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22 janvier 2025 3 22 /01 /janvier /2025 11:10
Elon Musk promeut l'extrême droite à travers toute l'Europe...

 

Un milliardaire américain qui intervient directement dans les élections en Europe, c'est assez inédit... ainsi, Elon Musk a accusé Keir Starmer, premier ministre britannique, d'être "diabolique et méprisable."

Elon Musk défend et promeut l'extrême droite à travers toute l'Europe...

 

"Alors qu' Elon Musk pourrait apporter un soutien généreux au populiste britannique Nigel Farage, le milliardaire américain s'invite aussi dans la campagne électorale allemande. L'argent permet toutes les audaces, l'argent au centre de nos sociétés...

A deux mois des élections législatives anticipées, il a publié une tribune dans le journal Welt am Sonntag.

 

Dans cette tribune au vitriol, Elon Musk apporte son soutien plein et entier à l'extrême droite allemande.

Parce qu'il possède une usine Tesla près de Berlin, Elon Musk estime qu'il a toute légitimité pour commenter la politique allemande et il ne s'en prive pas...

 

Dans sa tribune, il décrit une Allemagne au bord de l'effondrement économique et culturel, rien que ça, alors, pour sauver le pays, Musk ne voit qu'une issue : l'AFD.

Le milliardaire dit apprécier dans le programme de l'extrême droite, en deuxième position dans les sondages, à 19%, la politique d'immigration contrôlée et la volonté de réduire les impôts.

 

Cette tribune publiée dans un quotidien d'un puissant groupe de presse a provoqué la colère du président de l'association des journalistes allemands :

"Le rôle des journalistes n'est pas de mettre un porte-voix dans les mains d'un milliardaire populiste. Notre tâche est de découvrir des faits et aussi de lutter contre la désinformation, la propagande et les fake-news."

L'extrême droite, seule planche de salut, si l'on en croit Elon Musk, face à un chancelier Olaf Scholz que le milliardaire traite de "fou, idiot et incompétent."

 

Ces dernières semaines, Musk multiplie les commentaires sur la politique allemande. Pour le gouvernement, et pour Olaf Scholz, c'est clair : le patron de X cherche à peser sur le résultat des prochaines élections.

"La liberté d'expression s'applique aussi aux multimilliardaires, mais la liberté d'expression signifie aussi que l'on peut dire des choses qui ne sont pas justes et qui ne sont pas de bon conseil politique."

 

Seule ou presque à se réjouir de cette ingérence d'Elon Musk dans la campagne, Alice Weidel, dans un message en anglais, la candidate de l'extrême droite aux prochaines élections, remercie Musk pour son soutien, et elle lui souhaite ainsi qu'à Donald Trump le meilleur pour le prochain mandat."

 

Source : à 16 minutes, 14

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-lundi-30-decembre-2024-8983760

 

 

 

 

 

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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 08:23
Le précariat : une nouvelle classe sociale...

 

"En Europe, un tiers des actifs qui travaillent se trouvent en situation de précarité professionnelle. Malgré un emploi, et parfois même plusieurs, les fins de mois se font difficiles et se loger, s'alimenter, se chauffer deviennent des questions délicates. Ces travailleurs forment une nouvelle classe sociale baptisée "précariat" par les économistes, un néologisme né de la contraction de "précarité" et de "prolétariat". La hausse des prix de l'alimentation et de l'énergie a considérablement augmenté l'insécurité économique de larges pans de la société, qui appartenaient jusqu'à présent à la classe moyenne. Alors que le tiers supérieur s'est enrichi malgré la crise, le décrochage de la partie basse s'est accentué. Occupant les emplois les plus précaires, les femmes apparaissent nettement plus touchées que les hommes.

 

En France, en Allemagne, mais également en Suède, autrefois considérée comme un paradis social, le précariat est en hausse. Certains participent à des actions de protestation, d’autres ne croient plus en l’État – ni en la démocratie – et comptent sur les systèmes de solidarité plus que sur les aides publiques. Tous partagent les mêmes angoisses et la même perplexité face à leur situation.

 

Une vague de contestation déferle sur l'Europe : les populations sont en colère contre la hausse des prix de l'alimentation et de l'énergie.

La contestation est attisée par une insécurité économique qui n'a cessé de croître au cours des dernières décennies. Elle touche de larges pans de la société qui appartenaient jusqu'à présent à la classe moyenne.

De plus en plus de contrats de travail sont à durée déterminée, les revenus sont fluctuants, souvent, un seul travail ne suffit plus. Les conditions de vie se précarisent.

 

"Si on ne s'attaque pas d'urgence aux insécurités qui touchent le précariat et à ses aspirations, nous assisterons à l'émergence d'un monstre politique.", déclare un économiste.

Ces dernières années, les Européens ont été confrontés à de nombreuses difficultés : une pandémie qui a entraîné de graves problèmes de santé et de longues périodes de confinement et deux guerres en Syrie et en Ukraine qui ont entraîné l'afflux de millions de réfugiés.

 

"Les inégalités se sont creusées, elles sont aussi devenues plus visibles socialement, aujourd'hui nous sommes face à un nouveau défi avec l'augmentation des prix du gaz et des produits alimentaires et cela va essentiellement toucher les classes moyennes inférieures."

Alors que le tiers supérieur de la société s'est enrichi malgré la crise, le décrochage du bas de la classe moyenne est de plus en plus marqué.

 

"On nous laisse tomber, comment un pays aussi riche que le nôtre peut-il compter autant de retraités pauvres ? C'est affreux", commente une Allemande.

Plusieurs personnes ont du mal à joindre les deux bouts alors qu'elles ont un emploi...

Parmi elles, en France, Patricia Lesage rencontrée par les journalistes une première fois, il y a 3 ans : à cette époque, elle partait travailler à 4 heures du matin pour faire le ménage dans une crèche avant l'arrivée des enfants. Elle est alors âgée de 56 ans et elle est payée 9,90 euros de l'heure sans complément de revenus.

A la fin du mois, elle touche environ 1100 euros quand tout va bien.

Mais cet emploi n'est que temporaire : il lui a été proposé par une agence d'intérim.

Ce n'est pas le seul travail de Patricia mais c'est celui qui lui rapporte le plus.

Patricia évoque la précarité de son travail, sa mauvaise rémunération, elle se sent rejetée par la société.

"9 euros, c'est la misère...", dit-elle.

 

La France a libéralisé son marché du travail relativement tard. En 2017, les règles du licenciement et du droit du travail temporaire ont été considérablement assouplies, avec ce qu'on appelle les ordonnances Macron, dans le but de créer de nouveaux emplois. Mais cela n'a pas marché. Les créations d'emplois n'ont pas été à la hauteur des espérances.

Dans les départements du Nord où vit Patricia et où le taux de chômage est le plus élevé de France, les revenus sont inférieurs à la moyenne et depuis longtemps.

Patricia a occupé toutes sortes d'emplois : elle a travaillé à la chaîne et dans l'industrie florale, actuellement, elle fait essentiellement des ménages et du repassage.

Quand elle sera à la retraite, elle touchera 270 euros, une misère !

"Cela veut dire qu'à 62 ans, je prends ma valise et je vais sous les ponts", dit-elle.

 

En France, le recours au travail temporaire, qu'il soit subi ou choisi, s'est massivement répandu ces dernières années.

L'Allemagne a développé le marché de l'intérim il y a déjà une dizaine d'années. Mais entre temps, la France est allée plus loin : la part du travail temporaire dans l'emploi global est aujourd'hui plus élevée qu'en Allemagne.

 

Selon un économiste, au cours des dernières décennies, le néolibéralisme a conduit à une redistribution du bas vers le haut au niveau mondial.

"On a vu émerger un capitalisme de rentiers dans lequel la richesse produite par les actifs qu'ils soient financiers, physiques ou intellectuels ne cesse d'augmenter, tandis que la part du revenu du travail dans le revenu national ne fait que diminuer. Cela fait 30 ans qu'on assiste à la stagnation du salaire réel.

En Europe et en Amérique du Nord, la libéralisation du droit du travail commence dans les années 80, l'emploi se précarise, les protections contre le licenciement sont assouplies et le recours aux intérimaires se développe. Les contrats à durée déterminée deviennent la norme.

Partout en Europe, l'ensemble de la classe moyenne inférieure voit son niveau de vie baisser.

Trois ans plus tard, la situation de Patricia Lesage s'est légèrement améliorée : elle a trouvé un nouvel emploi en tant que femme de ménage et aide cuisinière dans un centre pour handicapés. C'est le premier emploi fixe de sa vie mais ses revenus sont aussi faibles qu'avant... elle gagne environ 1400 euros par mois. L'inflation l'inquiète : les produits alimentaires sont constamment de plus en plus chers.

"L'électricité, l'eau, le gaz augmentent. Il faut faire attention à tout."

Patricia Lesage ne vote plus...

 

L'insécurité frappe de plus en plus de personnes obligées d'enchaîner les emplois tout en comptant chaque centime en fin de mois.

"Le précariat ne cesse de se développer dans tous les pays industrialisés... " déclare Guy Standing, économiste.

"Des millions de personnes à qui l'on dit qu'elles doivent s'habituer à une vie faite d'emplois précaires... plus grave encore que les emplois temporaires et les autres petits boulots, il y a le fait que ces personnes n'ont plus d'identité professionnelle : cela contribue à créer ce que l'on appelle l'insécurité existentielle."

 

En Allemagne, la précarité sévit aussi...

"Au départ, l'emploi précaire était supposé avoir une fonction de passerelle, pour le salarié, il y avait l'espoir de passer d'un emploi précaire à un emploi stable, mais cela ne se produit pas, c'est comme le hamster dans sa roue, et avec un emploi précaire, les gens se retrouvent très vite dans une situation de vie précaire..." dit Mona Motakef, sociologue.

"L'expression "le travail paie toujours" nie les inégalités car les conditions de départ dans la vie sont différentes en fonction de la famille dans laquelle nous sommes nés, en fonction de l'éducation et de la sécurité matérielle et l'origine migratoire joue également un rôle. Les gens réussissent aussi grâce à leurs privilèges de départ."

 

Les loyers augmentent en Allemagne, la misère grandit depuis plusieurs décennies.

La différence entre les riches et les pauvres ne cesse de s'accroître.

Et la pauvreté reste souvent cachée."

 

Source :

https://www.arte.tv/fr/videos/110347-000-A/pauvres-malgre-le-job/

 

 

 

 

Le précariat : une nouvelle classe sociale...
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2 mai 2022 1 02 /05 /mai /2022 11:32
Plus jamais ça !

 

Un témoignage bouleversant, celui de Jacqueline Fleury-Marié sur le plateau de l'émission La Grande Librairie...

Entrée dans la résistance dès l'âge de 17 ans, elle était chargée notamment de diffuser un journal clandestin Défense de la France. Elle a aussi rejoint son frère au réseau de renseignements Mithridate.

Ses parents étaient eux aussi entrés dans la résistance.

La famille a été dénoncée et arrêtée : en juillet 1944,  la Gestapo arrive un matin chez eux, le père, la mère et la jeune fille sont emmenés à la prison de Fresnes, mis à l'isolement.

Un choc pour la jeune fille : elle ne retrouvera sa mère qu'à Ravensbrück.

Elle raconte aussi les interrogatoires qu'elle a subis : la baignoire dans laquelle on la plongeait et replongeait sans arrêt.

Une jeune fille de 17 ans, en prison, interrogée par la Gestapo, torturée, séparée de son père et de sa mère !

Comment tenir, comment résister ?

Elle écrit dans son livre Résistante que la poésie l'a aidée à tenir : seule dans sa cellule, elle aimait réciter des fables de La Fontaine, ce qui l'aidait à retrouver des moments qu'elle avait vécus, des gens qu'elle pouvait comparer aux animaux de La Fontaine. Elle aimait aussi chanter, car elle avait fait partie d'une chorale... Elle gardait précieusement tous ces souvenirs...

Mais plus terrible, encore, est le récit de sa déportation :

"On nous emmène dans des bus parisiens aux environs de Paris où nous attend un train de wagons à bestiaux dans lesquels nous allons être entassés... c'est un grand convoi, nous sommes 600 femmes, c'est le convoi du 15 août 1944, il y a plus du double d'hommes...

Des wagons à bestiaux, pour moi, une gamine de 17 ans, c'est encore possible de monter dans ces wagons, mais les femmes qui sont âgées, passées par les mains de la Gestapo, marquées par ce que nous avons subi, il faut aider ces femmes à monter dans le wagon.

A l'intérieur, nous sommes entassées, nous ne pouvons pas nous asseoir toutes ensemble. Nous avons droit à une espèce de grand seau avec de l'eau, et un autre seau pour nos besoins.

Vous pouvez imaginer que le seau d'eau va être vidé très très vite. J'ai un souvenir d'avoir eu soif tout le temps et cela va continuer en déportation.

Notre voyage a duré 7 jours et 7 nuits, il y aura un changement de train à Nanteuil- Saâcy , car des résistants ont fait sauter un pont sur la Marne.

Nous sommes enfermées dans un tunnel où le train était arrivé, enfermées dans ce tunnel pendant des heures... on respirait difficilement, Et à ce moment, une de mes compagnes a chanté l'Ave Maria de Schubert et croyantes et non croyantes, nous avons écouté avec un sentiment très particulier que je ne saurais dire...

A un moment, le train va démarrer en marche arrière, nous allons sortir de ce tunnel, on va nous faire sortir de nos wagons avec des coups, des hurlements. Nous sommes sur le bord d'une voie ferrée, on va nous mettre en colonnes, cinq par cinq et nous allons parcourir au moins 6 ou 7 kilomètres avant de nous retrouver devant un passage sur la Marne, un passage en bois, et de l'autre côté de ce passage, un autre train de wagons à bestiaux nous a emmenées à Ravensbrück, nous y arrivons 7 jours, après notre départ de Fresnes...

Nous sommes dans un état second : 7 jours enfermées, ne pouvant pas dormir...

On va nous sortir une à une, avec des coups et nous allons parcourir 6 ou 7 km, nous traversons alors une bourgade, là nous apercevons des rideaux qui se soulèvent derrière les fenêtres, on sent qu'on nous regarde.

Nous arrivons devant un immense portail, et nous allons apprendre que nous sommes à Ravensbrück, grand camp de femmes.

On est dans un état extrêmement douloureux, difficile. Nous arrivons sur une immense place où nous nous écroulons, et là nous voyons deux femmes, elles sont tondues, elles portent des robes, des loques, et elles tirent un long tuyau d'arrosage et comme nous mourons de soif, est-ce que vous pouvez imaginer : 600 femmes qui pensent qu'elles vont boire !

Là, nous voyons ces deux malheureuses arroser la place d'appel, et là nous ne recevons absolument pas d'eau.

Et nous voyons pénétrer dans le camp des êtres bizarres qui nous font peur : ce sont des femmes qui portent ces robes rayées, qui ont un outil sur l'épaule et parmi elles, les Françaises nous ont crié : "Si vous avez un tout petit peu de pain, jetez le nous, car dans peu de temps, vous allez nous ressembler."

Le processus de déshumanisation est en cours dès le premier jour.

Le camp était imprégné d'odeurs de corps qui brûlaient. On était dans la mort, on était entouré de morts.

Tous les matins, on venait ramasser les mortes de la nuit.

A l'arrivée à Ravensbrück, nous avons été transformées en concentrationnaires, c'est à dire qu'on nous a pris le peu que nous avions, nous avons été emmenées dans une baraque qui était la baraque des douches, et là on va nous transformer en concentrationnaires avec des robes rayées, quelque chose qui a été pour moi extrêmement difficile à supporter, nous recevions des espèces de galoches, c'est à dire des semelles de bois, avec derrière un morceau de faux cuir : ce cuir vous rentrait dans la chair. Beaucoup d'entre nous étaient tondues, et ça, essayez de penser ce que c'est pour une femme d'être tondue...

En sortant de cette baraque, j'ai retrouvé ma mère et ça a été quelque chose de très douloureux, car j'espérais, je pensais qu'elle n'était pas du voyage.

Et pour elle, me voir transformée, c était un choc, les chocs se multipliaient. Nous allons alors essayer de survivre côte à côte.

A 4 heures du matin, nous étions réveillées (autant qu'on ait pu dormir un peu) pour être à l'appel, et ces appels vont être mortels : nous avons eu -30 à Ravensbrück, il a fait extrêmement froid, nous étions jetées dehors en colonnes, avec le peu de vêtements que nous avions pour des appels qui duraient souvent très longtemps. Le soir, nous avons même connu un appel qui durait toute la nuit.

Pourtant, je n'ai jamais connu de moments d'amitié et de fraternité aussi forts que dans les camps, face à l'humiliation aux tortures des SS.

Beaucoup de gestes ont permis la survie. J'ai connu le partage, la main tendue.

Nous sommes ensuite astreintes à des travaux : décharger des wagons de charbon 12 heures par jour, alors que nous étions dans un état de déficience totale."

C'est durant les marches de la mort que Jacqueline Fleury-Marié parvient à s'évader...

Voici son récit :

"Ma mère qui avait alors 47 ans seulement était complètement épuisée... pendant ces marches, nous ne recevions aucune nourriture. On ne mangeait que ce qu'on pouvait ramasser sur le bord des routes. Quand vous sucez un peu d'herbe, vous avez moins soif, et partager un brin d'herbe, quelle magnifique solidarité !

Et alors que ma mère ne pouvait vraiment plus marcher (quand on ne pouvait plus marcher, on était abattu), nous étions encadrées de soldats armés qui étaient d'autant plus féroces qu'ils savaient que la guerre était finie pour eux. Nous, nous pensions que jamais nous ne pourrions rentrer en France.

Donc, tant pis ! Tu cueilles un brin d'herbe et tant pis si tu reçois une balle... voilà où on en est.

Maman ne pouvant plus marcher, nous étions avec deux amies, deux soeurs et il n'était pas question de s'évader de la colonne, l'une sans l'autre.

Il a fallu trouver un moment qui nous permette de fuir toutes les quatre. Nous nous sommes réfugiées dans une carrière, et nous nous sommes cachées dans une baraque à outils, où nous allons être découvertes, à l'article de la mort, par des ouvriers français qui venaient pour travailler. C'est ce qui nous a sauvées, car arrivaient, à ce moment là, les troupes de l'Armée Rouge dont j'ai gardé un souvenir horrible."

Question de François Busnel, en fin d'émission :

"Aujourd'hui, quand vous regardez ce qui se passe dans le monde, que ressentez vous ?"

Réponse de Jacqueline Fleury-Marié :

"Ce qui se passe en Ukraine, c'est innommable, c'est la destruction d'un peuple pour un autre. Et en plus, je revois les Russes, tels que je les ai vus, il y a 80 ans, et le monde n'a pas beaucoup changé, ça me fait très peur pour mes enfants, pour mes arrière petits enfants."

 

Plus jamais ça ! Mais, hélas, la guerre en Ukraine nous ramène aux temps de la barbarie...

 

 

Sources :

 

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-14/3356794-emission-du-mercredi-27-avril-2022.html

 

https://memoiresdesdeportations.org/video/ils-navaient-jamais-vu-des-femmes-dans-un-tel-etat?temoin=356

 

 

 

 

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27 avril 2022 3 27 /04 /avril /2022 08:30
Le risque d'une troisième guerre mondiale...

 

"Le risque d'une troisième guerre mondiale est réel..." L'avertissement du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov  est tombé quelques heures avant une réunion internationale organisée par les Etats-Unis, en Allemagne, pour évoquer l'envoi d'armes lourdes en Ukraine.

Jusqu'où peut-on soutenir l'Ukraine sans entrer dans le conflit ?

 

Berlin a annoncé la livraison de blindés anti-aériens... Des guépards, des chars allemands spécialisés dans la défense anti-aérienne : une cinquantaine vont être livrés à l'Ukraine, c'est là un tournant majeur dans la politique de Berlin.

 

40 pays ont été réunis à l'initiative des Etats-Unis.

"La réunion d'aujourd'hui montre comment les semaines qui suivent vont être cruciales pour l'Ukraine. Il faut avancer au rythme de la guerre..." a déclaré le ministre de la défense américain, Lloyd Austin.

 

Les Etats-Unis ont déjà livré plus de 3 milliards d'euros d'équipements militaires, la France 100 millions d'euros, l'Allemagne 119 millions d'euros, le Royaume Uni 204 millions d'euros...

Des livraisons massives mais ces pays disent toujours ne pas être en guerre contre la Russie.

Cette implication accrue des Occidentaux aux côtés de l'Ukraine ne suffit toutefois pas à en faire des cobelligérants, selon le droit international. "Vendre ou donner des armes n'est pas un acte de belligérance, rappelle ainsi le juriste Alain Pellet, interrogé par franceinfo. L'Europe a le droit de prendre des contre-mesures licites contre celui qui viole extrêmement gravement le droit international en envahissant un pays voisin."

 

Pourtant, le ministre des Affaires étrangères russe prévient : "Cette stratégie des Occidentaux pourrait mener vers une troisième guerre mondiale."

"Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer.", renchérit Sergueï Lavrov.

 

"Une rhétorique dangereuse et contre productive. Personne ne veut d'une guerre nucléaire : personne ne peut la gagner, tout le monde la perd... " a rétorqué le ministre de la défense américain.

Mais comme l'écrit Harari "Ne sous-estimons jamais la bêtise humaine. Tant sur le plan personnel que collectif, les hommes sont enclins aux activités autodestructrices."

 

Malgré les bombardements russes massifs dans l'est du pays, le camp occidental pense désormais que l'Ukraine peut résister à l'offensive de Moscou, d'où ces livraisons...

 

Et un but affiché ouvertement par les Etats-Unis : affaiblir Vladimir Poutine, le dissuader de recommencer ailleurs...

 

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-jusqu-ou-les-occidentaux-peuvent-ils-soutenir-le-pays-sans-entrer-dans-le-conflit_5104405.html

 

 

Le risque d'une troisième guerre mondiale...
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11 mars 2022 5 11 /03 /mars /2022 12:29
La guerre : la plus grande défaite de l'humanité...


La première guerre mondiale fut une guerre terrible, atroce qui a vu, pour la première fois, l'utilisation d'armes chimiques... une boucherie qui a envoyé des hommes jeunes ou moins jeunes en enfer, une guerre qu'on croyait être la dernière et qui s'est perpétuée 30 ans plus tard, dans une autre guerre, aussi abominable dans l'horreur, la démesure, la barbarie...

 

La guerre : ne voit-on pas que ce seul mot retentit de sonorités effrayantes et atroces ?

 

Alors que le monde a connu, au XXème siècle, deux guerres successives, le monstre de la guerre renaît, sans cesse, un peu partout, sur la planète : guerres en Syrie, en Palestine, en Ukraine, en Afrique.

 

Comme l'hydre de Lerne, les guerres se multiplient, et continuent à tuer, à mutiler des milliers d'êtres humains.

Sur ce terreau infâme, l'industrie des armes prospère, elle enrichit les plus riches et détruit les plus humbles.

 

La guerre s'est, d'ailleurs, caché, souvent, sous des apparences trompeuses : héroïsme, enthousiasme, musiques et chants guerriers.

 

Mais, la guerre dénoncée, maintes fois, par Rabelais, Voltaire, Céline, Brassens existe toujours, comme si cette plaie ne pouvait être, enfin, éradiquée de notre monde.

 

L'homme, toujours motivé par la barbarie et l'appât du gain n'a donc pas évolué : on a vu cette barbarie s'exercer en Palestine contre des enfants, des innocents fauchés par la guerre, on a vu des otages mourir sous le couteau de fanatiques, on a vu des femmes et des enfants, encore anéantis par la guerre, en Syrie.

 

Partout, l'horreur, l'injustice, les mutilations, la mort... Partout, la soif de sang, de victimes, de vengeances.

 

L'homme n'est-il pas un animal terrible, lui qui se livre à ces massacres sans fin ?

L'homme n'est-il pas responsable et coupable du pire : les horreurs de la guerre ?

Les progrès technologiques humains sont considérables, grâce à de nombreuses découvertes, dans de nombreux domaines, mais l'homme reste toujours dans l'ignominie de la guerre.

Non, l'humanité n'a pas évolué : elle reste l'image de la barbarie, des meurtres sans fin, des tueries inutiles.

 

Non, l'être humain n'a pas changé : il reste empêtré dans cette fange qui le tue et le paralyse, cette marque d'infamie qui fait de lui le plus cruel des animaux.

 

La guerre est la pire des infamies : nos parents, nos grands-parents ont connu la guerre, ont affronté les alarmes, les peurs, la mort, la détresse, le désarroi, toutes les misères inhérentes à la guerre... 

Et, au fond, cette violence perdure, partout, dans les rapports sociaux, dans le travail, sur internet, même, où certains se livrent, parfois, à des insultes...

 

L'homme, dans son désir de domination, de conquêtes, perd sa propre humanité.

La guerre est la plus grande des défaites de l'humanité : elle détruit tout sur son passage : humanisme, générosité, pardon, tolérance, vérité, humanité...

Une des conséquences du conflit en Ukraine : l'Allemagne vient d' augmenter considérablement son budget de défense... Une semaine après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, nous avons vu simultanément l’Union européenne affirmer son existence politique sur la scène internationale en affirmant sa solidarité, y compris militaire, avec l’Ukraine, et l’Allemagne accepter de développer sa puissance militaire comme prix de sa crédibilité politique sur la scène internationale. 

Et la France se prépare à revoir et augmenter sa stratégie de défense.

Or, quand un pays consacre plus d'argent pour fabriquer des armes, pour développer sa défense, c'est autant de perdu pour l'éducation, la santé, l'écologie, le bien-être des humains.

La guerre de Poutine est hélas, dès lors, une guerre contre l'humanité.

 

 

 

La guerre : la plus grande défaite de l'humanité...
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18 août 2021 3 18 /08 /août /2021 08:10
L'été de tous les dangers...

 

Comme si la pandémie de Covid-19 ne suffisait pas, l'actualité de cet été 2021 ne cesse d'être dramatique...

 

Des incendies dévastateurs en Espagne, en Italie, en Grèce sans parler de la Californie où un feu n'en finit pas de faire des ravages... et aussi un incendie dans le Var : plusieurs milliers d’hectares de forêt et de garrigues ont été brûlés dans la nuit de lundi à mardi dans le massif des Maures dans le Var, au nord-est de Toulon, par un violent incendie attisé par le mistral. 

Une douzaine de campings et des milliers de personnes ont été évacués dans le département. Le camping Charlemagne à Grimaud a  entièrement brûlé.

Sept routes départementales ont été fermées. 

 

Des inondations inquiétantes en Allemagne, en Turquie, en Chine, au Japon... 

 

Des indices de plus en plus en plus graves du dérèglement climatique qui menace notre planète...

 

Un terrible tremblement de terre en Haïti a fait de nombreuses victimes et des dégâts considérables....  un bilan provisoire fait état de 1 419 morts et  6900 blessés. Par dizaines de milliers, les sinistrés vivent dans la terreur des répliques, alors qu’une tempête tropicale pourrait toucher l’île cette semaine.

Haïti, la perle des Antilles, l'un des pays les plus pauvres au monde, a déjà été frappé par un séisme en 2010.

Les autorités ne savent pas gérer les situations de catastrophe.

 

Dernier événement tragique : les talibans se sont emparés de Kaboul et règnent désormais en maîtres sur l'Afghanistan.

A l'aéroport de Kaboul, c'est le chaos. Une marée humaine tente de fuir le pays par tous les moyens, après l'arrivée des talibans.

La situation se dégrade rapidement : le président Afghan a même fui le pays.

La chute de la capitale afghane a déclenché une vague de panique parmi les habitants.

 

"C'est la plus grande débâcle que l'OTAN ait subie depuis sa création et c'est un changement d'époque auquel nous sommes confrontés.", a déclaré Armin Laschet, dirigeant du parti conservateur allemand d'Angela Merkel et candidat à sa succession à la chancellerie.

Quel fiasco ! Après 20 années de guerre, les Américains fuient le pays et laissent la place libre aux talibans.

La victoire des troupes talibanes en Afghanistan fait craindre une nouvelle vague migratoire en Europe, qui poserait un risque sécuritaire.

Et quel sera le sort réservé aux femmes ? On peut redouter une régression des droits des femmes dans ce pays où va régner désormais la charia.



 

 

https://www.marianne.net/monde/asie/afghanistan-nous-assistons-a-une-deroute-de-loccident-et-de-lotan

 

 

https://www.marianne.net/monde/asie/afghanistan-biden-a-herite-dune-situation-empoisonnee

L'été de tous les dangers...
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10 mai 2021 1 10 /05 /mai /2021 11:08
Mais que deviennent nos déchets plastiques ?

 

Nous sommes désormais contraints de trier nos déchets, et de mettre à part les cartons, papiers, emballages en plastique.

Chaque minute dans le monde, l'équivalent d'un camion poubelle rempli de déchets plastiques se déverse dans les océans.

Que deviennent donc nos déchets plastiques ? Qu'est-ce qui est vraiment recyclé ?

Comme on nous demande de trier, nous pensons que les déchets plastiques sont tous recyclés. Mais c'est loin d'être le cas...

Un reportage diffusé sur la Cinq, intitulé La face cachée du recyclage, nous apprend avec précision ce que deviennent ces déchets.

 

"A Ivry sur Seine, se trouve le plus grand incinérateur d'Europe : il engloutit chaque année 650 000 tonnes de déchets... Des fumées s'échappent continuellement de cette usine, jour et nuit.

Dans les fumées blanches, il y a beaucoup de vapeur d'eau, mais aussi du dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, plus inquiétant : du dioxyde de souffre, des tonnes de poussières, de l'acide chlorhydrique, des traces d'ammoniac, de plomb, de l'arsenic...

Des poules installées près d'un incinérateur pondent des oeufs avec des taux de dioxine bien supérieurs à la normale.

 

Les déchets sont brûlés, "valorisés", dit-on, car avec la chaleur produite, un incinérateur fait chauffer de l'eau pour alimenter les radiateurs des immeubles alentour et pour produire de l'électricité.

 

Après incinération, il reste des résidus qu'on appelle le mâchefer : tout ce qui n'a pas brûlé.

En moyenne, dans les incinérateurs français, 20% des déchets ressortent en mâchefer, un cinquième de ce que l'on jette. Chaque soir, une péniche vient collecter ces tonnes de résidus toxiques, plombés par les dioxines et les métaux lourds.

50 kilomètres plus loin, se trouve un centre de maturation où est entassé du mâchefer : on y retrouve de la faïence, du verre, des métaux, du plastique. Il faut le traiter, c'est à dire le laisser à l'air libre, certains polluants vont naturellement se dissoudre mais un tiers du mâchefer est trop pollué, il finira dans une décharge : nous le laissons aux générations futures.

Au bout de 3 mois, on fait des analyses et on regarde si le produit est valorisable ou non.

Les mâchefers valorisables, les deux tiers, ceux qui respectent les seuils réglementaires de pollution sont triés et sont envoyés sur des chantiers routiers.

Le mâchefer est donc utilisé pour construire des routes : 50 000 tonnes de mâchefer sont utilisées pour remblayer les terrains où sont construites les routes... c'est là que finissent nos poubelles !

Mais certains clients ne veulent pas du mâchefer : il y a des contre-indications pour des cours d'eau, il peut y avoir des eaux d'infiltration, c'est quand même du recyclage d'ordures ménagères, donc cela peut potentiellement polluer la nappe phréatique.

Un échantillon de mâchefer a été prélevé et envoyé dans un laboratoire spécialisé : les résultats sont sans appel.

"Ce mâchefer, on ne peut pas le mettre en sous couche routière, parce qu'il y a un risque potentiel de par sa teneur en dioxines : pour les dioxines, la réglementation tolère 10 nanogrammes par kilo, et dans l'échantillon, on trouve 56 nanogrammes par kilo.

Si de l'eau s'infiltre dans le mâchefer, ces dioxines pourraient se répandre dans l'environnement et rejoindre une nappe phréatique.

La dioxine est un composé cancérigène reconnu.", commente un des scientifiques chargé de l'analyse.

Mais d'où provient cette dioxine ? De quels déchets ? La présence de dioxine est souvent liée à la présence de composés plastiques.

Ainsi, nous roulons sur nos poubelles, nous n'imaginions pas que des déchets non brûlés étaient discrètement stockés sous le bitume...

 

A la sortie des incinérateurs, il y a aussi les REFIOM, 2,5 % des déchets qui sortent des usines. Ces REFIOM sont tellement toxiques qu'on ne peut pas les réutiliser, ils sont en fait exportés en Allemagne et enfouis dans des mines.

Les REFIOM, ce sont les cendres volantes récupérés par les filtres. Ils sont traités avec un protocole strict pour que personne n'y soit exposé.

Les REFIOM sont des déchets ultimes destinés à des décharges spéciales pour déchets dangereux.

A Philippsthal, en Allemagne, se trouvent des mines de sel, avec sous terre, des galeries, creusées par les mineurs : les REFIUM viennent combler ces cavités.

Un géologue en colère, Ralf  Krupp, travaille sur le problème des mines de sel depuis des années : "en acceptant ces déchets, on gagne beaucoup d'argent. C'est un immense business, et les pays qui les envoient sont ravis puisqu'ils n'ont plus à s'en soucier. Le seul perdant, c'est l'environnement.", déclare ce géologue.

Qui imagine, en sortant ses poubelles le soir, qu'une partie va finir dans une mine de sel, en Allemagne ?

D'après l'entreprise allemande, il n' y a aucun risque pour l'environnement.

Pourtant, il y a de gros problèmes d'infiltration d'eau dans ces mines, un jour, l'eau pourrait atteindre ces déchets toxiques et rejoindre ensuite les nappes phréatiques.

Les REFIUM peuvent rester toxiques pendant des milliers d'années.

 

Ce que la plupart des gens ignorent aussi, c'est que la moitié du plastique jeté en France finit dans un incinérateur.

La meilleure solution serait de diminuer nos déchets car le plastique est partout. Beaucoup d'industriels multiplient les couches de plastique, sans prendre en compte les conséquences pour l'environnement. 

C'est le plus souvent une affaire de marketing : il s'agit d'inciter à consommer toujours plus.

Dans les années 50, les humains fabriquaient un million de tonnes de plastique par an, dans les années 70, 50 millions, dans les années 90, 150 millions, aujourd'hui, plus de 350 millions de tonnes !

Le monde est devenu accro à cette matière, tellement pratique et si peu chère à produire.

 

Arriver à vivre sans plastique : c'est le combat d'une scientifique française, Nathalie Gontard : elle passe son temps à montrer la nocivité de ce matériau créé à partir du pétrole.

Le plastique, au fil du temps, se dégrade, devient minuscule et quand il se dégrade, il voyage et peut rejoindre des cours d'eau, les mers, les océans : rien ne peut arrêter les micro-plastiques.

Le plastique est dangereux lorsqu'il devient invisible. Nous savons qu'il y a du plastique dans nos océans.

 

Sur la côte méditerranéenne, des volontaires ont découvert les dégâts faits par le polystyrène : il s'agglutine sur le bois. Avec la tempête Alex, et les inondations, des millions de billes de polystyrène ont été charriées, elles vont finir par être assimilées dans la chaîne alimentaire par des petits poissons, par certains oiseaux, et au final, c'est nous qui allons les manger, puisque le dernier maillon de la chaîne alimentaire, c'est nous. 

A côté de l'étang de Berre, ce n'est pas la tempête qui a apporté le plastique, ce sont les hommes qui s'en sont débarrassés : on découvre une mare où surnagent des blocs de pastique,  une piscine de déchets, un étang de polystyrène. Là, des oiseaux cherchent leur nourriture, essaient de survivre dans un monde pollué et dévasté.

Comment l'humanité peut-elle continuer à se regarder dans une glace ?

 

Un Français moyen ingère à minima l'équivalent d'une carte bleue par semaine, notre corps ne sait pas s'en débarrasser.

Impossible de tout miser sur le recyclage parce que le plastique n'est pas recyclable, à proprement parler.

Et pourtant, nous passons notre temps à le trier...

Dans un centre de tri, arrive le plastique trié, les différents plastiques sont isolés et envoyés dans des bacs appropriés. Le rebut non reconnu part vers l'incinérateur.

Les plastiques triés sont ficelés dans d'énormes balles, classées par catégories : certaines sont recyclées, d'autres pas vraiment. Ont été isolés les bouteilles transparentes, le plastique souple, les bouteilles colorées, le plastique opaque et les barquettes.

Les bouteilles transparentes sont recyclées : on peut en faire de nouvelles bouteilles, en ajoutant du plastique neuf, le plastique souple redevient aussi du film plastique.

Les bouteilles colorées ne peuvent être recyclées à l'identique, on en fait des rouleaux d'isolation pour les maisons, les bouteilles opaques sont en partie réutilisées pour en faire des tuyaux d'arrosage ou des équipements automobile et le jour où ça ne servira plus, ce ne sera plus recyclable.

Il faut savoir qu'il y a au minimum 30% de perte à chaque cycle de recyclage. Les bouteilles ne sont pas recyclables à l'infini, on peut les recycler deux ou trois fois seulement.

Les autres plastiques sont décyclés c'est à dire transformés en d'autres objets, par exemple des cintres en plastique qui vont venir remplacer des cintres en bois, en métal.

On ne sait pas recycler l'écrasante majorité des déchets plastiques, donc il faut arrêter de fabriquer et d'acheter du plastique.

Le plastique se recycle mal, pas, très peu...

Pendant longtemps, la France a exporté des déchets plastiques vers l'Asie.

En Indonésie, un village croule sous les détritus : pour une partie, ce sont des déchets locaux mais beaucoup viennent d'ailleurs, de France.

Tous les pays d'Europe et les Etats-Unis avaient pris l'habitude d'envoyer leurs déchets plastiques en Asie, jusqu'au jour où les gouvernements asiatiques ont décidé de taper du poing sur la table : l'Indonésie intercepte le plastique importé illégalement et renvoie les containers vers la France, tous ses voisins prennent des mesures similaires.

La Chine déclare en 2018 qu'elle ne veut plus être "la poubelle du monde", elle est suivie par l'Inde, le Cambodge et la Thaïlande. 

La France s'est donc cherché de nouveaux débouchés, comme la Turquie.

En Floride, à Daytona, la ville ne savait plus où envoyer ses déchets, alors, ils ont tout simplement arrêté de trier, la poubelle de déchets recyclables a disparu, et les décharges débordent.

"Un pays capable d'envoyer des hommes sur la lune, mais incapable de gérer ses déchets plastiques.", commente une habitante.

La ville aurait pu continuer à recycler le plastique aux Etats-Unis, mais c'était plus cher !

Les Etats-Unis cherchent un nouveau point de chute pour leurs déchets, en Afrique : le Kenya. Des négociations sont en cours pour faire de ce pays la nouvelle destination du plastique américain, en échange d'un gigantesque accord commercial.

C'est scandaleux ! Des Kényans se mobilisent contre ce projet.

 

Ainsi la seule solution viable serait d'interdire les plastiques, d'autant qu'en raison de la pandémie, on déplore une augmentation de ce polluant, avec les masques jetables, les gels hydroalcooliques conditionnés sous plastique.

 

Tous les emballages plastiques seront interdits en France à partir de 2040 : pourquoi attendre encore 20 ans ? Remplaçons-les au plus vite !"

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2399403-la-face-cachee-du-recyclage.html

 

Mais que deviennent nos déchets plastiques ?
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19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 11:36
Covid-19 : retour à la case départ...

 

Un an après le début de la pandémie de Covid-19, nous voici revenus à la case départ : saturation des hôpitaux dans certaines régions, notamment l'Ile-de-France, les Hauts-de-France, personnel hospitalier en souffrance, transferts de malades vers d'autres régions, ce qui coûte cher.

Des doutes sur la vaccination, avec le vaccin AstraZeneca suspendu dans de nombreux pays en Europe, d'autres vaccins qui sont en attente, bref, une situation préoccupante.

 

Le printemps arrive bientôt, et voici que le premier ministre, Jean Castex nous annonce un confinement territorial, 7 jours sur 7, dans le Nord, la région parisienne et les Alpes Maritimes.

 

Ce confinement prendra effet à partir de samedi.

Le problème est que déjà de nombreux Parisiens ont commencé à prendre d'assaut les trains, afin de quitter la capitale et d'échapper au confinement...

Curieuse stratégie qui entraîne un exode des habitants de l'Ile-de-France !

On perçoit encore une fois les failles de ces mesures.

 

On se souvient qu'en Mars 2020, de nombreux Parisiens devant les rumeurs de confinement avaient fui la capitale pour ne pas ne pas y être confinés, pour se mettre au vert, malgré les appels répétés à la limitation des déplacements.

N'est-ce pas là le meilleur moyen de diffuser le virus partout en France ?

On peut le craindre. On peut prévoir de nouveaux foyers épidémiques dans les semaines qui viennent, d'autant que la promiscuité dans les gares et dans les trains peut favoriser la transmission du virus.

 

Encore une fois, on ne tire pas les leçons du premier confinement.

 

De plus, certains mettent en doute l'efficacité de ce nouveau confinement : les écoles restent ouvertes, et ce sont aussi des lieux de contamination, les enfants étant particulièrement touchés par le variant anglais.

 

Dans tous les cas, ce nouveau confinement signe l'échec de la stratégie du gouvernement : échec dans la mise en place des tests, échec de la vaccination, cafouillages sur les masques, leur utilité, cafouillages sur les tests, cafouillages sur le protocole sanitaire appliqué dans les établissements scolaires...

 

La situation est, certes, complexe, mais les mesures appliquées n'ont pas été à la hauteur du problème...

Il est vrai que l'Allemagne souvent citée en exemple est également à la peine : la plupart des restrictions sont prolongées au moins jusqu'au 28 mars pour contrer la hausse des cas et la propagation du variant britannique, qui représente désormais 46 % des infections.

 

 

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/reconfinement-les-trains-quittant-paris-de-nouveau-pris-d-assaut-20210319

 

 

 

Covid-19 : retour à la case départ...
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20 janvier 2021 3 20 /01 /janvier /2021 09:35
Non, le virus ne s'est pas évanoui...

 

Non, décidément, le virus ne s'est pas évanoui, contrairement à ce que disait Didier Raoult au printemps 2020...

"Pour nous, l'épidémie est en train de disparaître progressivement... au pic, on a eu jusqu'à 368 cas nouveaux par jour, et là on est plutôt dans la zone de 60- 80 par jour, donc une diminution très significative du nombre de cas détectés", avait-il déclaré, en avril 2020.

Les autorités sanitaires locales avaient assez peu apprécié cette déclaration très optimiste.

Le directeur général de l'ARS Provence Alpes Côte d'Azur évoquait alors "un enthousiasme tout à fait prématuré." "Il est bien trop tôt pour pronostiquer une éventuelle fin de l'épidémie.", disait-il.

 

La réalité est venue démentir les propos de Didier Raoult : de nouveaux variants du virus sont même apparus, plus contagieux, plus dangereux peut-être.

Eh oui ! Les scientifiques les plus éminents, les plus renommés peuvent se tromper.

 

En l'occurrence, les faits sont là : de nouveaux variants en Angleterre, en Afrique du sud, au Brésil.

L’Afrique du Sud est confrontée à une deuxième vague brutale. De plus en plus d’hôpitaux sont saturés, ce variant sud-africain serait 50 % plus contagieux.

"Le monde a sous-estimé ce virus : ce virus peut évoluer et s'adapter", a affirmé le Professeur Alex Sigal, de l'Institut de recherche sur la santé en Afrique. Les craintes liées au nouveau variant ont isolé la première puissance industrielle d'Afrique, plusieurs compagnies aériennes réduisant leurs liaisons.

 

En Angleterre, la hausse des nouveaux cas de contamination a été brutale et soudaine : le nouveau variant du Covid-19 a grandement affecté le système de santé du Royaume-Uni. Les contaminations, les hospitalisations et les décès sont en hausse : 1 610 nouveaux morts ont été recensés, hier, en Angleterre. 

 

Au Brésil, le chaos règne dans la ville de Manaus, frappée par une deuxième vague extrêmement puissante du coronavirus. Cette ville de 2,2 millions d’habitants, dans l’État d’Amazonas, est située au cœur de la forêt amazonienne, et n’est atteignable que par avion ou bateau.

 

En Allemagne, la situation est aussi préoccupante : port obligatoire de masques médicaux, forte exhortation au télétravail... l'Allemagne s'apprête à durcir les restrictions face à la crainte d'une propagation de nouveaux variants plus contagieux. L'Allemagne s'apprête encore à prolonger le confinement jusqu'à la mi-février.

C'est certain : le virus est toujours là, et l'épidémie a progressé en raison de l'apparition de nouveaux variants.

 

 

 

 

 

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14 décembre 2020 1 14 /12 /décembre /2020 12:31
Covid-19 : inquiétudes en Allemagne...

 

Etonnant tout de même ! L'Allemagne qui avait bien géré la première vague du Covid se retrouve en difficulté...

"Nous constatons une croissance du nombre de cas, et même une croissance exponentielle... cela signifie que nous avons aussi beaucoup de morts.", a déclaré Angela Merkel. "Nous savons que notre système de santé est déjà très sollicité, c'est pourquoi, il est urgent d'agir..."

 

En effet, le seuil des 30 000 infections n'avait jamais été atteint en Allemagne.

C'est donc un confinement de 3 semaines et demie qui va débuter.

 

C'est là un aveu d'échec de la stratégie allemande avec jusque-là un confinement très souple... et c'est aussi un signe de faiblesse pour le système de santé allemand, l'un des mieux équipés en Europe mais qui aujourd'hui arrive lui aussi à ses limites.

Déjà certains hôpitaux sont saturés et se voient contraints de transférer des malades vers d'autres hôpitaux en Allemagne.

Les commerces, à l'exception des magasins de produits de consommation courante, seront fermés du 16 décembre au 10 janvier. D'importantes restrictions de contact seront mises en place dans les écoles et les garderies pendant la même période. 

 

Les règles se durcissent aussi pour la soirée de Noël : interdiction pour chaque foyer d'inviter plus de quatre personnes pour réveillonner et toutes devront appartenir à la même famille.

 

On le voit : des mesures très contraignantes, un confinement très strict, contrairement à la situation en France où les commerces ont rouvert leurs portes, où les élèves peuvent se rendre en classe.

 

Décidément, le coronavirus apparaît assez imprévisible : même un pays comme l'Allemagne bien équipé se retrouve en difficulté face à une recrudescence du virus.

Et, désormais, on peut bien parler d'une recrudescence, d'une deuxième vague qui déferle sur l'Europe.

Face à cette deuxième vague, la Suisse adopte aussi de nouvelles restrictions : la fermeture des restaurants, bars et magasins à 19 heures. A quelques exceptions près, comme les offices religieux, toutes les manifestations seront interdites, alors que les activités sportives et culturelles seront autorisées pour les groupes de cinq personnes au maximum.

 

Une rumeur sur les réseaux sociaux avait avancé que la chloroquine était autorisée en Allemagne et permettait donc de lutter plus efficacement contre le virus.

Bien sûr, il s'agissait d'une fausse information véhiculée par les réseaux sociaux...

On se souvient que Didier Raoult avait annoncé qu'il n'y aurait pas de deuxième vague... La recrudescence du virus semble démontrer qu'il s'est bel et bien trompé.

 

 

 

https://www.sudouest.fr/2020/12/13/covid-19-reunion-de-crise-en-allemagne-pour-durcir-les-restrictions-avant-noel-8184147-11202.php

 

 

 

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