité, ni aux maladies cardio-vasculaires, et faiblement et inversement lié au risque de diabète. 

Le beurre serait même "bénéfique dans les problèmes cardiaques, ou l'obésité", peut-on lire sur le site Doctissimo nutrition.

 

Mais où est donc la vérité ?

On ne sait plus à quel saint, plus exactement à quelle étude se vouer et se fier ?

On a, ainsi, l'impression que l'opinion est sans cesse façonnée par les médias.

Les études sur le beurre sont totalement contradictoires. Comment ne pas être perdu ? Où est la vérité ? On ne sait plus.

Et constamment, nous sommes, ainsi, ballottés entre des versions diamétralement opposées.

Si le beurre retrouve un air de sainteté, n'est ce pas aussi une façon de le promouvoir et de relancer sa consommation ?

 

Nous vivons dans un univers où la publicité est triomphante. On cherche à nous vendre toutes sortes de produits et la publicité est partout.

Comme nous vivons dans des sociétés où la concurrence est effrénée, tous les moyens sont bons pour nous inciter à consommer : la ruse, la séduction, le mensonge...

 

Pendant des années, on nous a fait croire, aussi, que le sucre était indispensable à notre santé : une source d'énergie...


"Le sucre, le plus petit des grands plaisirs ! Quelle énergie dans le sucre ! " On se souvient de ces slogans publicitaires tapageurs... Le sucre était associée à la vitalité, au bonheur, à la jeunesse, au plaisir...

Et, pourtant, on dénonce maintenant les effets délétères du sucre sur la santé.

De la même façon, les jus de fruits dont on nous vantait autrefois les bienfaits se révèlent néfastes, car ils sont trop chargés en sucre...

Nous avons, ainsi, l'impression d'être sans cesse manipulés par la publicité et les médias.

Nous ne savons plus démêler le vrai du faux... 

 


 

 

http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2001/mag0330/nu_3742_beurre_verite.htm

 

 

 

Le beurre : on ne sait plus à quel saint se vouer...
Partager cet article
Repost0
15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 12:43
L'élevage industriel des cochons en Allemagne...

 

 

Connaissez-vous les conditions d'élevage des porcs en Allemagne ? En fait, quand on découvre cette industrie, on n'a plus vraiment envie de consommer de cette viande.

 

Un documentaire diffusé sur ARTE, intitulé Le vrai coût de la viande pas chère, nous montre les coulisses de cet élevage industriel.

 

Dans ce pays, la viande de porc est devenue une véritable industrie : élevage intensif, exploitation à outrance d'une main d'oeuvre sous payée, pollution des sols et des nappes phréatiques.

90 % des porcs transformés en Allemagne proviennent d'élevages industriels.

L'Allemagne compte 900 élevages intensifs : dans l'un d'entre eux, pas moins de 10 000 porcs !

L'engraissement dure quatre mois : quand les cochons ont atteint le poids de 120 kilos, ils partent pour l'abattoir. La nourriture est stockée dans des silos et pompée automatiquement vers les box où sont entassés les cochons, grâce à un réseau de tuyaux.

 

Les conditions d'élevage sont indignes : les cochons séjournent sur un sol en caillebotis qui occasionne des blessures et des inflammations articulaires... le sol ajouré permet l'écoulement des déjections qui sont ensuite récoltées en sous-sol et pompées vers d'énormes citernes à lisier, soit 40 mètres cubes de lisier par jour !

Dans des bâtiments, sont entassées 1200 truies reproductrices : elle sont inséminées artificiellement et nourries d'aliments concentrés.

Les truies passent la moitié de leur vie enfermées dans des cages : chaque truie donne naissance à environ 20 porcelets par portée, c'est le rendement qui compte !

Ces animaux ne voient jamais la lumière du jour : le bruit, la chaleur, le manque d'espace induisent des comportements agressifs.

 

Afin de réduire les coûts, la plupart des tâches sont automatisées : 5 employés seulement s'occupent de 10 000 bêtes. Les abattoirs fonctionnent 24 heures sur 24, sauf le dimanche.

Ainsi, grâce aux élevages industriels, la viande de porc allemande est la moins chère d'Europe et du marché mondial. Et, bien sûr, les boucheries traditionnelles souffrent de cette concurrence.

 

La plupart des salariés employés dans les abattoirs sont des travailleurs à bas prix venus d'Europe de l'Est : ils sont plus de 90 000. Ces salariés sont exploités en vue d'une production intensive.

On leur fait souvent miroiter des emplois qualifiés, mais une fois sur place, ils sont affectés à des tâches subalternes et peu ragoûtantes.

A l'usine, les découpes s'effectuent à la chaîne et les cadences sont infernales.

 

De plus, les sous-traitants qui utilisent cette main d'oeuvre louent à ces travailleurs des appartements en piteux état pour des loyers exorbitants. Les salariés sont entassés dans ces logements et doivent payer 250 à 350 euros par lit !

On peut parler d'une nouvelle forme d'esclavage moderne : les ouvriers ne sont même pas rémunérés en fonction du nombre d'heures qu'ils ont effectuées.

 

Depuis l'arrivée d'Angela Merkel au pouvoir, des subventions ont été accordées aux éleveurs et le ministre de l'agriculture a modifié la législation en matière de fertilisant.

 

Les épandages excessifs de lisier ne sont plus sanctionnés et les conséquences sur l'environnement sont désastreuses, le lisier contient des nitrates qui polluent l'eau, les terres et les nappes phréatiques.

On connaît les effets néfastes des nitrates sur la santé, l'Allemagne enfreint des directives européennes. Bruxelles a même engagé une procédure en manquement contre l'Allemagne pour infraction à la directive sur les nitrates.

Le gouvernement allemand s'expose, ainsi, à des amendes de plusieurs centaines de milliers d'euros par jour,  pourtant, ces amendes ne sont pas payées par les pollueurs mais par les contribuables allemands.

 

Les éleveurs français, eux, soumis à une réglementation plus stricte, souffrent de cette concurrence du porc allemand : 20 élevages disparaissent tous les mois en France et des abattoirs sont contraints à la fermeture.

 

Le marché européen du porc est donc complètement déséquilibré : l'Allemagne a les coûts de production les plus bas.

 

De grands groupes industriels font des profits considérables au détriment de la santé, de l'environnement, du travail même des petits producteurs.

L'élevage industriel fait, aussi, appel à des produits médicamenteux : il faut éviter les épidémies et combattre les maladies. Les éleveurs utilisent à outrance des antibiotiques, ce qui entraîne une prolifération de germes résistants aux antibiotiques.

On apprend que l'Allemagne utilise le plus d'antibiotiques par animal : en moyenne 150 mg d'antibiotiques par kilo de viande. Les élevages de masse rendent ainsi certains antibiotiques inefficaces.

Les bactéries multirésistantes pourraient causer le décès de 10 millions de personnes par an, selon certaines études.

 

On le voit : ces élevages intensifs sont une véritable plaie pour l'environnement, pour la santé et pour le bien-être animal.

L'Allemagne, dont on vante souvent l'économie florissante, obtient ces résultats en faisant fi des travailleurs, en polluant les sols : un tableau fort peu reluisant pour ce pays...

 

 

 

 

Source : un documentaire sur ARTE 

 

https://www.arte.tv/fr/videos/064368-000-A/le-vrai-cout-de-la-viande-pas-chere/

 

 

 

L'élevage industriel des cochons en Allemagne...
Partager cet article
Repost0
17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 11:12
Bientôt du saumon transgénique dans nos assiettes ?

 

 


Des apprentis sorciers ont osé ! Ils ont créé une nouvelle espèce de saumon génétiquement modifié : ce poisson transgénique a été imaginé et développé par la société de biotechnologies AquaBounty Technologies, dans l'État du Massachusetts. Ainsi est née une sorte de nouveau saumon de l'Atlantique auquel on a injecté un gène du saumon chinook du Pacifique, afin qu'il grossisse deux fois plus vite. Il peut ainsi atteindre sa taille adulte au bout de 16 à 18 mois, au lieu de 30 mois pour un saumon de l'Atlantique.

 

Ce saumon transgénique vient d’arriver sur les tables canadiennes. Et les consommateurs ne peuvent détecter s'ils achètent cette nouvelle variété de saumon... aucun étiquetage pour les informer...

 

Il serait, pourtant, normal pour les consommateurs de savoir quel type de nourriture ils achètent. Mais, on sait que souvent, dans ce domaine, la transparence n'est pas de mise : l'affaire des oeufs contaminés au fipronil vient encore de le démontrer récemment.

 

En une année, 5 tonnes de cette nouvelle variété de saumon auraient été commercialisées sous forme de filets au Canada.


On voit bien là tous les dangers de l'industrie alimentaire qui se livre à des expériences dignes du docteur Frankenstein sur le monde animal : d'ailleurs, ce fameux poisson"biochimique" a été surnommé à juste titre "frankenfish"...

 

Un saumon qui grandit deux fois plus vite ? Quel en est l'intérêt ? Alors que les pays nantis se livrent à une surconsommation et jettent une multitude d'aliments, que l'autre partie de la planète souffre de malnutrition, de la faim, on se livre à des manipulations génétiques sur toutes sortes d'animaux : porcs, poissons, poulets, vaches...
Ne vaudrait-il pas mieux songer à rétablir un équilibre ?

 

Il est vrai que le saumon d'élevage est déjà toxique car il est traité au diflubenzuron pour lui enlever ses poux de mer... même la filière bio est concernée.

 

Et voilà qu'on propose aux consommateurs un saumon OGM dont on ne connaît pas les conséquences sur la santé et l'environnement.

 

Pourtant, il faut en prendre conscience : déjà les OGM sont de manière indirecte dans nos assiettes... on nourrit avec du maïs et du soja transgéniques les vaches, les porcs ou les volailles à partir desquels on prépare toutes sortes d'aliments : laitages, charcuterie, plats cuisinés etc.

 

Alors, verra-t-on bientôt du saumon transgénique dans nos assiettes ? Tout est possible...

Le nouvel accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA, qui va être appliqué à partir du 21 septembre, nous incite à penser que ce saumon pourra être un jour aussi commercialisé en France.

 

On nous promet même dans l'avenir un homme génétiquement modifié : un être nouveau, plus performant, un modèle humain amélioré qui pourrait accéder à l'immortalité...

On voit à quels jeux dangereux se livrent certains scientifiques...

 

 

 

 

 

Bientôt du saumon transgénique dans nos assiettes ?
Partager cet article
Repost0
10 août 2017 4 10 /08 /août /2017 12:43
La mode végan...

 


 

Les produits Végan commencent à inonder nos supermarchés : plus 82 % de ventes en 2016 !

Des rayons entiers sont dédiés et consacrés à ces nouveaux aliments.

 

Les produits Végan ne contiennent aucun produit d'origine animale... On peut désormais manger des steaks, des escalopes, des boulettes sans viande, des laits et des fromages végétaux.

Certains se laissent séduire par cette mode du Végan : il est vrai que la filière de la viande a connu des scandales, étiquetages douteux, incertains, absence de traçabilité, souffrance animale dans les élevages et les abattoirs...

On se souvient du scandale de la vache folle et de l'affaire Spanghero, par exemple.

 

Pourtant, il convient de s'interroger sur le contenu de ces nouveaux "steacks" végétaux présents dans les rayons des supermarchés.

Colorants, gélifiants, épaississants, exhausteurs de goût, abondance de sel : les recettes de ces produits ne sont pas du tout diététiques, mieux vaut vérifier la composition de ces aliments...

Caramel pour la couleur, arômes artificiels de viandes, gluten de blé, glucides, de quoi leurrer le consommateur...

 

Un nouveau marché s'est ouvert, un marché porteur qui parvient à convaincre nombre de gens.

 

Mais, cette tendance Végan n'est qu'une mode de plus destinée à faire vendre des produits qui n'ont qu'une apparence de naturel.

Manger Végan, c'est aussi consommer des aliments bourrés d'additifs...

 

De plus, l'apport en protéines contenues dans ces produits est souvent insuffisant.

Ne nous laissons pas abuser par ces nouvelles tendances présentées à grand renfort de publicités.

 

Des modes surgissent, par exemple, celle des aliments sans gluten : là encore, il convient de vérifier attentivement la composition de ces produits.

Le régime sans gluten peut être utile et bénéfique, mais à condition de ne pas consommer ces substituts bourrés d'additifs qu'on nous vend dans les supermarchés.

 

Des rayons entiers sont consacrés au Sans gluten, aux produits Végan et ces nouveautés ne sont qu'un moyen de susciter de nouveaux besoins.

Le label Végan n'est pas une garantie de qualité : nous devons rester vigilants et ne pas céder à des effets de mode.

De plus, cette mode végan conduit à des excès qui peuvent être dommageables pour la santé : on en vient à exclure des aliments sains comme le miel, la gelée royale, le pollen, les oeufs...

Pas question pour un végan de s'habiller de vêtements en laine ou en soie...

On aboutit à une forme d'extrémisme dangereux : la démesure l'emporte sur le bon sens...

 

 

 

 

 

http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/ikea/enquete-la-folie-vegan_2252917.html

 

 

La mode végan...
Partager cet article
Repost0
2 août 2017 3 02 /08 /août /2017 08:49
Au supermarché, dans la file d'attente...

 

 

Dorénavant, dans le supermarché où je me rends pour faire mes courses, les files d'attente sont canalisées en une seule file et les clients sont dirigés par un employé vers une caissière désignée.

 

Ce jour-là, la file est assez importante et j'ai le loisir d'observer le rayon qui jouxte cette file d'attente : d'abord des gros paquets de frites qui s'entassent sous forme de chips ou d'allumettes, puis des sucreries, d'énormes sucettes aux couleurs attrayantes, des bonbons, réglisses, chewing-gums..

 

En résumé : du gras et du sucre... tout ce que la grande distribution nous incite à acheter.

Tout ce qui est néfaste pour la santé se trouve sur ce rayon exposé à la convoitise des consommateurs.

Une façon de pousser le client à un achat compulsif de dernière minute...

 

On trouve là un condensé de la malbouffe de nos sociétés.

 

On nous vend depuis des décennies du sucré, du salé, du gras. Et on habitue le consommateur à ces saveurs.

Comment s'étonner des ravages de l'obésité dans nos sociétés ?

Les supermarchés regorgent de ces produits surchargés en sucre, sel, graisses.

 

Pendant des années, on nous a vanté les mérites du sucre, source d'énergie. De nombreux produits en contiennent : gâteaux, yaourts, soupes industrielles, sodas, plats préparés, sauces, pâtes à tartiner... une façon d'habituer le consommateur à ce goût sucré.

 

Les industriels ont aussi la main lourde sur le sel : pizzas, lasagnes, soupes, paëllas, tous les plats préparés sont bourrés de sel, sans parler de la moutarde, du ketchup.

La mode est aux biscuits salés pour l'apéritif : chips, cacahuètes, amandes, pistaches...

 

Les fromages, les viennoiseries, la charcuterie regorgent de gras.

 

Ainsi, le goût du consommateur est formaté pour acheter ces produits qui sont dangereux pour la santé.

 

Dans la file d'attente, un enfant commente les sucreries exposées tout à côté : il admire la couleur des emballages. Tout est fait pour attirer le regard et solliciter l'envie.

Les paquets de chips transparents laissent voir leurs teintes dorées : on a l'impression d'une certaine légèreté alors que ces aliments sont bourrés de sel et de gras.

Une façon d'abuser le consommateur, une façon de l'inciter à l'achat...

L'été, nous avons tendance à acheter ces produits tout prêts qui nous facilitent la vie, mais il faut prendre conscience qu'ils sont néfastes pour la santé.

 

 

 

 

 

 

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=sucres-caches-ou-les-trouver

 

Au supermarché, dans la file d'attente...
Partager cet article
Repost0
26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 12:29
Quand les prix s'envolent...

 

 

C'est l'été : on apprécie de manger des fruits de la saison, pêches, abricots, brugnons... C'est le moment de se délecter de ces fruits rafraîchissants, au goût de soleil et de lumières.

 

Ce jour-là, je me rends dans un de ces magasins de proximité qu'on trouve dans les centres-villes pour y acheter quelques fruits.

 

Les étalages regorgent de fruits superbes : des pêches énormes et voluptueuses, des brugnons géants aux teintes rouges et brunes, des abricots somptueux, aux formes oblongues et charnues : un régal pour les yeux !

 

Les fruits sont disposés en pyramides, dans des alignements impeccables.

Ce sont des productions françaises, et même régionales comme l'indiquent clairement les étiquettes.

 

Seuls les prix sont rebutants : 4, 90 euros pour le kilo d'abricots, 4, 95 euros pour les pêches et le brugnons... des prix exorbitants pour des fruits de la saison...

 

Qu'est-ce qui peut justifier de tels prix ?

Qui peut acheter de tels produits ? Manger des fruits devient un luxe inaccessible à certains.

 

Ces fruits ne sont pourtant pas labellisés bio, mais leur prix est prohibitif.

Plus loin, les noix décortiquées de qualité bio, cette fois, sont vendues au prix de 41 euros le kilo !

Là, on se dit qu'on attend le touriste.

 

En été, il semble tout de même que les prix s'envolent et dépassent les bornes.

 

J'achète, malgré tout,  deux brugnons, quelques abricots, afin de tester le goût et la qualité de ces fruits.

 

Je dois reconnaître que les brugnons se révèlent être délicieux : une texture onctueuse, une saveur sucrée. Les abricots, eux, sont bons et moelleux.

Mais comment nourrir une famille avec seulement deux brugnons, et cinq abricots ?

Certains ne peuvent pas se payer ces fruits de production locale et sont contraints d'acheter des fruits venus d'Espagne ou d'ailleurs et dont le prix est plus accessible.

Ces fruits venus d'ailleurs sont-ils contrôlés ? Comment sont-ils cultivés ? Dans quelles conditions ?

Difficile de le dire...

Ainsi, beaucoup de gens n'ont pas accès à des produits locaux de qualité.

Ainsi, s'instaure une consommation à deux vitesses : une pour les riches, une autre pour les pauvres...

 

 

 

 

 

Photos : Pixabay

Quand les prix s'envolent...
Partager cet article
Repost0
24 juillet 2017 1 24 /07 /juillet /2017 09:39
La tomate chinoise à toutes les sauces...

 

 

 

Savez-vous d'où proviennent les tomates que vous achetez sous forme de concentré, de ketchup, de ratatouille, ou celles qui garnissent les pizzas ?

La plupart de ces tomates proviennent de Chine...

 

Eh oui, la Chine est devenue le premier exportateur mondial de tomates d'industrie.

Même nos tomates sont chinoises !

 

Et ces tomates n'ont rien à envier à des produits industriels : elles sont créées artificiellement par des généticiens, elles sont lourdes, denses, avec une peau très épaisse.

Tomates sans saveur, peu chères, bourrées de pesticides, transformées en un concentré rougeâtre... voilà ce que l'on sert au consommateur.

 

Et, pourtant rien n'indique la provenance des tomates utilisées dans de nombreux produits transformés.

Le client n'est même pas informé de l'origine de ces aliments. S'il le savait, cela lui redonnerait, sans doute, l'envie de faire lui-même ses sauces avec de vraies tomates, d'autant que ces produits contiennent souvent du sel en quantité et des graisses ajoutées.

 

De plus, en Chine, des ouvriers agricoles sont exploités en vue de la production de ces tomates : ils reçoivent un salaire de misère, vingt euros par jour.

Et ce n'est pas mieux en Italie et en France où des migrants travaillent au même tarif...

Un véritable esclavage s'organise autour de la production de ces tomates.

 

Le journaliste Jean-Baptiste Malet a enquêté deux ans sur les dessous peu reluisants de la tomate d'industrie.

Il montre que la tomate est devenue un véritable business...

"En vingt ans, la Chine qui était un des rares pays où l'on ne mangeait pas de sauce tomate est devenue le second producteur mondial et le premier exportateur de tomates d'industrie. J'ai voulu savoir pourquoi", explique Jean-Baptiste Malet.

 

Ainsi, les Chinois inondent nos marchés de produits à base de concentré de tomates frelaté.

 

Nos sociétés en viennent à exploiter des travailleurs, des enfants, des adolescents dans une industrie scandaleuse et douteuse.

 

Comment s'étonner que certains de nos agriculteurs connaissent des difficultés face à cette concurrence de produits à bas prix venus de Chine ?

La mondialisation conduit aux pires excès dans de nombreux domaines : le profit, la rentabilité sont les maîtres mots de nos sociétés.

 

Mieux vaut éviter d'acheter ces aliments préparés et fabriqués à partir de concentré de tomates : le consommateur doit être vigilant et refuser d'entrer dans ce circuit mafieux de la sauce tomate.

 

 

 

 

Source : un article de Marianne

 

 

https://www.marianne.net/societe/la-tomate-symbole-de-la-mondialisation-de-l-exploitation-et-de-la-malbouffe

 

La tomate chinoise à toutes les sauces...
Partager cet article
Repost0